Juin
1828
-
Une noyade.
-
Le 5, le nommé Jacques Brodin, enfant naturel, âgé de 6
ans, demeurant à St-Aubin-d'Arquenay, s'est noyé dans un fossé. (Le
Journal de Caen et de la Normandie)
Décembre
1846 - Cour d'assises du Calvados.
- Thomas
Guillouet, âgé de 22 ans, était accusé, alors qu'il était
domestique à gage ? d'avoir soustrait frauduleusement, au préjudice du
sieur Ponchy, de St-Aubin-d’Arquenay, dans le courant de l'année
1843, 1° une somme de
vingt francs ; 2° différents effets mobiliers ; et 3° un
écusson en or, au préjudice du sieur Édouard Ponchy, fils du
précédent, et ce dans une dépendance de la maison où il était
employé comme domestique à gages.
Il
était en outre accusé, pendant qu'il était employé au service de M.
Marcel Renouf, propriétaire à Varaville, de lui avoir frauduleusement
soustrait un sac rempli de tabac.
Ces
faits, qui n'avaient pas d'abord été dénoncés, n'étaient venus à
la connaissance du ministère public que par suite de l'enlèvement
d'une serpe commis par Guillouet au préjudice du sieur Elie,
propriétaire à Périers, M. Élie, en effet, qui avait fait faire une
perquisition chez l'accusé pour retrouver la serpe, perquisition qui
fut infructueuse, avait cependant hautement déclaré et publié que
Guillouet lui avait volé sa serpe. Ce dernier eut la malheureuse idée
d'intentés une action en diffamation contre le sieur Élie, devant le
juge de paix de Dozulé, mais avant l'audience, les parties se
concilièrent, et M. Elie fit signer un écrit le 7 juillet 1846, à
Guillouet, dans lequel celui-ci s'obligeait à remettre, dans les vingt
quatre heures, la serpe qu'il avait volée.
Du
reste, il avait été bien entendu que rien ne serait révélé de cet
arrangement qui devait rester secret. Cependant M. Elie avait pris des
informations sur Guillouet, il apprit de MM. Renouf et Ponchy qu'il leur
avait fait tort, que pour ce ils l'avaient renvoyé de leur service.
Alors ayant eu occasion de rencontrer ultérieurement la gendarmerie de
Dives, M. Elie déclara que son voleur était bien connu, que c'était
Guillouet, et que chez MM. Ponchy et Renouf il avait dû commettra de
nombreuses infidélités.
De
là l'information, et enfin les poursuites en cour d'assises.
L'accusé
méconnaît à l'audience toutes les infidélités qu'on lui reproche,
cependant la famille Ponchy déclare qu'avant d'être chassé Guillouet
avait avoué bien positivement les soustractions qui du reste, étaient
constantes — Pour le vol Renouf, il proteste. L'objet était de peu de
valeur.
Cependant
le jury, déterminé par les circonstances au milieu desquelles cette
accusation était née, et qu'a su faire valoir la défense, confiée à
Me Villey, et sans doute aussi par le minime préjudice, a déclaré
l'accusé non coupable sur toutes le questions.
( source : Journal de Honfleur)
Février
1849 -
Cour d’assises du Calvados.
- Audience du 31
- Présidence
de M le conseiller Démiau de Cronzilhac, en remplacement de M.
Regnault, indisposé, et de M. Le Menuet de la Jugannière, qui avait
connu des affaires de la journée comme membre de la chambre des mises
en accusation.
Le
nommé Isidor-Désiré Maheult dit Mancel, âgé de 17
ans, était accusé d'avoir, dans le mois d'octobre dernier, à
St-Aubin-d'Arquenay, commis un attentat à la pudeur, consommé
ou tenté avec violence, sur une enfant âgée de 3 ans 1/2 nommée
Adelphine-Pélagie Émélie Lecointe, chez les parents de laquelle il
était alors serviteur à gages.
Les
débats de cette affaire ont eu lieu à huis-clos. Déclaré coupable du
crime odieux qui lui était reproché, Maheult a été condamné à 6
ans de réclusion ( circonstances atténuantes ) II avait déjà subi 2
mois d'emprisonnement pour délit de vol. (source Journal de
Honfleur)
Juin
1861 - Par arrêté.
- Par
arrêté préfectoral du 19 juin : MM.
Henry, instituteur suppléant à Saint-Aubin-d'Arquenay ; Briens,
instituteur suppléant à Fontaine-Étoupefour, et
Leclerc, instituteur suppléant Banneville-sur-Ajon, sont nommés
instituteurs publics, sans changer de résidence.
M.
