Juillet
1845 -
Nouvelle local. -
Le
nombre des conscrits de ia classe de 1844 fournis par le département du
Calvados est de 533, dont 505 pour l'armée de terre et 28 pour l'armée
de mer.
Le
départ des premiers aura lieu du 21 au 25 juillet. L'époque du départ
des 28 destinés à l'armée de mer n'est pas encore fixé.
(Source : Le Journal de Honfleur)
Juillet
1845 -
Nouvelle local. -
Le
tirage des jurés pour le 3e
trimestre des assises du Calvados qui ouvriront le 1er août, a eu lieu.
L'arrondissement
de Pont-l’Évêque n'a fourni que les noms de MM. Briand à Beaumont,
Bériard, médecin à Cambremer, Letellier, pharmacien à Beaumont,
Rabel, maire à Saint-André-d'Hébertot, Dauge, imprimeur à
Pont-l'Evêque, Berrurier fils, propriétaire à Honfleur. (Source
: Le Journal de Honfleur)
Juin
1848 -
Nouvelles Locales.
-
Les 80 000 hommes formant le contingent de la classe de 1847 sont
appelés à l'activité. Les départs auront lieu du 15 au 20 juin.
Le
conseil du recrutement se réunira à Caen pour procéder à l'examen
des remplaçants les 10, 12 et 14 juin.
Le
département du Calvados fournit 1 055 hommes .
(source Journal de
Honfleur)
Juin
1848 -
Les Assises du Calvados.
-
Audience du 2 juin. -
Une tentative de vol avec effraction commise par le sieur Féron,
sans domicile connu, est punie de 6 ans de réclusion.
Même
peine contre un nommé Barnier de Mézidon qui, en brisant deux
clôtures, s'était introduit dans la boutique du sieur Frilay, et y
avait volé des marchandises. Sa femme accusée de complicité a été
acquittée.
-
Une tentative de viol sur une jeune fille de 9 ans. était
reprochée à Langlois, meunier à St-André-d'Hébertot, âgé de 16
ans. Il a été condamné à 2 ans de prison. (source Journal de
Honfleur)
Janvier
1849 -
Les loups. -
Malgré la douceur de l'hiver, les loups ont reparu depuis
quelque temps dans la Forêt de Saint-Gatien-des-Bois. Ils se répandent
chaque nuit dans les campagnes où ils exercent des ravages assez
notables au préjudice de nos cultivateurs. Il ne nous manquait plus que
ce fléau !
Nous
prenons au hasard quelques unes des pertes occasionnées par la
présence de ces avides animaux : deux veaux chez M. Cyprien
Brunet, à Saint-Gatien ; six moutons appartenant à M Paulmier,
boucher, à Honfleur ; une truie chez M. Letellier, au Theil ;
un veau chez un cultivateur de Saint-André-d'Hébertot, etc…, etc...
Nous
faisons appel à l'autorité supérieure pour la prier d'ordonner une
battue, à nos louvetiers, à nos habiles chasseurs d'organiser une de
ces grandes attaques dans laquelle les hôtes incommodes et malfaisants
qui sont venus nous visiter, ne peuvent manquer de trouver une mort
certaine. Ils auront aussi bien mérité du pays !…
(source Journal de
Honfleur)
Mai
1850 - Nouvelles locales.
-
Le 23 juin aura lieu à St-André d'Hébertot
l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire du célèbre
Vauquelin, né dans cette commune de l'arrondissement de Pont-l’Évêque.
La
société d'agriculture de cette ville, une députation de l'Institut,
des écoles de médecine et de pharmacie, plusieurs membres des
autorité, départementales et de l'arrondissement se réuniront pour
cet hommage rendu à notre illustre compatriote. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Novembre
1850 - Nouvelles locales.
-
Quoique presque tout le monde en ville connaissent les détails
de l'assassinat commis le 29, sur M Lebourg, de Saint-André-d’Hébertot,
herbageur et marchand de bœufs, nous allons en rapporter les
principaux, ne fût-ce que pour rectifier les différentes versions qui
ont circulé.
