1827
- Saint-Benoît-d'Hébertot (437 habitants) absorbe Tontuil
(51 habitants »), en 1821, au nord de son territoire. Les deux
communes faisaient alors partie du canton de Blangy. La commune ainsi
recomposée intègre le canton de Pont-l'Évêque en 1872.
Novembre
1848 -
Nouvelles Locales. - Le conseil d'arrondissement s'est réuni à Pont-l’Évêque,
pour la première partie de sa session, les 20 et 24 septembre dernier
M. Tullou remplissait les fonctions de président et M. Bréard celles
de secrétaire.
Voici,
parmi les affaires soumises à ses délibérations, celles qui
intéressent notre canton. Le conseil, par les motifs énoncés dans une
délibération précédente, a sollicité, de nouveau le classement du
chemin de moyenne communication de Saint-Gatien à Bernay par
Fourneville, le Theil et Sainl-Bénoît-d'Hébértot, et a demandé pour
cette voie de communication l'allocation d'un secours sur les fonds
départementaux.
Il
a formé les mêmes demandes pour le chemin de moyenne communication de
Honfleur à Cormeille par Genneville, en faisant valoir notamment les
travaux considérables exécutés sur ce chemin, par les communes d'Ablon
et de Genneville, auxquelles il est juste de venir en aide.
(source Journal de Honfleur)
Août
1853 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Audience
du 1er août.
Un
repris de justice incorrigible, le nommé Prévost, a remplacé la femme
Choucard sur le banc des accusés. Cet individu a déjà subi plusieurs
condamnations, il se rendait en surveillance à Honfleur, le deux mai
dernier, quand il s'arrêta dans la commune de Saint-Bénoit-d'Hébertot,
pour commettre, au domicile du sieur Vauquelin, garde-champêtre, un vol
d'une somme d'argent, d'objets d'habillement, d'un couteau, de pain et
de fromage. Les époux Vauquelin étaient absents, au retour, ils
trouvèrent leur porte ouverte, leurs meubles
fracturés et leurs effets épars sur le plancher.
Le
garde-champêtre se mit à la poursuite du voleur, qu'il ne tarda pas à
arrêter.
Les
antécédents de Prévost étaient de telle nature, que la Cour lui a
appliqué dix ans de travaux forcés. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1858 - Un incendie.
- Samedi
dernier 15 mars, un incendie, résultat d’un accident, a détruit une
cantine dans la commune de St-Benoît-d’Hébertot, arrondissement de
Pont-l’Évêque, située près de la ligne du chemin de fer. Elle
appartenait au sieur Topasse (Barthélemy). ouvrier mineur, et était
tenue par les époux Jean Degand.
La
maison et le mobilier étaient assurés pour la somme de 8 510 fr., et
la perte totale, mobilière et immobilière, s’élève à celle de 7
510 fr. (Source : Le journal de Honfleur)
Juillet
1860 - Un orage. -
Pendant l'orage
qui a éclaté lundi 16 juillet, la foudre est tombée à Hébertot sur
un orme sur lequel s'étaient réfugiées deux vaches grasses. Elles ont
été trouvées mortes, ainsi qu'un porc, sans qu'on ait pu reconnaître
comment elles avaient été frappées, la foudre n'ayant laissé aucune
trace. ( Le Pays-d’Auge )
Juillet
1860 - Une éclipse.
- Un
temps couvert de nuages n'a pas permis, dans notre contrée, d'observer
les phases de l'éclipse de soleil qui a eu lieu mercredi.
Ce
phénomène n'a eu d'autres effets pour nous que de rendre le temps
encore plus obscur, surtout vers trois heures. ( Le Pays-d’Auge )
Janvier
1864 -
On nous écrit d'Honfleur.
