Avril
1926 -
Une battue.
-
Au cours
d'une
battue,
organisée
par MM.
de Lablé
et Carteron,
dans
les bois
de Saint-André,
un gros
sanglier
a été
abattu,
ce qui
porte
à quatre
le nombre
d'animaux
tués
dans
cette
forêt
depuis
quelque
temps.
Juillet
1926 -
Émouvante
cérémonie. -
Une
touchante cérémonie
a eu
lieu hier
pour la remise
des insignes
de la
Légion d'honneur
à un
grand blessé
et aveugle
de guerre,
M. Albert
Godefroy.
A
15 heures,
au pied
du monument
aux morts,
M. Leroy,
le sympathique
président des
Invalides de
la grande
guerre, avec
le cérémonial
habituel, remit
la croix
au légionnaire
puis, M. Olivier,
maire de
Saint-André,
prononça un
discours dans
lequel il
retraça la
vie militaire
glorieuse
de M.
Godefroy, qui
est conseiller
municipal de
Saint-André.
M.
Leroy, à son
tour, relata
la conduite
héroïque de
M. Godefroy,
trois fois
blessé, une
première balle
l'atteignit
à la
mâchoire, guéri,
on le
renvoie au
front, une
seconde fois
il est
blessé au
même endroit
on lui
refait une
mâchoire et
il repart.
Le
9 mai
1918, un
éclat lui
crève l'œil
droit à
Thiescourt, 15
jours après,
l'œil gauche
est atteint
à son
tour et
Godefroy est
aveugle.
«
La Légion
d'honneur est
venue enfin,
dit M.
Leroy, récompenser
un vrai
héros, un
pur héros ».
Après
la
cérémonie un
lunch fut
servi à
l'école.
Décembre
1926 - Un
grave accident à Étavaux. -
Hier,
vers 11 h. 30, un accident mortel s'est produit dans les carrières de
Bretagne et de Normandie, à Étavaux. Un
ouvrier espagnol, Fernandez Rodriguez, 20 ans, travaillait près
d'une tranchée haute de 30 mètres.
Tout
à coup, quelques pierres se détachèrent pour tomber près de
l'endroit où se trouvait le carrier. Pris de peur et croyant à la
menace d'un éboulement, Rodriguez s'éloigna avec précipitation. Au
même moment, une rame de wagonnets descendait vers
le fond de la carrière, le malheureux alla se jeter contre le dernier
wagon. Le choc fut tel que l'ouvrier fut renvoyé contre la paroi de la
carrière. On le releva inanimé, quelques temps
après, il succombait à une fracture du crâne.
Août
1927 -
Pirates d'eau douce. -
Nous avons
reçu cette lettre : Mon cher Bonhomme. Vous
parlez dans votre récent article, Au fil de l'eau, de la destruction du
poisson par la dynamite, elle continue plus que jamais. Pas plus tard
que mercredi dernier à Etavaux, près des marronniers du
« Vipicot », des individus et une femme, montés dans
un bateau, ravageaient l'Orne en lançant des cartouches de
dynamite, détruisant ainsi des centaines de poissons pour en
ramasser quelques-uns. Comment de si abjectes attentats
peuvent-ils encore se produire ?
Où
ces gens-là prennent-t-ils leur dynamite ? Les patrons et chefs
d'ateliers de carrières ou de mines ne pourraient-ils pas surveiller un
peu mieux leur provision d'explosifs et les gardes-pêches ne
pourraient-ils pas se montrer de temps à autre sur les rives ? ...
Nous
n'avons rien à ajouter aux réflexions judicieuses de notre
correspondant. La piraterie en rivière et une chose aussi
méchante que bête et on se demande quand on s'occupera enfin de la
réprimer sérieusement.
Septembre
1928 -
Lelièvre battu et dépouillé du
lièvre.
-
M.
