1er Juin 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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ST - AIGNAN - de - CRAMESNIL

Canton de Bourguébus

Les habitants de la commune sont des Saint-Aignanais, Saint-Aignanaises


Janvier 1834    -   Un hiver inquiétant de douceur.   -   Le beau temps continue avec une constance qui commence à devenir inquiétante. Un soleil brillant, un temps calme donnent une température très extraordinaire pour la saison.

Les amandiers sont en fleurs, beaucoup de pêchers aussi. On assure avoir vu des cerises et des prunes nouées et presque mûres. La vigne bourgeonne en quelques endroits. Il en est de même dans tout le midi, d'après les journaux du Languedoc et de la Provence, tandis que l'ouest et le nord sont désolée par des inondations et des tempêtes. (Mémorial du Calvados)

 

Février 1834    -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Ferdinand Lemenuet.   -   Séance du 21 et du 22 février.

Le 5 mai 1833, on s'introduisit, pendant la grand'messe, à l'aide d'escalade et d'effraction, dans le presbytère de Saint-Agnan-de-Cramesnil, arrondissement de Caen, et l’on y vola une somme d'environ 2 000 fr.

Les nommés Bourdon ( Noël-Auguste ), âgé de 31 ans, cultivateur, et Boutry ( François ), âgé de 43 ans, charpentier, demeurant le 1er à Saint-Agnan, et le second aux Moutiers-en-Cinglais, comparaissaient comme accusés d'êtres les auteurs de ce crime.

Le jury les a déclarés coupables, et ils ont été condamnés, Bourdon à 12 ans, et Boutry à 10 ans de travaux forcés, et tous deux à l'exposition.  (Mémorial du Calvados)

 

Décembre 1839   -  Nouvelles locales.   -   Mardi dernier M. Bellanger, fermier à Sl-Aignan, envoya son domestique à Mutrécy porter 480 ou 500 francs, prix d'un achat qu'il avait fait. Ce domestique a disparu sans qu'on sache ce qu'il est devenu. On nous assure que c'était un honnête homme ; mais que ses facultés intellectuelles n'étaient pas très développées. (Source : Le Haro, National Normand)

 

Janvier 1844   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 26 décembre. 

Les nommés Pierre-Joséphine dit Benoist , Agé de 16 ans, Pierre Girard, âgé de 12 ans, de la commune de Monfréville, et Abel Hébert, âgé de 15 ans, de celle de Lison, se rendirent aux foires dernières de St-Martin à Isigny, et de St-Aignan à Trévières , où ils exploitèrent plusieurs boutiques de marchands. 

Tout convenait à ces petits voleurs, même jusqu'à l'histoire de Mandrin, dont un exemplaire a été trouvé sur l'un d'eux. 

Acquittés tous les trois comme ayant agi sans discernement, le sieur Girard a été remis à son oncle qui l'a réclamé ; Joséphine et Hébert ont été envoyés dans une maison de correction pour y être détenus pendant trois ans. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1846   -   Les assises du Calvados.  -  Heusey, demeurant a St-Aignan-de-Cramesnil, accusé et convaincu de vol domestique, mais avec admission de circonstances atténuantes, a été condamné à 15 mois d'emprisonnement.

 -  Les nommés Evroult père et Evroult fils, Tantet mère et Tantet fils, tous demeurant à Annebault et accusés de vols d'argent et d'eau-de-vie, commis du 3 au 4 avril dernier, à St-Vaast, au préjudice du sieur Lemoine, à l'aide des circonstances aggravantes de complicité, de maison, habitée, de nuit, d'effraction extérieure, d'escalade, et d'effraction intérieure, ont été déclarés coupables par le jury.

Evroult père subira 8 ans de travaux forcés avec exposition, la femme Tantet 5 ans et Tantet fils 5 ans de la même peine. Evroult fils, grâce à l'admission des circonstances atténuantes, en sera quitte pour 2 années d'emprisonnement. (source : Journal de Honfleur)

 

Janvier 1864   -   On nous écrit.   -  Le 5 de ce mois, un cantonnier, se rendant à son travail, a découvert, dans un fossé de la route de Falaise à Caen, territoire de Cramesnil, le cadavre d'un homme, que l'on a reconnu être le nommé Louis-René Cordier, né dans une commune de la Mayenne. Cet homme sortait de la maison centrale de Beaulieu et se rendait dans son pays. On attribue sa mort à une congestion cérébrale, produite par l'ivresse et aggravée par le froid. (Journal de Falaise).

 

Décembre 1864   -   Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de  M. Lentaigne, vice-président.   M. Bailleul, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience du 3 Décembre1864.

-       Le sieur Catherine, journalier, Saint-Aignan-de-Cramesnil, arrachait dans un champ, le 31 août dernier, des branches d'épines qui y avaient été piquées, à l'effet d'indiquer une prohibition de chasser.

