Janvier
1827 - L'union. -
En 1827, Saint-André-de-Fontenay absorbe la commune voisine d'Étavaux,
dotée d'un très ancien village adjacent à la commune d'Allemagne
(aujourd'hui Fleury-sur-Orne)
Juillet
1834 -
Distinctions Honorifiques.
- Aujourd'hui,
dans la salle de l'école mutuelle, à l'hôtel de ville, M. le préfet,
comme président du comité d'arrondissement, a remis aux instituteurs
et aux institutrices les distinctions qui viennent de leur être accordées.
M.
Toutain, instituteur à Frénouville, a obtenu une médaille de bronze.
M.
Coiapelier, instituteur à Saint-André-de-Fontenay, et Mlle Montaigu,
directrice de l'école mutuelle de filles à Caen, ont obtenu une
mention honorable.
Mlle
Montaigu a reçu en outre une médaille, qui lui a été décernée par
la société pour l'enseignement primaire. (Mémorial du Calvados)
Février
1845 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Regnault.
La
première session des assises du Calvados pour 1845 s'est ouverte le 11,
sous la présidence de M. le conseiller Regnault. Il est a remarquer
qu'aucun juré de l'arrondissement de Bayeux n’a été appelé par le
sort à siéger dans cette session.
Nous
donnons un résumé succinct des affaires dont le compte rendu nous est
parvenu.
—
Pendent l'absence de la femme Plaisance et de son fils, dans la
nuit du 14 au 15 octobre dernier, on s'introduisit dans son domicile, à
l'aide d'effraction et d'escalade et après avoir brisé une armoire et
un coffre, on leur vola environ 60 fr. Le vol avait dû être commis par
une personne connaissant parfaitement les lieux. Cette circonstance fixa
les soupçons sur Jacques Allais, âgé de 27 ans, journalier, né à
Vieux, et demeurant à St-André-de-Fontenay.
Le
14 au soir, cet individu avait été aperçu par une dame Quesnel,
caché près de la haie du jardin de la femme Plaisance, pour faire
disparaître ce qu'il y avait d'équivoque dans la position où il
était trouvé, il demanda à cette dame si la femme Plaisance était
chez elle. L'accusé connaissait très bien la demeure de cette femme,
il savait aussi très bien qu'elle était absente.
Interrogé
sur l'emploi de son temps dans la soirée du 14, Allais avait commencé
d'abord par dire qu'il était ce jour-là resté chez lui. Aujourd'hui
il prétend qu'il avait eu une querelle avec sa femme, qu'il n'avait pas
osé en faire part à la justice, qu'il a passé la nuit hors de son
domicile, qu'il a bu dans plusieurs auberges, qu'il était un peu pris
de boisson et qu'il a couché le long d'une haie.
Le
jury ne s'est pas payé de ses raisons, déclaré coupable, Allais a
été condamné à 5 ans de réclusion. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1854
-
Un accident .
- Le
8 de ce mois, le sieur Jacques Farrin, âgé de 36 ans, né à
Saint-Amand, canton de Torigny, demeurant à Saint-André-de-Fontenay, a
été écrasé sur la route impériale de Paris à Cherbourg, par la
roue d'une voiture que conduisait le sieur Louvel, messager à
Colombières. M. le docteur Blutel, de Carcagny, a constaté sur le
corps du sieur Farrin la rupture de huit côtes et une déchirure au
poumon.
Cette
mort est le résultat de l'imprudence du sieur Farrin qui a voulu
descendre pendant que la voiture était en marche. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1860 - Une mort subite.
-
Hier matin, au moment où le sieur Maugis, âgé de 18 ans,
domicilié à Saint-André-de-Fontenay, venait de déjeuner chez M.
Louise, restaurateur, place Saint-Sauveur, ce jeune homme fut pris
tout-à-coup d'un étourdissement, on s'empressa de le transporter sur
le seuil de la boutique afin de lui faire respirer un air plus vif.
Malheureusement,
cette précaution était inutile, car, frapper d'une attaque d’apoplexie
foudroyante, ce pauvre jeune homme avait instantanément rendu le
dernier soupir. ( L’Ordre et la
Liberté)
Juin
1861 -
Un interdit provisoirement.
- M.
le ministre de l'instruction publique et des cultes vient de prendre un
arrêté aux termes duquel est interdit provisoirement, dans les écoles
primaires publiques et libres de l'empire, l'ouvrage intitulé :
« Petit Cathéchisme pour les temps présents »,
publié à Paris par la librairie Lecoffre, et à Saint-Brieuc, par l'imprimeur-libraire
Prudhomme.
Aucun
cathéchisme autre que le diocésain ne doit d'ailleurs être introduit
dans les écoles. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1861 -
Un incendie. - Voici
quelques détails sur l'incendie causé par la foudre, que nous avons
signalé dans notre numéro de mardi dernier.
C'est
vers midi et demi que le feu s'est déclaré au hameau d'Étaveaux,
commune de St-André, dans une ferme appartenant à M. Bunel, et
occupée par le sieur Rosier.
