1er Juin 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 1

ST - BENOÎT - d'HÉBERTOT 

Canton de Pont-l'évêque

Les habitants de la commune sont des Bénédictains et des Bénédictaines


1827  -  Saint-Benoît-d'Hébertot (437 habitants) absorbe Tontuil (51 habitants »), en 1821, au nord de son territoire. Les deux communes faisaient alors partie du canton de Blangy. La commune ainsi recomposée intègre le canton de Pont-l'Évêque en 1872.

 

Novembre 1848  -  Nouvelles Locales.   -   Le conseil d'arrondissement s'est réuni à Pont-l’Évêque, pour la première partie de sa session, les 20 et 24 septembre dernier M. Tullou remplissait les fonctions de président et M. Bréard celles de secrétaire.

Voici, parmi les affaires soumises à ses délibérations, celles qui intéressent notre canton. Le conseil, par les motifs énoncés dans une délibération précédente, a sollicité, de nouveau le classement du chemin de moyenne communication de Saint-Gatien à Bernay par Fourneville, le Theil et Sainl-Bénoît-d'Hébértot, et a demandé pour cette voie de communication l'allocation d'un secours sur les fonds départementaux.

Il a formé les mêmes demandes pour le chemin de moyenne communication de Honfleur à Cormeille par Genneville, en faisant valoir notamment les travaux considérables exécutés sur ce chemin, par les communes d'Ablon et de Genneville, auxquelles il est juste de venir en aide.  (source Journal de Honfleur) 

 

Août 1853   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Audience du 1er août.

Un repris de justice incorrigible, le nommé Prévost, a remplacé la femme Choucard sur le banc des accusés. Cet individu a déjà subi plusieurs condamnations, il se rendait en surveillance à Honfleur, le deux mai dernier, quand il s'arrêta dans la commune de Saint-Bénoit-d'Hébertot, pour commettre, au domicile du sieur Vauquelin, garde-champêtre, un vol d'une somme d'argent, d'objets d'habillement, d'un couteau, de pain et de fromage. Les époux Vauquelin étaient absents, au retour, ils trouvèrent leur porte ouverte, leurs meubles fracturés et leurs effets épars sur le plancher.

Le garde-champêtre se mit à la poursuite du voleur, qu'il ne tarda pas à arrêter.

Les antécédents de Prévost étaient de telle nature, que la Cour lui a appliqué dix ans de travaux forcés. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1858   -   Un incendie.   -   Samedi dernier 15 mars, un incendie, résultat d’un accident, a détruit une cantine dans la commune de St-Benoît-d’Hébertot, arrondissement de Pont-l’Évêque, située près de la ligne du chemin de fer. Elle appartenait au sieur Topasse (Barthélemy). ouvrier mineur, et était tenue par les époux Jean Degand.

La maison et le mobilier étaient assurés pour la somme de 8 510 fr., et la perte totale, mobilière et immobilière, s’élève à celle de 7 510 fr. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1860   -   Un orage.   -    Pendant l'orage qui a éclaté lundi 16 juillet, la foudre est tombée à Hébertot sur un orme sur lequel s'étaient réfugiées deux vaches grasses. Elles ont été trouvées mortes, ainsi qu'un porc, sans qu'on ait pu reconnaître comment elles avaient été frappées, la foudre n'ayant laissé aucune trace. ( Le Pays-d’Auge )

 

Juillet 1860   -   Une éclipse.   -   Un temps couvert de nuages n'a pas permis, dans notre contrée, d'observer les phases de l'éclipse de soleil qui a eu lieu mercredi.

Ce phénomène n'a eu d'autres effets pour nous que de rendre le temps encore plus obscur, surtout vers trois heures. ( Le Pays-d’Auge )

 

Janvier 1864   -   On nous écrit d'Honfleur.   -   Le 13 janvier, vers 11 heures du soir, M. Ballière, brasseur de bière à Pont-Audemer, traversait la forêt de Saint-Gatien, lorsqu'il fut assailli par trois individus qui cherchèrent à le dévaliser. Après une lutte acharnée, dans laquelle M. Ballière se vit enlever son porte-monnaie contenant environ 680 fr., son portefeuille et une partie de ses vêtements, il put s'arracher des mains de ses assaillants et se réfugier, tout couvert de sang, chez un nommé Jouanne, cultivateur à St-Benoît-d'Hébertot, qui s'empressa de lui prodiguer les premiers secours.

