15 Mars 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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SEPT - VENTS

Canton de Caumont-l'Éventé 

Les habitants de la commune sont des Sept-Ventais, Sept-Ventaises


Mai 1831    -    Vol de volailles à Sept-Vent,  un septuagénaire pris en flagrant délit.   -   Dans la nuit du 4 avril dernier le sieur Bures, demeurant à Sept-Vent, entendant crier d'une manière inaccoutumée « hotes emplumés de sa basse-cour », pensa que quelque marte, peut-être même quelque capitaine renard s’était introduit dans son poulailler. Il y courut aussitôt pour déloger le visiteur Indiscret, mais au lieu du quadrupède sur la fourrure duquel il comptait se rembourser du ravage, il aperçut dans le domicile des volailles un individu de sa commune, le nommé Pierre Delaunay, qui malgré ses 71 ans, avait grimpé l'échelle placée pour les habitants du poulailler, et avait déjà fait prisonniers deux coqs qui se débattaient dans son sac.

Nier le but d'une pareille visite était difficile, car si jamais voleur fut pris en flagrant délit c'était bien Delaunay. Cependant cet individu attribuant au besoin son action coupable, le sieur Bures avant de le livrer à la justice voulut savoir s'Il disait vrai, et se rendit chez lui où il s'assura qu'il n'était point réduit à l'état de misère dont il cherchait à se faire un moyen de justification. Delaunay d'ailleurs jouissait dans le pays d'une très fâcheuse réputation.

Il a été déclaré coupable, mais sans les circonstances aggravantes, et condamné en cinq années de simple emprisonnement, et restera pendant dix ans, à l'expiration de sa peine, sous la surveillance de la haute police. (Le Pilote du Calvados)

 

Juin 1840   -   Nouvelle local.  -   La semaine dernière un incendie a éclaté dans la commune de Sept-vents, canton de Caumont. Deux maisons ont été la proie des flammes. La cause de ce sinistre est encore inconnue. (Source  : L’Indicateur du Bayeux)

 

Juillet 1840   -   Nouvelle locale.  -   Les nommés Salles dit Le Grenadier, demeurant à Dampierre, et Lapaix dit Giraud, de Septvents, forçats libérés, ont été arrêtés, mercredi dernier, par la gendarmerie de Caumont, sous la prévention : l'un de vol dans un champ, et l'autre de recel d'une herse en fer appartenant au sieur Michel Denize, de Caumont. 

Le même jour Marie (Jean), enfant naturel domicilié à St-Martin-Don, a été incarcéré comme prévenu d'escroquerie au préjudice de plusieurs cultivateurs chez qui il achetait, tantôt plusieurs tonneaux de cidre, tantôt une grande quantité de chaux dont il ne se livrait jamais.  ( Source : L’Indicateur de Bayeux )

 

Février 1845   -  Nouvelles locales.   -  Un bien triste accident a eu lieu, samedi, sur la route de Caumont. Le nommé Gilles Auvray, de Septvents, a eu la tête broyée sous une des roues de sa voiture, par suite d'une chute faite au moment où il voulait imprimer à ses chevaux un changement de direction. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1845   -   Nouvelle.  -  Le ministre de l'intérieur a récemment adressé aux préfets une circulaire dans laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à prendre des mesures pour que les logeurs, les aubergistes et les hôteliers soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à une seule place de manière que les soldats en voyage puissent à l'avenir coucher isolément. (Source  : Journal de Honfleur)

 

Mars 1846   -  Police correctionnelle.   -  Audience du 10 mars. Cette audience a été remplie par un nombre inaccoutumé de citations correctionnelles.

La première concernait plusieurs vagabonds, prévenus d'avoir mendié avec menaces. Un mois de prison chacun a été prononcé contre les nommés Gohier, Bouton, Le Paulmier, Victoire Erin, Gorgelin et la femme Gorgelin. 7 années d'emprisonnement ont été appliqués à Goubert, et un an et un jour de la même peine à Cécile Sallent, sa femme.

  Plusieurs vols de pièces de bois, commis au préjudice d'un sieur Denize, ont valu à leur auteur le nommé Jean Lemonnier, de Septvents une condamnation en 15 jours de prison.

  L'enlèvement frauduleux de bois façonnés dans des ventes dépendant de la forêt de Neuilly, amenait au banc correctionnel Jean-Baptiste Sicard, sabotier à Castilly, Antoine Le Denier, Jean-Louis Moisson, ouvriers sabotiers, et la femme Sicard, tous trois de Castilly.

Sibard a été condamné en 3 mois de prison ; les deux autres en chacun un mois. La femme Sicard a été acquittée. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1849   -   Police correctionnelle.   -   Audience du 14 novembre 1849.