- Le 13
janvier, vers 11 heures du soir, M. Ballière, brasseur de bière à
Pont-Audemer, traversait la forêt de Saint-Gatien, lorsqu'il fut
assailli par trois individus qui cherchèrent à le dévaliser. Après
une lutte acharnée, dans laquelle M. Ballière se vit enlever son
porte-monnaie contenant environ 680 fr., son portefeuille et une partie
de ses vêtements, il put s'arracher des mains de ses assaillants et se
réfugier, tout couvert de sang, chez un nommé Jouanne, cultivateur à
St-Benoît-d'Hébertot, qui s'empressa de lui prodiguer les premiers
secours.
La
justice, informée de cette tentative criminelle, s'est transportée sur
les lieux et a commencé une information. Le sieur Ballière croit avoir
blessé un de ses assaillants d'un coup de couteau à la cuisse gauche.
On
a, dit-on, arrêté à Honfleur deux individus qui pourraient bien ne
pas être étrangers à l'affaire. (l’Ordre
et la Liberté)
Août
1879 -
Trottoirs et caniveaux pavées.
-
Les trottoirs et les
caniveaux pavés de Saint-Benoît-d'Hébertot,
de la
côte du Hutrel,
de Pont-l'Évêque et
de Dozulé ont besoin
de réparations,
ceux de Saint-Samson,
de Troarn,
de Sannerville-Banneville
et de Mondeville sont
dans un état
satisfaisant.
Novembre
1880 -
Mort par le froid.
- Un
inconnu, supposé se nommer Gaudin, demeurant à Segré
(Maine-et-Loire), a été trouvé sans vie en la commune de Saint-Benoit-d'Hebertot
(Calvados). Il paraît être âgé de 35 à 40 ans, a la jambe droit
beaucoup plus courte que la gauche, et le pied de la même jambe
complètement tourné en dedans,
il marchait avec
deux béquilles. D'après les constatations médico-légales, cet
individu est mort d'une congestion due au froid.
Décembre
1888 -
Bonne nouvelle. -
Un arrêté ministériel vient de réduire de 28 à 25 jours,
pour l'année 1889, la durée de la période d'instruction « pour
toutes les catégories de réservistes appelés, y compris les ajournés
des années précédentes. »
Décembre
1888 -
Sangliers. -
On signale depuis quelque temps la présence dans
l'arrondissement de Pont-l'Evêque de sangliers d'un poids énorme. Un
d'eux s'était mêlé aux bestiaux de la ferme de Mme Rebut, à
Saint-Benoist-d'Hébertot. Il a été abattu d'un coup de fusil par le
sieur Tranquille Hébert. Il pesait 250 livres. On en a vu plusieurs
autres à Surville et dans les communes environnantes.
Avril
1890 -
Noyés.
- Vendredi,
on a trouvé dans une mare, à St-Benoit-d'Hébertot, les cadavres des
nommés Jean-Pierre Thillaye 58 ans, et Arthur Thillaye, son fils, 18
ans, terrassiers. Thillaye, père est tombé dans cette mare, au bord de
laquelle il travaillait, et c'est en voulant lui porter secours que son
fils s'est noyé.
Août
1893 -
Cour
d'assises du Calvados. -
Vol qualifié. -
Eugène Bonis, 25 ans, Louis Bonis, 24 ans, et veuve Bonis, 53 ans,
habitant tous à St-Benoist-d'Hébertot, ont, au cours des années 1890,
1891 et 1892, commis de nombreux larcins au préjudice des personnes
chez lesquelles ils travaillaient. Tous les trois ont été condamnés
chacun à 8 ans de travaux forcés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1893 -
Un homme brûlé. -
Mercredi
matin, les voisins d'un
menuisier, âgé de 56 ans, de St-Benoist-d'Hèbertot, intrigués par
les lugubres aboiements de son chien, pénétrèrent dans son domicile
où ils le trouvèrent sans vie sous son établi. Le cadavre du
malheureux était à demi carbonisé.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1894 -
Vol important. -
En l'absence du sieur Pierre
Lebourgeois, propriétaire à St-Benoit-d'Hèbertot, des voleurs se sont
introduits chez lui et se sont emparés d'une montre avec sa chaîne en
or, valant 240 fr., d'un bijou monté sur diamant, estimé 500 fr.,
ainsi que d'une somme d'environ 150 fr. Les époux Lebourgeois
possédaient d'autres valeurs
que les malfaiteurs n'ont pu découvrir. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1895 - Les
vacances.