Le nommé Levillain, garde particulier, le surprit et le menaça d'un procès-verbal. Catherine alors s'emporta en insultes et outrages envers le garde. C'est pourquoi il comparaît aujourd'hui sous la prévention d'outrages envers un citoyen chargé d'un service public. Pour toute excuse, le prévenu déclare qu'il était ivre et qu'il ne se souvient pas de ce qu'il a dit au garde ni de ce qu'il lui a fait.

Il est condamné à 16 fr. d'amende. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1867   -   Réparation des édifices religieux.   -   Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de leurs édifices religieux :

300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500  fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr.  à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.

 

Novembre 1874   -   Mort écrasé.  -  Vendredi, M. Jacques Rebourg, propriétaire à Poussy, se rendait en charrette de Caen à son domicile. Arrivé à St-Aignan-de-Cramesnil, à la nuit tombante, son cheval fut subitement effrayé et s'emporta, il voulut le maîtriser, les guides se rompirent. Pour arrêter son cheval, il sauta par terre, malheureusement, il tomba devant la roue de la voiture, qui lui passa sur la poitrine. Transporté chez lui, il expira peu après.  

 

Juin 1876   -  Condamnation.  -  Samedi a comparu, devant le tribunal correctionnel de Caen, Alexandre Marie, 55 ans, journalier à Saint-Agnan-de-Cramesnil, était poursuivi pour chasse à l'affût.

Quand le président lui a demandé combien de fois il avait été condamné, Marie, qui savait ce qui l'attendait, a répondu : « Trois fais, d'aveuque celle d'agneu, cha f'ra quat'e. » Il n'en a pas moins paru très surpris de s'entendre condamner à 10 jours de prison et 100 fr. d'amende.  

 

Juillet 1881  -  Incendie.  -  Dimanche à St-Aignan-de-Cramesnil, un incendie a consumé quatre maisons, appartenant aux nommés : 1° Joseph Heuzé, cultivateur ; 2° Lepetit, sans profession ; 3° Roulier ; 4° et Deschamps, ces deux derniers, cultivateurs. Les pertes sont évaluées à 5 000 fr. La cause de cet incendie est attribuée au mauvais état de la cheminée existant entre le mur mitoyen des nommés Lepetit et Heuzé.  

 

Octobre 1883  -  Courageuse fille.    A St-Aignan, Mlle Guérin,18 ans, a retiré d’une carrière, remplie d'eau, deux femmes et un enfant, qui a failli être noyé.

 

Octobre 1885  -  Crime du braconnage.  -  Il y a six mois, Thomasse, braconnier de la pire espèce, sortait de prison, où il avait passé deux années pour coups et blessures au garde de M. d'Ursus. Aussitôt sorti, Thomasse a recommencé ses exploits de braconnier assisté de ses enfants et d'un nommé Achille Quinot. Tilly, Garcelles, Saint-Aignan et Cintheaux ont été pillés par ces misérables, qui ont été heureusement arrêtés, samedi la nuit, par les gendarmes de Bretteville-sur-Laize et deux des gardes de M. Bunouf. Ils ont été trouvés porteurs de plus de « huit cents pieds de filets. »  

 

Mars 1886  -  Laïcisation.  -  Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.

 

Juin 1886  -  Suspension.  -  M. Morin, maire de St-Aignan-de-Cramesnil, est suspendu pour graves infractions aux règles de la comptabilité communale.  

 

Avril 1888  -  Il en cuit.  -  Les maires oublient quelquefois qu'il leur est interdit de manier les deniers communaux. Tel est le cas de M. Morin, ancien maire de Saint-Aignan-de-Cramesnil. Cité devant le conseil de préfecture pour y rendre compte des dépenses et recettes qu'il avait faites ainsi, en dehors du receveur municipal, il ne put justifier de l'emploi d'une somme de 4 800 fr. 40 c., et fut condamné a la reverser dans la caisse municipale. Il a porté appel et la cour des comptes vient de confirmer l'arrêt du conseil de préfecture. La fâcheuse inspiration qu'il a eue de vouloir se passer du percepteur lui coûte donc plus de 4 000 fr.

 

Janvier 1889  -  Mort accidentelle.  -  Mercredi soir, le sieur Constant Mousset, 47 ans, domestique de ferme chez M. Bosnière, cultivateur à Cintheaux, revenait de Rocquancourt avec un  cabriolet, il faisait nuit noire. Arrivé sur le territoire de Saint-Aignan-de-Cramesnil, au lieu dit la côte de la Bocquetière, il rencontra une voiture allant dans la direction de Caen. Le  cabriolet n'était pas éclairé. Les deux  voitures se heurtèrent et, par suite du choc, Mousset tomba et se fractura la jambe droite au-dessus de la cheville. Malgré les soins qui lui ont été prodigués, il est mort le lendemain. Le conducteur de la voiture qui a heurté celle de Mousset est resté inconnu.