Le nommé Pierre-Louis Bailleul, journalier, né à Biéville, demeurant à Septvents, a été condamné en un mois d'emprisonnement pour avoir escroqué une somme de 10 fr. qui lui fut remise par le sieur Pillard, cultivateur à Cahagnolles, à titre de pot de vin, de l'obligation qu'il avait prise de servir ce dernier en qualité de domestique pendant un an, ce qu'il n'a pas fait. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1850   -   Police correctionnelle.   -   Audience du 10 avril 1850.

— 15 jours d'emprisonnement ont été infligés à Louis Marie, âgé de 22 ans, journalier, demeurant en la commune de Cahaguolles, pour avoir, en la commune de Septvents, le 13 mars dernier, par imprudence, inattention, négligence et inobservation des règlements, involontairement causé la mort à la femme Thomine, en faisant passer sur cette femme la voiture qu'il conduisait. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1853   -  Nécrologie.   -   L'arrondissement de Bayeux vient de perdre un de ses citoyens les plus recommandables dans la personne de M. Denise, ancien maire de Septvents.

Il a succombé le 31 janvier dernier, à la suite d'une fluxion de poitrine. Sa santé, gravement atteinte depuis longtemps, lui avait fait résigner dernièrement les fonctions de maire, qu'il remplissait avec tant de sagesse depuis 23 ans.

Ses obsèques ont été célébrées au milieu d'un immense concours formé de l'élite de la contrée des habitants de la commune, qu'il appelait ses enfants. C'était un hommage éclatant rendu à la vertu. Son caractère franc et loyal était connu de tous.

Une administration aussi fermé que juste lui avait donné une autorité tout à fait imposante. Les pratiques religieuses, qu'il ne négligea jamais et auxquelles il joignait toutes les qualités sociales, exerçaient la plus heureuse influence sur les hommes les plus indifférents, et serviront longtemps d'exemple à ceux qui en ont été les témoins.

Son excellente famille est inconsolable de la mort d'un si bon père, et la société pleure et regrette en lui l'homme de bien. Adieu, bon ami, reposez en paix. Vous vous êtes endormi du sommeil des Justes dans les bras de la Croix, que vous aviez tant aimée ! Votre réveil sera glorieux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1854   -   Arrêtés de M. le Recteur.   -   Conformément à l'avis du Conseil académique, M. le Préfet vient d'accorder une récompense pécuniaire aux 40 institutrices les plus méritantes du département. 16 instituteurs d'élite qui reçu chacun deux ouvrages reliés : (Dictionnaire historique de Bouillet. — Lettres sur la profession d'instituteur, de M. Théry, recteur de l'Académie.) Ces volumes portent un écusson, avec cette légende : Donné par le Préfet, sur l'avis du Conseil académique. Voici la liste des instituteurs et institutrices qui ont été l'objet de ces distinctions, dans notre arrondissement : Instituteurs. — MM. Marie Cardine, à Port-en-Bessin ; Quesnée, à Cacnchy. Institutrices. — Mmes Martin, à Littry ; De Villers, à Bayeux. Mlles Haulard, à Anctoville ; Guilbert, à Juaye ; Enguerrand, à Sept-Vents.  (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1858   - Des récompenses.  -  Par décision en date du 12 juillet 1858, le ministre de l'instruction publique a décerné, les récompenses suivantes, aux instituteurs et institutrices appartenant à l'arrondissement de Bayeux, qui, pendant l'année scolaire 1856-1857, se sont fait remarquer dans l'accomplissement de leurs devoirs :

Mention honorable : à M. Besche, instituteur à Neuilly.

Médaille de bronze : à Mme Belliard, religieuse de la Providence, institutrice à Bayeux,

Mention honorable : à Mlle Enguerrand, institutrice à Sept-Vents.  ( Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1867   -   Par décret impérial.   -  L'église succursale de Sept-Vents est autorisée à accepter le legs fait par le sieur Le Breton, et consistant en une rente annuelle et perpétuelle de 150 francs. 

 

Décembre 1876   -  Secours.  -  Sur l'avis favorable du Conseil général et la proposition de M. le préfet, M. le ministre de l'instruction publique vient d'accorder aux communes de St-Martin-de-Mieux et de St-Martin-du-Bû, réunies pour l'instruction primaire, une somme de 2 000 fr. pour construction d'une école de filles et travaux à faire à l'école des garçons.

A la commune de St-Denis-de-Méré, un secours de 350 fr. en faveur de l'établissement d'une maison d'école de filles.

A la commune de Sept-Vents, 700 fr., pour réparation de la maison d'école.  