- Écoles
primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée :
lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31
juillet, 9 heures du matin. (Source
:
Le Bonhomme Normand)
Août
1895 - Les
orages.
- Les
orages se succèdent dans le Calvados. Le tonnerre est tombé, à
plusieurs endroits, à Caen, sans, occasionner de dégâts. La semaine
dernière, la foudre était tombée sur le clocher de
Barneville-la-Bertrand et fait pour 2 000 fr. de dégâts.
Les
arrondissements de Lisieux et de Pont-l'Evêque ont été les plus
atteints. Un bœuf, appartenant à M. David, cultivateur à
Saint-Martin-de-Mieux, a été tué par la foudre.
A
St-Benoit-d'Hébertot, douze moutons, appartenant à M. Delarue,
ont été tués dans leur parc par le fluide. La troupe se composait
d'environ 150 moutons.
A
Rocques, le tonnerre a mis le feu à 2 500, bottes de paille et à un
bâtiment renfermant des récoltes appartenant à M. Rebut,
propriétaire. Pertes, 3 500 francs.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1896 -
Suicides. - La gendarmerie de Pont-l’Évêque a été appelée à
la constatation du suicide par strangulation de la nommée Élisa Tragin,
veuve Delahaye, 51 ans, propriétaire à Saint-Benoist-d'Hébertot.
Cause inconnue.
—
Le sieur Ferdinand Robine, 59 ans, cordonnier, rue Pont-Mortain, à
Lisieux, s'est pendu dans son grenier. On ignore les motifs qui ont
poussé ce malheureux à en finir avec la vie. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Morts subites. -
M. Fromage, maire du Mesnil-Durand, près Livarot, revenait de
procéder à une adjudication pour le compte de la commune lorsqu'il
s'est trouvé
subitement malade. Quelques instants après, il rendait le dernier
soupir.
—
La veuve Alexandrine Champagne se trouvait seule à son domicile, à
Genneville, près Honfleur, lorsqu'elle se trouva prise d'un malaise
subit. Quelques instants après, sa petite-fille rentrant à la maison
et la voyant souffrante alla chercher du secours, mais à son retour
elle la trouva morte. La défunte était agée de 70 ans.
—
La gendarmerie de Pont-l’Évêque a constaté la mort subite du sieur
joseph Follebarbe, berger à Saint-Benoist, trouvé dans un champ,
auprès de la cabane où il couchait.
—
La demoiselle Roinsart, 40 ans, servante chez le sieur Héron, fermier
à Livarot, taillait le pain pour la soupe quand elle se sentit
indisposée. Quelques minutes plus tard, elle expirait. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1902 - Fermeture d'école.
- Par lettre du préfet du Calvados, un délai de huit jours pour
fermer son école a été accordé à Mme Sainte-Marie, directrice de
l'école libre de Saint-Benoit-d'Hébertot.
Avril
1903 - Pendu. - Le
sieur Jean Halley, 59 ans, propriétaire à Saint-Benoist-d'Hébertot,
près Pont-l’Évêque, a été trouvé, par sa bonne, pendu dans sa
chambre à coucher. On attribue ce suicide à des besoins d'argent. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 -
La lâcheté anonyme. -
Il n'est déjà pas très honorable de
dénoncer autrui, surtout par lettre anonyme, mais il l'est encore moins
de le dénoncer à tort.