 

Avril 1890  -  Mort imprévue.  -  Dernièrement, le sieur Ernest Leboulanger, 52 ans, jardinier à Saint-Aignan-de-Cramesnil, était trouvé mort dans son lit. Le corps était déjà dans un état  de décomposition avancé, bien que la mort ne dût remonter qu'à 36 heures, car, l'avant-veille, le sieur Leboucher, qui paraissait bien portant, avait encore pris un café chez un débitant de St-Aignan. L'inhumation a eu lieu le lendemain. En présence de la décomposition si rapide du cadavre, une enquête n'eût pas été inutile. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1890  -  Victime du travail.  -  Le sieur Adrien Gougeon, 24 ans, maçon à Chicheboville, était occupé à extraire dit sable dans une carrière située à Saint-Aignan-de-Cramesnil, appartenant à la comtesse de Saint-Quentin. En faisant une tranchée, un éboulement s'est produit et une couche de sable est tombée sur le malheureux ouvrier. Gougeon a pu se retirer,  mais, épuisé et plusieurs côtes fracturées, il n'a pu marcher. Son état est grave.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1890  -  Accident de chasse.  -  Le sieur Hélouin, cultivateur à Saint-Aignan, le jour de l'ouverture de la chasse, en visant une perdrix, a atteint un ouvrier qui a reçu un plomb dans l'œil et est menacé de perdre la vue. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1891  -  La main leste.  -  Une femme qui avait trop fêté la résurrection, au lieu de donner le prix de sa place aux vêpres, dans l'église de Saint-Aignan, a flanqué un soufflet au placier. Cette monnaie n'ayant pas cours, le placier a mis la dame hors de l'église sans salut. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1891  -  Des autorités qui aiment pas le rembourrage.  -  A Saint-Aignan, le possesseur d'un banc de l'église l'avait fait, à ses frais, garnir de coussins, on les lui a fait enlever. Pourquoi ? Si ces gens-là n'aiment pas le confortable, qu'ils ne l'interdisent pas aux autres. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1892  -  Double délit.  -  Le sieur Félix Louvel, marchand de poisson, né à Flers, traversait Saint-Aignan-de-Cramésnil, faisant tirer sa voiture par un chien. Les gendarmes de Bretteville, voyant que le chien tirait plus que de raison, en firent observation à Louvel. Celui-ci se mit alors à injurier les gendarmes qui, arrêtèrent notre homme pour injures et infraction à la loi Grammont, en imposant un travail trop pénible à son chien. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Deux chevaux disparus.  -  Dans la nuit de lundi, deux jeunes chevaux d'une valeur de chacun 600 fr., appartenant au sieur Paul Houel, aubergiste à St-Aignan-de-Cramesnil, ont disparu d'une pièce où ils étaient au piquet.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Chevaux retrouvés.  -  Le sieur Houel, cultivateur à St-Aignan-de-Crarnesnil, qui avait été victime d'un vol de deux poulains, vient d'être informé qu'ils ont été abandonnés, dans la Sarthe, par des nomades. Ces individus ont abandonné en outre une jument à robe alezane, ainsi qu'une voiture à petites ridelles, sur le derrière de laquelle sont inscrits les noms de Roussel et Chéreau. Cette jument et cette voiture proviennent sans doute, également d'un vol. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1895  -  Incendies.   -   Vendredi matin, un incendie s'est déclaré chez le sieur Louis Cosnefroy, plâtrier à Saint-Aignan-de-Cramesnil, et a consumé tout un matériel de plâtrerie, ainsi qu'un tonneau de cidre. Le feu a détruit la toiture de la maison voisine, appartenant au sieur Noël, cantonnier à Ifs. Pertes considérables. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1895  -  Grave accident.  -  Mardi, le jeune Louis Heuzè, 13 ans, domestique à St-Aignan-de-Cramesnil, conduisait une vache et avait attaché la corde autour de son corps. Le vache s'étant emballée, le traîna et lui fit de graves blessures à la tête et aux jambes. L'état du jeune Heuzé est grave. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Parents veillez !   -   Mercredi dernier, à St-Aignan-de-Cramesnil, la tante du petit Maurice Galloit, 5 ans, l'avait laissé seul chez elle pour aller faire une commission chez une voisine. Quelle ne fut pas sa frayeur en le voyant s’enfuir dans rue tout entouré de flammes et poussant des cris affreux.

Aidée par des voisins, elle parvint à éteindre le feu. Mais l’état de l’enfant est des plus graves. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1897  -  Jambes broyées. -  Le sieur Rémy Leseigneur, 60 ans, boulanger à Saint-Aignan-de-Cramesnil, revenait de la gare de Moult-Argences monté imprudemment sur une voiture chargée de sacs de farine. Au bas de la côte de Gournay, il a perdu l'équilibre et est tombé sous une roue qui lui a broyé les deux jambes. L'état du sieur Leseigneur est des plus graves. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Incendies.  -   Un incendie a consumé au Mesnil-Villement, près Falaise, un hangar appartenant au sieur Duclos. Les pertes, s’élevant à environ 2 000 francs, sont assurées. On attribue ce sinistre à l'imprudence du jeune Paul Émile, 8 ans.