 

Mars 1879   -  Meurtre.  -  Le sieur Delucard, tondeur de chevaux à Livry, dont la conduite était fort irrégulière, a été trouvé mort, la tète écrasée par une voiture, dans la nuit de  dimanche à lundi sur la route de Caumont à Vire, territoire de la Commune de Sept-vents. Les constatations médico-légales ont fait connaître que la mort de cet homme est due à un coup de couteau qu'il a reçu avant d'être broyé par la voiture. Près de l'endroit où le malheureux était étendu, on a trouvé une lanterne, un fouet et un mouchoir. L'auteur présumé de ce crime a été arrête et écroué à la maison d'arrêt de Bayeux. Delucard aurait bu avec son meurtrier, et c'est à la suite d'une querelle que celui-ci l'aurait frappé d'un, coup de couteau, puis l'aurait placé sous les roues de la voiture, afin de faire supposer que la mort était due à un accident.  

 

Mars 1879   -  Ce n’était pas un crime.  -  Dans notre dernier numéro, nous avons parlé de la mort de M. Delucard, tondeur de chevaux à Livry, qui, disions-nous, aurait reçu un coup de couteau avant d'être broyé par la roue d'une voiture. On nous remet une lettre qui vient rectifier notre premier récit et dissiper toute idée de crime. 

Voici comment les faits se sont passés : Le sieur Delucard revenait avec un ami dans une voiture. A environ 150 mètres du bourg de Sept-Vents, au centre même d'un village, le cheval fut pris de peur et heurta la voiture contre des troncs d'arbres. Le choc fit renverser la voilure, les deux voyageurs furent précipités sur la route, et le sieur Delucard eut  la tête écrasée  par la roue, la mort à été instantanée. Les constatations médico-légales faites en présence du maire de Sept-Vents et du parquet de Bayeux, ont démontré que la mort est purement accidentelle.  

 

Août 1888  -  Infanticide.  -  Le sieur Guernier, cultivateur à Septvents, avait à son service une fille Célestine Lepainteur, 25 ans, originaire de Soulles (Manche). La voyant enceinte, il la renvoya. La fille Lepainteur avait laissé des effets chez son maître. Quelque temps plus tard, elle revint pour les chercher. Ils lui furent refusés. La fille Lepainteur s'en fut à la gendarmerie de Caumont pour porter plainte. Le maréchal des logis, qui était à la recherche d'un infanticide, remarqua la pâleur de la fille Lepainteur. Il la questionna et elle finit par avouer qu'elle était accouchée à Louvigny, sur le bord d'un chemin, d'un enfant du sexe masculin, qu'elle l'avait étranglé à l'aide d'un foulard de laine et qu'elle avait caché le cadavre sous des herbes à un endroit qu'elle indiqua, en ajoutant qu'ayant déjà deux enfants naturels à sa charge elle n'en voulait pas un troisième. Le cadavre fut retrouvé et les constatations médicales prouvèrent que l'enfant était né à terme, et que la mort résultait non de la strangulation, mais d'un étouffement produit avec la main fortement, appuyée sur la bouche. La fille Lepainteur a été condamnée à 5 ans de travaux forcés.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1889.   -   Infanticide.   -   Le sieur Guernier, cultivateur à Septvents, avait à son service une fille Célestine Lepainteur, 25 ans, originaire de Soulles (Manche). La voyant enceinte, il la  renvoya.

La fille Lepainteur avait laissé des effets chez son maître. Quelque temps plus tard, elle revint pour les chercher. Ils lui furent refusés.

La fille Lepainteur s'en fut à la gendarmerie de Caumont pour porter plainte. Le maréchal des logis, qui était à la recherche d'un infanticide, remarqua la pâleur de la fille Lepainteur. Il la questionna et elle finit par avouer qu'elle était accouchée à Louvigny, sur le bord d'un chemin, d'un enfant du sexe masculin, qu'elle l'avait étranglé à l'aide d'un foulard de laine et qu'elle avait caché le cadavre sous des herbes à un endroit qu'elle indiqua, en ajoutant qu'ayant déjà deux enfants naturels à sa charge elle n'en voulait pas un troisième.

Le cadavre fut retrouvé et les constatations médicales trouvèrent que l'enfant était né à terme, et que la mort résultait non de la strangulation, mais d'un étouffement produit avec la main fortement appuyée sur la bouche.

