15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SEPT - FRÈRES 

Canton de Saint-Sever-Calvados

Les habitants de la commune sont des Sept-Frèriens, Sept-Frèriennes

Septembre 1856   -   Cour d’Assises du Calvados.  Présidence de Monsieur Adeline, conseiller. Audience du 11 Août.

Le 12 juin dernier, Hamel (Jean-Baptiste), âgé de 28 ans, sabotier, profitant de l’absence du sieur Guilard, chez lequel il travaillait en la commune de Sept-Frères, s’empara de la clef de l'armoire, dont il connaissait la cachette, ouvrit ce meuble et prit, dans la poche d’un pantalon, la bourse de son maître, qui contenait 590 fr ; puis, il referma l’armoire, remit la clef à sa place et se rendit à Caen.

Le 5 juillet dernier, après avoir dépensé jusqu’au dernier sou dans une maison de prostitution, i! se livra lui-même à la justice, et révéla le crime dont il s’était rendu coupable. Grâce à l'admission des circonstances atténuantes, il n’a été condamné qu’à 4 ans d’emprisonnement. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1860   -  Brûlé vif.   -   Le 27 novembre dernier, dans la matinée, les époux Leroy, propriétaires à Sept-Frères, quittèrent leur domicile pour aller travailler dans un champ voisin, laissant à la maison, où se trouvait un poêle allumé, deux de leurs enfants, âgés, l'un de 5 ans 1/2 l'autre de 2 ans 1/2.

Pendant leur absence, ce dernier s'étant approché du poêle, le feu se communiqua à ses vêtements, et il fut horriblement brûlé. Le pauvre enfant est mort le surlendemain. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1864   -   Le vol de grain.   -   Mardi 5 avril, vers 2 heures du matin, le sieur Hervieu, cultivateur à Sept-Frères, fut réveillé par les aboiements de son chien, il sortit armé de son fusil, et, se dirigeant vers son grenier à blé, il aperçut trois individus qui conduisaient un cheval chargé de trois poches pleines de grain. Pensant que ce ne pouvait être que le fruit d'un vol commis à son préjudice, il s'élança à la tête du cheval pour l'arrêter; mais aussitôt les trois individus se précipitèrent sur lui à coups de bâton. Il se mit alors sur la défensive en appelant ses domestiques à son secours, dans la lutte, il reçut au bras gauche un coup de couteau qui lui fit une énorme blessure par laquelle le sang coulait abondamment. Il ne cessa pas pour cela de se défendre contre ses agresseurs, et il le fit avec tant d'énergie, sans pouvoir pourtant faire usage de son fusil, que deux des voleurs, coupant la sangle du cheval, jetèrent la charge à bas, s'élancèrent sur la bête et se sauvèrent à toute bride.

Hervieu saisit alors le troisième personnage, le terrassa et le maintint à terre jusqu'à l'arrivée de deux domestiques de M. Saillofest, son propriétaire. On reconnut alors dans l'individu arrêté un nommé Guezet, âgé de 36 ans, cultivateur à Courson, canton de St-Sever. Il convint du vol, sans vouloir toutefois dire comment il s'était introduit dans le grenier, et désigna comme ses complices les nommés Savey et Victor Guilbert, demeurant tous deux à Landelles.

La gendarmerie a procédé à l'arrestation de ces deux individus.

Pendant que l'on procédait à leur arrestation, le sieur Guezet, qui était enfermé dans la chambre de sûreté de la brigade de Saint-Sever, a trouvé moyen de se pendre avec son mouchoir de poche, attaché à un anneau placé à 1 mètre du sol. Lorsque le gendarme chargé de le surveiller est entré, Guezet était presque assis par terre, les jambes en avant, et, malgré les soins empressés de M. Cassin, pharmacien appelé en l'absence du médecin, il a été impossible de le rappeler à la vie. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1867   -   La demande des fermiers.   -   Les fermiers qui avaient demandé des chevaux de l'artillerie pour le service agricole, ont été autorisés à venir les chercher. Cela a lieu tous les ans, et la nouvelle n'a d'importance que parce que l'on avait affirmé un moment qu'il n'en serait pas ainsi en 1867.

 

Mars 1868   -   Une circulaire.   -   M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du département une circulaire relative à l'échenillage et au hannetonnage.

Quant aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur destruction que suivant les entomologistes, une reproduction exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette année.

 

Avril 1868   -   La récolte.   -   Nous recevons du Pays d'Auge les nouvelles les plus rassurantes sur l'apparence des récoltes.

