15 novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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SOMMERVIEU |
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Canton de Bayeux |
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Mercredi matin, les chemins étaient absolument impraticables. Beaucoup de laitiers ont dû venir à pied à Caen. On craint que les récoltes n'aient beaucoup souffert. La neige est tombée assez abondamment. Du reste, il en est tombé presque partout et le froid est généralement très vif. Dans certains endroits, il y a eu 18 degrés au-dessous de zéro. Dans l'Est, on a mesuré jusqu'à un mètre de neige. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1901 - Dépravation précoce. - Le nommé Constant Martin, 14 ans 1/2, vacher à Sommervieu, a été, arrêté pour avoir commis des attentats contre na ture sur un enfant de 6 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Voleur surpris. - De nombreux vols avaient été commis à Saint-Martin-des-Entrées, Sommervieu, Arganchy, etc... L'auteur de ces vols un nommé Leguébois, a été arrêté dans des circonstances assez curieuses. Le sieur Baucher, cultivateur à Arganchy, s'étant rendu dans un bâtiment isolé lui servant de boulangerie, y trouva couché, sur la paille, Leguébois, qui se sauva à travers champs. Sous la toiture du bâtiment, on a trouvé un nombre considérable d'objets volés. La nuit précédente, Leguébois avait commis trois vols, à Saint-Martin. Les gendarmes de Bayeux sont à sa recherche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Nouveaux acquittements. - La cour d'appel de Caen a réformé les jugements du tribunal de Bayeux concernant les écoles libres du Molay, de Sommervieu, du Tronquay et de Tour. Les institutrices ont été acquittées ainsi que MM. de Revilliasc, de Parseval, Gustave Villers et de Vaulogé, qui avaient été condamnés comme complices. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Nouvelles plaques.
- Les
cyclistes sont obligés d'être, timbrés et plaqués ; c'est-à-dire que
leur outil roulant doit porter un timbre ou un grelot et une plaque de
contrôle. Or, les plaques de 1900 cessent d'être valables en 1904. On va
leur en délivrer de nouvelles pour jusqu'en décembre 1907, et cela,
moyennant finances, bien entendu. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier 1904 - Disparus. - Le jeune Désiré Marie, 18 ans, domestique chez le sieur Lefèvre, cultivateur à Sommervieu, près Ryes, a quitté sa place sans prévenir son maître et n'a pas reparu. Le
sieur Albert Herson, 37 ans, ouvrier boulanger à Hamars, n'a pas reparu
chez lui depuis le 8 janvier. Herson ne jouit pas de toutes ses facultés.
(Source : Le Bonhomme
Juin 1904 - Attaque nocturne. - Des domestiques de Sommervieu, Tierceville et Bazenville, près Bayeux, avaient passé la soirée à boire dans un café de Sommervieu. On les congédia, mais ils emportèrent des bouteilles et continuèrent leur orgie au dehors. Ils se querellèrent ensuite et l'un d'eux, poursuivi par les autres, se réfugia dans un herbage attenant à la ferme de l'Église exploitée par le sieur Le Chevalier. Les vauriens, croyant qu'il était dans la ferme, enfoncèrent la porte et y pénétrèrent. Le sieur Le Chevalier s'étant levé, ils lui jetèrent des pierres et le blessèrent à l'épaule. Celui-ci tira un coup de fusil en l'air et des secours arrivèrent. On
prit alors les noms des agresseurs, qu'on relâcha ensuite. Une enquête
est commencée sur ces faits. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1906 - Accident de tramway.
- Jeudi dernier, le tramway qui arrive à Sommervieu vers 5 heures
et demie du soir rencontra, au niveau de la grille du séminaire, une
voiture venant en sens inverse, attelée de deux chevaux, appartenant à
M. Corbel, de Courseulles, et conduite par le nommé Lesaulnier, qui,
dit-on, somnolait dans son véhicule. Le
bras droit de la voiture brisa une lanterne du train et pénétra
avec force dans les tôles de la machine, en passant entre les
jambes du mécanicien qui, heureusement, ne fut pas blessé. Lesaulnier
fut violemment projeté à terre par le choc. M. le docteur Dietz, qui
passait à ce moment, s'empressa de lui donner ses soins et ne constata
que des blessures légères à la tête et à la figure. Pour dégager la voiture, il fallut scier le brancard qu'on ne put retirer de la machine d'ou il était fixé. Le cheval de limon, qui était en fort mauvais posture et qui eut pu être broyé, n'eut aucun mal apparent. Quant au tramway, il est rentré à Bayeux avec un retard de trois quarts d' heure.