Un
roulier allant de Pont-l’Évêque à Lisieux, aperçut à 3 kil. de
Lisieux, après avoir dépassé la côte d'Ouillie, un bokey, dans
lequel se trouvait un homme, la figure ensanglantée, il s'en approcha
et reconnut que cet homme ne donnait plus signe de vie, il chargea deux
jeunes gens qu'il rencontra de conduite le bokey et les accompagna
jusqu'à l'auberge du Nouveau Monde, et fit aussitôt prévenir la
gendarmerie.
On
reconnut que le mort était M. Lebourg, qu'il avait à la tempe gauche
une blessure faite à bout portant par une arme à feu.
D'actives
recherches commencèrent à l'instant. On fut assuré de l'endroit où
l'assassinat avait été commis en trouvant une marre de sang dans le
milieu de la route à 25 pas environ en descendant la côte, à 6
mètres de là, en face des carrières de Livaie, on ramassa un pistolet
de poche récemment déchargé.
On
ne trouva sur M. Lebourg qu'une bourse contenant 7 francs, mais son
portefeuille qui ne le quittait jamais, manque, et il est probable que
ce marchand qui allait à Lisieux acheter des bœufs, avait avec lui
soit des espèces, soit des valeurs.
L'assassin
n'a pas encore été découvert quoiqu'on ait répandu dès lundi le
bruit qu'il était arrêté. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Novembre
1852 - Cour d'assises du Calvados.
-
Audience du 11.
—
Amand Langlois, garçon
boulanger, à St-André-d'Hébertot, ne subira que cinq ans
d'emprisonnement pour détournements et abus de confiance au préjudice
du sieur Drieu, dont il était domestique à gages.
—
Jean-Baptiste Froucrelle et
Victor Prosper Foucrelle, demeurant à Varny, ont été condamnés l'un
et l'autre à 12 ans de travaux forcés, pour vols d'argent et d'effets mobiliers,
de complicité, dans une maison habitée, avec escalade et effraction
extérieure et intérieure. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Juin
1854 - On lit dans le Bulletin de l'Instruction publique.
-
Conformément à l'avis du conseil académique, M. le préfet
vient d'accorder une récompense pécuniaire aux quarante institutrices
les plus méritantes du département, 16 instituteurs d'élite ont reçu
chacun deux ouvrages reliés : ( Dictionnaire
historique de Douillet. — Lettres sur la profession d'instituteur, de
Thiéry, recteur de l'académie). Ces volumes portent un écusson avec
cette légende : Donné par le préfet, sur l'avis du conseil académique.
Voici
les noms des instituteurs et institutrices de notre arrondissement,
qui ont été l'objet de ces distinctions : MM. Patin, à
Beaumont-en-Auge ; Thieulin, à Dozulé ; Devaux, à Tourville ; Mmes
Lecarpentier, à Saint-André-d'Hébertot ; Lemanissier, à
Honfleur ; Edeline, à Honfleur ; Lavigne, à Pont-l’Évêque ; Hue,
à Trouville ; Mlle Allaire, à Formentin. (source
Le Journal de Honfleur)
Mars
1855 - Réparation et entretien des chemins vicinaux.
- Le
lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera
procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur
soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à
exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les
communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme
suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54
c. ; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ;
Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50
c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ;
Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ; St-André-d'Hébertot,
528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496 fr. 45 c. ;
Bonneville, 490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98 c. ;
Coudray, 337 fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. ( Le journal de
Honfleur )
Juillet
1857 - On lit dans le Pays d'Auge. - La
commune de Saint-André-d’Hébertot était, dimanche soir, le
théâtre d’une scène sanglante.