Sechet, actuellement instituteur à Donnay, est chargé, à titre
provisoire, de la direction de l'école du Bò, en remplacement de M.
Noël.
Mlle
Hardy, actuellement institutrice libre au Vey, est chargée, à titre
provisoire, de la direction de l'école de Saint-Omer, en remplacement
de M. Anne, décédé. ( L’Ordre et la Liberté )
Mars
1863 -
Par
arrêté du 4 mars.
- M.
le préfet a nommé M. André, maître breveté, instituteur public à
Saint-Aubin-d'Arquenay, en remplacement de M. Henry, décédé.
(l’Ordre
et la Liberté)
Septembre
1867 -
La récolte.
- L'état
actuel des récoltes en France : Décidément l'année agricole 1867,
n'aura pas donné une récolte moyenne en blé. Les pluies, l'absence de
chaleur, la carie, la rouille sont les causes principales du déficit
que l'on constate partout. Quant aux avoines, seigles, orges, c'est à
peine aussi si la moyenne est dépassée. Les pommes de terre ont
été fortement atteintes par la maladie, et la vigne souffre beaucoup
de la réapparition de l'oïdium. La betterave donnera, nous
l'espérons, un produit moyen.
Août
1872 -
Loi sur les boissons.
- Tout
détenteur d'appareils propres à la distillation d'eaux-de-vie ou
d'esprits est ténu d'en faire, au bureau de la régie, une déclaration
énonçant le nombre et la capacité de ses appareils.
Août
1872 -
La fin du monde.
- On
sait que la fin du monde avait été prévue pour le 5 de ce mois, elle
n'a pas eu lieu, parce qu'elle a été, paraît-il, remise au 12 août,
selon les uns, et selon les autres, au 15 août, fête de l'ex-empereur.
Août
1872 -
Fait divers.
- Je
ne sais à quelle occasion, l'autre dimanche, les habitants de
Saint-Aubin-d'Arquenay étaient en liesse, on banquetait !
Après
le repas, les convives se sentant l'esprit et le corps tournés à la
danse, se mirent en place.
On
en dansa une, puis deux, mais à la troisième, une discussion s'éleva
parce que l'une des belles du pays, malgré sa promesse, refusait de
valser avec l'un de ses admirateurs.
On
se dispute, on s'échauffe, on se bouscule, et bientôt de ce tohu-bohu
on n'entend plus que ces mots :
— T'as d'quiré ma chemise de cent sous, disait
l'un.….
—
La mienne itou est minchie, et à m’coutait quinze francs à la
tentation, répondait un autre.….
—
Ma baverette est chiffonnée, reprenait une demoiselle…...
—
Et man chignon ? Et man d'vanté, criaient les autres.
Peu
à peu le calme se rétablit, on allait se remettre en place pour un
nouveau quadrille, quand une grande belle fille mit tout sans dessus
dessous, en hurlant :
—
Ah ! mon Dieu ! je viens, d'perdre man innocence !…...
Qu'est-ce
que c'est que cela ?…... vont se demander en riant mes lecteurs et
surtout mes lectrices....
Eh
bien ! apprenez, curieux, qu'à Saint-Aubin-d'Arquenay on appelle
innocence une petite croix que les jeunes filles s'attachent au cou avec
un cordon de soie ou de velours.
Mai
1873
-
Les Événements.
- Samedi
soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République
française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc
DE MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Juillet
1873 -
Dévouement. -
Mardi,
vers midi, deux enfants de sept et dix ans, conduisaient boire à la
mare de Saint-Aubin-d'Arquenay, un cheval sur lequel ils étaient
montés. Le cheval étant entré trop avant, les deux étourdis auraient
infailliblement péri sans le courageux dévouement du sieur Auguste
Lerenard, ancien militaire médaillé qui oubliant
qu'il venait de dîner, se jeta résolument à leur secours. La mare de
Saint-Aubin mesure en eau et vase 8 mètres environ de hauteur.
Août
1878
-
Secours. -
Le
Ministre de Instruction publique vient d'accorder les secours ci-après
pour construction ou appropriation des bâtiments scolaires, savoir :
Mittois, 3 200 Fr. ; Estry, 3 000 fr. ; Rocquancourt, 2 800 fr. ;
Les Oubeaux, 2 700 fr. ; Feuguerolles-sur-Seulles, 1 200 fr. ;
Fontaine-Etoupefour, 1 200 fr. ; Sannerville, 700 fr. ; Beaumais, 600
fr. ; St-Marc-d'Ouilly, 530 fr. ; Mondrainville, 400 fr. ; St-Aubin-d'Arquenay,
400 fr.
