1er Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 2 |
|
![]() |
SOMMERVIEU |
|
|
Canton de Bayeux |
|||
|
|||
|
|||
Deux
institutrices, dont l'une s'occupe des travaux manuels et des petits
enfants.
Février 1882 - Le Pot au feu du Séminaire. - Dimanche matin, le cuisinier et l'économe du séminaire de Sommervieu ont été désagréablement surpris. Le pot au feu destiné aux séminaristes avait disparu. Ils ne cherchèrent pas longtemps le coupable et prévinrent la gendarmerie qui se rendit droit au domicile du nommé Constant Cautru, âgé de 20 ans, ancien domestique de la maison. Le voleur ne put nier, car il était entrain d'essayer de manger à lui seul le pot au feu de tout le séminaire. Il est probable que Cautru n'aura pas si bonne cuisine dans l’établissement où les gendarmes l’ont conduit.
Mars
1882
- Le prix d’un
pot-au-feu. -
On n'a pas oublié le singulier vol qui fut commis, il y a quelque
temps, à Sommervieu. Le pot-au-feu du séminaire fut fort adroitement
enlevé par un ancien domestique de l'établissement. Cet amateur de
bouillon gras était le nommé Louis-Constant-Alphonse Cautru, 20 ans,
ouvrier charron à Sommervieu, né à St-Pierre-la-Vieille. Il vient
d'être condamné à un an de prison et 16 fr. d'amende.
Octobre
1883 -
Noyé. – M.
Colleville, maire de Sommervieu, se trouvait chez son fils, M. Jean
Colleville. Pendant l'absence de ce dernier, il se rendit au lavoir de la
propriété pour examiner où en était le travail de curage entrepris
dans la matinée par un journalier de Vaux-sur-Aure, nommé Richard
Deslandes. M. Colleville fut très étonné en ne le voyant pas. Il
s'approche, trouve le chapeau de l'ouvrier engagé dans la vase, le
soulève et constate avec effroi que le malheureux Deslandes est tombé
dans l'eau et ne donne plus signe de vie. On suppose que cet homme a
succombé à la suite d'une attaque d'apoplexie foudroyante, car il était
sujet à des étourdissements, il était âgé de 45 ans, il laisse dans
le plus profond dénuement une veuve et cinq enfants, dont l'aîné a quinze
ans.
Février
1885 -
Double
malheur. -
La semaine dernière, le nommé Gustave Suzanne, dit Le Dragon, 29
ans, charpentier à Sommervieu. abattait du bois à Villiers-le-Sec,
lorsque, par suite d'une fausse manœuvre, un arbre tomba sur lui. Le
malheureux eut deux côtes enfoncées et les jambes brisées, le genou de
l'une d'elles avait pénétré profondément en terre. On l'a
rapporté mourant à son domicile, où il a expiré le surlendemain dans
les plus atroces souffrances. Gustave Suzanne, n'était pas marié, il
habitait avec sa mère. Cette pauvre femme, à l’aspect du
pitoyable état dans lequel on
ramenait son fils, est tombée paralysée. Ses
jours sont en danger.
Octobre
1887 -
Parents veillez.
-
La semaine, dernière,
à Sommervieu, la dame X….., qui a trois petits enfants, avait, avant de
sortir pour aller traire dans la campagne, posé sur le feu la soupe qui
devait servir, au repas du soir, quand l'un des petits, s'étant
approché, par curiosité, trop près de la cheminée, mit le feu à ses
vêtements. En voulant porter
Juin
1888 -
Voleur maladroit.
-
Le nommé Pierre Paris,
marchand de charrée à Sommervieu, passait sur la route de Fontaine-Henry
avec son cheval et sa voiture. Il aperçoit un tas de phosphate de chaux,
appartenant au sieur Mauger, ancien député. Paris se mit à emplir sa
voiture, mais il la chargea tant et si bien que, lorsqu'il voulut se
mettre en route, l'essieu cassa net et le voleur fut obligé de laisser sa
voiture sur place. Il regagna donc sa demeure avec son cheval après avoir
arraché la plaque de la carriole sur laquelle son nom était
écrit. Précaution inutile, car la voiture a été reconnue et Paris
condamné à 15 jours.
Août 1889. - Mort subite. - Mercredi, une femme Euphrasie Auvray, 56 ans, journalière à Esquay-sur-Seulles, était en train de lier du blé dans un champ à Sommervieu, lorsqu'elle s'affaissa sur le sol. Les
personnes qui travaillaient avec elle s'empressèrent de lui donner
des soins. Un docteur fut mandé en toute hâte et ne put que
constater la mort. . ( Bonhomme Normand)
Mars
1891 -
Violation de sépulture. -
Procès-verbal
a été dressé contre un sieur Carabœuf, 25 ans, journalier à
St-Vigor-le-Grand, accusé de violation de sépulture dans le cimetière
de Sommervieu.
Avril 1891 - Le Conseil général. - Le conseil a émis le vœu que la société Decauville soit autorisée à installer immédiatement le tramway de la gare de Luc à Ouistreham, de façon que la ligne puisse être livrée au public dès l'ouverture de la saison des bains. En ce qui concerne le tramway de l'arrondissement de Bayeux, il a émis l'avis qu'il y a lieu de mettre à l'étude une section raccordant directement à Bayeux la section de Courseulles à Arromanches, qui passerait par Ryes et Sommervieu et serait substituée à la section d'Arromanches à Port-en-Bessin. (Source C.G.)