Les
sieur Simon (Jacques), briquetier, âgé de 46 ans, né à Rennes
(Ille-et-Vilaine), habitait depuis quelque temps dans une maison située
à Saint-André-d’Hébertot, qui lui était louée par le sieur
Perrier (lsidor-Honoré), terrassier, né à Saint-André-d’Hébertot
et demeurant aux Authieux-sur-Calonne.
Simon
avait la direction du four à brique établi à Saint-André-d’Hébertot,
pour la confection du tunnel que la compagnie du chemin de- fer de i’Ouest
fait percer sur le territoire de cette commune.
Perrier
apprit que Simon voulait quitter sa maison. Il en fut mécontent.
Dimanche soir, il se rendit chez son locataire, qu’il trouva couché,
et lui chercha dispute. La femme Simon et sa fille, qui étaient
présentes, voulurent s’interposer. La première reçut plusieurs
coups de pied, et la seconde un coup de parapluie.
Un
ouvrier nommé Liloubin, que Simon employait dans ses travaux, entendant
le tapage qui se faisait dans la chambre de son maître s’y rendit en
toute hâte, et prit Perrier par le bras pour le faire sortir.
Pendant
ce temps, Simon s’était levé, et s’était élancé, un manche de
pelle à la main, à la poursuite de Perrier, mais celui-ci, qui était
armé de la même manière, fit volte-face et assena sur la tête de son
adversaire un coup si violent qu’il l’étendit sans mouvement à ses
pieds ; il le frappa de nouveau à plusieurs reprises, et tenta de s’échapper,
mais il fut arrêté par Liloubin, qui fut, lui aussi fort maltraité. A
ce moment arrivèrent d’autres ouvriers, qui séparèrent les deux
adversaires et mirent fin à la lutte.
Simon
est mort presqu’immédiatement.
Cette
scène s’est passée entre 5 et 9 heures. L’assassin a été
arrêté, et mis à la disposition de la justice. (Source :
Le journal de Honfleur)
Novembre
1857 - Un accident.
- Samedi
dernier, un ouvrier nommé Jame employé aux travaux du chemin de fer à
Saint-André-d’Hébertot, s’est trouvé pris sous un éboulement qui
s’est déclaré à l’embouchure du tunnel. Il a eu la colonne
vertébrale rompue. On l’a transporté à l’hospice de Honfleur.
(Source : Le journal de Honfleur)
Mai
1858 - Double accident.
- Un
double et déplorable accident vient d’arriver sur le chemin de fer,
à Hébertot. Il devrait servir d’avertissement pour les ouvriers
souvent trop imprudents.
Deux
jeunes gens, revenus sains et saufs de notre grande et glorieuse guerre
de Crimée, étaient chargés du transport des terres qui serviront à
l'immense remblai de cette partie, de la ligne, en passant imprudemment
devant le wagon de décharge, un d’eux a eu un bras emporté tout
près de l’épaule, et l’autre la cuisse broyée près du tronc. Ce
dernier a succombé un instant avant l’heure fixée pour l’amputation
du membre. (Source : Le journal de Honfleur)
Juillet
1858 - Attention à la fraude.
- Nous
croyons devoir signaler à nos lecteurs une fraude qui se pratique
actuellement dans nos campagnes. Des marchands colporteurs parcourent
les villages, vendant pour de la broderie un tissu de valeur presque
nulle, sur lequel est appliquée une espèce de pâte en papier qui
représente, de manière à tromper un œil peu exercé, les broderies
les plus délicates et de l’exécution la plus difficile. Il est
évident qu’au premier contact de ce tissu avec l’eau, la pâte se
dissout et ne laisse pas la moindre trace des gracieux dessins qu’elle
imitait. (Source : Le journal de Honfleur)
Août
1858 - Un accident du travail.
- Un
nouveau malheur est arrivé, mardi dernier, sur la ligne du chemin de
fer en construction de Pont-l’Évêque à Honfleur. Le nommé Durand,
âgé de 42 ans, ouvrier terrassier, employé aux travaux du tunnel de
St-André-d’Hébertot, se penchant sur le puits n° 9, pour écarter
un câble qui avait pris une mauvaise direction, a perdu l’équilibre
et est tombé au fond du puits, d’une profondeur de 50 mètres. Ce
malheureux a été tué sur le coup.