Avril
1879 -
Écoles
de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de
1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Saint-Aubin-d'Arquenay,
284 habitants, Mlle Ledresseur (Marie), 11 élèves payantes, 9
gratuites ; 400 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle
accordée, 25fr. Bonne école, entretenue par Mme de Coustou.
Novembre
1879 -
Dons et subventions. - Les secours
suivants ont été accordés aux communes ci-après : Ryes, mobilier
d'église, 300 fr. -
Saint-Aubin-d'Arquenay, école mixte, 1 380 fr. - Courseulles,
restauration de l'église, 1 000 fr.
- Saint-Aubin-sur-Mer,
école de garçons, 3 900 fr. -
Fontaine-Etoupefour, école des filles, 1 000 fr.
- Bernières-le-Patry
, école de garçons, 8 300 fr. -
Courson, logement pour l'institutrice, 1 100 fr.
- Saint-Martin-de-Tallevende,
école mixte, 630 fr. -
Neuville, école de garçons, 3 000 fr.
- Mesnil-Caussois,
mobilier d'église, 300 fr. -
Rully, école de garçons, 600 fr.
- Viessoix, école
de garçons, 10 000 fr.
Septembre
1891 - Manœuvres du 5e.
- Du
3 au 11 septembre, aux
environs de Caen, du 12 au 16 septembre, sur le terrain longeant la
cote, entre l'embouchure de l'Orne et Bayeux.
—
Direction générale des opérations : Saint-Aubin-d'Arquenay,
Douvres, Courseulles et Bayeux.
—
Cantonnements : le 12 septembre, Douvres ; le 13
, Courseulles, deux
bataillons ; Graye, un bataillon ; le 14
Bayeux, deux
bataillons ; Vaux-sur-Aure, un bataillon ; le 15 Bayeux. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1892 -
Incendie. -
Le sieur Lequesne,
cultivateur, à Saint-Aubin-d'Arquenay, ayant envoyé son domestique
étendre de la paille dans la campagne, ce dernier commit l'imprudence
de mettre le feu à la paille, puis s'en alla déjeuner. Pendant son
repas, le feu se communiqua à trois meules de gerbes de blé
appartenant aux sieurs Lequesne, Lerenard et Lemarignier. Perte 2 000. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Le vin triste. -
Lundi
l'après-midi, la femme Vimard, âgée d'environ 50 ans, journalière à
St-Aubin-d'Arquenay, se promenait sur la plage de Ouistreham. On ne sait
pourquoi. Elle ne le savait probablement pas elle-même, car elle avait
quelque peu fêté la dive bouteille et, n'ayant pas le vin gai, il lui
prit tout à coup fantaisie de se jeter à l'eau
pour se noyer. Elle n'aurait que trop bien réussi dans ce fatal projet,
si deux courageux citoyens ne s'étaient trouvés là. Ils se portèrent
rapidement à son secours et parvinrent à l'arracher à une mort
certaine.
La
femme Vimard menaçant de recommencer, les gendarmes durent la mettre au
violon pour la protéger contre elle-même. Ajoutons qu'une fois
dégrisée elle les remercia vivement et se retira trop heureuse de
s'être manquée. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Ne pas confondre. -
Dans notre dernier
numéro, nous avons parlé d'une femme Vimard, de St-Aubin-d'Arquenay,
qui a voulu se noyer à Ouistreham. Elle est née Vimard, c'est vrai,
mais c'est une femme Jules Viel. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Conciliation
ratée. –
Louis
Bouquet, 40 ans, et sa femme Mélina Bouquet, 41 ans, habitent
St-Aubin-d'Arquenay. Ils étaient en discussion avec le sieur Alphonse
Chopin, leur propriétaire.
Ne
pouvant parvenir à s'entendre, ils vinrent en conciliation devant le
juge de paix de Douvres. Chacun commença par raconter son petit
boniment, puis il se mirent à causer, tous trois ensemble, si bien que
la femme Bouquet flanqua un coup de poing sur le nez de son proprio,
pour le faire taire. Le juge de paix et son greffier voulurent
s'interposer, mais on les envoya s'asseoir dans leur fauteuil. C'était
le bouquet ! En effet, les époux Bouquet ont été poursuivis, et
condamnés à :chacun
six jours de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Suites d’élection. -
Au
cours de la période
électorale dans le canton de Douvres, Auguste Laporte, 40 ans,
cultivateur à St-Aubin-d'Arquenay, rencontrait le fils Thomas,
propriétaire à Ouistreham, et lui disait : « Vit-en baire à la
santé d'moussieu Lemarinier ». — « Non, je n'veux pas ».