La fille Lepainteur a été condamnée à 5 ans de travaux forcés. Défenseur, Me  Lebrun. ( Bonhomme Normand)

 

Novembre 1891  -  Mauvais parents.  -  Le sieur Tanquerelle, 28 ans, journalier à Sept-Vents, a épousé la fille Victoire Lefortier, qui avant son mariage avait eu deux enfants, Marie et Blanche. La première seule est encore vivante. Blanche est morte à la suite des mauvais traitements de son beau-père ! Il la forçait à mendier, la battait et ne lui donnait pas le nécessaire. Le tribunal de Bayeux l'a condamné à huit mois et sa femme à deux mois. Tout deux sont déchus, de la puissance paternelle.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1893  -  Charivari.  -  Dimanche soir, une trentaine d'individus de Sept-Vents, qui faisaient un charivari à la veuve Lechevallier, ont été surpris par les gendarmes. Il y a eu six arrestations. Les individus arrêtés ont refusé de faire connaître le motif du charivari. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1896  -  Infanticide.  -  Samedi, vers 10 heures 1/2 du soir, la fille Alphonsine Letellier, 33 ans, servante à Sept-Vents, est accouchée clandestinement d'un enfant du sexe masculin. Le cadavre de cet enfant a été trouvé lundi sous le traversin du lit de l’inculpée, ayant encore au cou un cordon de tablier avec lequel il a été étranglé. La fille Letellier a été  arrêtée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1896  -  Infanticide.  -  Le 4 avril dernier, vers onze heures du soir, la fille Alphonsine Letellier, 33 ans, servante à Sept-Vents, chez M. Leroquais, propriétaire , accouchait clandestinement d'un enfant du sexe masculin, aussitôt, elle saisissait le nouveau-né et l'étranglait avec le cordon de son tablier. La gendarmerie fut prévenue et la fille Letellier fut bien obligée d'avouer et d'indiquer que le cadavre de son enfant était caché sous son traversin, sur lequel elle avait dormi toute la nuit. Cette fille n'est pas digne d'intérêt, car elle a déjà été condamnée pour infanticide. Cette fois elle s'en tire encore avec 6 ans de travaux forcés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1897  -  Le « croc » d’Aimé.  -  Pierre Bures, 61 ans, cultivateur à Sept-Vents, et Aimé Duval, 60 ans, aubergiste même commune, se sont assez mal traités, en paroles. Duval prétend qu'il, n'a pas appelé Bures « escroc », mais « croc », ce qui, selon lui, veut dire avare. Le tribunal correctionnel de Bayeux, pour les mettre d'accord, les a condamnés à chacun 10 fr. d'amende et au partage des frais. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Mutilations d’arbres.  -  De lâches individus ont ineptement mutilé pour 30 fr. de greffes de poirier au sieur Marguerite, propriétaire à Sept-Vents, et 23 jeunes sapins estimés 25 fr. au sieur Laroque-Lautour, propriétaire Montamy. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1898  -  Attentat à la pudeur. -   Procès-verbal a été dressé contre le nommé Auguste Letorchy, journalier à Sept-Vents, près Caumont-l'Eventé, pour attentat à la pudeur sur la jeune Marie Gillette,  11 ans 1/2, écolière, même lieu. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Incendies.   -   Un incendie s'est déclaré à Sept-vents. près Caumont-l'Eventé, dans divers bâtiments appartenant au sieur Duval, propriétaire à Dampierre, et exploités par le sieur Auguste Simon, cultivateur. Les pertes, assurées, sont évaluées à 3 300 francs.

— D'un bâtiment au sieur Félicien Quiquemelle, boucher à Luc-sur-Mer. Pertes, 2 500 fr. Assuré.

— D'un hangar avec greniers loué au sieur Émile Masson, épicier à Secqueville-en-Bessin. Pertes, 3 000 francs. Cet incendie est dû à l'imprudence des jeunes Letellier, 6 ans, et Leverrier, 6 ans et demi, qui jouant avec des allumettes, ont mis le feu a de la paille se trouvant près du hangar.

— D'un bâtiment à usage de pressoir au sieur Jean Baron, propriétaire à Montchamp. Pertes, 2 600 fr : Assuré.

— D'une grange à la dame Tallevast. Pertes, 5.250 fr. Assuré.

— D'un immeuble au sieur Gibert. Pertes. 9 600 fr. Assuré. Ces immeubles sont situés à Villiers-le-Sec.

— A Noyers-Bocage, d'un bâtiment d'habitation, et d'exploitation appartenant au sieur Vautier. Pertes, 10 000 fr. Assuré. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1899  -  Une désespérée.   -   La nommée A. Septvents, 21 ans, servante à Sept-Vents, prés Caumont-l’Eventè, s'est noyèe dans l’étang de son maître, le sieur Albert Bazin. 

Cette malheureuse, déjà mère d'un enfant, était enceinte, disait-elle, des oeuvres d'un domestique de la maison. Sa mère, à laquelle elle a dû avouer sa triste situation, lui avait répondu qu'élevant son premier enfant elle ne pourrait s'occuper du second. C'est alors que la jeune fille, désespérée, résolut de mettre fin à ses jours. Une lettre trouvée dans la cuisine du sieur Bazin faisait connaître sa funeste détermination. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1900   -   Trop frapper cuit.  -   Léontine Guernier, femme Louis Quétel, ménagère à Sept-vents, revenait de la Lande-sur-Drôme avec sa sœur et son mari quand ce dernier, à propos de rien, lui adressa des reproches, les accompagnant d'un violent coup de poing qui la fit tomber à terre.