A
peine la foudre était-elle tombée que l'alarme fut bientôt donné,
et, pendant que les habitants réunissaient leurs efforts pour comprimer
les flammes, un exprès était envoyé en toute hâte à Caen pour
annoncer la nouvelle.
Aussitôt,
M. le commandant de la place dirigea sur le lieu du sinistre un fort
détachement de troupes, sous les ordres d'officiers, et, de son côté,
notre belle compagnie de pompiers, toujours si prompte à s'élancer
partout où un danger lui est signalé, y envoyait une pompe et douze
pompiers, sous le commandement de M. le lieutenant Leclangeur. A 3
heures, ce détachement arrivait à Étaveaux, où se trouvaient
également plusieurs gendarmes à cheval, et M. Cren, commissaire de
police.
Heureusement
tous ces secours furent inutiles. Grâce aux efforts des habitants et à
l'action puissante de la pompe de Feuguerolles, que les pompiers de
cette commune avaient rapidement transportée à Étaveaux, le feu avait
pu être concentré, et, à l'arrivée de la pompe de Caen et d'une
partie des troupes, tout était à peu près terminé.
Les
dommages causés par cet incendie sont évalués de 2 800 à 5 000 fr.
On
nous signale comme ayant combattu le feu aux postes les plus dangereux
avec un remarquable courage, le sieur Himez Lamotte, cavalier au 5e
régiment de dragons, en
permission. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1861 -
Avis aux militaires. -
Par un
ordre du jour à la date du 31 mai, M. le maréchal Magnan, commandant
le corps d'armée, dans lequel se trouve placée la 2e
division militaire, vient de défendre aux troupes sous ses ordres de se
baigner isolément.
MM.
les chefs de corps et de détachements devront, à cet égard, exercer
la plus active surveillance pour empêcher des actes malheureux de
désobéissance dont plusieurs militaires ont été victimes tout
récemment. ( L’Ordre
et la Liberté )
Mars
1862 - Une belle prise.
- Il
a été vendu, hier, à la poissonnerie de Caen, un brochet d'une
grosseur extraordinaire. Il avait 1 mètre 10 centimètres de longueur,
55 centimètres de circonférence, et pesait 10 kilos 575 grammes. Ce
monstrueux poisson avait été pêché dans l’Orne, à Étavaux.
( l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1863 -
Un incendie. -
Un
commencement d'incendie, dont on ignore la cause, s'est manifesté lundi
dernier, vers huit heures, à Saint-André-de-Fontenay, au domicile du
sieur Pierre Ménard, journalier.
Le
feu, qui avait pris à la couverture d'un petit buret, s'est communiqué
à la toiture de la maison à laquelle ce buret était adossé et a
causé un dommage qu'on évalue à environ 400 fr. (l’Ordre et la
Liberté)
Août
1868 -
Un accident. -
Un regrettable accident vient de causer la mort d'une femme de
Saint-André, la nommée Selle, née Boucher Madeleine, dentellière.
Cette
femme lavait, lundi dernier, du linge sur la rive de l'Orne, quand elle
est tombée tout à coup dans l'eau par suite d'un étourdissement.
Des
personnes qui se trouvaient à quelques pas de là sont accourues et
l'ont aussitôt retirée. Malheureusement, tout espoir de la sauver
était perdu, et transportée chez elle, elle y
est morte au bout de deux heures, malgré les soins qui lui ont été
donnés.
Septembre
1872 -
Accidents.
- Samedi,
vers 10 heures du soir, le nommé Alexandre Hue, âgé de 45
ans, journalier à S-Philbert-des-Champs, canton de Blangy, s'est tué
en tombant du haut d'un escalier de son domicile. La cause de cet
accident est due à l'état d'ivresse dans lequel il se trouvait au
moment de sa chute.
-
Le même jour et pareille heure, le nommé Célestin Lerre âgé
de 65 ans, journalier à St-André-de-Fontenay, canton de Bourguébus,
tombait de la croisée de la chambre qu'il occupait et se fracturait le
crâne. La mort fut instantanée. Le sieur Lerre était aussi dans un
état complet d'ivresse.
-
Le 27 septembre dernier, le jeune Alfred Cuiller, âgé de 5 ans,
était à jouer avec ses deux jeunes sœurs dans l'atelier de son père,
charron à Auvillars, canton de Cambremer, lorsque, par une circonstance
malheureuse, l'établi fut renversé sur ce petit malheureux qui à eu
la tête écrasée. Malgré les soins empressés de M. le docteur
Doyère, il expira environ une heure après l'accident.
Septembre
1873
- Mort accidentelle.
- Le
1er
septembre courant,
le nommé Eugène-André-Louis Bourget, âgé de 21 ans, domestique à
Saint-André-de-Fontenay, s'est noyé accidentellement dans l'Orne. Ce
jeune homme était épileptique, et l'on suppose, qu'en voulant emplir
un vase à la rivière, il aura été frappé de cette maladie, et se
sera noyé faute de soins,
car il n'y avait pas plus d'un pied de profondeur à l'endroit où il a
été trouvé.
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