Les pommiers sont couverts de bourgeons, et, si le temps est favorable, il y aura une abondante moisson.  

 

Avril 1890  -  Une fille mère qui tue son enfant.  -  La fille Victorine Houssin, 23 ans, habite avec son père à Sept-Frères, près Saint-Sever. Elle a une mauvaise réputation comme moralité et elle a déjà un enfant de cinq ans. La semaine dernière, elle accouchait l'après-midi d'un enfant du sexe masculin parfaitement constitué. Son, père, qui est journalier, rentrant de son travail, trouva l'enfant couché au pied du lit et sa fille accroupie près du nouveau-né. Il fit coucher sa fille et procéda lui-même au nettoyage du corps de l'enfant. Trois jours après, le pauvre petit mourut. Les parents et les voisins crurent que c'était de mort naturelle, mais, le médecin n'ayant pas voulu donner le permis d'inhumer, le parquet fit une enquête. 

Pressée de questions, la fille Houssin a fini par avouer que profitant de l'absence de son père elle avait pincé fortement le nez de son enfant avec le pouce et le doigt de la main droite, tandis que de la main gauche elle appuyait sur la lèvre supérieure, comprimait le menton pour empêcher la bouche de s'ouvrir. Mais elle n'a pas voulu préciser combien de temps elle avait ainsi tenu le pauvre petit qu'elle ne lâcha que quand il ne bougea plus. La fille Houssin est d'une nature méchante. La rumeur publique l'accuse d'avoir il y a quelques années été la cause de la mort de sa sœur. Celle-ci avait un enfant. Elle fut très malade de ses couches, et une nuit il se mit à crier, la fille Houssin refusa de se lever pour  voir ce qu'avait l'enfant, malgrè les nombreux appels de la malade. Celle-ci, outrée de ce procédé, se leva pieds nus et alla près du petit. Elle prit froid sur le sol et mourut le  lendemain. L'état de la fille Houssin n'a pas permis de la transférer immédiatement à la maison d'arrêt de Vire.  

 

Avril 1890  -  L’infanticide de Sept-Frères.  -  La fille Houssin, de Sept-Frères, accusée du crime d'infanticide et qui avait été laissée provisoirement, à cause de son état de santé, chez son père, a été transférée à la prison de Vire.  

 

Décembre 1893  - Nouveau procédé pour nouer des relations.  -  Amand François, 62 ans, ayant fait, à Sept-Frères, connaissance de la jeune Alexandrine Né, 17 ans, lui offrit de l'épouser. Elle accepta et le bonhomme alla chez les parents de sa future où il y fut reçu à bras ouverts. 

Pour monter le trousseau, il acheta de la toile et en fit cadeau, ainsi que d'une toilette complète, à la jeune Né. Tout allait jusque-là pour le mieux et l'époque du mariage était même fixée, lorsque, certain soir, les deux amoureux se prirent de querelle et le vieux Amand essaya d'étrangler la jeune Né à l'aide d'un mouchoir. 

Cette façon de nouer les relations n'étant pas du goût de la fillette, elle est allée se plaindre à la gendarmerie de St-Sever qui a dressé procès-verbal. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1897  -  Basse vengeance.  -  Trois petits trous paraissant faits avec une alêne ont été pratiqués au garrot d'une vache à la veuve Auvray, cultivatrice à Sept-Frères. L'auteur de cette lâche stupidité n'est malheureusement pas découvert. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1898  -  L’immoralité à la campagne.  -  Le parquet de St-Lô a fait arrêter le nommé Auguste Lhermite, 43 ans, cultivateur à Sept-Frères, près Saint-Sever. Lhermite serait mêlé à une affaire d'excitation de mineures à la débauche et d'outrage public à la pudeur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -   Fillettes mordues par un chien enragé.  -   Le chien du sieur Jules Thierry, journalier à Vassy, a mordu à une main la jeune Marie Madelaine, âgée de 13 ans, dont le père est cultivateur même commune.

La jeune Marie Thierry, 12 ans, qui se trouvait près d'elle, prit le chien par le collier et lui introduisit la main dans la gueule pour lui faire lâcher prise, à son tour, elle fut mordue, mais très légèrement. Le sieur Thierry abattit son chien d'un coup de fusil.

L'autopsie de l'animal a établi qu'il était enragé. La jeune Madelaine a été conduite à Paris, à l'institut Pasteur.