Dans la bagarre, un enfant de 16 mois qui se trouvait dans une petite voiture fut blessé au visage. La femme Quétel, constamment disputée et battue pour un oui ou pour un non, et ayant assez de cette existence devenue intolérable, a porté plainte aux gendarmes de Caumont. Ceux-ci, au cours de leur enquête, apprenant que Quétel avait volé divers objets au sieur Lemarinier, propriétaire à Cambes, près Caen, l'ont mis en état d'arrestation. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Attentats à la pudeur.  -   Les nommés Aimable Gilles, charpentier ; Pierre Fouques, domestique, tous deux à Sept-vents, et Louis Godefroy, charpentier à Cahagnes, ont été arrëtés, à la suite d'une enquête sur un attentat à la pudeur, à Sept-vents.

—   Pris en flagrant délit d'attentat à la pudeur avec violences, Gustave Ozerais, domestique, à Branville, a été mis en état d'arrestation par la gendarmerie de Villers-sur-Mer.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922  -  A éclaircir.    -   Nos confrères ont relaté, la semaine dernière, un abandon d'entant, par une fille Fernande Lemarchand, de Sept-Vents. Cette fille, déjà mère de trois autres enfants, s'était soi-disant présentée à l'hôpital de Caen, dont on lui aurait refusé l'entrée sous un quelconque prétexte. Elle était repartie dans la région de Caumont où elle était accouchée dans un herbage.

Un cultivateur y avait trouvé l'enfant. Nous nous sommes informés sur cette affaire et nous avons appris que les choses ne s'étaient pas passées de la façon dont l'affirmait la fille Lemarchand, surtout en ce qui concerne sa présentation à l'hôpital. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1923   -   Sur la route.   -    A Sept-Vents, sur la route allant à Cahagnes, Mme Godefroy, cultivatrice à La Lande-sur-Drôme, a trouvé étendu sur le chemin M. Alphonse Esquanvillouze, 27 ans, journalier à Tracy-Bocage, dont la bicyclette était dans le fossé. Le malheureux qui était dans le coma a été relevé et porté à son domicile.

On se demande si M. Esquanvillouze n'a pas été renversé par une auto ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1924   -   Élection.   -   M. Émile Lionel a été élu maire de Sept-Vents, en remplacement de M. Richard, démissionnaire, M Ulysse Fortin a été élu adjoint au maire en remplacement de M. Baudre décédé.  

 

Septembre 1924   -   Arrestation.   -   Le 26 août dernier, au matin. Mlle L….., servante chez Mme Vve Gilles, 37 ans, cultivatrice à Sallen, se rendant dans un herbage sis au hameau de la Martinière, à Caumont, constata que deux vaches sur trois avaient disparu et que les sangles et têtières étaient restés sur place, ce qui laissait supposer un vol.
 Une enquête fut ouverte, elle ne tarda pas à donner des résultats. Les deux vaches avaient été enlevées et vendues sur un marché de la région par un sieur Eugène Ledain, de Sept-Vents, qui ,le vol commis et l'argent de la vente en poche, était parti, avec son jeune frère Alphonse, 18 ans, faire un voyage au Mans.
Seul, le jeune Alphonse, à qui son frère avait remis 50 francs avant le départ au Mans et 210 francs dans cette ville, revint a Sept-Vents où les gendarmes de Caumont l'ont
arrêté pour  complicité de vol. Quant a Eugène, contre qui un mandat d'arrêt à été lancé, il court toujours.

 

Janvier 1925  -  Arrestations.  -  Les gendarmes de Caumont ont arrêté, pour vagabondage, le nommé Arthur Mordret, né à Mayenne, déjà quatre fois condamné. Cet individu a avoué que ne travaillant pas il avait été chassé par une femme avec laquelle il habitait à Condé-sur-Vire.

—   Sur la plainte de M. Lamy, cultivateur à Saint-Ouen-des-Besaces, les gendarmes ont arrêté à Sept-Vents, le nommé Levannier Auguste, sans domicile fixe, auteur d'un vol de linge au préjudice du plaignant. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1926  -  Subvention.  -  Le Conseil général donne acte à M. le Préfet de sa communication pour l'emploi d'un reliquat pour travaux aux bâtiments communaux autres que les  écoles, qui ont leur dotation spéciale. La somme de 5 750 francs proposée se répartit ainsi qu'il suit : Sept-Vents.    Grosses réparations au presbytère, 500 fr.

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Le Conseil général adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux bâtiments communaux autres que les écoles primaires. 

Un certain nombre de demandes ont été présentées.  A la Commission des Travaux publics et propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550 francs, conformément aux propositions suivantes : Sept-Vents. Reconstruction des murs du cimetière, 500 fr.  

