Avril
1864 -
Par arrêtés des 19 et 23 avril.
-
M. le préfet du
Calvados a nommé :
-
Maire de la commune de Saint-Martin-Don, M. Desrues (Emmanuel),
conseiller municipal, en remplacement de M. Lepelletier, décédé.
-
Maire de la commune de Boulon, M. Subtil de Beaumont, en
remplacement de M. Paulmier, décédé.
-
Maire de la commune de Saint-Agnan-le-Malherbe, M.
Boulon, conseiller municipal, en remplacement de M. Heudier, démissionnaire.
(l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin
dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition
des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à
défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.
Les
demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires,
qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Septembre
1867 -
Un incendie. - Samedi,
un incendie, attribué à la prudence de quelque fumeur, à consumé une
meule de 8000 bourrées de tiges de colza, qui se trouvaient placées
sur le bord d'un chemin rural. Elles appartenaient au sieur Bidère
Charles, cultivateur à Saint-Agnan-le-Malherbe.
Octobre
1867 -
Les présages de l'hiver.
- Certains
signes semblent présager que l'hiver qui arrive sera rigoureux. Le
départ des hirondelles a été, cette année, plus précoce que
d'habitude, et l'on a signalé de bonne heure des passages d'oiseaux
émigrant du nord vers le sud.
Voici
qu'on écrit de Clermont-Ferrand que jeudi dernier les habitants se
montraient avec stupéfaction le sommet du Puy-de-Dôme couvert de
neige, chose qui ne s'était pas vue, dans une saison aussi peu
avancée, depuis un demi-siècle.
D'un
autre côté, des télégrammes venus d'Amérique annoncent que la neige
a déjà fait son apparition dans la partie occidentale de l'État de
New-York.
Comme
nous venons de traverser une période De quelques années pendant
lesquelles la température de l'hiver n'a point été très basse, le
calcul des probabilités nous interdit de compter sur le retour d'une
pareille circonstance. En outre, la terre n'ayant pas reçu une grande
quantité de chaleur, elle ne tardera pas à épuiser la quantité de
calories qu'elle aura reçue si la provision recueillie dans l'été
n'est point entretenue par un soleil d'hiver excessivement chaud.
Il
a gelé, mercredi la nuit, dans la banlieue lyonnaise. La neige a fait
son apparition sur les montagnes du haut Beaujolais et de l'Izeron.
Juin
1868 - La
sécheresse. - Depuis
plus de 15 jours, nos cultivateurs demandaient de l'eau, leurs vœux
sont exaucés, il a plu. La terre est tellement sèche que cette pluie
n'est peut-être pas encore suffisante, mais elle aura toujours rendu de
grands services.
L'orage
de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles
que nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y
a occasionné que d'insignifiants dégâts. Il n'en a pas été de même
dans l'Eure où, outre la pluie, il est tombé de la grêle.
Dans
les environs de Bourg-Achard, de l'arrondissement du Havre, les colzas
ont légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en
quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop de
graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de donner des
plus belles espérances.
La
moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente
sous le plus belle aspect.
Août
1868 -
Les récoltes. -
A cause de la chaleur exceptionnelle et persistante de cette
année, les moissons sont avancées de quinze jours au moins, les
vendanges le seront, dit-on, de trois semaines, la maturité des fruits
de toutes espèces est extraordinairement précoce.
Il
n'est pas jusqu'aux huîtres qui se ressentent de cette prodigalité de
chaleur, ces mollusques qui, d'ordinaire, ne sont mangeables que dans la
seconde quinzaine d'août et dont les gourmets s'abstiennent
généralement avant cette époque à cause du frai, qui rend les sucs
de l'huître visqueux et troubles, sont dès à présent limpides, frais
et savoureux comme en automne.
Avril
1871 - Fait divers. - En
la commune de Saint-Agnan, Mlle Turlurette, après
avoir, par jalousie, renvoyé son amoureux, a mis tout en oeuvre pour le
rappeler à ses pieds.
En
désespoir de cause, la belle a eu recours à la sorcellerie : après
s'être cinq fois piqué la main gauche avec une épingle, elle a, entre
onze heures et minuit, invoqué Saint-Lerot.