Ce
refus exaspéra Laporte, qui tomba sur Thomas et le bouscula si rudement
que plainte fut portée. A la suite, Laporte a été condamné à deux
journées de travail par le juge de paix.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1899 - Éclairage
des automobiles. -
Un décret vient de
réglementer l'éclairage des automobiles. Elles devront porter un feu
blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Les voleurs de grand chemin.
- Le
sieur Félix Juste, 60 ans, journalier à Saint-Aubin-d'Arquenay, près
Ouistreham, se rendait à Hérouville-Saint-Clair, quand, à 150 mètres
au delà de Blainville, il fut assailli par deux individus se trouvant
de chaque côté de la route. Après l'avoir frappé, ils lui volèrent
sa pipe et une blague contenant 26 francs, puis prirent la fuite.
Malheureusement,
on n'a qu’un signalement incomplet de ces agresseurs, car les coups
reçus sur les yeux par Juste l'empêchèrent de distinguer. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Rencontre de voitures.
- La dame
Mauger, boulangère à la Délivrancle, passait en voiture, avec, sa
fille, la veuve Deslandes, et le petit garçon de cette dernière, âgé
de 5 ans, dans une rue de Saint-Aubin-d'Arqueuay. Survint une autre
voiture, à la dame Ficher, de Blainville, qui venait en sens inverse.
Il y eut rencontre et le choc fut si violent que le cheval de la dame
Mauger s'abattit pendant qu'elle-même et ses enfants étaient jetés à
terre. Mme Mauger a été blessée grièvement à la tête.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Location du
presbytère. - Le
conseil Municipal de Saint-Aubin-d'Arquenay a consenti au curé de cette
paroisse un bail de dix huit ans au
prix de 1 fr. par an. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1922 -
Le feu. -
Une
meule de paille, appartenant à M. Laurent, cultivateur à
St-Aubin-d'Arquenay, canton de Douvres, a été détruite par le feu,
qui s'est communiqué à une batteuse, appartenant à M. Delivet,
entrepreneur à Venoix.
Les
dégâts, couverts par une assurance, sont évalués à 16 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Un satyre. - Joachim
Guillou, 58 ans, mécanicien à St-Aubin-d'Arquenay, canton de Douvres,
a été arrêté pour outrage public à la pudeur. Ce satyre s'était
livré devant deux fillettes de 11 ans, à des exhibitions d’un goût
douteux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde
aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est
survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride
que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel
commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des
pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant
qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été
suffisamment sec.
Juin
1930 -
Violences. -
Procès verbal a été dressé contre Eugène Restout, 23 ans, et
André Lepailleur, 26 ans, journalier, pour violences sur la personne de
M. Vimard, garde-chasse.
Juillet
1936 - Reconstruction
en un temps record.
-
Entièrement reconstruite dans un style qui lui conserve son
aspect antérieur, l'église de St-Aubin-d'Arquenay qui avait été
détruite par un incendié, durant la nuit du 14 au 15 mai 1935, va de
nouveau accueillir les fidèles.
Rebâtie
en un an, elle sera consacrée, jeudi 2 juillet, par S. Exe. Mgr Picaud,
évêque de Bayeux et Lisieux, au cours d'un office qui débutera à 9
h. 45.
L'après-midi
aura lieu la bénédiction du Chemin de Croix et de deux cloches. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 - Tribunal
correctionnel. -
Surpris
en action de chasse, avant l'ouverture, le 28 août 1938, à Beuville,
Picplu Paul, 28 ans et Marie Alphonse, 21 ans, journaliers à
Saint-Aubin-d'Arquenay ont outragé le garde champêtre, ils ont été
condamnés chacun à 100 francs d'amende avec suivis. Défenseur Me
Souron.
—
Sur opposition au jugement par défaut qui l'avait
condamné, le 4 avril 1939, à 1 mois d'emprisonnement pour
coups, Tempère Hector, 27 ans, terrassier, actuellement à Bénouville
a obtenu le sursis. Défenseur Me Jouanne.
(
Le Moniteur du Calvados )
Février
1941 - Avis à la population. -
« Étant donné que, ces derniers temps, les cas de sabotage des
câbles se multiplient dans le département d'une façon
invraisemblable, le lieutenant-colonel Feldkommandant se voit, à
son regret, dans l'obligation de décider pour l'avenir des mesures plus
sévères.
L'autorité
militaire allemande ordonnera donc désormais, en plus de la punition
collective de la garde des câbles, le séjour en caserne pendant
la nuit, de tous les habitants masculins des localités intéressées de
l'âge de 18 ans à 40 ans.