Avril 1891 - 1870. - Sur la convocation de quelques anciens soldats de 1870, un certain nombre de ceux qui ont combattu pour la Patrie dans la guerre contre l'Allemagne se sont réunis. Après une allocution patriotique de M. Guillouard, les membres présents ont exprimé le désir de former une association amicale des anciens combattants de 1870 et ils ont procédé à la constitution d'un bureau provisoire ainsi composé : président : M. Guillouard ; vices-présidents : MM. Paris et Levalois ; secrétaire : M. Planquette ; trésorier : M. Quesnot. (Source B. N.)
Mai
1891 -
Vacances. -
Les
vacances, malgré les réclamations de certaines familles, restent fixées
comme d'usage, au mois d'août
Décembre 1892 - Mort sur la route. - Le sieur François Constant, conduisant une voiture sur la route de Sommervieu, fut frappé d'une congestion. Quand on s'en aperçut, il avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Vol à Sommervieu. - Charles Châtel, 32 ans, domestique chez la veuve Richard, propriétaire a Sommervieu, a profité de l'absence de sa maîtresse pour lui voler des bijoux et 620 fr. en espèces, qu'il a dépensés en orgies. Il a été condamné à 3 ans de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1897 - Tentative de viol. - Une servante, à Sommervieu, 28 ans, mariée, s'en retournait de Bayeux, lorsque, près du couvent de la Charité, elle fut jetée à terre par un individu qui tenta de lui faire subir les derniers outrages. Une voiture venant à passer mit en fuite le coupable, qui a été reconnu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1897 - Chasseurs attention ? - Dernièrement, le sieur Lebreton, boulanger à Vienne, étant à la chasse, entra se rafraîchir chez le sieur Hallard, cafetier à Sommervieu. Il appuya son fusil contre la cheminée de la salle, sans prendre la précaution de le désarmer. La servante de la maison qui ignorait la présence de l'arme en cet endroit jeta du bois dans le bûcher. L'un des chiens du fusil fut atteint par une branche et une détonation retentit tout à coup, blessant légèrement la servante à la joue droite. Le sieur Lebreton a été condamné à 16 francs d'amende pour blessures par imprudence. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1898 - Morts subites. - La dame veuve Marie Doisnard, 74 ans, à Ste-Marguerite-de-Viette est morte subitement, la nuit, d'une congestion pulmonaire. — La veuve Adeline, demeurant à Orbec, a été, ces jours derniers, trouvée morte dans son lit. — Le sieur Adam, 64 ans, ouvrier tailleur à Sommervieu, a succombé, subitement, à une congestion occasionnée par le froid. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1898 - Destruction des hannetons. - L'essaimage triennal des hannetons devant avoir lieu en 1898, un crédit de 1 500 fr. a été inscrit à cet effet au budget départemental. Le montant des primes sera de 0 fr. 10 par kilogramme de hannetons ramassés et détruits en présence des maires ou de leurs délégués, et le paiement en sera fait sur la production d'un certificat adressé à la préfecture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Suicides. -
Le sieur Arnaud
Harivel, 60 ans, cultivateur à Bures, canton de Bény-Bocage, s'est noyé
volontairement dans un réservoir où il n'y avait que soixante
centimètres d'eau. On attribue le suicide du malheureux à ses mauvaises
affaires qui auraient entraîné à bref délai la saisie de son bien. —
Le sieur Antoine Cécile, 42 ans, maçon à Sommervieu, près Bayeux,
s'est pendu dans son grenier, par suite de chagrins de famille. Son fils,
de 14 ans, atteint d'une cataracte, était parti
avec sa mère à Paris, pour y subir l'opération. C'est pendant leur
absence que le malheureux Cécile, qui était très affecté de la maladie
de son enfant, s'est donné la mort. —
Le sieur Louis Marquet, 77 ans, journalier à Chicheboville, près
Argences, a été trouvé
pendu à un soliveau de sa cuisine. Marquet était souffrant depuis
quelque temps, il vivait seul. On suppose que c'est dans un accès de
fièvre qu’il a mis fin à ses jours. —
Le sieur Basile Dieulafait, 45 ans, journalier à Lisieux, s'est suicidé
par le charbon. Un papier laissé sur une table par le malheureux, qui
s'adonnait à la boisson, annonçait sa volonté de mettre fin a ses
jours. —
Le cadavre du sieur Auguste Lefèvre, 73 ans, a été retrouvé dans le
canal de M. de Neuville, à Livarot, Depuis longtemps Lefèvre souffrait
beaucoup, on suppose qu'il a voulu mettre
un terme à ses souffrances. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Noyé accidentellement. - La jeune Marie Septvents, 14 ans, servante chez le sieur Colleville, maire de Sommervieu, près Bayeux, est tombée accidentellement dans un lavoir où elle lavait du linge et s'est noyée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1899 - Accident mortel. - Le sieur Tranquille Madelaine, 54 ans, équarrisseur à Creully, passait en voiture à Sommervieu, sur la route de Ryes quand son cheval, effrayé par le tramway qui arrivait, se mit à reculer en poussant la voiture en travers de la voie. Malgré tous les efforts du mécanicien pour arrêter, cheval et conducteur furent culbutés. Celui-ci, relevé évanoui, le crâne fracturé, fut transporté à l'hospice de Bayeux, où il est mort sans avoir repris connaissance. (Source : Le Bonhomme Normand))pà |
|||
|
|||
![]() |
|
||
Séminaire de SOMMERVIEU - Une des Avenues |
|||
Commentaires
et informations :
Facebook
-
@ |
|||
|
|
|
|
|