L'opération
a réussi, l'amoureux est revenu, mais l'explication a été longue, et
une nuit tout entière a à peine suffi pour liquider la situation.
Avoir
recours à Saint-Lerot et aux épingles, c'est un jeu dangereux.
Prenez-y garde, jeunes filles, qui s'y frotte s'y pique.
Mars
1874
- Giboulées de mars.
- Les
prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au
13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons
un grand abaissement de température, avec neige et grésil, et le 9, la
neige commençait à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une
épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu rapidement.
Mars
1874
- infanticide. -
Par suite des
investigations de la gendarmerie, l'auteur de l'infanticide constaté à
St-Agnan-le-Malherbe, canton de Villers-Bocage, a été découvert, c’est
une fille Marie Lavallay, âgée de 20 ans, servante chez M. Binet,
maire et propriétaire de la ferme où se trouve la mare dans laquelle
fut trouvé le cadavre de l'enfant. Amenée à passer des aveux, cette
malheureuse a fait connaître qu'étant parvenue à dissimuler son état
aux yeux de tous, elle accoucha seule et sans bruit dans la nuit, et
s'étant le lendemain levée comme d'habitude, elle put, tout en se
livrant à ses occupations, jeter son enfant dans la mare où il a été
trouvé.
Le
jour de cette découverte, elle était occupée à laver a cette même
mare, et mangeait un morceau de pain en ayant devant les yeux le cadavre
de son enfant. Elle a été écrouée à la maison d'arrêt.
Juillet
1874 -
La canicule. - Le
24 juillet, a commencé la canicule, qui finira le 26 du mois prochain.
Beaucoup de personnes croient que ce temps correspond aux plus fortes
chaleurs de l’année. Nous en avons la preuve contraire cette année.
Juillet
1874
-
Le
réchauffement climatique. -
La comète
n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811,
une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles
qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut
abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de
même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par
hectolitre.
A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à
Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont
signalés.
Août
1874
- Vandalisme. -
Deux
jeunes pommiers appartenant au sieur Quevillon, propriétaire à
St-Agnan-le-Malherbe, ont été mutilés.
Septembre
1886 -
Incendie. -
A
Saint-Aignan-le-Malherbe, deux meules de grains, appartenant au sieur
Léon Lecaine, fermier, ont
été consumées par un incendie attribué à la malveillance.
Octobre
1886 - Drôle de
commune. -
C'est
de celle
de St-Agnan que nous voulons parler. Il y a, dans ce pays, un chemin
classé depuis 1880, qui ne se fait pas ; il y a une école qui devrait
être faite depuis 1883 et qui n'en finit pas. La semaine dernière, à
l'occasion de l'arrivée d'un nouveau curé, il y a eu banquet, mais
plusieurs haut huppés de
la commune
n'y ont pas assisté, parce que leurs femmes n'y étaient point admises.
Est-ce assez drôle !
Juin
1905 -
Deux vaches tuées par la foudre.
-
Dimanche, la foudre est tombée dans un herbage, à Saint-Agnan,
où se trouvaient dix vaches appartenant à M. Alexandre Bisson,
cultivateur. Deux d'entre elles ont été tuées. Le préjudice
éprouvé est de 900 francs. M. Bisson n'était malheureusement pas
assuré.
Juillet
1921 -
Un Incendiaire. -
Le
fait d'avoir incendié volontairement, une meule de paille appartenant
à M. Beaujean, cultivateur à St-Agnan-Ie-Malherbe, est reproché à
Victor Courvalet, 25 ans, domestique à Cabourg. Considéré comme peu
intelligent, Courvalet a été examiné au point de vue mental, et on a
conclu à une responsabilité atténuée. Comme il a fait vaillamment
son devoir pendant la guerre, et que, blessé deux fois, il a obtenu une
citation, la Cour l'a acquitté, — Défenseur: Me Jouanne.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1937 -
Un clapier au pillage.
–
Au
cours de la nuit, un malfaiteur s'est introduit dans la propriété de
M. Gamblin, cultivateur, et a dérobé six lapins angora. La gendarmerie
enquête. M. Gamblin évalue son préjudice à 200 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
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