— Plusieurs chiens et une truie ont été mordus, à Sept-Frères, près Saint-Sever, par un chien appartenant au sieur J. Gauquelin, à Aubusson (Orne). L'animal a été abattu et reconnu atteint de la rage. Tous les chiens mordus ont été également abattus. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -   Dans une étable.   -  On a trouvé mort, à Sept-Frères, près Saint-Sever, dans une étable où il avait été autorisé à passer la nuit, le sieur Michel Benoit, dit Miche, 70 ans, conducteur de bestiaux à St-Hilaire-du-Harcouët (Manche). Le malheureux avait succombé à une congestion pulmonaire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1914   -   Morts glorieuses.   -   Sont tombés au champ d'honneur : le soldat Ernest Lange, du 236e de ligne, tué à Guise ; le soldat Auguste Guillet, de Jurques ; le soldat Ernest Javalet, du 5e, de St-Ouen-des-Besaces, tué au Godat ; Léon Norel, du 4e zouaves, fils de l'ancien restaurateur du boulevard St-Pierre, tué près d'Ypres ; Paul Guezet, du 43e d'artillerie, et Albert Désert, du 5e, tous deux de Sept-Frères ; René Le Gout, du 319e, de Lisieux, tué dans la Marne ; Albert Saucey, du 205e  de Saint-Martin-Don ; le caporal Paul Martin, du 5e, demeurant 162, rue d'Auge, à Caen, tué dans la Marne ; Joseph Lemitre, du 136e, de Viessoix ; le soldat Maurice Lebrun, du 5e, de Saint-Etienne-la-Thillaye ; le caporal Eugène Lebissonnais, sergent-major aux pompiers de Caen, tué dans la Somme.

-       Sont morts des suites de leurs blessures : à l'hôpital d'Etampes, Eugène Robin, du 119e, dont la famille habite, rue du Marais, à Caen ; à Chalons-sur-Marne, Camille René, de Coulvain; à l'hôpital Saint-Joseph de Caen, Antoine Pegon, du 60e territorial : à Fismes, Edmond Baloud, du 205e, de Danvou ; au Bourgel-Drancy, Louis Leclercq, du 5e, de Saint-Ouen-des-Besaces : à l'ambulance de Prouilly, Louis Douet, du 5e, de Bernières-le-Patry. (Bonhomme Normand)

 

Mai 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont morts pour la patrie : MM. Victor Prieur, de Honfleur, chasseur alpin ; Henri Allain, de Beaumont-en-Auge, instituteur-adjoint à Deauville ; Hippolyte Durville, de Sept-Frères.

 

 Décembre 1915  -  Au champ d’honneur.  -  M. Léon Tourgès, caporal au …e d’infanterie colonial a été tué à l’ennemi le 25 septembre 1915.

 

Octobre 1916  -  Les braves.  -  La médaille militaire a été conférée à MM. Emile Morel, de Sept Frères ; Maurice Rose, de Mesnil-Germain ; Octave Angot, de Balleroy, mort au champ d'honneur ; Gustave Narcisse, de Caen, soldat au 74e ; Alphonse Cathrin, de Caen, soldat au 23e territorial ; Furon, de Tour-en-Bessin, caporal au 236e d'Infanterie.

 

Novembre 1916  -  Formalités !   -  Comment se fait-il donc que les familles des braves, morts pour la patrie, aient tant de peine à recouvrer les sommes trouvées dans les vêlements de leurs chers défunts ? Un de nos concitoyens, qui a perdu son fils au front, a toutes les peines du monde à se faire rendre les 329 francs que le pauvre garçon portait sur lui, restes d'une somme que son père lui avait remise en partant ? On a pourtant renvoyé ses autres effets. 

Pourquoi aussi exige-t-on des familles de blessés frappés au champ de bataille, mais morts seulement plus tard, à l'hôpital, des droits de succession, alors qu'avec raison on en dispense celles des tués pendant l'action ? Il y a là des mystères bureaucratiques à éclaircir.

 

Février 1917  -  Morts pour la France.  -  M.Rohèe Albert, soldat au ...e Territorial d'infanterie, est tombé au champ d'honneur devant V.....

M. Nèel Georges, classe 1917, soldat au ...e d'infanterie, fait prisonnier en septembre 1914, est décédé le 16 novembre 1916, au Laguet de prisonniers de guerre, à Limburglahn (Allemagne).

 

Juillet 1917  -  Au champ d'honneur.  -  Le soldat Eugène Poupinel, né en 1884, du ....e d'infanterie, a été tué à l'ennemi le 10 avril 1917 ; le soldat Albert Golbert, du ...e Zouaves, a été également tué à l'ennemi le 20 avril 1917.  