La justice, informée de cette tentative criminelle, s'est transportée sur les lieux et a commencé une information. Le sieur Ballière croit avoir blessé un de ses assaillants d'un coup de couteau à la cuisse gauche.

On a, dit-on, arrêté à Honfleur deux individus qui pourraient bien ne pas être étrangers à l'affaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Août 1879  -  Trottoirs et caniveaux pavées.  -  Les trottoirs et les caniveaux pavés de Saint-Benoît-d'Hébertot, de la côte du Hutrel, de Pont-l'Évêque et de Dozulé ont besoin de réparations, ceux de Saint-Samson, de Troarn, de Sannerville-Banneville et de Mondeville sont dans un état satisfaisant.

 

Novembre 1880  -  Mort par le froid.  -  Un inconnu, supposé se nommer Gaudin, demeurant à Segré (Maine-et-Loire), a été trouvé sans vie en la commune de Saint-Benoit-d'Hebertot (Calvados). Il paraît être âgé de 35 à 40 ans, a la jambe droit beaucoup plus courte que la gauche, et le pied de la même jambe complètement tourné en dedans, il marchait avec deux béquilles. D'après les constatations médico-légales, cet individu est mort d'une congestion due au froid.  

 

Décembre 1888  -  Bonne nouvelle.  -  Un arrêté ministériel vient de réduire de 28 à 25 jours, pour l'année 1889, la durée de la période d'instruction « pour toutes les catégories de réservistes appelés, y compris les ajournés des années précédentes. » 

 

Décembre 1888  -  Sangliers.  -  On signale depuis quelque temps la présence dans l'arrondissement de Pont-l'Evêque de sangliers d'un poids énorme. Un d'eux s'était mêlé aux bestiaux de la ferme de Mme Rebut, à Saint-Benoist-d'Hébertot. Il a été abattu d'un coup de fusil par le sieur Tranquille Hébert. Il pesait 250 livres. On en a vu plusieurs autres à Surville et dans les communes environnantes.

 

Avril 1890  -  Noyés.  -  Vendredi, on a trouvé dans une mare, à St-Benoit-d'Hébertot, les cadavres des nommés Jean-Pierre Thillaye 58 ans, et Arthur Thillaye, son fils, 18 ans, terrassiers. Thillaye, père est tombé dans cette mare, au bord de laquelle il travaillait, et c'est en voulant lui porter secours que son fils s'est noyé.  

 

Août 1893  -  Cour d'assises du Calvados.   -  Vol qualifié.   -    Eugène Bonis, 25 ans, Louis Bonis, 24 ans, et veuve Bonis, 53 ans, habitant tous à St-Benoist-d'Hébertot, ont, au cours des années 1890, 1891 et 1892, commis de nombreux larcins au préjudice des personnes chez lesquelles ils travaillaient. Tous les trois ont été condamnés chacun à 8 ans de travaux forcés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1893  -  Un homme brûlé.  -  Mercredi matin, les voisins d'un menuisier, âgé de 56 ans, de St-Benoist-d'Hèbertot, intrigués par les lugubres aboiements de son chien, pénétrèrent dans son domicile où ils le trouvèrent sans vie sous son établi. Le cadavre du malheureux était à demi carbonisé.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1894  -  Vol important.   -  En l'absence du sieur Pierre Lebourgeois, propriétaire à St-Benoit-d'Hèbertot, des voleurs se sont introduits chez lui et se sont emparés d'une montre avec sa chaîne en or, valant 240 fr., d'un bijou monté sur diamant, estimé 500 fr., ainsi que d'une somme d'environ 150 fr. Les époux Lebourgeois possédaient d'autres valeurs que les malfaiteurs n'ont pu découvrir. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1895  -  Les vacances.  -  Écoles primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée : lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31 juillet, 9 heures du matin. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1895  -  Les orages.  -  Les orages se succèdent dans le Calvados. Le tonnerre est tombé, à plusieurs endroits, à Caen, sans, occasionner de dégâts. La semaine dernière, la foudre était tombée sur le clocher de Barneville-la-Bertrand et fait pour 2 000 fr. de dégâts. 