Durand,
qui habitait Beuzeville, laisse une femme et trois enfants en bas âge.
(Source : Le journal de Honfleur)
Septembre
1858 - Un éboulement.
- Le
18 de ce mois, le nommé Camus ( Pierre-Eugène ), âgé de 18 ans, né
à Beuzeville, travaillait dans une carrière située à Saint-André-d’Hébertot,
pour le compte du sieur Marmion, propriétaire en cette commune, dont il
était le domestique, lorsqu’un éboulement se manifesta et ensevelit
sous une masse de terre l'infortuné terrassier. (Source : Le
journal de Honfleur)
Juin
1859 - Un accident. - Nous
avons encore un nouvel accident à signaler sur le chemin de fer, à
Saint-André-d'Hébertot.
Mardi,
vers 11 heures du matin, le sieur Louis Vernier, ouvrier lanceur de
wagons, âgé de 27 ans, né à Glos, près Lisieux, ayant fait un faux
pas sur la voie, est tombé en avant
du train, revenant à vide, qu'il conduisait. Cet homme eut cependant la
présence d'esprit, par un mouvement instantané, de se retourner sur le
dos, afin d'éviter le danger qui le menaçait, mais il ne put y
parvenir, et le wagon lui passa transversalement sur les hanches.
Immédiatement
appelé par le chef de service, M. le docteur Delamotte, médecin
attaché à la construction, se rendit en toute hâte sur les lieux ;
mais les secours de l'art étaient inutiles, puisque la mort avait été
instantanée. (Pays-d'Auge)
Juin
1859 -
Le temps qu’il fait. -
La
température orageuse sous laquelle nous vivons depuis trois semaines
fait beaucoup de mal aux récoltes et se traduit en pertes déjà très
considérables.
De
tous les côtés on n'entend parler que d'orages violents qui inondent
les récoltes sous des masses d'eau, ou les ravagent plus cruellement
encore par la grêle. Les avalanches entraînent la terre, les blés se
versent, les petits cours d'eau débordent et chaque jour, tantôt sur
un point, tantôt sur un autre, les journaux des départements ont à
déplorer de nouveaux désastres causés par ces orages quotidiens.
Les
pays de vignobles ont surtout beaucoup à souffrir, et, aujourd'hui
encore, on annonce que dans la Marne plusieurs communes ont perdu une
grande partie de leurs précieuses récoltes ravagées par la grêlé.
Si cela continue, ce ne seront plus seulement des pertes locales, comme
on en a chaque année à regretter, la récolte générale en sera
gravement affectée. (Source : Le journal de Honfleur)
Février
1860
- Une nomination.
- Par
arrêté préfectoral, M. Hubie est chargé, à titre provisoire, de la
direction de l'école de Saint-André-d'Hebertot, en remplacement du
sieur Lebaron, mis en disponibilité pour cause de maladie. ( Le Pays
d'Auge )
Mai
1860 - Une nomination.
-
Par arrêté de M. le préfet, en date du 4 mai, Mme Martin,
religieuse, est nommée institutrice publique à Saint-André-d'Hebertot,
en remplacement de Mme Leneveu, décédée. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet 1860 - Un orage. -
Pendant l'orage
qui a éclaté lundi 16 juillet, la foudre est tombée à Hébertot sur
un orme sur lequel s'étaient réfugiées deux vaches grasses. Elles ont
été trouvées mortes, ainsi qu'un porc, sans qu'on ait pu reconnaître
comment elles avaient été frappées, la foudre n'ayant laissé aucune
trace. ( Le Pays-d’Auge )
Juillet
1860 - Une éclipse.