— Dans l'écurie du sieur Henry Déchauffour, propriétaire à St-Aignan-de-Cramesnil. Pertes. 500 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1899  -  Tombé de voiture.   -   Le sieur Aimé Deschamps, marchand de poisson à St-Aignan-de-Cramesnil, passait à Ernes, canton de Morteaux-Coulibœuf. En voulant descendre de voiture, son pied a glissé sur le marchepied et le malheureux est tombé, se fracturant une jambe. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1899  -  Par la fenêtre.   -   Le sieur Auguste Lemaître, 75 ans, journalier à Conteville, se trouvait depuis quelques jours chez son gendre, à Saint-Aignan-de-Cramesnil, prés Bourguébus. Dans un accès de lièvre, le malheureux s'est précipité par la fenêtre de sa chambre et s'est cassé une jambe en deux endroits. Son état est grave. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Tué d’un coup de pied de cheval.   -   Le jeune Victor Lanier, 18 ans, domestique à St-Aignan-de-Cramesnil, prés Bourguèbus, pansait les chevaux de la ferme, lorsque, frappant l'un d'eux sur la croupe avec le revers de sa brosse pour le faire ranger, l'animal lui lança sous le menton un coup de pied qui le projeta en arrière.

Dans sa chute, l'infortuné Lanier, dont la tête avait buté le coffre à avoine, s'est brise la colonne vertébrale et est mort presque sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Mauvais fils.  -  Au cours d'une discussion avec son père, cultivateur à Saint-Aignan-de-Cramesnil, près Bourguébus, son fils Henri, 35 ans, se jeta sur lui et le frappa violemment. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Suicide.  -  Mercredi, le sieur Hippolyte Martin, 60 ans, jardinier à St-Aignan-de-Cramesnil, s'est tué en se tirant un coup de fusil dans le cœur. On ignore la cause de ce suicide.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1900   -   Brûlée vive.  -    La dame Lerond, née Honorine Gervais. 76 ans, demeurant à St-Aignan-de-Cramesnil, près Bourguébus, a mis le feu à ses vêtements en voulant se chauffer. Malgré tous les soins qui lui ont été prodigués, la malheureuse succombait le lendemain dans d'atroces souffrances. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1900   -   Accidents mortels.  -   Lundi soir, à la gare de Coulibœuf, le sieur Griffon, 24 ans, ouvrier des carrières de l'Ouest, à Perrières, enjamba un marche-pied d'un train qui manœuvrait.

A ce moment, le train recula et le choc en retour fit tomber le malheureux sur les rails où il fut écrasé, la tête a été broyée. Le sieur Griffon était marié, il n'avait pas d'enfants.

— Deux ouvriers remontaient des seaux remplis de pierres d'un puits où était descendu le sieur Louis André, 45 ans, journalier à Saint-Aignan-de-Cramesnil, près Bourguèbus.

L'une de ces pierres venant à tomber atteignit André à la tête et à l'épaule. Remonté sans connaissance, il a été transporté chez lui. Son état est grave.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1901   -   Imprudence de gamin.  -   Le sieur Antoine Deschamps, journalier à St-Aignan-de-Cramesnil, près Bourguèbus, conduisait un cheval, lorsque Louis Lesauvageur, 9 ans,  enfant de l'hospice de Caen, courut après et donna un coup de branche à l'animal qui riposta par un coup de pied. Le jeune imprudent fut atteint à la tête et c'est miracle qu'il n'a pas été tué. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1901    -   Danger des armes à feu.  -  Le sieur Louis Cosnefroy, 50 ans, plâtrier à St-Aignan-de-Cramesnil, canton de Bourguébus, voulut tirer sur des corbeaux, lorsque tout à coup le fusil dont il se servait éclata, lui faisant à la main gauche une grave blessure. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1903   -   Révocation.  -   Par décret du Président de la République, le sieur Guérin, maire de Saint-Aignan-de-Cramesmil, a été révoqué de ses fonctions.

On se rappelle que le sieur Guérin et ses enfants avaient été condamnés, en novembre dernier, pour voies de fait envers M. Héroult, huissier à Agences, qui allait saisir chez eux, Guérin, père, 73 ans, avait eu 2 mois de prison avec la loi Bérenger.  ( Le Bonhomme Normand )

 

Février 1904  -   Un brutal.   -   Le sieur Louis Heuzé, 22 ans, domestique, passait dans la rue, à St-Aignan-de-Cramesnil, près Bourguébus. Il accompagnait sa femme et sa mère. Tous  trois furent injuriés par le sieur René  Lamare, 23 ans, journalier. 

Heuzé lui ordonna de se taire, mais, Lamare se jeta sur lui et lui lança un violent coup de pied dans le bas-ventre. Plainte est portée contre ce brutal. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1904  -   Déraillement.   -   Le tramway de Caen à Falaise ne roule pas sans encombre. Depuis qu'il ne déraille plus de lui-même, on essaie de le faire dérailler. L'autre jour, des malfaiteurs restés inconnus avaient placé de grosses pierres sur la voie, entre d'Aubigny et la Jalousie.