Les arrondissements de Lisieux et de Pont-l'Evêque ont été les plus atteints. Un bœuf, appartenant à M. David, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, a été tué par la foudre. 

A St-Benoit-d'Hébertot, douze moutons, appartenant à M. Delarue, ont été tués dans leur parc par le fluide. La troupe se composait d'environ 150 moutons. 

A Rocques, le tonnerre a mis le feu à 2 500, bottes de paille et à un bâtiment renfermant des récoltes appartenant à M. Rebut, propriétaire. Pertes, 3 500 francs.   (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1896  -  Suicides.   -   La gendarmerie de Pont-l’Évêque a été appelée à la constatation du suicide par strangulation de la nommée Élisa Tragin, veuve Delahaye, 51 ans, propriétaire à Saint-Benoist-d'Hébertot. Cause inconnue.

— Le sieur Ferdinand Robine, 59 ans, cordonnier, rue Pont-Mortain, à Lisieux, s'est pendu dans son grenier. On ignore les motifs qui ont poussé ce malheureux à en finir avec la vie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Morts subites.  -  M. Fromage, maire du Mesnil-Durand, près Livarot, revenait de procéder à une adjudication pour le compte de la commune lorsqu'il s'est trouvé subitement malade. Quelques instants après, il rendait le dernier soupir.

— La veuve Alexandrine Champagne se trouvait seule à son domicile, à Genneville, près Honfleur, lorsqu'elle se trouva prise d'un malaise subit. Quelques instants après, sa petite-fille rentrant à la maison et la voyant souffrante alla chercher du secours, mais à son retour elle la trouva morte. La défunte était agée de 70 ans.  

— La gendarmerie de Pont-l’Évêque a constaté la mort subite du sieur joseph Follebarbe, berger à Saint-Benoist, trouvé dans un champ, auprès de la cabane où il couchait.

— La demoiselle Roinsart, 40 ans, servante chez le sieur Héron, fermier à Livarot, taillait le pain pour la soupe quand elle se sentit indisposée. Quelques minutes plus tard, elle expirait.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1902  -  Fermeture d'école.  -  Par lettre du préfet du Calvados, un délai de huit jours pour fermer son école a été accordé à Mme Sainte-Marie, directrice de l'école libre de Saint-Benoit-d'Hébertot.

 

Avril 1903    -  Pendu.  -   Le sieur Jean Halley, 59 ans, propriétaire à Saint-Benoist-d'Hébertot, près Pont-l’Évêque, a été trouvé, par sa bonne, pendu dans sa chambre à coucher. On attribue ce suicide à des besoins d'argent.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   La lâcheté anonyme.   -   Il n'est déjà pas très honorable de dénoncer autrui, surtout par lettre anonyme, mais il l'est encore moins de le dénoncer à tort.

Le vilain monsieur qui a écrit au procureur de Pont-l'Evêque pour l'avertir que M. Ferdinand Lepargneul, de Saint-Benoist-d'Hebertot, chassait sans permis, n'a pas lieu d'être bien fier de son exploit. En effet, quand les gendarmes vinrent chez ce chasseur constater l'infraction à la loi, M. Lepargneul, pour toute réponse, leur exhiba un permis en bonne et due forme. Les gendarmes se retirèrent, mais on aurait pu leur épargner cette ridicule démarche en n'ajoutant pas foi aux affirmations calomnieuses du lâche auteur de la lettre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Médailles d’honneur   -   Des médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   Empalé.  -  A Saint-Benoit-d'Hébertot, près Pont-l’Évêque, un domestique de ferme, le sieur Anthime Gardenne, avait fini une meule de foin sur laquelle il était monté. Il lança sa fourche à terre avant de descendre, mais comme l'outil était resté debout le long de la meule, Gardenne, en glissant, s'empala sur le manche, qui pénétra par le rectum et s'enfonça de 30 centimètres dans les intestins. On craint, pour ses jours.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1904  -   Cadavres découverts.    -   Le garde champêtre de Saint-Benoist-d'Hébertot, près Pont-l’Évêque, a trouvé, dans un champ, le cadavre du sieur Casimir Margerie, 25 ans, sabotier, né à Chatillon-sur-Colmont (Mayenne). 