 

Mars 1941    -   Fin tragique d'un carrier.   -   En débitant de la pierre dans une carrière à M. Alphonse Beaufils, entrepreneur à Saint-Aubin-des-Bois, un ouvrier, M. Pierre Jouaux, 53 ans, de Sept-Frères, a été atteint à la tête par un bloc de 200 kilos environ, soudain détaché du sommet de la carrière. Le malheureux a été tué sur le coup.  

 

Janvier 1943   -   Faits divers.   -   A Sept-Frères, M. et Mme Gaston Huet, cultivateur au village du Val, avaient mis à fondre une pleine marmite de graisse. Soudain, le contenu du récipient pris feu.

Pour tenter d'éviter l'incendie, ils jetèrent deux seaux d'eau sur le feu. Mais les flammes s'accrurent et atteignirent les époux qui furent grièvement brûlés. Leur état est sérieux.   (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1945  -  La circulation sur la R.N. 13.   -   Il est rappelé aux cyclistes empruntant la route nationale n° 13 (Cherbourg à Paris), classée route militaire, que la circulation n’y est tolérée qu’à leurs risques et périls. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  Procès-verbal a été dressé.  -  Contre Albert Lechevalier, cultivateur à Sept-Frères, pour abatage clandestin et outrages à agents, la marchandise saisie a été remise au sanatorium de Saint-Sever.

Contre Maurice Hodey, cultivateur, et contre Arthur Gournay, garagiste à Martilly, pour vol et recel de roues de camion appartenant à la Société des Mines d’Aniche.  

 

Septembre 1945  -  L’heure des comptes.   -   La chambre civiques a infligé les peines ci-après aux individus dont les noms suivent, pour faits de collaboration :

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados, confiscation totale de ses biens à Marc B….., commerçant à La Délivrande.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à M. Henri B………, 32 ans, jardinier à Luc-sur-Mer.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à Andrée M…., femme de ménage à Vaux-sur-Aure.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à Paulette G……., 26 ans, ménagère à Cricqueville-en-Bessin.

Dégradation nationale à vie et confiscation des trois quarts de ses biens, à M. Ferdinand Buhour, cultivateur, à Cresserons.

Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados, à Suzanne H………., 22 ans, ménagère à Billy.

Vingt ans de dégradation nationale à vie et confiscation totale de ses biens à Albert L………., cultivateur à Sept-Frères. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1945  -  Elle lisait un roman.   -   Au passage à niveau de la route de Sept-Frères à Saint-Sever, une carriole conduite par Mlle Fernande Auvray, 20 ans, employée de culture chez M. Paul, cultivateur à Sept-Frères, s’est rencontrée avec un train. La locomotive heurta le cheval qui fut arraché des brancards et tué sur le coup. Projetée sur la voie, Mlle Auvray n’a eu que des contusions sans gravité.

En l’absence régulière de la garde-barrière, le service était assuré par Mlle Jeanne Rivoal : celle-ci a déclaré que se trouvant dans la guérite, elle était plongée dans la lecture d’un roman et ne pensait pas au train. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Un ouvrier agricole tué par un engin de guerre.     Surprise de ne pas voir revenir pour le repas de midi son commis, René Turquet, 24 ans, domicilié à Sept-frères, Mme Vve Lechartier, cultivatrice à Estry, envoya un voisin, M. Oldéric Chauvière, à la recherche du jeune homme. 

Celui-ci fut découvert étendu sur le sol et ne donnant plus signe de vie. Il portait à la face des plaies profondes et d’autres blessures aux mains. Autour du corps, la terre était bouleversée.

On pense que le jeune homme a été tué par l’explosion d’une grenade dont on a retrouvé un éclat dans le manche de la hachette à l’aide de laquelle il travaillait. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Un bébé s'étrangle dans son landau.  -  Travaillant aux champs, Mme Maurice Joubert, 29 ans, cultivatrice à Sept-Frères, avait emmené avec elle, dans son landau, sa fillette Yvette, 11 mois. Pour éviter que l'enfant ne tombe, la maman l'avait attachée par une ceinture de tissu disposée en écharpe.

En l'absence de Mme Joubert, la pauvre petite ayant tenté de se libérer, s'est étranglée avec ses liens. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Un Bonjour de SEPT-FRÈRES (Calvados)
SEPT-FRÈRES (Calvados)  Entrée du Bourg
Un souvenir de SEPT-FRÈRES (Calvados)
SEPT-FRÈRES (Calvados)

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