1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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SERMENTOT |
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Canton de Caumont l'Éventé |
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Malcouronne a été mis à la disposition de M. le procureur du roi et déposé à la maison d'arrêt. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1845 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 4 mars. Une
contravention aux prescriptions de l'art. 459 du code pénal a fait
infliger 16 fr. d'amende au sieur Aumont, cultivateur à Maisons, qui
n'a pas prévenu le maire de sa commune qu'il avait un cheval infecté
d'une maladie contagieuse. —
Un vol d'une brouette a valu à Thouzard, François, d'Isigny, 3
mois de prison. —
Marie-Cécile Lhomme, femme de Jacques Le Brethon, de Sermentot,
accusée d'un vol de cercles en fer, a été acquittée. —
Un délit de chasse en temps de neige et sans permis a fait
infliger 16 fr. d'amende au sieur Louis-Jacques Godefroy, maire d'Arganchy.
— Un délit du même genre, commis la nuit, a fait donner
50 fr. d'amende à Pierre Jeanne dit Genest, meunier à Neuilly. —
Pierre Longuet, de Cartigny, s'est rendu coupable de violences et
voies de fait envers des préposés des contributions indirectes. Il
subira 3 mois de prison. — Plusieurs vols d'effets mobiliers ont valu, 2 mois de prison au nommé Cyrille Honzard, domestique à Trévières. ( L’Indicateur de Bayeux )
Octobre
1859 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
du 1er et 3 octobre 1859. Ont été condamnés : Marie-Antoine-Alphonse Bailleul, âgé de 30 ans, meunier, né à Feuguerolles, demeurant à Sermentot ; Victor Le Moisson, âgé de 37 ans, journalier, né à Estry, arrondissement de Vire, demeurant à Bully ; Louis Le Caplain, âgé de 26 ans, domestique, né à Villy-Bocage, demeurant à Feuguerolles ; et Pierre-Louis Soulais, âgé de 19 ans, domestique, né à Anctoville, demeurant à Sermentot, les trois premiers chacun en quinze jours d'emprisonnement et en 15 fr. de dommages[1]intérêts, envers le sieur Le bœuf, et le quatrième en 25 fr. d'amende et en 5 fr. de dommages-intérêts envers le même, pour coups et blessures volontaires sur la personne dudit sieur Le Bœuf. ( L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours. - Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours. Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement de Bayeux.
Asnelles. - Construction d'une chapelle. 100 fr. Longues. - Construction d'un lavoir. 100 fr. Sermentot. - Travaux au presbytère. 100 fr. La Bazoque. - Travaux à l'église. 100 fr. Longraye. - Travaux à l'église. 100 fr. Arromanches. - Reconstruction de l’église. 100 fr. Grandcamp. - Agrandissement du cimetière. 100 fr. Bucéels. - Établissement d'une pompe au presbytère. 50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin 1867 - Une condamnation. - Auguste Lecreps, 20 ans, domestique, à Sermentot, a été condamné à 16 francs d'amende pour outrages envers un garde champêtre.
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin
dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition
des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à
défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils. Les demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Juin
1880
- Incendie. -
Mercredi,
vers trois heures du matin, un incendie, dont la cause est inconnue, a
éclaté dans la commune de Sermentot et a consumé plusieurs immeubles,
appartenant à sept propriétaires. La perte approximative est
évaluée à 78 000 fr., dont 60 000 fr. environ sont
assurés.
Juin
1880
- Incendie. Nous avons, dans
notre dernier numéro, relaté un terrible incendie à Sermentot. Voici
de nouveaux détails sur ce ministre. Dans la nuit de mercredi à jeudi,
vers trois heures du matin, le feu se déclara chez la veuve Lemarchand,
boulangère, et se communiqua de proche en proche par les toits de
chaume, jusqu'à la maison du sieur Buquet, qui fut entièrement
consumée, ainsi que tout
ce qu'elle contenait. La veuve Lemarchand a pu sauver son mobilier et
les planchers de sa maison. On attribue cet incendie à de la braise mal
éteinte.
Décembre 1888 - Bonne nouvelle. - Un arrêté ministériel vient de réduire de 28 à 25 jours, pour l'année 1889, la durée de la période d'instruction « pour toutes les catégories de réservistes appelés, y compris les ajournés des années précédentes. »
Décembre 1888 - Les sottes exigences. - Le curé de Sermentot, dessert aussi Feuguerolles-sur-Seulles. Ce prêtre, avec ce mauvais vouloir commun à bien des petits curés de campagne, a refusé de célébrer un mariage à Feuguerolles. Il voulait qu'il eût lieu à Sermentot. Cependant, bien d'autres unions ont été consacrées à Feuguerolles, et, tout dernièrement encore, on y baptisait l'enfant d'un gros bonnet de l'endroit. Le
petit curé de Sermentot eût été bien avancé si les futurs, en
présence de ce mauvais vouloir, se fussent contentés du mariage civil.