La mort était due à une congestion occasionnée par l'alcool. 

— Le sieur Alphonse Lebaudy, journalier au Theil, 54 ans, a été trouvé mort dans son lit. La mort remontait à 3 jours environ. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1913  -  Une affaire de mœurs  -  Joseph Géré, 42 ans, journalier à Saint-Benoit-d'Herbelot, est inculpé d'attentats à la pudeur sur une petite fille de cinq ans et un jeune garçon  de neuf ans, son filleul. En ce qui concerne ces faits, ils sont prouvés par l'enquête médicale quant à la fillette. Cependant G2R2 les nie.  L'accusé fait l'objet de très mauvais renseignements et a déjà encouru plusieurs condamnations. 

 A Saint-Gatien où il résidé de 1899 à 1901 il frappait sa continuellement femme, la menaçant de la tuer avec son fusil ; à la suite de mauvais traitements sa femme a dù cesser d'habiter avec lui et a toujours depuis cette époque vécu séparée de lui. Au mois de mars 1907 il avait été poursuivi pour attentats à la pudeur sur une fillette de 8 ans et il avait bénéficié d'une ordonnance  de non lieu.  Géré est condamné à cinq ans de réclusion.

 

Mars 1917  -  Brûlés vive.  -  A St-Benoit-d'Hébertôt, près Pont-l'Evêque, un incendie a détruit la maison habitée par Mme Hinout, 71 ans. On a trouvé le cadavre de cette dernière dans les décombres. La pauvre vieille, qui vivait seule, se couchait d'ordinaire très tard et parfois même s'en dormait sur sa chaise. On suppose qu'elle a mis le feu à son lit en renversant la lampe à essence avec laquelle elle s'éclairait. L'immeuble incendié appartenait aux époux Ruffin, propriétaires à Saint-Gatien-des-Bois.

 

Décembre 1918  -  Deux éboulements.  -  Deux importants éboulements de terre viennent de se produire, à Saint-Benoît-d'Hébertot, sur la ligne de Pont-l'Evêque à Honfleur, à l'entrée du tunnel de Quetteville. La voie a été complètement obstruée et la circulation a été interrompue. Les trains venant d'Honfleur ont été dirigés vers Pont-Audemer et Glos-Montfort.  

 

Avril 1920  -  Voleuses sacrilèges.   -  Pendant une absence du curé de St-Benoist-d’Hébertot, canton de Pont-l’Évêque, on a ouvert, avec de fausses clefs le tronc de l'église et soustrait son contenu. On soupçonne deux foraines, qui ont pris la direction de Beuzeville. On les recherche. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1920 Légion d'Honneur.  —  M. Pierre Campion, conseiller municipal, est nommé chevalier de la Légion d'honneur, au titre militaire à la suite d'une brillante citation. Nos félicitations.

 

Mars 1924  -  La chasse dans  un grenier.  -  Il y a quelques jours, Mme veuve Pognon, propriétaire à Saint-Benoît, était surprise de constater que le foin d'un de ses greniers avait été en partie jeté dans l'étable, débottelé et piétiné par les bestiaux. Comme elle éprouvait un préjudicie de 75 francs, elle porta plainte et tout s'expliqua lorsqu'on apprit que deux équipes de chasseurs étaient venus chasser une martre dans ce bâtiment. Les intéressées seront poursuivis pour avoir chassé après la fermeture.

 

Juin 1924  -  Nécrologie.  -  M. Fosse, maire de Saint-Benoît est décédé à l'âge de 95 ans. Ses obsèques ont eu lieu au milieu d'une nombreuse affluence.

