15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SOLIERS

Canton de Bourguébus 

Les habitants de la commune sont des Solariens, Solariennes


Novembre 1828   -   Tentative de suicide.  -    Le sieur David Donnet, adjoint de la commune de Soliers a tenté de se suicider jeudi dernier , en se plongeant, dans le bas ventre, un coup de couteau.

Ce malheureux s'est réfugié à St-Sylvain, et par les soins de M. Hamelin, notaire et maire au dit lieu, il a été transféré chez un médecin, où il va être traité avec les ménagements qu'exige sa position.

On ne connaît pas encore le vrai motif qui a pu l'engager å mettre fin à ses jours, cet homme vivait isolé, et ne parait nullement atteint d'aliénation mentale.

On espère que les soins de M. Goubin, médecin, ne seront pas infructueux. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Juin 1861   -   Sur la demande de M. le préfet da Calvados.   -   Par décision du 19 de ce mois, M. le ministre de l'instruction publique et des cultes a bien voulu accorder des secours aux communes ci-après :

     Commune de Soliers, pour l'aider à payer la dépense de restauration du presbytère.  800 fr.

     Commune de Marolles, pour l'aider à reconstruire son presbytère, 2 000 fr.

     Commune de Gonneville-sur-Mer, pour l'aider à réparer son église, 1 500 fr

     Commune d'Esquay-sur-Seulles, pour l'aider à réparer le clocher de son église, 1 200 fr.

     Commune de Heurtevent, pour l'aider à réparer son église,  1 400 fr.

     Commune de Guéron, pour l'aider à réparer son église,  1 500 fr.

     Commune d'Audrieu, pour l'aider à restaurer son église,  3 000 fr.

     Commune de Quétiéville, pour l'aider à réparer son église et à reconstruire son presbytère,  4 000 fr.

     Commune de St-Germain-la-Blanche-Herbe, pour l'aider à payer la dépense de consolidation de son église,  3 000 fr.

10°   Commune d'Ouffières, pour l'aider à payer la dépense de restauration de son église et de réparation de son presbytère,  1 500 fr.

11°   Commune de Lisores, pour l'aider à payer la dépense d'acquisition d'un presbytère,  1,000 fr.

12°   Commune de Montpinçon, pour l'aider à payer la dépense de construction d'un presbytère,  1 500 fr.

13°   Commune de Saint-Louet-sur-Seulles, pour l'aider à construire un presbytère,  2 500 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juillet 1861   -   Un arrêté.   -   Par arrêté du 11 courant, M. le préfet du Calvados a nommé MM. Coulibœuf, instituteur suppléant à Cesny-aux-Vignes, Groult, instituteur suppléant à Soliers, et Piéplu, instituteur suppléant à Anisy, instituteurs publics.

les deux premiers, à partir du 1er janvier 1861, et le troisième, à partir du 15 mars de la même année. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mai 1862   -   Un incendie.   -   Le 1er de ce mois, un commencement d'incendie s'est manifesté au domicile du sieur Castel (Pierre), aubergiste à Soliers.

Vers neuf heures du soir, la femme Castel ayant eu besoin de monter dans sa chambre pour prendre quelques pièces de monnaie dans une armoire, accrocha son chandelier sur le bord du tiroir de ce meuble, auquel, sans s'en apercevoir, elle communiqua le feu. Dix minutes environ après être descendue, une épaisse fumée s'étant répandue dans la cuisine, les époux Castel montèrent précipitamment dans leur chambre et aperçurent l'armoire en feu. A l'aide de quelques voisins accourus à leurs cris, on se rendit maitre du feu, qui aurait pu occasionner de grands malheurs.

La perte, qui est couverte par une assurance, est estimée à 320 fr. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1864   -   Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. Lentaigne, Vice-président M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siège du ministère public.
Audience extraordinaire du jeudi 17 mars.
M. Lebaron, adjoint au maire de la commune de Soliers, s'aperçut, l'hiver dernier, qu'on lui volait du blé, ses soupçons se portèrent sur le nommé Duport, son batteur en grange, né et demeurant à Frénouville, âgé de 38 ans, père de quatre enfants.
Les soupçons de M. Lebaron ont été confirmés par les enquêtes. Duport prenait le blé le samedi soir, pendant que les autres domestiques et ouvriers soupaient, et il l'emportait chez lui; il en vendit à deux personnes qui ont déclaré avoir trouvé dans ce blé des morceaux d'ardoises, signe auquel M. Lebaron avait déclaré qu'on reconnaîtrait son blé. Duport veut s'excuser en disant que son maître lui avait promis du blé, et qu'il n'a fait que prendre ce qu'on lui aurait donné, encore déclare-t-il n'en avoir point pris autant que l'on dit.
Mais ces moyens ne sont pas de ceux qui font fortune devant le Tribunal, surtout quand on a déjà subi. Comme Duport, deux condamnations pour vols commis dans des circonstances analogues. Duport est condamné à un an et un jour d'emprisonnement. Il était sans défenseur. (l'Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1864   -   Par arrêté du 2 juillet.   -   M. le préfet du Calvados a nommé M. Adolphe Viel maire de la commune de Soliers, en remplacement de M. Graperon. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1867   -   Le printemps en avance.   -   La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.