Le
vilain monsieur qui a écrit au procureur de Pont-l'Evêque pour
l'avertir que M. Ferdinand Lepargneul, de Saint-Benoist-d'Hebertot,
chassait sans permis, n'a pas lieu d'être bien fier de son exploit. En
effet, quand les gendarmes vinrent chez ce chasseur constater
l'infraction à la loi, M. Lepargneul, pour toute réponse, leur exhiba
un permis en bonne et due forme. Les gendarmes se retirèrent, mais on
aurait pu leur épargner cette ridicule démarche en n'ajoutant pas foi
aux affirmations calomnieuses du lâche auteur de la lettre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des
médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers
désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ;
Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à
Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à
Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ;
Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à
Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à
Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à
Morteaux-coulibœuf. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Empalé.
- A
Saint-Benoit-d'Hébertot, près Pont-l’Évêque, un domestique de
ferme, le sieur Anthime Gardenne, avait fini une meule de foin sur
laquelle il était monté. Il lança sa fourche à terre avant de
descendre, mais comme l'outil était resté debout le long de la meule,
Gardenne, en glissant, s'empala sur le manche, qui pénétra par le
rectum et s'enfonça de 30 centimètres dans les intestins. On craint,
pour ses jours. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1904 -
Cadavres découverts. -
Le
garde champêtre de Saint-Benoist-d'Hébertot, près Pont-l’Évêque,
a trouvé, dans un champ, le cadavre du sieur Casimir Margerie, 25 ans,
sabotier, né à Chatillon-sur-Colmont (Mayenne).
La
mort était due à une congestion occasionnée par l'alcool.
—
Le sieur Alphonse Lebaudy, journalier au Theil, 54 ans, a été trouvé
mort dans son lit. La mort remontait à 3 jours environ. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1913 - Une affaire de mœurs
- Joseph Géré, 42 ans, journalier à Saint-Benoit-d'Herbelot,
est inculpé d'attentats à la pudeur sur une petite fille de cinq ans
et un jeune garçon de neuf ans, son filleul. En ce qui concerne
ces faits, ils sont prouvés par l'enquête médicale quant à la
fillette. Cependant G2R2 les nie. L'accusé fait l'objet de très mauvais
renseignements et a déjà encouru plusieurs condamnations.
A
Saint-Gatien où il résidé de 1899 à 1901 il frappait sa
continuellement femme, la menaçant de la tuer avec son fusil ; à la
suite de mauvais traitements sa femme a dù cesser d'habiter avec lui et
a toujours depuis cette époque vécu séparée de lui. Au mois de mars
1907 il avait été poursuivi pour attentats à la pudeur sur une
fillette de 8 ans et il avait bénéficié d'une ordonnance de non
lieu. Géré est condamné à cinq ans de réclusion.
Mars
1917 -
Brûlés vive. -
A
St-Benoit-d'Hébertôt, près
Pont-l'Evêque, un incendie a détruit la maison habitée par Mme Hinout,
71 ans. On a trouvé le cadavre de cette dernière dans les décombres.
La pauvre vieille, qui vivait seule, se couchait d'ordinaire très tard
et parfois même s'en dormait sur sa chaise. On suppose qu'elle a mis le
feu à son lit en renversant la lampe à essence avec laquelle elle
s'éclairait. L'immeuble incendié appartenait aux époux Ruffin,
propriétaires à Saint-Gatien-des-Bois.
Décembre
1918 -
Deux éboulements.
- Deux
importants
éboulements
de terre
viennent
de se
produire,
à Saint-Benoît-d'Hébertot,
sur
la ligne
de Pont-l'Evêque
à Honfleur,
à l'entrée
du tunnel
de Quetteville.
La voie
a été
complètement
obstruée
et la
circulation
a été
interrompue.
Les trains
venant
d'Honfleur
ont été
dirigés
vers
Pont-Audemer
et Glos-Montfort.
Avril
1920 -
Voleuses sacrilèges.
- Pendant une absence du curé de St-Benoist-d’Hébertot,
canton de Pont-l’Évêque, on a ouvert, avec de fausses clefs le tronc
de l'église et soustrait son contenu. On soupçonne deux foraines, qui
ont pris la direction de Beuzeville. On les recherche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1920 - Légion d'Honneur. —
M. Pierre Campion, conseiller municipal, est nommé chevalier de la
Légion d'honneur, au titre militaire à la suite d'une brillante
citation. Nos félicitations.