 

Mai 1932   -   Une brute.   -   Jeudi dernier, M. Désiré Lafontaine, 58 ans, journalier à Sept-Vents, canton de Caumont, travaillait dans le jardin de Mme veuve Doublet, quand le fils de cette dernière, Désiré Doublet, vint faire des observations à Lafontaine sur son travail. Mme veuve Doubiet. ayant donné tort à son fils, celui-ci se jeta sur sa mère qui tenait son petit-fils de 15 mois, et lui porta plusieurs coups de poing.

Sur l'invitation de Mme Doublet, Lafontaine prit l'enfant pour le soustraire aux coups de son père, mais cette intervention déplut à Doublet qui saisit l'ouvrier à la gorge et lui laboura le visage avec ses ongles. Au bruit, la femme de Doublet accourut et fut, à son tour, fort malmenée.

Plainte a été portée contre Désiré Doublet qui passe pour un individu violent et dangereux. (Bonhomme Normand)

 

Mars 1936  Manque de soins ou maléfice ?   -  Une histoire qui fait penser, avec des complications moins tragiques, à « l'Ensorcelée » de Barbey d'Aurevilly, a motivé à Septvents, l'intervention de la gendarmerie.

M. Dolias exploite avec sa femme une ferme de moyenne importance. Cette exploitation cause de graves déboires à M. Dolias. En effet, depuis son installation, le malheureux a vu crever sans jamais pouvoir en élever un, tous ses petits cochons. Des vaches également ont mal tourné et le cultivateur en a conçu une très vive désillusion et des tourments  concernant l'avenir de sa femme et de son enfant.

Dans le voisinage, on dit bien que ces malheurs tiennent au manque de personnel de la ferme Dolias, et aussi au fait que le cultivateur, au lieu de recourir à la science d'un vétérinaire, soigne ses animaux d'après des méthodes empiriques. Mais M. Dolias lui, en a plus simplement conclu qu'il était victime d'un jeteur de sort.

Pour conjurer celui-ci, il aurait fait venir d'assez loin dans la Manche, dit la rumeur publique, une personne qui moyennant une somme assez rondelette, se serait engagée à chasser les maléfices.

Son intervention cependant fut sans effet et les petits cochons continuèrent à périr.

Ne sachant plus que faire, M. Dolias résolut de mettre le jeteur de sorts hors d'état de nuire et il organisa des veillées d'armes, demeurant toute une nuit dans son étable, avec son  fusil chargé. Il avait bien dit qu'il le tuerait, dut-il ensuite aller au bagne, si jamais il l'apercevait, car il était bien résolu à défendre sa femme et son enfant. Il n'eut pas cette peine, car il ne vit rien et en fut pour sa nuit blanche.

Mais ces propos avaient été rapportés à M. Audie Pousset, 26 ans. cultivateur voisin de M. Dolias, furent-ils agrémentés fâcheusement ? C'est probable, car M. Pousset en arriva à croire que son voisin avec qui il vivait en froid depuis quelque temps, le rendait responsable de ses malheurs et craignant pour sa sécurité, il avisa les gendarmes de Caumont-l'Eventé qui ouvrirent une enquête.

De celle-ci, il semble bien résulter que si M. Dolias croit aux « sorts » et est bien résolu à les conjurer par tous les moyens, fut-ce en mettant à mal celui qui les jette, il ne parait pas viser particulièrement M. Pousset et que celui-ci peut dormir tranquille. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1937  -  Un propriétaire se tue en tombant d’un peuplier.  -  M. Delafontenelle s'était mis en devoir, l'autre soir, vers 18 heures, d’émonder un peuplier dans sa propriété à 200 mètres environ de sa maison d'habitation.

La nuit venant a tomber, sa femme, inquiète de ne pas le voir revenir l’appela, M. Delafontenelle lui répondit :  «  je viens tout de suite ».

Quelques minutes après, ne le voyant toujours pas, elle partit avec le petit domestique portant une lanterne voir ce qui se passait. Ils trouvèrent le malheureux étendu la face contre terre, les pieds baignant dans l'eau.

Le jeune domestique s'en fut chercher du secours et aidée de ses voisins, Mme Delafontenelle ramena son mari chez elle. Il ne donnait plus signe de vie. Le docteur Picot de Caumont, appelé aussitôt constata que la mort avait fait son œuvre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1937  -  Un violent incendie détruit un bâtiment agricole.  -  Un violent incendie a éclaté dans la nuit de mardi à mercredi vers 1 heure, dans un bâtiment servant de magasin à grains, écurie et cave, appartenant à M. Bataille, cultivateur à Sept-Vents, dont l'habitation est située en face, à 50 mètres de la route de Sept-Vents, à La Lande-sur-Drôme.