L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.

 

Mai 1867   -   Le printemps.    -   Hosanna!!!...   Ou en d'autres termes, pour ceux de mes lecteurs qui ne comprennent pas le patois !    Quelle chance !!!...

Le joli mois de mai vient enfin de prendre dans un des douze compartiments du zodiaque, la place qui lui est assignée depuis un temps immémorial.

Il a même fait son entrée parmi nous, escorté de 24 degrés de chaleur.

Pour un printemps avancé, celui-là peut se flatter de l'être... il tient sans doute à marcher sur les brisées de son siècle.

De cette température franchement exceptionnelle, il a surgi des phénomènes sont nombre.

La végétation a pris à Caen une activité tellement subite, tellement irrésistible, qu'un épicier de la rue Saint-Pierre a eu le pied traversé par la soudaine irruption d'une asperge, au moment où notre homme bourrait tranquillement sa pipe dans le jardin qu'il possède dans les Champs-Saint-Michel. Je sais qu'au premièr abord, se fait vous paraîtra invraisemblable, mais au second.....

 

Juin 1867   -   Réparation des édifices religieux.   -   Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de leurs édifices religieux :

300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr.  à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et  Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.  

 

Décembre 1868   -   Un incendie.   -   Il y a quelques jours, un enfant de quatre ans et demi a mis le feu à une maison de Soliers (canton de Bourguébus), en jouant avec des  allumettes chimiques. Tous les habitants sont venus avec empressement au lieu du sinistre.

M. Tabar, conseiller municipal, déjà mentionné pour acte de dévouement, il y a cinq ans, dans un incendie à Bourguébus, s'est particulièrement distingué cette fois. Grâce à son intelligence, à l'habile direction qu'il a donné aux travaux, une partie de la maison a échappé à la destruction.  

 

Décembre 1897  -  Écrasé sous sa voiture.  -  Le sieur Émile Mario, 16 ans, domestique à Soliers, chez le sieur Castebled, en voulant sauter d'une voiture de pommes sur laquelle il était monté, est tombé sous une roue qui lui a broyé la tête. La mort a été instantanés. (source B. N.)  

 

Avril 1900 - Chute mortelle. - Le sieur Achille Salles, 61 ans, charpentier, demeurant, à Soliers, travaillait à la charpente d'un bâtiment, quai des Abattoirs, à Caen. Par suite d'un faux mouvement, le malheureux tomba sur le sol d'une hauteur de deux mètres et dans sa chute se fit des blessures qui ont amené la mort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   Agressions.  -  On nous écrit de Fontenay-le-Pesnel, près Tilly, que le sieur Chatel, 65 ans, serait mort des coups que lui auraient portés le soir, sur la rouie, deux individus restés inconnus.

On dit qu'un richard de l'endroit aurait refusé une botte de paille pour y déposer la victime de cette lâche et inqualifiable agression.

— Ces jours-ci, deux jeunes gens de Soliers, près Caen, qui filetaient aux alouettes, ont été attaqués par deux individus, fileteurs aussi, qui, sans motif, se ruèrent sur eux, les assommèrent à moitié à coups de bâton et s'emparèrent de leur filet. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1904  -  Des noces d'or.  -  Les époux Urbain Dennebey, entourés de leurs enfants et petits-enfants, ont célébré leurs noces d'or en l'église de Soliers.  

 

Août 1917  -  Coup de couteau.  -  Une querelle s'était élevée l'autre jour entre un Algérien et la femme tenant la cantine italienne sur les chantiers des travaux du chemin de fer minier. La dispute menaçant de dégénérer en lutte. l'Algérien, ayant sorti son couteau, et la tenancière s’étant emparée d'une hachette pour se défendre, on alla chercher le maire de Soliers, M. Duvelleroy, mais celui-ci ne parvenant pas seul à rétablir la paix, appela à l'aide le facteur de Bourguébus. M. Albert Marie, qui passait, juste au même instant, et tandis que ce dernier s'approchait pour prêter main-forte, l'Algérien lui porta en se retournant un violent coup de couteau qui l'atteignit au ventre. Le blessé dut être transporté immédiatement à l'hôpital de Caen.