Mars
1924
- La chasse
dans un grenier.
- Il
y a quelques
jours, Mme
veuve Pognon,
propriétaire
à Saint-Benoît,
était surprise
de constater que
le foin
d'un de
ses greniers
avait été
en partie
jeté dans
l'étable, débottelé
et piétiné
par les
bestiaux. Comme
elle éprouvait
un préjudicie
de 75
francs, elle
porta plainte et
tout s'expliqua
lorsqu'on apprit
que deux
équipes de
chasseurs étaient
venus chasser
une martre
dans ce
bâtiment. Les
intéressées seront
poursuivis pour
avoir chassé
après la
fermeture.
Juin
1924
-
Nécrologie.
-
M.
Fosse, maire
de Saint-Benoît est
décédé à
l'âge de 95
ans. Ses
obsèques
ont eu
lieu au
milieu d'une
nombreuse
affluence.
Août
1924
-
Esprit voyageur.
- Ayant
abandonné
la
maison
de
ses
parents,
Arnaud
Leceintre,
9 ans,
de
Saint-benoît,
circulait
ces
jours-ci,
sur
la
voie
de
Pont-1'Evèque
à
Honfleur
et
faillit
être
écrasé
par
un
train.
Un
employé,
qui
travaillait
à
proximité,
signala
le fait
à la
gendarmerie
et l'enquête
a établi
que cet
enfant avait
ainsi
l'habitude
de vagabonder.
L'on
recherche
s'il
n'aurait
pas été
l'objet
de mauvais
traitements.
Août
1924
-
Un
mauvais mari.
-
Arsène Lefresne,
36 ans,
journalier à Saint-Benoit-d'Hébertot,
était une
brute épaisse,
qui depuis
trop longtemps
martyrisait sa
femme. Un
an de prison.
Février
1926 -
Récompense.
-
M.
Leudet,
propriétaire,
a reçu
deux
premiers
prix
et deux
deuxièmes
pour
la race
de Caumont
au dernier
concours
d'aviculture
de Paris.
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles.
-
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles
nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution
des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions
sur soixante et onze dossiers constitués.
Saint-Benoit-d'Hébertot.
— Mlle Fougues Madeleine, âgée de 19 ans, d'une famille de 10
enfants vivants. La famille Fouques jouit d'une excellente réputation.
Placée chez divers patrons, auxquels elle a donné satisfaction,
l'intéressée a contribué par son salaire à élever ses frères et sœurs
plus jeunes. Les meilleurs renseignements ont été recueillis sur la
candidate. Mlle Fouques a contracté mariage, le 30 avril 1930, avec M.
Pinel Arsène, ouvrier agricole.
Mars
1932 -
Un bâtiment
flambe.
-
Au matin, un incendie
dont la cause est inconnue, a éclaté dans un bâtiment de la ferme de
M. Guetter, occupé par M. Châlots, à Saint-Benoit-d'Hébertot. Les
gendarmes de Pont-l'Évêque se rendirent aussitôt sur les lieux et,
avec les voisins, tentèrent d'enrayer le sinistre. Mais le manque d'eau
fit qu'on dut se contenter de protéger les autres bâtiments et quand
arriva sur les lieux camion-citerne des Ponts-et-Chaussées qui
travaillait sur une route voisine, le feu avait déjà consumé
l'immeuble, environ 400 bottes de foin et le matériel agricole qu'il
contenait. (Bonhomme
Normand)
Janvier
1937 - Un jaloux blesse son
rival de deux coups de fusil. -
Dimanche
soir, à 20 heures, Marais Paul, 40 ans, cantonnier, demeurant à
Touques, et Eugène Toutain, 35
ans, journalier, demeurant à Saint-Benoit-d'Hébertot, travaillaient de
compagnie chez M. Diego Sarragoza, demeurant au même lieu qui vivait
avec Mlle Poulain, 41 ans, propriétaire.