Une enquête est commencée. Aboutira-t-elle ?  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1904  -   Année d’abondance.     Dans les vallées normandes, des sources que l'on croyait taries jaillissent de nouveau. C'est, parait-il, présage d'une année d'abondance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1904  -   Le mal de Saint-Méen.    -   On quête encore pour le mal de Saint-Méen. La preuve, c'est que la femme Mesnil, 37 ans, se faisait des rentes en sollicitant les habitants de Cambremer, Victot-Pontfol et Notre-Dame-d'Estrées. Elle se disait envoyée par Mme Legrand, de cette dernière commune, ce qui était faux.

Traduite devant le tribunal de Pont-l’Évêque pour ces escroqueries, la femme Mesnil a récolté un mois de prison qu'elle n'avait pas quêté.

— Plus indulgent s'est montré le tribunal de Caen pour la femme Gilles, 42 ans, ménagère Saint-Aignan-de-Cramesnil. Il est vrai que celle-ci quêtait pour elle-même le prix de deux messes destinées à lui rendre la peau lisse, comme on dit ! La quête durait depuis quinze jours. Les gens se méfiaient et ne donnaient guère. C'est probablement pour cela que la femme Gilles a été acquittée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1914  -  La rage.  -  Mercredi, vers 8 heures du soir, un chien enragé se trouvant chez M. Meslin, cultivateur, a été pris d'un accès et s'est jeté sur quatre personnes, M. Colin, son  fils,  M. Jules Marie et le jeune Crestel, âgé  de 7 ans. Toutes les personnes ont été dirigées le lendemain sur l'institut Pasteur.

Tant qu'au chien enragé, il a été tué et on ne pense pas qu'il ait mordu d'autres animaux ; en tout cas les mesures nécessaires ont été immédiatement prises pour éviter tout nouvel  accident.

 

Février 1915  -  Un petit cadavre dans une mare.  -  Dans la mare communale de Saint-Aignan-de-Cramesnil, près Bourguébus, on a aperçu, flottant sur l'eau, le cadavre d'un petit enfant. C'était celui de la fille Prempain, cette mère criminelle, qui s'était jetée à l'eau avec un de ses enfants et une fillette confiée à ses soins par les hospices de Caen. On se souvient que quelques jours avant son suicide, la fille Prempain avait mis au monde un bébé dont le corps n'avait pas été retrouvé. C'est un enfant du sexe masculin. Il était complètement nu et portait  une blessure au front et des traces de strangulation au cou.

 

Juillet 1921  -   Et les mœurs !   -   Une regrettable affaire a mis sens dessus-dessous la commune de St-Aignan-de-Cramesnil, canton de Bourguébus. L'abbé Victor Sohier, 45 ans, curé de la paroisse, a été mis en état d'arrestation, sous l'inculpation d'attentat à la pudeur sur la personne de plusieurs enfants du pays.

L'abbé Sohier se livre à la boisson. Lorsqu'il est ivre, il perd complètement la raison et ne se souvient plus de rien, du moins, à ce qu'il assure. C'est probablement dans cet état qu'il se trouvait en se rendant coupable des faits qui lui sont reprochés et dont il prétend ne point se rappeler. C'est triste pour lui, et plus encore pour ses victimes innocentes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922   -   Un désespéré.   -   Utilisant un vieux pistolet qu'il avait bourré avec du plomb de chasse, M. Bouet, 43 ans, à St-Aignan-de-Cramesnil, canton de Bourguébus, s'est suicidé en s'en tirant un coup dans la tête.

— Mlle Olga Lecerf, 23 ans, servante chez Mme Malfilatre, rue d'Orbec, à Lisieux, a été trouvée pendue dans un appentis situé au bord de la rivière, dans la propriété de sa patronne. On ignore les causes de ce suicide. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet  1928  -  Une propriétaire met le feu à sa maison pour toucher l'assurance.  -  Le 24 juillet dernier, un incendie détruisait une maison inhabitée à Saint-Aignan-de-Cramesnil, et appartenant à Mme veuve Depoilly, née Marie-Jeanne Guéguen, 42 ans, journalière à Coutteville, qui s'en était rendue propriétaire en 1924 pour une somme de 4.000 francs et l'avait assurée pour 20.000 francs.
Les gendarmes de Moult recherchant le ou les auteurs de cet incendie qui ne pouvait être qu'à la malveillance, puisque la maison était inhabitée, entendirent à plusieurs reprises la propriétaire, qui avait porté plainte contre inconnu. Certaines de ses premières déclarations se trouvant infirmées par elle au cours des interrogatoires successifs et certaines anomalies se remarquant, les gendarmes poussèrent à fond l'interrogatoire de la veuve Depoilly, qui finit par leur avouer avoir mis le feu elle-même pour toucher les 20.000 francs de son assurance. Elle a été arrêtée.