 

Décembre 1920  -  Singulier incendie.   -   En revenant en voilure d'Aunay-sur-Odon, MM. Alfred Dumont et Eugène Aumont, cultivateurs à Soliers, canton de Bourguébus, s'aperçurent que leur chaufferette avait communiqué le feu à leur voiture. Ils eurent à peine le temps de descendre que déjà les flammes atteignaient bâche et leurs vêtements. M. Dumont a eu les jambes grièvement brûlées. Les dégâts sont assez importants. La voilure était assurée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1931  -  les aides aux jeunes filles.  -  Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués.

Soliers. — Mlle Guérin Solange, âgée de 22 ans, est la jeune d'une famille de 8 enfants dont 6 sont encore vivants. Le père est décédé, la mère est journalière. De bons renseignements ont été recueillis sur la candidate, qui est journalière agricole. Elle a contracté mariage, le 30 décembre dernier, avec M. Lejeune, ouvrier agricole.  

 

Janvier 1932   -  Arbre de Noël.  -  Après des offices religieusement suivis, les paroissiens de Soliers se sont réunis le jour de Noël dans un local gracieusement prêté par le sympathique M. Roger Villeroy.

Assistaient à cette fête de famille, M. le curé entouré de M. le Maire, de M. l'adjoint et de l'élite de la paroisse. 

Le programme de cette fête, un peu trop chargé, fut rendu par les enfants des écoles, pour les uns fort bien, pour les autres dans la note du jour, avec beaucoup de « bonne volonté ». Puis ce fut le dépouillement d'un bel arbre de Noël et la distribution tant désirée de nombreuses gâteries ! (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Nécrologie.   -   Nous apprenons avec regret la mort de M. l’abbé Edmond Benoist, curé de Soliers, décédé à l'âge de 63 ans après une longue maladie.

On se souvient que M. l'abbé Benoist avait organisé de grandes fêtes à Soliers en l'honneur du cardinal Touchet, né en cette paroisse, et qu'il avait été à cette occasion, élevé à la dignité de chanoine d'Orléans.

M. l'abbé Benoist était originaire de Vaucelles de Caen.

Nous présentons à sa famille l'expression de nos sincères condoléances.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Arrêté, un rat d'église avoue dix cambriolages.  -  Nos lecteurs n'ont pas oublié les nombreux cambriolages d'église que nous avons signalé dans la région.

Leur auteur vient d'être arrêté en plein travail à Soliers, par les gendarmes de Moult qui, dans la circonstance, ont fait preuve d'une intelligente activité.

Dans la matinée d'hier, ces gendarmes, en tournée de surveillance, aperçurent dans les environs de Soliers un individu dont le signalement leur sembla correspondre en tous points à celui de l'auteur soupçonné des cambriolages commis dans les églises de Bretteville-l'Orgueilleuse, Rots, Venoix, etc… et qui était activement recherché par toutes les brigades de la région.
Sans éveiller la méfiance du « quidam » les gendarmes purent contrôler en partie son signalement, puis rentrant à Moult faire part de leurs constatations au chef de brigade. Celui-ci résolut d'attendre quelques instants pour laisser à l'individu le temps de se tromper sur les intentions des gendarmes et ensuite envoya à Soliers deux de ses autres collaborateurs.
Les gendarmes opérant avec prudence réussirent à surprendre le malfaiteur en plein travail, alors qu'à l'aide d'un pic de maçon, il fracturait un tronc en acier d'une épaisseur de 4 millimètres.

Pincé ainsi en flagrant délit, l'individu, un nommé Jaulin, à Paris le 11 octobre 1887, ne put évidemment nier l'évidence, mais il prétendit en être à son coup d'essai et philosophiquement ajouta « Pour une première fois, je n'ai vraiment pas de change. Je vais payer pour tous... »
Amené à la brigade, Jaulin subit un premier interrogatoire. Il indiqua qu'il venait d'Évreux, d'où il était parti il y a deux mois environ et prétendit avoir bricolé sur la route sans toutefois donner de précisions exactes sur l'emploi de son temps. Il ne put non plus indiquer la provenance d'une somme de 31 francs trouvée en sa possession.

Un deuxième interrogatoire beaucoup plus serré devait l'amener à avouer alors qu'il était bien l'auteur des cambriolages commis dans les églises de Bretteville-l'Orgueilleuse, Rots, Venoix, Rocquancourt, Bernières-sur-Mer, Langrune-sur-Mer, Sannerville, Banville, Feugerolles-sur-Orne et tout naturellement Soliers.