-
Un temps couvert de
nuages n'a pas permis, dans notre contrée, d'observer les phases de
l'éclipse de soleil qui a eu lieu mercredi.
Ce
phénomène n'a eu d'autres effets pour nous que de rendre le temps
encore plus obscur, surtout vers trois heures. ( Le Pays-d’Auge )
Novembre
1860 - Inauguration. -
L'inauguration du tunnel d'Hébertot, sur la ligne ferrée de
Pont-l'Évêque à Honfleur, a eu lieu mercredi 14 novembre. Un wagon
superbement pavoisé, remorqué par la locomotive qui sert à traîner
les terres de remblai, a passé sous le tunnel de 5 kilomètres de
longueur, entièrement terminé.
Le
remblai d'Hébertot est fort avancé, ainsi que ceux de la vallée de
Saint-Martin et de Saint-Sauveur. On travaille également à celui de
Pont-l'Évêque. On pose les cintres du viaduc de Saint-Sauveur, et
celui qui passe sur la route n° 180, au bas de la petite côte
Saint-Clair, commence à prendre forme. On espère que la fin de l'hiver
verra l'achèvement de ces longs travaux, et cet été l'inauguration de
la ligne. ( L’Ordre et la
Liberté)
Novembre
1860 - Un remède. -
Il s'est déterminé cette année, par suite de la température
anormale du printemps et de l'été, une mortalité extraordinaire parmi
les mouches à miel. Pour obvier à ce mal, M. Cauchard, apiculteur à
Ville-en-Tardennois, recommande une composition alimentaire qu'il
formule ainsi : Sucre, 5 kilog. ; glucose, 5 kilog. ; suc de groseilles,
1 litre ; son, 1 litre. Faire cuire en consistance de sirop.
Il
convient de présenter cet aliment en couches assez minces sur des
assiettes, afin d'en rendre la préhension plus facile aux abeilles,
qui, d'ailleurs, sont friandes de tout ce qui est sucré et légèrement
acidulé. ( L’Ordre et la Liberté)
Février
1861 - Le tribunal correctionnel de
Pont-l’Évêque. -
Dans son
audience du 6 mars 1861, a condamné : Lepinay
(Paul), 27 ans, terrassier, né à Nantes (Loire-Inférieure), demeurant
à Saint-André-d'Hébertot. 4 mois de prison. - Coups et blessures
volontaires, dégradation de clôtures, injures et diffamation.
-
Gouet (Amand-Ferdinand), 22 ans, né à Lafresnaye (Sarthe) ; et
Lachaud (Léonard), 24 ans, né à Treignard (Corrèze), tous
terrassiers, demeurant à Saint-André-d’Hébertot. Chacun 20 jours de
prison. - Injures publiques, diffamation et dégradation de clôtures.
( L’Écho Honfleurais)
Juin
1861 -
Interdit provisoirement.
- M.
le ministre de l'instruction publique et des cultes vient de prendre un
arrêté aux termes duquel est interdit provisoirement, dans les écoles
primaires publiques et libres de l'empire, l'ouvrage intitulé :
« Petit Cathéchisme pour les temps présents »,
publié à Paris par la librairie Lecoffre, et à Saint-Brieuc, par l'imprimeur-libraire
Prudhomme.
Aucun
cathéchisme autre que le diocésain ne doit d'ailleurs être introduit
dans les écoles. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1861 -
Arrêté de M. le Préfet.
- Par
arrêtés de M. le préfet, datés du 4 juin, sont nommės :
-
Adjoint au maire de la commune de Tourgéville, M. Congnet
(Etienne-Fontenelle), en remplacement de M. Sochon, démissionnaire.
-
Adjoint au maire de la commune de Saint-André-d'Hébertot, M.
Marmion (Pierre). ( L’Ordre
et la Liberté )
Juin
1861 -
Avis aux militaires. -
Par un
ordre du jour à la date du 31 mai, M. le maréchal Magnan, commandant
le corps d'armée, dans lequel se trouve placée la 2e
division militaire, vient de défendre aux troupes sous ses ordres de se
baigner isolément.