Arthur Lelièvre,
33 ans,
demeurant à
Saint-André-sur-Orne,
a porté
plainte contre
Joseph Vasnier,
24 ans,
fumiste à
Caen, 71,
rue Saint-Pierre,
pour coups
et blessures.
M. Lelièvre,
qui accompagnait
à la
chasse son
ami M. René
Marie, portait
la gibecière
de ce dernier.
M. Marie,
voyant un
lièvre déboucher
à quelques
mètres de
lui, tira
dessus et
l'animal roula
à terre.
Il le
ramassa
et le
passa à
M. Lelièvre
pour le
placer dans
le carnier.
Juste à
ce moment
se présentent
deux chasseurs
avec le
fusil encore
fumant. Il
avait tiré
sur le
même lièvre
et prétendait
en être
le propriétaire.
Des mots
aigres-doux furent
échangés,
et M.
Joseph Vasnier
se précipita
sur M.
Lelièvre, lui
porta plusieurs
coups de
poing qui
l'envoyèrent rouler
à terre
et le
dépouilla de
son lièvre.
La gendarmerie
a ouvert
une enquête
pour trouver
le véritable
propriétaire
du lièvre.
Mai
1929 - On retire un cadavre de l'Orne.
-
On retiré de l'Orne, près du pont, à Saint-André-sur-Orne,
le cadavre de M. Jean Delaunay, 43 ans, brocanteur, sans domicile fixe.
Le
corps qui ne portait aucune trace de violences a été examiné par M.
le docteur Boivin. On croit à un accident.
Novembre
1930 - Des visiteurs indésirables. -
Plainte a été portée par M. Alfred Lefèvre, propriétaire, contre
des inconnus qui, de nuit, se sont introduits dans la cour de son
habitation. Ces mêmes individus auraient, l'autre matin, vers 11
heures, tenté de pénétrer chez lui sous le prétexte d'acheter des
pommes. L'un deux aurait brutalisé une journalière, Mme Leroux,
qui refusait de lui servir le
café.
Avril
1936 - Une
femme se jette dans l’Orne et se noie. - Hier,
vers 3 heures du matin, Mme Désert, née Marie-Louise Lecadet, 46 ans,
débitante au hameau d'Etavaux, s'est
suicidée en se jetant dans l'Orne.
Son
cadavre n'a pu encore être retrouvé. On ignore les motifs de cet acte
de désespoir. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Abaissement du plan d’eau de l’Orne.
-
Les
habitants des communes de Ouistreham, Sallenelles, Ranville,
Bénouville, Blainville, Hérouville, Colombelles, Mondeville, Caen,
Venoix, Fleury-sur-Ome, Louvigny, Maltot, St-André-sur-Orne,
Feuguerolles-sur-Orne, Bully, May-sur Orne, sont informés qu'un
abaissement du plan d'eau de l'Orne aura lieu du 25 mars
inclus au 27 mars inclus pour permettre aux riverains d'exécuter les
travaux nécessaires à leurs ouvrages établis en bordure de cette
rivière.
Si
cette opération ne peut être effectuée par suite des circonstances
atmosphériques elle sera reportée à la période s’étendant du 12
avril inclus au 14 avril inclus. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Un cycliste est blessé. -
M.
Marcel Lequest, maître-d'hôtel, domicilié place Gambetta, à Caen,
circulait en automobile sur la route de Caen à Thury-Harcourt,
quand à la hauteur des Mines de Saint-André-sur-Orne, il heurta un
cycliste, M. Adrien Fleuriot, 36 ans, domestique à
Saint-Martin-de-Fontenay, qui fut dégagé de sous la voiture, avec des
blessures légères aux mains et aux jambes, mais il se plaint de
violentes douleurs internes et le docteur qui l'a examiné réserve son
diagnostic. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Une grève aux mines de Saint-André-sur-Orne. -
Les
600 mineurs occupés aux mines de Saint-André se sont mis en grève
vendredi et ont occupé les entrées des galeries et de l'exploitation
où des piquets de grévistes ont été posés.