L'heure tardive à laquelle ces aveux ont été obtenus n'a pas permis aux gendarmes de déférer Jaulin au Parquet de Caen. Ce sera fait aujourd'hui Jeudi.

 

Janvier 1940  -  Le cambrioleur arrêté avoue de nouveaux méfaits.  -  Un nouvel interrogatoire qu'a fait subir à Fernand Jaulin, le chef Douché, de la brigade de Moult, a amené le malfaiteur à passer des aveux plus complets. C’est ainsi qu’à la liste que nous avons publiée hier, il faut ajouter le cambriolage des églises de Colombelles et de Verson, cette dernière deux fois visitée et pillée.  Jaulin a été déféré au Parquet hier après-midi et écroué à la maison d'arrêt.

 

Janvier 1943   -   Les voleurs de bestiaux.   -   A Soliers, dans un parc du hameau de Four, deux superbes bœufs appartenant à M. Vermes Bertin, cultivateur, ont été tués et dépecés sur place. La viande en a été enlevée à l'aide d'un camion. Les traces laissées par le véhicule transporteur ont été reconnues comme étant semblables à celles repérées lors de précédents vols de bestiaux commis dans la région depuis quelques jours.

- Précisons à ce sujet que des voleurs de bestiaux viennent d'être condamnés respectivement à 10 ans et 7 ans de travaux forcés par le Tribunal spécial de Douai. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1943   -  L'heureux effet de la Relève.   -   Le  Ministère de l'Information communique  « La Presse a en son temps publié les noms des prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de l’Information, Préfecture du Calvados.

Il est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces retours pour le département est actuellement de 417. Il  y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue jusqu'à fin février.

Voici donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi nous ».

Dimanche dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1 147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient 26 habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de Caen, par diverses personnalités et une délégation de camarades libérés. Ils devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie.

Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se trouvaient : MM. Paul Buffard, de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux, par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet, de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ; Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et Joseph Dodolin, d'Airan.

Deux nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine de prisonniers. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1945  -  Bravo !  -  Les cultivateurs de Soliers bénéficiaires de la prime de soudure de juillet 1943 ont renoncé à la totalité de cette prime, soit 8 000 francs, au profit du Comité d’Entr’aide aux prisonniers de la commune. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1945  -  Un attelage saute sur une mine.  -  Une mine a fait explosion au passage de trois chevaux attelés à une herse, appartenant à M. Bertin Vermés, cultivateur à Soliers. Le conducteur, un prisonnier allemand est sorti indemne de l’accident. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Août 1947  -    Un charretier écrasé par son attelage.    Un prisonnier de guerre, Fritz Gutte, employé au service de M. Vermès, agriculteur à Soliers, conduisait à la gare de Frénouville-Cagny, une voiture hippomobile transportant du fourrage. Cinq balles de paille s’étant détachées du chargement, l’une d’elles vint frapper le conducteurs qui, perdant l’équilibre, tomba sous une roue du convoi. La tête écrasée, Gutte fut transporté au camp de Fleury où il est décédé.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Le temps qu’il a fait.    Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire.

Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude  du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.

La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Novembre 1947  -    Un chauffard écrase une fillette.  -  Samedi, vers 18 heures, entre Soliers et Grentheville, un camion qui roulait à vive allure a renversé la jeune Hélène Aveline, 11 ans. Le véhicule après avoir parcouru une cinquantaine de mètres dans un champ, reprit la route et disparut. L’enfant a été transportée dans un état grave à l’hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Pincé !   -   Samson Joseph, employé au service de M. Louis Péau, cultivateur à Soliers, a profité que ce dernier était en traitement à l'hôpital pour lui voler de l'engrais, du blé, de l'orge et du pétrole.

Interrogé par les gendarmes de Moult, Samson a reconnu ces méfaits. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Le feu dans une porcherie.   -   Un incendie provoqué par un fourneau servant à préparer la nourriture des animaux à causé d’importants dégâts dans la porcherie de M. Vermès, cultivateur à Solier.

Les pompiers de Caen se sont rendus maîtres du sinistre. Un porc de 120 kg à péri dans les flammes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Le moteur a fait étincelle.  -   Un moteur électrique servant à actionner une pompe installée en bordure de la voie publique, sur l'emplacement d'une maison sinistrée, a été dérobé au préjudice de M. Bertin Vermès, cultivateur à Soliers. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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SOLIERS (Calvados) -  Le Château

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SOLIERS (Calvados) -  Vue Aérienne

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