M.
Sarragoza avait engagé depuis quelques mois pour travailler dans un
bois, Marais et Toutain. Après quelques semaines, les deux ouvriers
s'éprirent de la demoiselle Poulain. Jusqu'alors tout alla bien,
mais dimanche soir, tous les quatre étaient en train de jouer aux
dominos quand Marais, sous un prétexte futile, sortit, prit un fusil de
chasse qu'il avait emporté avec lui le matin et se posta à deux cents
mètres de la maison, sur la route, en direction de la Porte-Rouge, à
Saint-Gatien-des-Bois.
Toutain
sortit à son tour vers 23 h. 30 sur la route, c'est alors que Marais
tira dans sa direction deux coups de fusil qui atteignirent Toutain à
la cuisse et au bras gauches. Puis son coup fait, le meurtrier continua
sa route tranquillement.
Au
bruit produit par les détonations, Sarragoza sortit de la maison et
constata que la victime était allongée. Il se rendit immédiatement
chez Mme Flambard, débitante à Saint-Benoit-d'Hébertot, lui demandant
de prévenir la gendarmerie de Pont-l'Evêque et le médecin-légiste,
le docteur Morin.
Immédiatement,
la gendarmerie commença son enquête. Le docteur Morin donna les
premiers soins à la victime.
Tandis
que celui-ci amenait à l'hôpital de Pont-l'Evêque la victime
grièvement blessée, il croisa sur la route le meurtrier qui revenait
tranquillement à son domicile.
Pris
de soupçons, les gendarmes interrogèrent l'individu. Celui-ci
commença par alléguer un prétexte qui fut reconnu faux, quelques
instants après, il déclara qu’il avait voulu tirer sur un sanglier
ou sur un lapin. Puis, poussé dans ses derniers retranchements, il
devait, à 2 heures du matin, passer des aveux partiels. Il déclarait
en particulier qu'il croyait avoir
voulu tirer sur Sarragoza, ami de Mlle Poulain.
Le
lendemain, après des aveux plus complets, il a été arrêté.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
La fin tragique d’une malade imaginaire.
- M.
Levasseur, garde-chasse chez M. Leudet, propriétaire du domaine de
Trianon, a découvert en rentrant à son domicile, sa
femme, née Marie Auvray, âgée de 65 ans, pendue à une poutre en haut d'un
escalier. II
coupa
la corde et le docteur Bureau, de Pont-l'Evêque, mandé d'urgence,
ne put que constater le décès.
La
funeste détermination de Mme Levasseur ne peut être attribuée qu'à
son état mental. En effet, depuis quelque temps,
elle se croyait atteinte de maladies imaginaire.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1938 -
Un
sérieux accident sur la route. - Jeudi
matin, vers 8 h. 30, un camion
de 10 tonnes de charge utile appartenant à la Maison Esnoult, de
Caen, se jeta dans le fossé de la route nationale de Caen à Rouen,
sur le territoire de la commune de Saint-Benoit-d'Hébertot, dans les circonstances suivantes :
Le
chauffeur du camion, M. Paris
Fernand, âgé de 30 ans, demeurant à Caen, se rendit compte soudain que sa direction n'obéissait
plus. Il était alors au sommet de la côte dite du Grand-lvert. Il tenta
de bloquer ses freins, mais le lourd véhicule, emporté par sa charge
de 10 tonnes d'essence en fûts de 200 litres, continua sa course. La direction était littéralement
bloquée.
Le
camion se jeta donc sur un pylône en ciment armé
qu'il faucha littéralement. Ce dernier retomba sur le camion. Le chauffeur, resté à son volant, échappa
miraculeusement à la mort car la cabine résista à la chute du pylône.
Quant
au camion, il est dans un piteux
état quand on pense que sur une quinzaine de mètres, il laboura le talus et le fossé. L'accident
se borne donc à des dommages matériels très importants.