M. Bataille, averti par un domestique qui couchait dans le bâtiment, donna l'alerte aux pompiers de Caumont. Les pompiers de Torigny, également prévenus, se hâtèrent d'aller porter  assistance, et vers 3 heures du matin, grâce à un travail énergique, et à l'eau abondante puisée dans un étang voisin, on noyait les décombres. 

Seule la partie centrale où étaient entassées 6 000 bottes de foin représentant toute la récolte, a été détruite, les côtés de la bâtisse ayant pu être protégés. Quelques tonneaux, en  outre, ont été endommagés, et toute la toiture s'est effondrée. 

M. Bataille était fort heureusement assuré, car les dégâts sont considérables. On suppose que le feu a dû prendre à la suite d'un court-circuit. 

Le lieutenant de gendarmerie Chapelet, commandant la brigade de Bayeux, s'est rendu sur les lieux, ainsi que les gendarmes de Caumont et de nombreuses personnes des alentours. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  Un cycliste tombe sous une voiture.  -  M. Robert Beaujouan, 20 ans, demeurant à Cabourg, roulait à bicyclette sur la route de Sept-Vents à Dampierre, lorsque, en face du Calvaire de Sept-Vents, une voiture à âne, conduite par Mme Douchin, employée chez M. Guernier, à Sept-Vents, déboucha d'un chemin  vicinal, à une allure assez rive. Le cycliste fut renversé et les roues du véhicule, heureusement léger, lui passèrent sur les jambes. Il fut traîné sur une longueur de 3 mètres environ. 

Les blessures de M. Beaujouan sont sans gravité.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1938   -   De nouveaux monuments historiques.   -   Des monuments viennent d'être classés dans diverses communes du Calvados. Ce sont, à Bernières-sur-Mer, les pavillons du XVIIe  siècle du château ; à Saint-André-sur-Orne, le chœur de l'église ; à Sept-Vents, dans l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Laurent, le rétable de l'ancienne chapelle et une statue au-dessus de la porte d'entrée ; à Tierceville, dans l'église paroissiale, les fonts baptismaux ; à Longues-sur-Mer, dans l'église, une statue du XVIe siècle ; à Ver-sur-Mer, dans l'église, un bas-relief du XIVe siècle; à Fierville-les-Parcs, dans l'église, un retable et deux bois sculptés ; à Blainville, dans l'église, un retable et deux statues ; à Bénouville, dans l'église, le tabernacle ; à Vaux-sur-Seulles, dans l'église, une toile de Jean Restout.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1939   -   La dernière dépêche de 15 h.      Le gouvernent a décrété la mobilisation générale et l'état de siège. Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2 septembre. Le Parlement se réunira demain. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1939   -   Une cycliste est grièvement blessée .      M. André Rauld, 34 ans, boulanger à Maisy, revenait de Caumont au volant de sa camionnette lorsqu'arrivé au lieu dit le « Vieux-Bourg », après le virage qui précède la ferme de M. Lecot, il vit venir devant lui une cycliste qui roulait sur sa gauche. Voyant que la jeune fille ne se rangeait pas, malgré les appels de son klaxon, il donna un coup de volant sur sa gauche, mais au même moment la cycliste reprenait sa droite, si bien qu'une collision se produisit. 

La jeune fille vint se jeter sur le côté avant droit de la camionnette et resta étendue sur la chaussée, sans connaissance. M. Rauld la transporta à la ferme Lecot, puis alla chercher le docteur Picot, de Caumont, qui donna les premiers soins à la blessée. Il s'agit de Mlle Azelina, de Sept-Vents, qui a été gravement atteinte au visage et au crâne. Le praticien ordonna son transfert à l'hôpital de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

  

Décembre 1941   -   Démissions d'office.   -   Par arrêté préfectoral, M. Maurice A…., conseiller municipal à Sept-Vents, ayant fait l'objet d'une condamnation pour achat de bestiaux au-dessus de la taxe, a été déclaré démissionnaire d'office de ses fonctions.  

 

Juillet 1945   -   Sept-Vents va honorer ses morts.   -   Un service funèbre sera célébré dimanche prochain 29, à 11 heures, à Sept-Vents, à la mémoire des victimes civiles de la guerre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  Le remplacement des P.G. allemands.     Il est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des prisonniers allemands. Dans le Calvados, où  environ 6 000 de ceux-ci sont employés, le rapatriement va poser un grave problème de main-d’œuvre. Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs mois des pourparlers pour que des ouvriers étrangers viennent remplacer les P.G. Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants agricoles employant des allemands doivent dés maintenant en faire la demandes et  remplir les contrats de travail qui sont à leur disposition au Bureau de main-d’œuvre agricole, à caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  Retroussons nos manches !     Le maire de Sept-Vents a porté plainte contre la direction de l’entreprise Madéa, de Tours, pour avoir chargé dans un camion des  moellons provenant du déblaiement des maisons sinistrées de la commune.