 

Août 1924  -  Esprit voyageur.  - Ayant abandonné la maison de ses parents, Arnaud Leceintre, 9 ans, de Saint-benoît, circulait ces jours-ci, sur la voie de Pont-1'Evèque à Honfleur et faillit être écrasé par un train. Un employé, qui travaillait à proximité, signala le fait à la gendarmerie et l'enquête a établi que cet enfant avait ainsi l'habitude de vagabonder. L'on recherche s'il n'aurait pas été l'objet de mauvais traitements.

 

Août 1924  -  Un mauvais mari.  -  Arsène Lefresne, 36 ans, journalier à Saint-Benoit-d'Hébertot, était une brute épaisse, qui depuis trop longtemps martyrisait sa femme. Un an de prison.

 

Février 1926  -  Récompense.  -   M. Leudet, propriétaire, a reçu deux premiers prix et deux deuxièmes pour la race de Caumont au dernier concours d'aviculture de Paris.  

 

Janvier 1931  -  les aides aux jeunes filles.  -  Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc  eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués.

Saint-Benoit-d'Hébertot. — Mlle Fougues Madeleine, âgée de 19 ans, d'une famille de 10 enfants vivants. La famille Fouques jouit d'une excellente réputation. Placée chez divers patrons, auxquels elle a donné satisfaction, l'intéressée a contribué par son salaire à élever ses frères et sœurs plus jeunes. Les meilleurs renseignements ont été recueillis sur la candidate. Mlle Fouques a contracté mariage, le 30 avril 1930, avec M. Pinel Arsène, ouvrier agricole.  

 

Mars 1932   -   Un bâtiment flambe.   -   Au matin, un incendie dont la cause est inconnue, a éclaté dans un bâtiment de la ferme de M. Guetter, occupé par M. Châlots, à Saint-Benoit-d'Hébertot. Les gendarmes de Pont-l'Évêque se rendirent aussitôt sur les lieux et, avec les voisins, tentèrent d'enrayer le sinistre. Mais le manque d'eau fit qu'on dut se contenter de protéger les autres bâtiments et quand arriva sur les lieux camion-citerne des Ponts-et-Chaussées qui travaillait sur une route voisine, le feu avait déjà consumé l'immeuble, environ 400 bottes de foin et le matériel agricole qu'il contenait. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1937  - Un jaloux blesse son rival de deux coups de fusil.  -  Dimanche soir, à 20 heures, Marais Paul, 40 ans, cantonnier, demeurant à Touques, et Eugène Toutain, 35 ans, journalier, demeurant à Saint-Benoit-d'Hébertot, travaillaient de compagnie chez M. Diego Sarragoza, demeurant au même lieu qui vivait avec Mlle Poulain, 41 ans, propriétaire.

M. Sarragoza avait engagé depuis quelques mois pour travailler dans un bois, Marais et Toutain. Après quelques semaines, les deux ouvriers s'éprirent de la demoiselle Poulain. Jusqu'alors  tout alla bien, mais dimanche soir, tous les quatre étaient en train de jouer aux dominos quand Marais, sous un prétexte futile, sortit, prit un fusil de chasse qu'il avait emporté avec lui le matin et se posta à deux cents mètres de la maison, sur la route, en direction de la Porte-Rouge, à Saint-Gatien-des-Bois.

Toutain sortit à son tour vers 23 h. 30 sur la route, c'est alors que Marais tira dans sa direction deux coups de fusil qui atteignirent Toutain à la cuisse et au bras gauches. Puis son coup fait, le meurtrier continua sa route tranquillement.

Au bruit produit par les détonations, Sarragoza sortit de la maison et constata que la victime était allongée. Il se rendit immédiatement chez Mme Flambard, débitante à Saint-Benoit-d'Hébertot, lui demandant de prévenir la gendarmerie de Pont-l'Evêque et le médecin-légiste, le docteur Morin.

Immédiatement, la gendarmerie commença son enquête. Le docteur Morin donna les premiers soins à la victime.

Tandis que celui-ci amenait à l'hôpital de Pont-l'Evêque la victime grièvement blessée, il croisa sur la route le meurtrier qui revenait tranquillement à son domicile.