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre. -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des  récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel  commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que  nous ayons un été suffisamment sec.  

 

Mars 1932   -   Les amateurs de volailles.   -   Le mois dernier, des vols de lapins et de poulets étaient commis à St-Aignan-de-Cramesnil, au préjudice de MM. Varignon et Desétable.

L'enquête aboutit à l'arrestation des frères Jeanne, Charles, 26 ans, el André, 22, du bourg, qui finirent par avouer et par dénoncer, comme complices, André Legras, 26 ans, domestique chez M. Dechaufiour, à St-Aignan et Raymond Radiguet, rue de Vaucelles, à Caen.

Les animaux dérobés (22 lapins et 8 poules), auraient été emmenés à Caen sur deux motos pilotées par André Jeanne, et remis à Radiguet qui les aurait vendus pour 400 francs en tout. Une partie de ces bêtes aurait été jetée dans, l’Orne, la nuit qui précéda l’arrestation des frères Jeanne.

Malgré leurs protestations d'innocence, les complices ont été également écroués. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1937  -   Un cycliste blessé par une automobile.  -  M. Henri Maufras, 22 ans, ouvrier métallurgiste à Fontenay-le-Marmion, se rendait à- bicyclette à Bretteville-sur-Laize et circulait sur la droite de la route nationale. Sa machine était régulièrement éclairée. 

Au lieu dit « La Pyramide », une automobile qui allait croiser le cycliste, quitta brusquement sa droite, se dirigeant vers lui. M. Maufras n'eut pas le temps de l'éviter. Heurté par la voilure, il tomba sur le sol, blessé à la cheville gauche et contusionné à la cuisse-droite.

A demi étourdi, M. Maufras se rendit-compte que l'auto s'arrêtait à quelques mètres, de l'autre côté de la chaussée, deux hommes en descendirent, qui s'approchèrent de lui. L'un d'eux lui toucha le front, parla à la personne qui l'accompagnait, et tous deux, abandonnant le blessé, remontèrent dans leur voiture et partirent. 

Ayant repris ses sens, M. Maufras put continuer sa route à pied. Rencontrant les gendarmes, il leur expliqua l'accident dont il venait d'être victime et leur donna des renseignements  susceptibles d'aiguiller leurs recherche. Une enquête est ouverte. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Le drame de Lorguichon a été reconstitué.   -  Nous avons relaté le drame qui se déroula dans la nuit du 11 au 12 octobre, et dont faillit bien être victime le gendarme Lemoine, de la brigade de Bretteville-sur-Laize. Une rixe ayant éclaté entre ouvriers italiens et portugais, Alfonso Manuel, 31 ans, blessé deux adversaires à coups de couteau,  s'arma d'une hache et menaça de descendre quiconque l’approcherait. Puis il disparut dans la nuit avec son arme.

Les gendarmes Glineur et Lemoine, de Bretteville, coururent à Lorguichon.

Ils recueillirent quelques renseignements, et se mirent, dans la nuit, à la recherche du dangereux Manuel.

Explorant son jardin, le gendarme Lemoine aperçut une ombre derrière une haie. Il s'élança, mais glissa sur le sol gras et tomba. Au lieu de profiler de la chute de l'agent pour fuir, le Portugais — car l'ombre était la sienne — se précipita sur le gendarme et, de sa hache, le frappa à la tête.

Le visage en sang, le gendarme ne perdit pas la tête. Manuel, s'approchant de nouveau, la hache levée, le militaire étendu sur le dos, ramena ses genoux sous le menton, détendit  brusquement les jambes et, des deux pieds, frappant au creux de l'estomac, envoya le bandit sur le sol. Le Portugais se releva et, de nouveau, bondit, la hache haute.

Mais le gendarme avait pu saisir son pistolet. Il visa et fit feu. Les doigts brisés par la balle, Manuel laissa tomber son arme.

Le gendarme Glineur, accourut, appréhenda le meurtrier et donna des soins à son camarade.

Vendredi, le dangereux personnage fut extrait de la maison d'arrêt et conduit à Lorguichon, où les magistrats procédèrent, à la reconstitution du drame.

Des constatations, il résulte que le Portugais, revenu trois fois à la charge, voulait bel et bien tuer le gendarme et que celui-ci ne dut son salut qu'à un heureux hasard et surtout à son sang-froid.

Le coup de hache avait, coupé le turban du képi — fort épais et formé de drap et cuir — du gendarme, qui dut à cette circonstance de ne pas avoir le crâne ouvert.

Le gendarme Lemoine a repris son service, il y a quelques jours, et assistait à la reconstitution. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Un ivrogne frappe sauvagement sa grand’mère.  -   M. Fortunée, demeurant à St-Aiguan-de-Cramesnil, a prévenu la gendarmerie que sa grand’mère, Mme Marie-Joséphine Noël, âgée de 77 ans, avait été frappée sauvagement au cours d'une scène par son frère Etienne, âgé de 29 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe.