MM.
les chefs de corps et de détachements devront, à cet égard, exercer
la plus active surveillance pour empêcher des actes malheureux de
désobéissance dont plusieurs militaires ont été victimes tout
récemment. (
L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1861 - Un arrêté.
- Un
arrêté préfectoral nomme maire de la commune de
Saint-André-d'Hébertot, M. Gillotin (Adrien). ( L’Ordre et la
Liberté )
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Pont-l'Evêque.
Pont-l'Evêque.
- Restauration de la chapelle de l'hospice.
100 fr.
Surville.
- Nivellement du cimetière et restauration du presbytère.
100 fr.
Saint-André-d'Hébertot.
- Restauration de l'autel de l'église succursale. 100 fr.
Bénerville.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Bonnebosq.
- Réparations à l'école des filles.
100 fr.
Fourneville.
- Réparations à la toiture de l'église.
100 fr.
Formentin.
- Réparations à l'église.
90 fr.
Angerville.
- Réparations au presbytère. 90 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Août
1861 - Vandalisme à Saint-André-d’Hébertot.
- L'église
de Saint-André-d'Hébertot avait un autel du XVIIe siècle simple mais de très hon goût. On vient de le
remplacer par un autel déplorable en marbre rouge bien poli, avec
pilastres cannelés sur les angles !... Le bel écusson de Nollent, qui
décorait cet autel, est jeté dans le cimetière.
C'est
dans la patrie de Vauquelin que de pareils acte de vandalisme et de
mauvais goût se commettent !... ( L’Ordre et la Liberté )
Août
1861 - Par arrêtés de M. le Préfet. - Par
arrêtés préfectoraux, ont été nommés :
-
Instituteur public à Saint-André-d'Hébertot, M
Thieulin, actuellement maitre-adjoint l'école mutuelle de Lisieux.
-
M. Baille, actuellement instituteur suppléant à
Saint-André-d'Hébertot, est chargé à titre provisoire de la
direction de l'école de Cesny-aux-Vignes.
-
Instituteur public à Burcy, M. Bazire, actuellement instituteur
à Fresné-la-Mère, en remplacement de M. Chancerel. ( L’Ordre et la
Liberté )
Septembre
1861 -
Une réponse. - En
réponse à l'article que contenait notre numéro du 31 août et qui
était intitulé: Vandalisme à Saint-André-d'Hébertot, M. le curé de
cette commune nous écrit ce qui suit sur son église :
Cette
église remonte au Xe ou
au XIe siècle. Bien longtemps après sa construction,
c'est-à-dire au XVIIIe siècle,
Mme d'Aguesseau, née de Nollent, fit cadeau à sa paroisse d'un autel
en marbre rouge, qui existe encore et restera tel qu'il était au
premier jour, mais il était accompagné de boiseries qui s'étaient
aucunement en rapport avec le style de l'édifice, et qui étaient
surmontées d'armes nobiliaires assez mal placées au-dessus de l'autel.
Ces boiseries et ces armes ont disparu, et elles ont démasqué une
jolie fenêtre à plein-cintre, qui sera prochainement ornée d'une
vitrine représentant le martyre de saint André. ( L’Ordre et la
Liberté )
Juin
1862 -
Par arrêté en date du 19 juin.
- M. le préfet
a nommé M. Hagnet (Pierre-Joseph-Joachim) maire de la commune du Ham.
Mme
Catel, religieuse, institutrice publique à Saint-André-d'Hébertot.
Mlle
Merienne, actuellement institutrice publique à Bonneville-sur-Touques,
institutrice suppléante de 2e classe, sans changer de résidence.
(l’Ordre et la Liberté)
Juin
1866 -
Un accident. -
Un bien triste accident est arrivé
mercredi soir à Saint-André-d'Hébertot, Gustave Prévost, excellent
jeune homme de 20 ans, cocher chez M. D....., vint baigner son cheval
dans la pièce d'eau qui entoure le château, appelée les Mottes.