Le
motif
de la grève est une demande de rajustement de salaires. On ne signale
aucun incident. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1937 -
La grève des mineurs de May-sur-Orne et de Saint-André est
terminée. -
A
l'issue de la commission paritaire de vendredi, l'accord ayant pu se
faire entre la direction et les mineurs de May-sur-Orne et de
Saint-André, en grève depuis le 25 septembre dernier sur les
propositions le réajustement de salaires, le travail a repris
normalement hier matin, dans les mines. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
De nouveaux monuments historiques.
- Des
monuments viennent d'être classés dans diverses communes du Calvados.
Ce sont, à Bernières-sur-Mer, les pavillons du XVIIe
siècle du château ; à Saint-André-sur-Orne, le chœur
de l'église ; à Sept-Vents, dans l'ancien prieuré bénédictin de
Saint-Laurent, le retable de l'ancienne chapelle et une statue au-dessus
de la porte d'entrée ; à Tierceville, dans l'église paroissiale, les
fonts baptismaux ; à Longues-sur-Mer, dans l'église, une statue du XVIe siècle
; à Ver-sur-Mer, dans l'église, un bas-relief du XIVe
siècle; à Fierville-les-Parcs, dans l'église, un retable et deux bois
sculptés ; à Blainville, dans l'église, un retable et deux statues ;
à Bénouville, dans l'église, le tabernacle ; à Vaux-sur-Seulles,
dans l'église, une toile de Jean Restout. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
Les enfants martyres.
- Sur
plainte du Maire de Saint-André-sur-Orne, la gendarmerie enquête sur
des mauvais traitements qu'aurait, fait subir au fils de sa maîtresse,
un enfant de 11 ans, René Lepetit, un sujet portugais, Fernandez
Fostino, 40 ans, ouvrier mineur.
Interrogé,
le garçonnet a déclaré qu'il était très malheureux et qu'il
voudrait bien aller chez quelqu'un qui ne le battrait pas... Il a
ajouté que sa mère essayait bien de le défendre, mais que,
terrorisée elle-même, elle n'y parvenait pas.
Les
voisins affirment que le petit René est constamment victime de
brutalités. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Pris d'une congestion un jeune homme se noie dans l'Orne.
- M.
Marcel Delaunay, 18 ans, demeurant chez ses parents à
Saint-André-sur-Orne, se baignait dans la rivière, entre 11 heures et
midi, en compagnie de deux camarades. Au moment où il allait regagner
la rive, ceux-ci l'entendirent pousser deux cris, puis le virent
disparaître.
Ils
allèrent aussitôt chercher une barque et ils réussirent, au bout de
cinq minutes environ, à repêcher leur camarade. Des tractions lui
furent aussitôt pratiquées par des assistante puis par le docteur
Pinsard, arrivé ensuite sur les lieux et rejoint peu après par les
pompiers, qui employé des ballons d'oxygène, pour tenter de ranimer le
jeune homme, mais tous les soins furent inutiles.
Le
noyé avait mangé le matin, vers 9 heures, et l'on croit qu'il a
succombé à une congestion.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 -
Plainte
pour coups.
-
Mme
Germaine Maresco,
veuve Laurent,
44 ans,
ménagère, demeurant
à Saint-André-sur-Orne,
a porté
plainte, pour
violences, contre
M. Alexandre
Julienne, 58
ans, cultivateur,
même commune.
M. Julienne
nie et
l'enquête continue.
Janvier
1941 - Le Clos Saint-André. - Parmi
les oeuvres d'assistance, il en est une dont nous parlons assez rarement
et qui pourtant est digne d'un particulier intérêt. Nous avions été
sollicité dernièrement de la signaler à nouveau et des circonstances
impérieuses nous en avaient empêché : c'est l'ancien orphelinat de
Missy, transféré maintenant au Clos de Saint-André-sur-Orne.