Pris de soupçons, les gendarmes interrogèrent l'individu. Celui-ci commença par alléguer un prétexte qui fut reconnu faux, quelques instants après, il déclara qu’il avait voulu tirer sur un sanglier ou sur un lapin. Puis, poussé dans ses derniers retranchements, il devait, à 2 heures du matin, passer des aveux partiels. Il déclarait en particulier qu'il croyait avoir voulu tirer sur Sarragoza, ami de Mlle Poulain.

Le lendemain, après des aveux plus complets, il a été arrêté. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   La fin tragique d’une malade imaginaire.   -  M. Levasseur, garde-chasse chez M. Leudet, propriétaire du domaine de Trianon, a découvert en rentrant à son domicile, sa femme, née Marie Auvray, âgée de 65 ans, pendue à une poutre en haut d'un escalier. II coupa la corde et le docteur Bureau, de Pont-l'Evêque, mandé d'urgence, ne put que constater le décès. 

La funeste détermination de Mme Levasseur ne peut être attribuée qu'à son état mental. En effet, depuis quelque temps, elle se croyait atteinte de maladies imaginaire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Un sérieux accident sur la route.  -   Jeudi matin, vers 8 h. 30, un camion de 10 tonnes de charge utile appartenant à la Maison Esnoult, de Caen, se jeta dans le fossé de la route nationale de Caen à Rouen, sur le territoire de la commune de Saint-Benoit-d'Hébertot, dans les circonstances suivantes :

Le chauffeur du camion, M. Paris Fernand, âgé de 30 ans, demeurant à Caen, se rendit compte soudain que sa direction n'obéissait plus. Il était alors au sommet de la côte dite du Grand-lvert. Il tenta de bloquer ses freins, mais le lourd véhicule, emporté par sa charge de 10 tonnes d'essence en fûts de 200 litres, continua sa course. La direction était littéralement bloquée.

Le camion se jeta donc sur un pylône en ciment armé qu'il faucha littéralement. Ce dernier retomba sur le camion. Le chauffeur, resté à son volant, échappa miraculeusement à la mort car la cabine résista à la chute du pylône.

Quant au camion, il est dans un piteux état quand on pense que sur une quinzaine de mètres, il laboura le talus et le fossé. L'accident se borne donc à des dommages matériels très  importants.

La Maison Esnoult, alertée, a envoyé dans la matinée de vendredi un camion de secours qui prendra le chargement dangereux.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Un camion heurte un attelage.   -   M. Vladislas Mico, sujet polonais, âgé de 35 ans, journalier au service de M. Pierre Campion, propriétaire à St-Benoit-d'Hébertot, se dirigeait vers le domicile de son patron, vers 18 heures. Il avait emprunté la route nationale de St-Benoit-d'Hébertot à Saint-Gatien-des-Bois.

A un moment donné un camion d'un entrepreneur de Beuzeville (Eure), venant en même temps que lui, vint donner à une certaine allure dans le derrière de l'attelage. Ce dernier,  lourdement chargé de bois, fut déporté littéralement sur plusieurs mètres, et le conducteur de l'attelage, qui se trouvait à la droite du deuxième cheval, fut grièvement blessé par le limon.

En effet, au moment du choc, la sous-ventrière du deuxième cheval cassa, libérant le limon qui se souleva, blessant sérieusement au bras droit et au thorax l'infortuné journalier.

Immédiatement prévenu, le docteur Maurin, vint sur les lieux et transporta le blessé à l'hôpital de Pont-l'Évêque. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Un car tombe dans le fossé et capote.  -   Au lieu dit « Le Grand-Ivert », au bas de la côte de Saint-Benoit, en voulant éviter deux, camions de fort tonnage en présences desquels, il se trouvait brusquement, le chauffeur d'un car assurant le service régulier Rouen-Caen, a jeté sa voiture dans un fossé où elle s'est renversée. Une voyageuse a été légèrement blessée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Une dangereuse nomade est arrêtée.  -  La gendarmerie de Pont-l'Evêque vient de mettre fin à toute une série d'exactions commises par une nommée Germaine Placet, nomade, rempailleuse de chaises, 34 ans, sans domicile fixe.

L'autre matin, la nomade se présenta chez Mme veuve Flambaud, débitante, demeurant à Saint-Benoit-d'Hébertot, et la supplia de lui donner du travail.