Il
était sur le bord le tenant à bout de longe, et on présume que
l'animal ayant voulu monter sur le bord, il aura cherché à le renvoyer
à l'eau et y sera tombé avec lui. On l'a vu seulement à trois
reprises différentes chercher à s'accrocher à la crinière du cheval,
qui l'a, en se débattant, fait couler au fond de l'eau. Le cadavre de
ce malheureux a été retrouvé quelques temps après enfoncé dans
la vase.
Juin
1867 -
Réparation des édifices religieux. -
Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre
des cultes vient d'accorder des secours, pour aider
aux réparations de leurs édifices religieux :
300
fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ;
300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à
Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500
fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La
Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ;
1000 fr. à Croissanville
;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à
Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à
Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ;
4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.
Mars
1869 -
Une gloire. - Vauquelin,
le savant chimiste né à Saint-André-d'Hébertot, arrondissement de
Pont-l'Evêque, est une des gloires du Calvados.
M.
Halphen, maire de Saint-Désir, vient d'en raconter la vie en termes
très court. Ces quelques pages consacrées à notre illustre concitoyen
seront certainement lues dans le pays avec plaisir. Vauquelin est mort
en 1829, il était membre de l'Académie des sciences, et l'un des
représentants du Calvados à la Chambre des députés.
Mai
1872 - Fait
divers.
- La
récolte du blé sera abondante cette année et le pain bon marché. Qui
dit cela ? La caille, d'après le dicton ancien : « Autant de fois
chante la caille, autant de pistoles vaut le sac de blé. » Or, cette
année, la caille fait entendre son chant criard quatre fois
consécutives : signe d'abondance et le blé à 40 fr. le sac. L'année
dernière, elle le répétait six et sept fois ; présage de
cherté. En effet, le blé
n'a-t-il pas, en ces derniers jours, monté à plus de 60 fr.
Juin
1872
- Fait divers.
- D'après
les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on,
estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants,
depuis le recensement de 1866.
Juin
1872 -
Un homme tué par un bœuf.
- Le sieur
Hec, natif de Bures, canton de Troarn, gardien d'herbages pour le compte
de M. Desloges, à Hébertot, étant allé dans une pièce où se
trouvaient plusieurs bœufs au pâturage, fut attaqué par un de ces
animaux d'un caractère ombrageux et méchant, qui lui porta de violents
coups de cornes
et le terrassa, il dut de n'être pas tué sur place à l'intervention
des autres bœufs, qui entourèrent l'animal furieux et l'éloignèrent
de sa victime. Le sieur Hec resta sans connaissance pendant trois heures
à la place où il avait été terrassé. Ses gens, inquiets de son
absence, allèrent à sa recherché et le trouvèrent dans l'état que nous:
venons d'indiquer.
Le malheureux gardien fut transporté chez lui, où il expira douze
heures après dans les plus cruelles
souffrances. Il laisse une veuve et plusieurs enfants.
Juin
1872
- Recensement.
- D'après
les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on,
estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000
habitants, depuis le recensement de 1866.
Juillet
1872
- Chasse et
récolte.
- L’ouverture
de la chasse aura lieu, dans notre département, vers les premiers jours
de septembre, car la rentrée des récoltes ne pourra être
terminée que tardivement cette année, en raison des nombreux blés
couchés par
les orages.
Août
1872
- Loi sur les
boissons.
- Tout
détenteur d'appareils propres à la distillation d'eaux-de-vie ou
d'esprits est ténu d'en faire, au bureau de la régie, une déclaration
énonçant le nombre et la capacité de ses appareils.
Août
1872
- La fin du monde.
- On
sait que la fin du monde avait été prévue pour le 5 de ce mois, elle
n'a pas eu lieu, parce qu'elle a été, paraît-il, remise au 12 août,
selon les uns, et selon les autres, au 15 août, fête de l'ex-empereur.