Sa
fondatrice, Mlle Guérin, s'en occupe avec un dévouement inlassable
mais sa tâche est lourde, ses responsabilités sont grandes et ses
ressources sont très limitées. Elle reçoit des enfants de tout âge.
On lui en apporte au berceau et elle les accepte quand même. Elle en a
amené comme ça 70, Missy à Saint-André, dans une grande propriété
qui s'est trouvée libre à propos. Elle se serait peut-être tirée
d'affaire, mais voici que le Havre bombardé lui a fait parvenir le
contingent d'un autre orphelinat du même genre, une cinquantaine
de personnes, enfants et maîtresse. Du coup, les affaires se
compliquaient !...
Il
y a maintenant un cent et demi de personnes à nourrir et à vêtir...
de quoi perdre la tête... Mlle Guérin tient bon cependant, mais si on
voulait lui aider, elle ne s'en plaindrait pas. On manque un peu
de tout, au Clos, vêtements, chaussures, literie, couvertures,
médicaments etc..., et les petites n'ont pas de confiture pour mettre
sur leur pain à la collation. Il a fallu
aussi abattre une avenue de platanes pour se chauffer. Au
résumé, ce n'est pas tout à fait la détresse, mais cela pourrait y
aboutir. Un coup de main à Mlle Guérin, s.v.p.
Septembre
1943 -
Fait divers. -
Un
train venant de Flers à Caen arrivait mardi soir vers 17 h. à 2 km. de
St-André-sur-Orne, quand le convoi s'arrêta en rase campagne. Des
voyageurs virent alors le mécanicien, M. Bayer, 25 ans, demeurant à
Caen, se jeter sur le remblai et se tordre en proie à de graves
brûlures.
En
effet, le mécanicien venais d'être victime d'un terrible accident
provoqué par l'éclatement d'un tube et avait reçu de graves blessures
dues aux jets de vapeur. Néanmoins, M. Bayer, faisant preuve d'un
courage remarquable, avait, en dépit de ses atroces souffrances,
réussi à arrêter son convoi, évitant aux voyageurs un accident
certain. Après avoir reçu sur place les premiers soins, M. Bayer
a été déposé dans un wagon et ramené à Caen. Le vaillant cheminot
mérite d'être félicité pour sa belle conduite.
Juin
1946 -
Pour les orphelins du Clos Saint-Joseph.
- Dimanche
prochain, une grande kermesse réunira à St-André-sur-Orne tous les
amis de l’Orphelinat du Clos Saint-Joseph. Comptoirs divers,
attractions, buffet, pique-nique sur les bords de l’Orne. Service
spécial d’autocars depuis la gare routière, avec arret route de
Falaise, au Calvaire. Premier départ de Caen à 13 h. 30, service
continu d’allers et retours. (
Le Bonhomme
Libre )
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre,
L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q.
R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) :
U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Le Ministre de Suède à St-André.
- M.
Boheman, ministre de suède, qui était accompagné de M. Léonard
Gille, conseiller général du canton de Bourguébus, et président de l’Association
France-Suède, a été reçu par la municipalité et la population de
St-André-sur-Orne. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
Un ouvrier se noie à St-André-sur-Orne.
–
En allant puiser de l’eau, M. Benjamin Mengader, 51 ans,
menuisier à l’entreprise Durand est tombé dans la rivière et
s’est noyé. Le cadavre du malheureux n’a pas été retrouvé. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Respect à l’autorité !
–
Étant intervenu pour mettre fin à une querelle survenue entre
les habitants d’un même
baraquement, les époux Leligne et Georges Dajgrosz, la garde-champêtre
de Saint-André-sur-Orne, M. Louis Marguerite a été menacé de mort
par ces derniers. Le couple irascible sera poursuivi. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Février
1948 -
La reconnaissance de nos industries sidérurgiques. -
La Société des mines et de produits chimiques vient de remettre
en exploitation le puits de St-André-sur-Orne.