La direction de l’entreprise prétend qu’elle est en possession d’un bon de déblocage lui permettant d’enlever ces matériaux destinés à la construction d’une salle des fêtes  à Cormolain. Le maire de Sept-Vents assure qu’une telle autorisation n’a pas été donnée.

Une enquête est ouverte. Ce qui est certain pour le moment, c’esr que les sinistrés de Sept-Vents trouvent qu’ils y a de l’abus. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1947  -    Une visite ministérielle à Sept-Vents.    Dimanche prochain, le Ministre de l’Agriculture inaugurera le Foyer Rural en présence de Mme Foumont, secrétaire générale de la Fédération Nationale des Foyers Ruraux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    A nous la liberté !.  -   634 prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Un grave incendie à Sept-Vents.  -   Un incendie favorisé par un vent violent et la combustion de toiture en papier goudronné, a pris naissance dans les dépendances d’une ferme appartenant à Mme Lebarbey, de Planquery, exploitée par M. André Quétel.

Le sinistre gagna bientôt les communs de l’habitation de M. Alphonse Larcher, cultivateur. Les pompiers de la commune aidés de leurs collègues de Torigni-sur-Vire combattirent le fléau qui a détruit sept tonnes de foin chez M. Larcher. M. Quétel déplore la perte de 15 tonnes de foin, de gerbes d’orge non battues,  de matériel agricole et de deux veaux. Le montant des dégâts s’élève à 600 000 francs environ. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Une perle.   -   En service depuis trois mois chez Mme Fernande Lecornu, commerçante à Sept-Vents, la jeune R.  J......, 16 ans, a dérobé 2 000 francs dans l'armoire de sa patronne. La gamine ne serait pas étrangère à un vol précédent de 6 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Un jardinier meurt tragiquement.  -  Dans la soirée sur la route de Sept-Vents à Dampierre, on a découvert inanimé le cœur de M. Robert Lavalley, 57 ans, jardinier, domicilié à Sept-Vents. Les gendarmes de Caumont se sont rendus sur les lieux ainsi que le docteur Picot qui refusa le permis d'inhumé, craignant une fracture du crâne.

Commis par le Parquet de Bayeux, le docteur Quesnel, de Balleroy, a examiné le cadavre et a conclu à une mort par asphyxie.

M. Lavalley était tombé la face contre sol, le nez écrasé et la bouche sur la chaussée. Le défunt qui était veuf avait élevé 12 enfants. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   Sept-vents va recevoir la Croix de guerre.   -   La municipalité de Sept-Vents a voté un crédit de 20 000 francs pour offrir le 13 novembre, un vin d'honneur aux personnalités qui assisteront à la remise de la Croix de guerre décernée à la commune.

Un crédit de pareille somme a été ouvert pour la célébration de la fête de l'Armistice et l'achat d'un drapeau.

Le maire a informé ses collègues que le M.R.U. mettait à la disposition de la commune les fonds nécessaires pour la remise en état définitive des écoles. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Le canton de Caumont-l’Éventé à l’honneur.   -   Dimanche prochain, en présence de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, du colonel commandant la Subdivision de Caen et de nombreuses personnalités aura lieu la remise officielle de la Croix de Guerre à cinq communes du canton.

Voici l'horaire des cérémonies : 9 h., Longraye ; 9 h. 30, St-Germain-d'Ectot ; 10 h., Sept-Vents ; 10 h. 45, La Lande-sur-Drome ; 11 h. 15, Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Cinq Croix de Guerre.   -   Dimanche dernier, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis la Croix de Guerre aux communes de Longraye, Saint-Germain-d'Ectot, Sept-Vents, La Lande- sur-Drôme et Caumont-l'Eventé.

L'empressement des populations à participer aux cérémonies et les discours des autorités locales témoignèrent des sentiments patriotiques d'une région où trop de ruines attestent encore la violence des combats. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   La création d’une nouvelle classe à l’école de Sept-vents.   -   Le maire, M. Leurel, a mis ses collègues du conseil municipal au courant d'une promesse de l'inspecteur d'Académie concernant un poste double d'instituteurs sous resserve qu'une deuxième classe soit rapidement construite.

Le financement du projet pourrait être assuré par l'emploi des dommages de guerre de l'ancienne école et éventuellement un emprunt. MM. Anal et Denier seraient disposés à céder une partie du terrain nécessaire à l'édification du bâtiment. Après avoir consulté un plan de M. Charles, architecte communal, l'assemblée s'est montrée favorable au projet et a autorisé le maire à engager des pourparlers à cet effet. (Le Bonhomme Libre)

SEPT-VENTS.  L'Église
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