Les gendarmes se rendirent aussitôt sur les lieux et procédèrent à l'interrogatoire de Mme veuve Noël qui, encore sous le coup de l'émotion, leur déclara que son petit-fils, qui a  l'habitude de s'enivrer et est fort, brutal, lui avait demandé le matin de l'argent. Elle, lui avait donné dix francs, puis vingt francs l'après-midi.

Dans la soirée, comme il était ivre, il fit une nouvelle demande à laquelle Mme Noël répondit par un refus.

Mis en fureur, l'ivrogne traîna sa grand'mère hors du lit, la frappa à coups de poings et s'agenouilla sur sa poitrine.

Aux cris de la septuagénaire, son autre petit-fils accourut et la délivra en faisant honte à son frère de son odieuse conduite.

Les gendarmes ont procédé a l'interrogatoire de divers témoins, puis à celui de Fortunée qui prétend ne pas se souvenir des faits qui lui sont reprochés.

Sa grand'mère porte de graves contusions et quelques plaies à la face, elle a déclaré porter plainte contre son petit-fils qui, à plusieurs reprises déjà, l'a frappée, cependant elle n'avait pas osé appeler les gendarmes, ne voulant pas qu'il soit dit, que son petit-fils était un brutal et qu'il l'a frappait.

Ajoutons que Fortunée Etienne a été condamné déjà à plusieurs reprises pour coups et blessures volontaires, c'est un individu dangereux, assez enclin à l'alcoolisme. Il a été arrêté  immédiatement par les gendarmes, et conduit devant le Procureur de la République de Caen qui l'a fait écrouer. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart  d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en  cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Novembre 1940   -   Au feu !   -   Sur le coup de minuit, Mlle Déchauffour, petite-fille de Mme Veuve Macé, cultivatrice à Saint-Aignan-de-Cramesnil, était réveillée par des bruits  anormaux. S'étant levée et ayant appelé le personnel de la ferme, il fut constaté que le feu avait déjà détruit la toiture d'une grange de 15 m. sur 8. contenant 2500 bottes de foin et 1500  de paille.   -   Sur le coup de minuit, Mlle Déchauffour, petite-fille de Mme Veuve Macé, cultivatrice à Saint-Aignan-de-Cramesnil, était réveillée par des bruits anormaux. S'étant levée et ayant appelé le personnel de la ferme, il fut constaté que le feu avait déjà détruit la toiture d'une grange de 15 m. sur 8. contenant 2500 bottes de foin et 1500 de paille.

Malgré le concours des voisins dévoués, il ne reste de la grange et de son contenu, que des cendres entre des murs calcinés.  

 

Août 1942   -   Pour Les prisonniers.   -   A Saint-Aignan-de-Cramesnil, le Comité Local d'Assistance aux Prisonniers de guerre, organise pour le dimanche 16 août, un tournoi mixte de football, et une vente aux enchères des produits de la terre au profit des prisonniers de la commune.  

 

Janvier 1946  -  Une collision d’autos.  -  Au carrefour de la Jalousie, sur le territoire de Saint-Aignan-de-Cramesnil, un camion-auto de l’entreprise Broggi, de Potigny, conduit par M. Joseph Cala et Transportant 25 ouvriers, est entré en collision avec un véhicule de même catégorie, piloté par M. Gaston Leneveu, de St-Pierre-du-Regard, et appartenant à l’entreprise  Hersent, de Condé-sur-Noireau. 

Sous la violence du choc, M. Robert Pzeracki, de l’entreprise Broggi, marié et père d’un enfant eut la colonne vertébrale brisée et fut tué sur le coup. Dix autres ouvriers, plus ou moins  blessés, ont été reconduits à leur domicile. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1947  -  La poudre d’escampette.    Deux prisonniers boches employés chez MM. Désetable et Déchauffour, à Saint-Aignan-de-Cramesnil, ont brûlé la politesse à leurs patrons.  Les fugitifs ont été repris à Moult-Argences. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Un cheval a disparu.    L’un des chevaux que M. Georges Marie, cultivateur à Saint-Aignan-de-Cramesnil, avait mis au piquet dans la plaine, a été volé. Il s’agit d’un bai  brun, hongre, étoile en tête, taille 1 m. 65, âgé de 6 ans, crinière moyenne, queue longue. Sa valeur est de 160 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    Une cuite mémorable.    Ayant déjà bu plus que de raison, Joseph Vauquelin, 48 ans, cultivateur à Saint-Aignan-de-Cramesnil, rencontrait, à Urville, le nommé Charles Anne, 40 ans, chauffeur, demeurant dans la localité. Les deux compères s’attablèrent au débit Leneveu. Quand joseph Vauquelin voulut regagner son domicile, il faisait déjà nuit et Anne S’empressa de lui faire un bout de conduite.