Cette
société exploitait, à dix kilomètres du port de Caen trois siéges d’extraction
de minerai de fer : St-André, I'Orne et Urbain-le-Verrier, qui ont
tous été sinistrés en 1944. Elle est en outre propriétaire de
concessions à Bully et Maltot, qui constituent des réserves.
Le
siège de l’Orne a été le premier remis en exploitation. Il assure
une production annuelle de 250 000 tonnes. Le puits de St-André, qui
vient de reprendre son activité, peut également assurer une production
d'environ mille tonnes par jour, mais, pour sa première journée, il
n'a produit que trois cents tonnes.
Il
reste encore 250 mètres de hauteur d'eau dans le fond, dont on continue
I'épuisement. L'extraction se fait donc à I'heure actuelle jusqu'à
l'étage 200 par un puits à cages.
Les
deux sièges de Saint-André et de l'Orne sont réunis à la rive gauche
de l'Orne, où passe la voie ferrée de Caen à Laval, par des
téléphériques.
Le
siége d'Urbain-le-Verrier sera remis à son tour en exploitation dans
le courant dans l'année.
Toutes
les mines de fer du Calvados sont donc maintenant remises en
exploitation, à I'exception du puits d’Urbain-le-Verrier et de ceux
de Gouvix-Urville, qui appartiennent au même
groupe que Soumont. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
V'la l'facteur ! - Les
gendarmes enquêtaient l'autre jour chez Mme Vallette, 51 ans, villa
« les Roses » à Saint-André-sur-Orne, soupçonnée de se
livrer au marché
noir, ainsi que sa fille, une dame Longuet, demeurant à Lille et
actuellement en vacances.
La
dame Vallette protestait de leur innocence quand par malchance, une
employée des PTT vint livrer et un colis.
Celui-ci
renfermait deux kilos de café. La dame Vallette dut passé des aveux.
Elle aurait reçu en un mois 10 kg de café vendu 7 à 800 francs le
kilo et des bas nylon cédés à raison de 1 500 francs la paire.
Les
délinquantes ont été gratifiées des contraventions d'usage.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950 -
Une délégation de la garde noire canadienne à St-André-sur-Orne.
- Conduits
par le Colonel de leur régiment, 9 officiers et 16 soldats de la Garde
Noire du Canada, dont les effectifs sont recrutés parmi les Canadiens
d'origine écossaise, assisteront le 2 octobre à l'inauguration d'une
plaque commémorant le sacrifice de 600 des leurs tombés lors des
combats de la Libération, et qui sera apposée sur le mur du clocher de
l'église.
Deux
services religieux seront célébrés par le pasteur protestant qui fut
l'aumônier de ce corps d'élite et par M. l'abbé Jules, desservant de
la paroisse.
Le
détachement sera à Fleury le 1er octobre et se rendra en pèlerinage
au cimetière de Cintheaux avant de regagner l'Amérique. (Le Bonhomme
Libre)
Septembre
1950 -
La reconstruction à Saint-André-sur-Orne. - Par
arrêté publié au Journal Officiel, il a été ordonné l'établissement
d'un modificatif au projet de reconstruction de la Commune de Saint-André-sur-Orne
(Calvados), qui portera sur les points suivants : Remaniement des aménagements
intéressant l'îlot compris entre le C.D. Nº 89, le C.D. nº 233 et
deux petites voies urbaines prévues, élargies à 6 mètres.
Modification
du tracé du chemin départemental nº 89 de Cheux à Moult-Argences,
dans la partie comprise entre le carrefour avec le chemin rural nº 2 et
le carrefour avec la route nationale nº 162 de Caen à Angers.
Jusqu'à
l'approbation de ce modificatif, les mesures de sauvegarde qui font
l'objet des articles 23 à 28 de la loi d'urbanisme du 15 juin 1943,
sont remises en vigueur sur les parties du territoire de la commune délimitées
ci-dessus. (Le Bonhomme Libre) |