Cette
dernière mesure a déjà été appliquée pour la première fois, le 11
février 1941, aux communes de Bénouville et de Saint-Aubin pour
sabotage d'un câble militaire, dans les environs de ces localités ».
Signé : lieutenant-colonel Elster.
Avril
1941 -
L'alcool tue. - Le
cadavre de la veuve Augustine B........., 37 ans, demeurant à
Saint-Aubin-d'Arquenay, demeurant chez son gendre, M. Charles D....., a
été découvert au pied d'une meule proche d'un chemin, au lieu-dit
« la Holque », sur Bénouville. La mort, due à une
congestion, remontait à deux jours.
De
l'enquête, il résulte que la défunte avait été vue pour la
dernière fois dans un débit de Bénouville, et qu'elle était prise de
boisson.
Mai
1941
- Avis à la
Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité
militaire allemande la plus proche.
Juillet
1941 -
Noyades.
-
Trois jeunes gens de St-Aubin-d'Arquenay, Raymond Lemarchand, 20
ans, bûcheron, Roger Legentil, 17 ans, et Raymond Levieux, 19 ans,
étaient allés
se baigner, en fin d'après-midi, au pont de Bénouville. Ne sachant pas
nager, Raymond Lemarchand avait emporté, en guise de bouée, une
chambre à air d'auto que ses camarades retenaient avec des ficelles du
haut du pont. A un moment donné, Lemarchand voulut s'asseoir sur la
bouée, mais il bascula et s'accrocha à une des ficelles qui céda.
Précipité dans l’eau, le jeune homme coula à pic et ce n'est qu'au
bout d'une heure que des militaires allemands retrouvèrent son cadavre.
Août
1945 - Les réquisitions allemandes. - Les
personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des
pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les imprimé
nécessaires à la confection de leur dossier. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Douvres. -
Bénouville
(R) ; Bernières-sur-Mer (D) ; Beuville (R) ; Biéville
(R) ; Colleville-Montgomery (R) ; Cresserons (R) ;
Hermanville-sur-Mer (R) ; Ouistreham (D) ; Saint-Aubin d'Arquenay
(R) ; Tailleville (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Cinq communes du canton de Douvres à l'honneur.
Dimanche
prochain, en présence du représentant du préfet et de Me
Tesnière, conseiller général, le colonel Gras, remettra la
Croix de Guerre aux communes de : Bénouville ; Saint-Aubin-d'Arquenay ;
Hermanville ; Colleville, et Ouistreham.
Voici
le programme des manifestations qui auront lieu dans cette dernière
localité :
A
10 h., mairie, réunion des sociétés, 10 h. 15, messe en musique avec
le concours de l'Union Musicale et du patronage Michel-Cabieu. A 11 h.
30 réception des personnalités, remise de la Croix de Guerre, lâcher
de pigeons voyageurs par la société « Les Messagers de la Côte
de Nacre », dépôt de gerbe au monument aux morts. A 12 h. 30,
Hôtel du Chalet,
déjeuner amical, participation : 1 000 frs. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1949 -
Suprême hommage. - La
commune de Saint-Aubin-d'Arquenay a rendu un dernier hommage à l'un de
ses enfants, Eugène Lemarchand, mort au combat dans
le maquis de l'Ain et dont les cendres ont été ramenées en terre
natale.
Une
foule nombreuse à laquelle s'étaient jointes les délégations des
sociétés patriotiques des environs avec leurs drapeaux assista à
l'office funèbre célébré par M. l'abbé Queudeville,
curé-desservant. Des discours furent prononcés par : MM. Legentil,
maire de St-Aubin ; Lefauconnier, conseiller municipal et ancien
maire d'Ouistreham ; Léonard Gille, conseiller général,
président du Comité Départemental de Libération.
Nous
adressons à la famille d'Eugène Lemarchand nos bien sincères
condoléances. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Une mort suspecte. -
Il
y a quelques jours, sur la route de Saint-Aubin-d'Arquenay à
Fénouville, Mlle Marie-Louise Nicolet, 35 ans, institutrice libre à
Saint-Aubin-d'Arquenay était heurtée par une voiture conduite par M.
Camille Fossey de Cresserons.
Mlle
Nicolet ne paraissait s'être blessée que légèrement dans sa chute et
regagna son domicile par ses propres moyens. Mais elle ne tardait pas à
ressentir de violents maux de tête, au point qu'elle devait être
transportée 48 heures plus tard à l'hôpital où elle est décédée.
Le
Parquet a ordonné une autopsie du corps de la victime. ( Le Bonhomme
Libre )
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