Ils ont préféré s'adresser au curé de Tilly. Il a été moins
exigeant que son confrère de Sermentot, car il a uni les deux époux
avec le cérémonial ordinaire. Récit de ce fait a été envoyé à
l'évêché avec un timbre pour avoir accusé de réception. L'évêché
n'a pas répondu, mais a gardé le timbre. Les petits ruisseaux font les
grandes rivières.
Janvier 1895 - Tempête, neige et froid. - Nous avons eu cette semaine de grands froids et des tempêtes de neige. Dans la nuit de dimanche à lundi, le thermomètre est descendu à Alençon à 16 degrés au-dessous de zéro. Sur un grand nombre de points du département, la circulation a été interrompue par suite de la neige. Lundi, le train, des tramways du Calvados a été bloqué entre Lion et le Haut-Lion. La mer était mauvaise sur nos côtes. Il y a plusieurs sinistres en Manche. Cette situation à été générale. La circulation des trains a été interrompue dans l'Est au delà de Nancy. Le vent a causé de grands ravages dans le département du Nord. Deux fabriques ont été détruites près de Roubaix. Il y a des inondations en Angleterre. (source B. N.)
En 1894, des difficultés s'élevaient entre le sieur Hue et ses parents qui ne lui donnaient pas les soins nécessaires. II reprit son bien et les força à quitter sa maison. Ils sortirent le 15 septembre. Le 4 novembre suivant, Hue loua sa ferme au sieur Revel qui fut autorisé, notamment, à prendre dans l'herbage de la « Cosnerie » le reste des pommes dont Hue avait commencé la récolte. Le 6 novembre, Revel fut prévenu que les époux Thomas, leur fils Louis et leurs domestiques ramassaient des pommes dans cet herbage. Il s'y rendit aussitôt avec un sieur Trolong et enjoignit à Thomas père de s'en aller en laissant les pommes déjà ramassées. Thomas père refusa. Une lutte s'engagea, Revel renversa son adversaire, mais Louis Thomas accourut au secours de son père. Il donna à Revel un coup de pied dans le ventre, le jeta à terre et continua à le frapper. Trolong vint au secours de Revel et fut frappé à son tour. Enfin,
il réussit à s'échapper ainsi que Revel. Celui-ci dit à Trolong
qu'il avait reçu le coup de la mort. On le ramena chez lui et il expira
le lendemain. L'autopsie montra qu'il avait succombé
à une perforation de l'intestin produite par les coups qu'il avait
reçus de Louis Thomas. Celui-ci a tout avoué. Il n'a que 20 ans et a
une bonne réputation. Grâce à l'habile plaidoirie de Me Guernier,
il a été acquitté. ( Bonhomme-Normand.)
Janvier 1896 - Le premier de l’an. - Triste, comme le temps. Pas de réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir, magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas « recevoir ». — Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de l'An, comme tant d’autres usages s’en irait-il aussi ? (source B. N.)
Juin
1929 -
Une sexagénaire tombe dans une mare.
-
M. Auguste Aubry, journalier à Sermentot, avait quitté son
domicile, laissant que sa femme, âgée de 66 ans, souffrante. Il se mit
à sa recherche à son retour, ne la trouvant pas à la maison, et
découvrit dans une mare voisine, son cadavre déjà froid. On
pense que Mme Aubry s'est suicidée, souffrant depuis de nombreuses
années. La gendarmerie de Tilly a ouvert une enquête.
Novembre
1894 - Le départ de
la classe. -
Le
départ des conscrits
aura lieu les 15 et 16 novembre. Certaines catégories d'appelés seront
cependant mises en route quelques jours plus tard. Les conscrits
affectés aux troupes stationnées en Algérie et en Tunisie partiront
par petits détachements, du 18 au 26 novembre, de façon à ne pas
encombrer les paquebots. Le recrutement de la Seine n'enverra pas, cette
année, d'hommes aux zouaves, aux tirailleurs algériens et aux
chasseurs d'Afrique. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Enfants ne touchez pas aux nids.