Que se passa-t-il ensuite. Toujours est-il que le cultivateur se réveilla au pied d’une meule de foin et constata la disparition de son portefeuille contenant 23 000 francs. Interrogé par les gendarmes, Anne a reconnu le vol. Vauquelin devra répondre de son intempérance. Quant à Leneveu, il sera poursuivi pour fermeture tardive de son débit. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Octobre 1947  -    Un conseiller irascible.  -   S’étant rendu chez M. Delarue, maire de St-Aignan-de-Cramesnil, pour l’entretenir d’une réparation à un immeuble, un conseiller municipal, M. René Lamare, 67 ans, s’est emporté contre son interlocuteur qu’il a injurié et frappé. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   De quoi fumer.   -  Des malfaiteurs ont pénétré durant la nuit dans le débit de tabac tenu à Saint-Aignan-de-Cramesnil par M. Decan. Ils ont fait main basse sur une quantité importante de paquets de cigarettes et de tabac, raflant par la même occasion trois bouteilles d'apéritifs et une somme de 1 800 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Des voleurs de chevaux opèrent à Saint-Aignan-de-Cramesnil.   -   La semaine dernière, au cours de la nuit, des malfaiteurs s'emparaient dans des herbages de 9 chevaux au piquet, dont 6 appartenant à M. Frimont et 3 à M. Marie.

Deux jours après les animaux ont été retrouvés sur le marché de la Villette.

La razzia avait été opérée par trois parisiens. L'un d'eux, un nommé Guillaume Le Calvez s'est suicidé en se jetant sous un camion au moment de son arrestation. Un autre est en fuite. Quand au troisième, il a été incarcéré. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   L'affaire des vols de chevaux.   -   Nous avons relaté le vol de 9 chevaux commis au préjudice de deux cultivateurs à Saint-Aignan-de-Cramesnil. 48 heures après le méfait l'un des malfaiteurs était arrêté à Paris, et un autre se suicidait en se jetant sous un camion. Le troisième malandrin, Robine Gaston, originaire de Chaumont (Orne), vient d'être arrêté par les gendarmes de Meudon. Robine Gaston avait travaillé, il y a plusieurs mois, chez un agriculteur de Saint-Aignan, voisin des deux cultivateurs victimes du vol ; de ce fait il connaissait parfaitement les lieux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Sur la route.   -   Pilotant un camion, M. Louis Renault, chauffeur au service de la Halle aux cuirs de Caen, suivait la route de Caen à Falaise, quand au carrefour de la Jalousie, il fut surpris par l'arrivée d'un cycliste venant de la direction de Bretteville-sur-Laize, M. Renault donna un brusque coup de volant à gauche, mais ne put éviter la collision.

Le cycliste, M. Candon d'Acqueville, heurta l'arrière du véhicule et, perdant l'équilibre tomba violemment sur la chaussée. Relevé par des témoins de l'accident et transporté au restaurant Citré, M. Candon qui se plaignait de douleurs internes, put regagner son domicile après avoir reçu les premiers soins d'un médecin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Puisque je vous le dis !   -   Paul Dauxais, 36 ans, maçon à Saint-Aignan-de-Cramesnil, était jusqu'au cou dans les vignes du seigneur lorsque rencontré par les gendarmes de Bretteville-sur-Laize, ceux-ci l'emmenèrent cuver son vin à la chambre de sûreté.

Le lendemain, le disciple de Bacchus a protesté avec force qu’il n'était pas ivre la veille. Les gendarmes qui n'en croient que leurs yeux lui ont quand même dressé contravention. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Des récoltes flambent à Saint-Aignan-de-Cramesnil.   -  Une meule de 30 000 kilos de chanvres et de lin a été la proie des flammes. Le préjudice subi par le propriétaire, M. Loridan, cultivateur, est de l'ordre de 600 000 francs. Il y a assurance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   La mauvaise graine.   -    Employé comme ouvrier agricole depuis le mois de février dernier à la ferme de M. Dan, à Saint-Aignan-de-Cramesnil, le jeune G. T....., dont les parents habitent Argences, a dérobé au préjudice de son patron en différentes reprises, une somme de 8 000 à 10 000 francs. Il a également soustrait à un autre employé de la ferme Dan une somme de plusieurs centaines de francs. il sera poursuivi. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Un grave incendie dans une fête foraine.   -    Un incendie qui a causé la consternation dans le village et ruiné des forains venus monter leurs métiers à l'occasion de la fête patronale, s'est produit à Saint-Aignan-de-Cramesnil.

Lundi, vers 3 h. du matin, une foraine, Mme Lecallier, constatait que des flammes s'échappaient d'une roulotte de l'installation de son collègue M. Lainen, domicilié à Grimbosq, propriétaire d'un manège d'autos-tamponneuses.

Le sinistre qui aurait pris naissance dans une roulotte-atelier devait détruire plusieurs voitures et le skooter malgré les efforts des forains et d'habitants accourus. Les pompiers de Caen appelés trop tardivement ne purent que s'employer à limiter les dégâts qui atteindraient 5 millions. (Le Bonhomme Libre)

 St-AIGNAN-de-CRAMESNIL  -   Route d'Argences

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