Décembre
1911
- Nouveau Nom - La commune de Saint André de
Fontenay est devenue Saint André sur Orne par le décret présidentiel
du 4 décembre 1911.
Mai
1912
- Série de vols - Des inconnus ont pénétré
dans la nuit du 23 au 24 mai dans un jardin appartenant à M.
Henri Lory, 49 ans, cordonnier et conseiller municipal et lui ont
dérobé des vêtements d'enfants et des choux estimés à 5
francs.
-
Dans la même commune un inconnu a coupé le crin de la queue de quatre
chevaux appartenant à M. Dominique Delhomme, cultivateur et adjoint au
maire.
Mars
1913
- Au conseil municipal. - Dans sa dernière
réunion , le conseil municipal a, notamment protesté contre le projet
de la captation des eaux de l'Orne pour la ville de Paris. Le conseil a
décidé l'éclairage de Saint-André par les soins de la Société
régionale d'électricité de Caen. Enfin, il a émis le vœu que la
curieuse chapelle Saint-Ortaire, qui dresse dans un site
pittoresque, aux bords de l'Orne, à Etavaux, soit classée comme
monument historique.
Juin
1913 - Braconniers de
rivière. - On recherche des individus qui, en plein
jour, pêchent dans l'Orne, le poisson à la dynamite. Il est urgent de
sévir contre ces braconniers qui dépeuplent absolument nos rivières.
Mars
1914
- Essais d'éclairage électrique. - Des essais
d'éclairage électrique ont eu lieu dans cette commune et à
Saint-Martin-de-Fontenay. Les résultats ont été très satisfaisants.
L'inauguration du nouveau système d'éclairage aura lieu dans quelques
jours.
Octobre
1914 -
Cour d’Assises. -
Cette session
d'automne est peu importante. Elle s'est ouverte lundi, sous la
présidence de M. Chaplain, conseiller à la Cour.
Un
satyre. -
Clément Lastelle, 37 ans, né à Manvieux, charpentier à
Saint-Andre-sur-Orne, était marié et père d'une fillette de 12 ans,
Germaine. Il y a deux ans, sa femme étant malade, Lastelle fit coucher
sa fille dans son lit et tenta d'avoir des relations avec elle.
Après
la mort de sa femme, il continua ses tentatives, mais la fillette
s'enfuit et se réfugia chez sa grand'mère. Celle-ci refusa de la
rendre au père indigne et même lui reprocha durement sa conduite. Pris
de remords ou plutôt craignant le châtiment, Lastelle quitta
Saint-André et, depuis, on ne sait ce qu'il est devenu. On le croit
parti à l'étranger.
Il
a été condamné à sept ans de réclusion et à la déchéance de la
puissance paternelle.
Défenseur
: Me de
Prévoisin. (Bonhomme Normand)
Juillet
1917
- Pirates de
rivière. -
L'autre jeudi, dans les solitudes d’Etavaux et du bac d'Athis,
deux individus en bateau faisaient exploser, sous les berges de la
rivière, des cartouches
de dynamite ou des grenades dont les éclats ont même atteint
d'inoffensifs pêcheurs. Ils ramassaient ensuite les poissons tués ou
étourdis par la commotion. Comment se fait-il qu'on puisse
disposer ainsi d'explosifs qui seraient plus utilement employés à la
défense nationale qu'au dépeuplement de
nos rivières !
Janvier
1921 -
Jugement réformé. -
En août dernier, le tribunal correctionnel de Caen avait
condamné M. Frédéric Martin, cultivateur à St-André-sur-Orne,
hameau d'Etavaux, et M. Saingt, épicier, rue de Branville, à 100 fr.
d'amende pour spéculation illicite sur le lait. Sur appel des prévenus
la Cour vient de réformer le jugement du Tribunal correctionnel et de
les acquitter tous deux du délit qui leur était reproché.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Voyage inutile. -
On a arrêté
à Etavaux où il se cachait chez son père, cantonnier de
St-André-sur-Orne, le nommé Arsène Pierre, 20 ans, évadé du
pénitencier de Eysses (Lot-et-Garonne). Pierre a déclaré n'avoir pu
résister au désir de voir ses parents. On va le ramener d'où il
venait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1924
-
Nécrologie.
-
Nous apprenons
la mort
de M.
Pierre
Carel,
ancien conseiller
général et Maire de Saint-André-sur-Orne, fils
de l’éminent avocat
Alexandre
Carel,
une des
gloires de notre barreau.
Auteur
d'ouvrages
remarquable sur
notre
histoire
locale.
Pierre Carel
s’était
fait
apprécier
dans
nos assemblées
départementales
par le
dévouement
avec
lequel
il entreprenait
ses fonctions.
Il sera
vivement regretté
de la
population de Saint-André-sur-Orne
qui ne
saurait
oublié son
désintéressement
et sa générosité
sans
borne.
M. Pierre
Carel
est mort
entouré
des siens
à l’âge
de
66 ans,
en son
château
de Saint-André.
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