–
Il est défendu de
dénicher et de détruire les nids de certains oiseaux. C'est pour
n'avoir pas respecté cet arrêté qu'Armand Barey, 14 ans, et
Louis Plaisance, 15 ans, demeurant à Sermentot, ont été condamnés à
chacun 10 francs d'amende par le tribunal de Bayeux. Leurs parents ont
été déclarés responsables.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Saint-Médard. –
C'était mercredi la
fête de Saint-Médard, un évêque qui a inventé la fête des
rosières. C'est le patron des marchands de parapluies, car on dit que
« s'il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard »,
à moins que Saint-Barnabé, dont la fête tombe le 11 juin, ne coupe la
chique à Saint-Médard en rétablissant le beau temps. Or, mercredi, de
notre coté, il a plu comme du chien, et il pleut encore.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Février 1904 - Quel bonheur d'avoir un gendre. - Le 1er janvier, la femme du sieur Lucet, 29 ans, boulanger à Sermentot, canton de Caumont, lasse d'être battue chaque jour, se réfugia chez son père, François Martin, 47 ans, meunier à Anctoville. Le 11 janvier, Lucet se rendit en voiture à Anctoville pour réclamer sa femme. Martin lui ordonna par deux fois de se retirer. Comme il voulait entrer quand même, Martin lui tira un coup de fusil et le blessa au bras. Lucet et son beau-père ont comparu devant le tribunal de Bayeux. Le
premier a eu six jours de prison et 25 fr. d'amende pour coups à sa
femme; Martin a eu six mois de prison et 1 500 fr. de
dommages-intérêts pour blessures à son gendre. Tous deux ont obtenu
le bénéfice de la loi Bérenger, en ce qui concerne la prison
seulement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1907 -
La
fièvre aphteuse dans le département. -
Le service sanitaire du Calvados vient de relever la liste
des cas de fièvre aphteuse constatés dans la dernière quinzaine de
février.
C'est
l'arrondissement de Falaise qui a été le plus éprouvé. L'arrondissement
de Vire n'a qu'une commune où jusqu'à présent l'épidémie ait
pénétré : la commune d'Aunay-sur- Odon,
mais cette seule commune compte trois exploitations contaminées et
trente animaux atteints. Dans
l'arrondissement de Lisieux, à Orbiquet, il n'y a qu'une exploitation
contaminée, mais soixante quatre animaux ont été atteints et deux
sont mort.
A
Caen (canton Ouest) une exploitation contaminée, quinze animaux
atteints : à Allemagne, cinq cas dans une exploitation, à
Sermentot, quatre cas dans une exploitation. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Mai
1907 - La
Fièvre Aphteuse dans le Calvados.
- M.
Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas
suivants de fièvre aphteuse pendant la dernière semaine du mois
d'avril écoulé. Arrondissement
de Caen. — A
Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux exploitations
contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont
été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette,
l'entrée d'un boucher dans une ferme a communiqué la maladie à dix
animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation,
à la suite de la visite d’un domestique venu pour apporter du
fourrage ; à Audrieu, la
contagion de voisinage a déterminé sept cas dans une même ferme,
enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux ont été atteints dans la mène
exploitation. Arrondissement
de Baveux. — Une
seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot,
près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans
deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin. Arrondissement
de Lisieux. — Des bœufs
provenant de Laval ont apporté la maladie dans une ferme ; à
Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont été atteints. Arrondissement
de Pont l'Évêque.
— A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et
l'on attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un
herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont
été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux
exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1923 - Argument brutal. -
Au
cours d'une discussion avec son parent, Louis[1]Martin,
cantonnier à Sermentot, canton de Caumont, Camille Martin, 37 ans,
journalier, a pris son fusil et fait feu sur le cantonnier qui a été
blessé au poignet. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1938 -
Est-ce un
crime ?
- Hier
décédait à Sermentot une veuve Bacon, âgée d'une soixantaine
d'années. Appelé, le docteur Hautement, de Villers-Bocage, après
examen du corps,
refusa le permis d'inhumer. La gendarmerie de Tilly-sur-Seulles,
prévenue par le maire de la localité, avisa le capitaine Gaubert,
commandant les brigades de l'arrondissement,
qui, à son tour, en référa au Parquet de Caen. Ce dernier s'est rendu
sur les lieux cet après-midi, en compagnie du médecin-légiste. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Lundi
dernier, vers 6 heures, la jeune Camille Chrétien, 15 ans, alla, comme presque
tous les matin, rendre visite à sa grand'mère, Mme veuve Bacon, 63 ans,
qui habite seule une petite maison à
Sermentot. Les deux femmes burent une tasse de café préparée d'avance par la
grand'mère que la jeune fille quitta à 7 heures, pour se rendre à son travail à
la laiterie coopérative. Vers
8 heures, une voisine, Mme Marie, qui habite juste en face Mme Bacon,