Prise de pitié, Mme veuve Flambaud lui donna à réparer une chaise et un fauteuil. Comme elle lui demandait le coût approximatif du travail, la rempailleuse lui fit comprendre que ce prix serait des plus modiques.

Le travail terminé, la femme se présenta chez Mme Flambaud et une discussion éclata  au sujet du prix demandé par la rempailleuse.

Mme Flambaud paya la somme demandée, mais la rempailleuse, prise de folie subite, sortit un couteau à cran d'arrêt et en menaça les consommateurs, ainsi que le frère de Mme Flambaud. Ce dernier fut blessé légèrement à la main par un coup de couteau.

Un autre consommateur n'évita que de justesse un coup de couteau à la cuisse, qui s'arrêta sur le porte-monnaie se trouvant dans sa poche.

Immédiatement alertée, la gendarmerie de Pont-l'Evêque arrêta la rempailleuse, qui tenta de s'enfuir. Germaine Placet a été écrouée à la maison d'arrêt.

Peu de, temps avant sa visite chez Mme Flambaud, la femme Placet avait lancé un couteau à travers la fenêtre d'une roulotte de rouleau à vapeur, qui se trouvait non loin du domicile de Mme Flambaud. Le gardien de cette roulotte faillit être atteint.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1946  -  Encore les mines !  -  A Saint-Benoit-d’Hébertot en débroussaillant une haie à la serpe, M. François Kosienak, au service de M. Rucaille, a de son outil, heurté une mine qui a  fait explosion. L’ouvrier a eu deux doigts de la main droite arrachés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Retroussons nos manches.  -   Avec le cérémonial d’usage, la S.N.C.F. vient d’inaugurer, à Saint-Benoist-d’Hébertot, sur la ligne de Lisieux à Honfleur, un nouveau pont curieusement dénommé « Le Grand I Vert ». L’ouvrage qui nécessita 3 000 mètres cubes de terrassement, 2 500 m3 de béton, 600 tonnes de ciment et 1 500 m3 de coffrage, dresse sa silhouette élancée, grâce à un heureux effet des ailes coupant le remblai, au sommet d’une côte d’où l’on découvre l’un des plus charmants aspects du Pays-d’Auge.

Le tablier du pont est long de 10 mètres surplombe lui-même la route de 11 m. 50. Un cheminot anglais, M. Marshall, de passage à Lisieux, coupa le ruban tricolore qui barrait symboliquement la voie, en présence de MM. Bruge, ingénieur-chef d’arrondissement de la voie à Caen.

Le cortège gagna ensuite Pont-l’Evêque où un repas fut offert aux personnalités par l’entreprise Albaric, adjudicataire des travaux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1948  -   Pincer !   -   Au cours de ces trois derniers mois, la maison de Mme veuve Tihy, cultivatrices à Saint-Benoit-d’Hebertot, était le théâtre de trois cambriolages qui rapportèrent à son auteur 600 francs, 12 fromages, du café, du chocolat et de l'orge grillée. 

Le malfaiteur n'était autre qu’un jeune ouvrier agricole de la commune L. P….. , 17 ans, qui pour s'introduire dans la place enlevait le carreau démastiqué d’une fenêtre, maintenu à l'aide de quelques clous. La mère du garnement civilement responsable, va dédommager Madame Tihy. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Une brute.   -   Ces jours dernier, M. Robert Moulin, équarrisseur à Saint-Benoît-d'Hébertot, constatait que sa jument était blessée à l'arrière train. L'animal devait, peu après, crever de la gangrène. Ne doutant pas que la bête avait été victime d'une brute, M. Moulin porta plainte.

Les gendarmes ont identifié l'individu ; il s'agit du jeune domestique de l'équarrisseur  Marius Ramon, 18 ans, qui, selon ses dires, aurait dans un mouvement de colère, frappé la jument d'un coup de fourche en la chassant d'un local où elle avait pénétré. L'hypothèse d'une vengeance n'est pas exclu. Il y a quelques temps, Ramon avait déjà blessé un âne. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 ST-BENOIT-d'HEBERTOT (Calvados)   -   L'École communale

Commentaires et informations  :  Facebook @