15 Mai 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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SOMMERVIEU

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune sont des Sommerviducasses


Avril 1937  -  Une automobile heurte un attelage.  -  M. Louis Collette, cultivateur à Sommervieu, conduisant une voiture hippomobile, quittait Bayeux et se dirigeait vers Sommervieu.

Arrivé au Pont-Trubert, une automobile pilotée par M. Brunet, maire de Sommervieu, voulut doubler l'attelage. 

Un autre véhicule déboucha alors en sens inverse et, la route étant très étroite, M. Brunet, en se rabattant sur la droite de la chaussée, renversa le cheval et la voiture. 

M. Collette porte quelques ecchymoses, le cheval est gravement atteint. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Les effets de l’orage dans le Bessin. -  Au cours du violent orage qui s'est abattu sur la région de Bayeux, la foudre est tombée à plusieurs endroits : rue Larcher, sur l'église Saint Exupère et sur le transformateur électrique de la place de la Halle. 

Elle est tombée également à Sommervieu et à Juaye-Mondaye où elle a incendié un sapin dans le parc du Château. 

Sur le secteur de Ryes et vers la région de Ver et Courseulles, les communications téléphoniques ont été coupées dans la soirée. Fort heureusement, on ne signale aucun accident de personne. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Août 1937  -  Une automobile capote dans un fossé.  -   Hier matin, vers 11 h. 30, une automobile venant de Courseulles se dirigeait vers Sommervieu, quand le conducteur, pour une cause inconnue, ne fut plus maître du véhicule qui alla bientôt se renverser dans le fossé, après avoir roulé plus de cinquante mètres sur la berne. 

Les témoins s'empressèrent autour des occupants de l'automobile, un Anglais et sa femme. Seule la femme, qui conduisait la voiture, s'exprimait un peu en français. 

Les deux blessés furent transportés dans une clinique de Bayeux où le docteur Jeanne leur, prodigua ses soins. La femme a plusieurs côtes fracturées et porte une blessure au visage, mais ses jours ne paraissent pas en danger, son mari, par contre, a le crâne défoncé, et on garde peu d'espoir de le sauver. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Une des victimes de l’accident de Sommervieu a succombé.  -  Nous avons relaté dans quelles circonstances une automobile, occupée par deux anglais, avait capoté, peu avant d'arriver à Sommervieu, et avait versé dans un fossé. 

Les victimes étaient le major R. Clark et Mrs L. Clark, âgés de 52 et 45 ans, et habitant dans le Sussex, en Angleterre. 

Le major Clark, qui avait le crâne défoncé, a succombé dans la nuit. Quant à Mrs Clark, son état s'est amélioré légèrement.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un cycliste blessé par sa chaîne.   -   Samedi soir, vers 21 heures, M. Jean Bouet, âgé de 18 ans, demeurant à Versailles, actuellement en villégiature à Sommervieu, quittait cette localité à bicyclette, pour venir à Bayeux, lorsque, tout à coup la chaîne de son vélo cassa. Elle lui heurta si violemment le pied gauche qu'elle lui sectionna un tendon.

Le jeune homme dut être transporté à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, où on l'a gardé en traitement. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Une auto heurte un attelage.   -   Un accident s'est produit à Sommervieu, dans les conditions suivantes : Une auto conduite par M. le docteur Turlotte, de Bayeux, venant de la direction d'Asnelles, venait de traverser Sommervieu et allait aborder le carrefour où la visibilité est à peu près nulle, lorsque surgit sur sa droite, une voiture hippomobile non éclairée. L'auto accrocha la tête du cheval qui tomba et fut traîné sur une distance de quelques mètres. Il avait été tué sur le coup.

L'attelage appartient à M. Renard, cultivateur à Esquay-sur-Seulles et était conduit par Mme Vautier qui, fort heureusement, n'a reçu aucune blessure.

M. le docteur Turlotte est également sorti indemne de l'accident seule Mme Turlotte qui se trouvait à ses côtés a reçu diverses blessures, d'ailleurs tout à fait superficielles au visage.

Le brancard droit de la carriole a été fauché, l'automobile a subi d'importants dégâts sur toute sa partie droite. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  En tentant de sauver son chien un septuagénaire est tué par une auto.    M. François Voisin, dit Juvenal, 72 ans, journalier, domicilié à Sommervieu, près de Bayeux, conversait avec une voisine, Mme Manger, sur la route de Courseulles. Mme Mauger tenait dans ses bras le chien de M. Voisin. L'ayant lâché, l'animal s'élança sur la route, au moment où arrivait une auto.

Instinctivement, M. Voisin se précipita pour rattraper son chien. Il fut heurté par l'aile gauche, projeté sur la route et tué sur le coup .  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1947  -    Un coup de fusil malheureux.    Au cours d’une conversation entendue sur le marché de Bayeux, des gendarmes apprenaient qu’au mois de mai dernier, un ouvrier couvreur de Sommervieu, Jean Langlinay, 36 ans, avait abattu d’un coup de fusil un pigeon-voyageur perché sur un arbre à proximité de son domicile.

Le volatile appartenait à un colombophile de Cherbourg. S’apercevant de sa méprise, Langlinay ne fit pas moins à l’oiseau les honneurs de la casserole. Les bagues portées par l’oiseau ont été remises à M. Le Thual, directeur de la section colombophile bayeusaine. Le nemrod maladroit sera poursuivi pour chasse en temps prohibé et destruction de pigeon-voyageur. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Renversé par une auto.   -   Sur la route, près de Sommervieu, un ouvrier, M. Albert Marquet, demeurant à Rots, qui était occupé avec quelques camarades au chargement d'un bulldozer, a été renversé au passage par une voiture d'une entreprise parisienne se dirigeant vers Bayeux.

Relevé avec des fractures à la cage thoracique et des plaies au cuir chevelu, le blessé a été hospitalisé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1950   -   L’écharpe tricolore.   -   A Sommervieu, M. Voisin a été élu maire en remplacement de M. Vincent, démissionnaire.

-    M. Fortin, adjoint, a été élu maire d'Aignerville à la suite du départ de Mme Sarrault.   ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Blessé par un engin de guerre.   -    M. François Albrazard, 32 ans, au service de M. Duquesnoy, cultivateur à Sommervieu, coupait de l'herbe dans un champ à l'aide d'une faucille lorsque son outil heurta un détonateur qui fit explosion.

Sérieusement blessé à la main droite M. Albrazard a été hospitalisé. (Le Bonhomme Libre)

 

Août 1950   -   Un amateur de crinières.   -   Durant la nuit un individu a coupé les crinières de dix chevaux au piquet dans les herbages de leurs propriétaires : MM. Leplay et Laigneau, à Saint-Vigor-le-Grand, et Lemaître-Dumesnil à Sommervieu. 48 heures après neuf chevaux ont encore subi le même sort à Magny et au Manoir. (Le Bonhomme Libre)

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