aperçut celle-ci appuyée sur sa table et paraissant très malade. Elle alla aussitôt
chercher sa fille, Mme Chrétien, qui arriva peu après. Elle fit
coucher sa mère, lui donna un grog bien chaud et lui mit une brique aux pieds, car
la malheureuse était glacée. Vers 10 h. 30. elle revint la voir. La malade se
plaignait de souffrir dans le dos, mais ne se sentait pas plus mal. A 11 heures, son
gendre vint lui rendre visite à son tour, mais voyant que les vomissements ne
cessaient pas, il se décida à appeler, avec le consentement de sa belle-mère, le
docteur Hauttement, de Villers-Bocage. Ce dernier examina la patiente et déclara
qu'il reviendrait le lendemain, mais assure à Mme Chrétien que sa mère
ne courait aucun danger. Le
soir, vers 17 h. 30, les vomissements cessèrent. Mme Bacon, quoique souffrant
toujours, paraissait reposer un peu. Elle reçut quelques visites, prononça
encore quelques paroles vers 19 h. 30. et ce fut tout. Le curé d'Hottot-les-Bagues,
appelé au chevet de la malade, l'administra à 22 heures et à minuit
la malheureuse était morte. Avisé
de ce décès mardi matin, le docteur Hauttement refusa
le permis d'inhumer,
disant qu'il ne comprenait rien à cette mort et conseilla à Mme Chrétien
d'aviser M. le Maire de Sermentot, ce qu'elle fit. Le Parquet de Bayeux fut prévenu à son tour et s'est rendu sur les lieux hier après-midi. Là, MM. Armor, procureur de la République ; Caille, juge d'instruction, et Guilbert, greffier, auxquels s'était joint M. le capitaine Gaubert, commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement de Caen, accompagné de M. le maréchal des logis-chef Leboulanger, commandant la brigade de Tilly-sur-Seulles. accompagné du gendarme Laisné, commencèrent leur enquête, tandis que le docteur Dietz , médecin légiste de Bayeux, pratiquait l'autopsie de la défunte. Les viscères et le cerveau ont été prélevés aux fins d'analyse. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Cultivatrice de Sermentot, n’est pas morte empoisonnée.
- Nos
lecteurs se souviennent sans doute dans
quelles conditions, à la suite du décès, survenu dans le courant du mois de janvier
dernier, et qui parut suspect, de Mme veuve Bacon, à Sermentot, une autopsie
du cadavre avait été ordonnée par le Parquet de Bayeux, afin de faire procéder
à une analyse des viscères de la défunte. Nous
avions indiqué également que, le jour
même du décès de la cultivatrice, 6 porcelets de son élevage étaient morts subitement.
Ce fait ayant paru troublant aux magistrats enquêteurs, l'autopsie des animaux
fut ordonnée également. Les
résultats de ces diverses opérations
sont définitivement acquis aujourd’hui et absolument rassurants. Aucune
trace de poison n'a pu être relevée
dans les organes de Mme Bacon, dont le décès doit être attribué à une cause
naturelle.
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le
chef
des Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris
l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des
départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des
pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces
pigeons avec des nouvelles. Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire
allemand le plus proche ou à la mairie. A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche. Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ».
Janvier 1942 - La campagne généreuse. - Dans le petit village de Sermentot (188 habitants, 52 électeurs), la quête faite à l'église pour les prisonniers a produit 1 538 francs 20. ça n'est vraiment pas mal !
Janvier
1949 - Le
Calvados à l'honneur. -
Enfin ! Enfin
! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre
imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Bayeux
Canton de Caumont-l'Eventé. Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).
C'est à Hottot-les-Bagues qu'eut lieu la première cérémonie, dans la salle des fêtes, où, dès 9 h., les Sociétés patriotiques, le Conseil municipal, ayant à sa tête M. Cadot, maire, s'étaient rassemblés. Le colonel Le Bideau épingla la Croix de Guerre sur un coussin que portait un enfant. Il en fut de même à Orbois, Sermentot, Feuguerolles-sur-Seulles et Anctoville. Ces cinq cérémonies furent marquées par des manifestations du souvenir en l'honneur des héros des deux guerres, au cours desquelles des discours furent prononcés par M. Lejoux et les maires des localités martyres. ( Le Bonhomme Libre )
Août 1950 - Des plaisanteries malodorantes. - En sortant de son domicile, Mme Marguerite, demeurant à Sermentot, a eu la désagréable surprise de constater que des inconnus avaient profité de la nuit pour maculer avec des excréments de bestiaux la porte et les volets de son habitation. Les barbouilleurs : François Goasdoué, ouvrier agricole, et B. B……, 20 ans, demeurant chez ses parents à Monts-en-Bessin, qui s'étaient procuré la ... marchandise chez un voisin M. Villedieu seront en outre poursuivis pour violation de domicile. (Le Bonhomme Libre)
1973 - communes associées. - Anctoville (394 habitants) fusionne avec Feuguerolles-sur-Seulles (70 habitants), Orbois (120 habitants) et Sermentot (182 habitants). Les communes gardent le statut de communes associées. |
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SERMENTOT - L'Église Saint-Aubin |
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