Août
1872 -
Fait divers.
- La
semaine dernière a eu lieu à l'école de pharmacie de Paris, l’inauguration
des statues de Parmentier et de Vauquelin. Nicolas Vauquelin né en
1763, à Saint-André-d'Hébertot (Calvados), et mort en 1829. Il fut
inspecteur des mines et professeur de pharmacie et de médecine au
Collège de France.
Décembre
1872 -
Le crime du
Pays-d'Auge. -
Dimanche dernier, dans
l'après-midi, une femme demeurant en la commune des
Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy
(Calvados), étant allée dans un herbage, nommé la Normandière,
situé en la commune de Saint-André-d'Hébertot, et étant entrée dans
un bâtiment édifié sur cet herbage, s'est tout à coup trouvée en
présence d'un cadavre.
Ce
cadavre, couché sur la paille, était celui d'un jeune homme, d'une
figure agréable, ayant les cheveux bruns, âgé de trente ans environ.
Les vêtements étaient ceux d'un homme aisé, paraissant avoir la
profession de marin, aucune trace de lutte, aucune trace de sang sur
l'aire du bâtiment n'ont été remarquées au moment de la
découverte du cadavre. La justice de Pont-l'Évêque a été
informée dans la soirée.
Le
lendemain, c'est-à-dire lundi matin, MM. Louvet, procureur de la
République, Ameline, juge, faisant fonctions de juge d'instruction, le
greffier, M. Bellenger, M. Combelle,
lieutenant de gendarmerie, plusieurs gendarmes et M. le docteur de la
Motte, se sont rendus sur les lieux. Il a été constaté que la mort
avait été causée par une blessure profonde faite à la gorge,
et qui a dû couper l'artère, que la plaie avait été nettoyée, que
le cadavre lui même avait dû être lavé en entier, probablement dans
la rivière la Calonne, qui est peu éloignée, que les chaussures du
cadavre n'étaient pas tachées de boue, que le cadavre avait été
transporté dans le bâtiment après là mort, qu'il n'était trouvé
aucun instrument ayant pu servir à occasionner la blessure qui a
produit la mort, enfin qu'il était impossible de songer à un suicide,
qu'il y avait lieu au contraire de
croire à un meurtre accompli par plusieurs personnes.
On
à retrouvé dans les poches des vêtements de l'infortuné une somme
d'argent s'élevant à 60 ou 80 francs, des papiers insignifiants et la
carte d'un restaurateur du Havre. La présence d'une somme
d'argent exclut donc l'idée d'un crime dont le vol aurait été le
mobile, ou d'un suicide ayant pour cause un entier dénuement.
L'identité de l'individu n'a
pu être constatée car il paraît inconnu dans le pays.
Mardi dernier, la justice est retournée sur les lieux pour continuer
l'instruction. Elle s'est fait accompagner d'un photographe, Le
signalement de la victime et son portrait vont être envoyés
immédiatement dans tous les parquets et à toutes les brigades.
Mars
1874
- Giboulées de mars.
- Les
prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au
13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons
un grand abaissement de température, avec neige et grésil, et le 9, la
neige commençait à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une
épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu rapidement.
Mars
1874
- Importante capture.
- Mardi,
la police d'Elbeuf a mis la main sur un nommé Henri Juvin, cordonnier,
âgé de trente-sept ans, sans domicile fixe, en état d'ivresse
manifeste et sans papiers. Or, Il se trouve que cet individu, malfaiteur
de la pire espèce, est, depuis le 1er février 1873, sous le
coup d'un mandat d'amener du parquet de Pont-l'Evêque, et inculpé du
meurtre commis sur la personne d'un sieur Simon Dufour, à
Saint-André-d'Hebertot, canton de Blangy.
Plusieurs
personnes, notamment deux navrais, avaient
été soupçonnés de ce crime. Juvin était arrivé la veille seulement
à Elbeuf.
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