Janvier 1907 - Séminaire bien gardé. - Le 9 courant, vers 4 heures du soir, M Hélaine, adjoint au maire de Sommervieu, informa M. Émile Coueffin, cantonnier et garde des scellés du séminaire de Sommervieu, que du, zinc avait été volé au séminaire. S'y étant rendu, le garde des scellés constata qu'en effet des tuyaux de gouttière avaient été soustraits, en quatre endroits différents autour de la chapelle, et qu'une plaque de zinc, d'un mètre carré environ, formant une partie de la toiture de la Sacristie, avait également disparu. L'auteur
de ce vol est inconnu, et le garde des scellés n'a pu dire s’il a été
commis avant ou après l'apposition de scellés.
Le zinc volé est estimé 25 fr. (source M. C.)
Avril 1914 - Mort du maire. - M. Jean Colleville, maire de Sommervieu, ancien conseiller d'arrondissement de Ryes, officier du Mérite Agricole, Officier d'Académie, membre du Conseil d'Administration de la Société d'Agriculture de Bayeux, est décédé mercredi 8 avril.
Septembre 1914 - Querelle de gardes. - Pour avoir franchi un barrage en allant faire son service, le sieur Turmet, 63 ans, garde particulier à Sommervieu, a été assailli et frappé brutalement par deux gardes civils, Ernest Frémont et Bienaimé Lepaulmier.
Août
1915
- Un mioche
pressé. -
Une dame Huet,
32 ans, domestique à Sommervieu, a accouché,
ces jours-ci. en grande vitesse, dans la gare de l'État, à Caen. On l'a transportée
à l'hôpital. La mère et l’enfant se portent bien. Si ce gosse
là, plus tard, devient chef de gare, il n'y aura rien d'étonnant en tout
cas, il ne pourra pas manquer d'être dans le train.
Août
1915
- Travaux
souterrains. -
Au beau milieu
de notre paisible campagne bayeusaine, près de l'ancien séminaire de
Sommervieu, on a construit des tranchées. Il y a là des boyaux, des
contre-boyaux, des redans, des blockhaus, des couloirs, des corridors, des
tunnels, des terriers, de tout ce qui peut se creuser sous le sol. Il y a
même des lignes de
défenses avec des fils barbelés. En un mot, il n'y manque rien, que des
Boches en face. Ils sont loin heureusement. Ce sont nos amis les Belges
qui ont exécuté tous ces travaux de termites. Ils s'entraînent pour le
front. Ce qui pourrait leur arriver de plus heureux, et à nous aussi,
c'est que, d'ici deux ou trois mois, ils ne trouvent plus l'occasion
d'utiliser leurs talents de mineurs si laborieusement acquis.
Décembre 1915 - Départ de troupes Belges. - Mardi après-midi, clairons en tête, des troupes belges sont passées à Caen. Elles venaient de quitter leurs dépôts, Sommervieu et Villiers-le-Sec, centres militaires supprimés. Elles ce rendent par étapes ( Dozulé-Pont-l’Evêque) à Honfleur qui sera leur nouvelle garnison. On parle dans les milieux sanitaires et militaires, d’utiliser Villiers-le-Sec comme dépôt de convalescents et Sommervieu comme maison de rééducation pour mutilés.
Mai 1922 - La chaleur. - M. Adrien Hubert, 50 ans, qui passait à Sommervieu, canton de Ryes, a été frappé de congestion sur la route. Transporté à l'hôpital de Bayeux, il est mort le lendemain. — M. Bonnot, 67 ans, traversait à bicyclette la commune d'Ouilly-le-Vicomte, lorsqu'il fut atteint d'insolation et tomba de machine. Un automobiliste de passage le transporta à l'hôpital de Lisieux. —
M. Théophile Quétron, 71
ans, hospitalisé aux Petites Sœurs des Pauvres à Caen est tombé,
victime de la chaleur, rue Montaigu, où la voiture de l’établissement
est venue le chercher.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1923 -
Mauvaise rencontre. - M. Briouze, 41 ans,
journalier à Sommervieu qui se trouvait à bicyclette sur la route de
St-Vigor-le-Grand, a été renversé par un véhicule.
Il a été blessé grièvement à la tête. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1924
-
Plainte.
-
M. R. Hallard, cultivateur à Sommervieu, a porte plainte pour vol
de choux dans un champ lui appartenant contre la femme Hamelin Adrienne,
la fille de celle-ci Berthe et contre une demoiselle André Berthe Ces
femmes auraient également arraché des rutabagas dans un des champs de
M. Eudier.
Janvier
1925 -
Carnet Mondain. - On
annonce les fiançailles de M. le Vicomte de Gautret, avec Mlle
Marie-Geneviève Le Nevoux de Carfort, fille du Comte Le Nevoux de Carfort,
commandant de vaisseau, décédé, et de la Comtesse Le Nevoux de Carfort,
née Teinturier. (Source : Le Moniteur du Calvados) |
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SOMMERVIEU (Calvados) |
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