La
Maison Esnoult, alertée,
a envoyé
dans la matinée de vendredi un camion de secours qui prendra le chargement dangereux.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Un camion heurte un attelage.
- M.
Vladislas Mico, sujet polonais, âgé de 35 ans, journalier au service
de M. Pierre Campion, propriétaire à St-Benoit-d'Hébertot, se
dirigeait vers le domicile de son patron, vers 18 heures. Il avait
emprunté la route nationale de St-Benoit-d'Hébertot à
Saint-Gatien-des-Bois.
A
un moment donné un camion d'un entrepreneur de Beuzeville (Eure),
venant en même temps que lui, vint donner à une certaine allure dans
le derrière de l'attelage. Ce dernier, lourdement
chargé de bois, fut déporté littéralement sur plusieurs mètres, et
le conducteur de l'attelage, qui se trouvait à la droite du deuxième
cheval, fut grièvement blessé par le limon.
En
effet, au moment du choc, la sous-ventrière du deuxième cheval cassa,
libérant le limon qui se souleva, blessant sérieusement au bras droit
et au thorax l'infortuné journalier.
Immédiatement
prévenu, le docteur Maurin, vint sur les lieux et transporta le blessé
à l'hôpital de Pont-l'Évêque. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Un car tombe dans le fossé et capote.
- Au
lieu dit « Le Grand-Ivert », au bas de la côte de Saint-Benoit, en
voulant éviter deux, camions de fort tonnage en présences
desquels, il se trouvait brusquement, le chauffeur d'un car assurant le
service régulier Rouen-Caen, a jeté sa voiture dans un fossé où elle
s'est renversée. Une voyageuse a été légèrement blessée.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Une dangereuse nomade est arrêtée.
- La gendarmerie de Pont-l'Evêque
vient de mettre fin à toute une série d'exactions commises par une
nommée Germaine Placet, nomade, rempailleuse de chaises, 34 ans, sans
domicile fixe.
L'autre
matin, la nomade se présenta chez Mme veuve Flambaud, débitante,
demeurant à Saint-Benoit-d'Hébertot, et la supplia de lui donner du
travail.
Prise
de pitié, Mme veuve Flambaud lui donna à réparer une chaise et un
fauteuil. Comme elle lui demandait le coût approximatif du travail, la
rempailleuse lui fit comprendre que ce prix serait des plus modiques.
Le
travail terminé, la femme se présenta chez Mme Flambaud et une
discussion éclata au sujet
du prix demandé par la rempailleuse.
Mme
Flambaud paya la somme demandée, mais la rempailleuse, prise de folie
subite, sortit un couteau à cran d'arrêt et en menaça les
consommateurs, ainsi que le frère de Mme Flambaud. Ce dernier fut
blessé légèrement à la main par un coup de couteau.
Un
autre consommateur n'évita que de justesse un coup de couteau à la
cuisse, qui s'arrêta sur le porte-monnaie se trouvant dans sa poche.
Immédiatement
alertée, la gendarmerie de Pont-l'Evêque arrêta la rempailleuse, qui
tenta de s'enfuir. Germaine Placet a été écrouée à la maison
d'arrêt.
Peu
de, temps avant sa visite chez Mme Flambaud, la femme Placet avait
lancé un couteau à travers la fenêtre d'une roulotte de rouleau à
vapeur, qui se trouvait non loin du domicile de Mme Flambaud. Le gardien
de cette roulotte faillit être atteint. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1946 -
Encore les mines ! -
A Saint-Benoit-d’Hébertot en débroussaillant une haie à la
serpe, M. François Kosienak, au service de M. Rucaille, a de son outil,
heurté une mine
qui a
fait explosion. L’ouvrier a eu deux doigts de la main droite
arrachés. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Retroussons nos manches.
- Avec le
cérémonial d’usage, la S.N.C.F. vient d’inaugurer, à
Saint-Benoist-d’Hébertot, sur la ligne de Lisieux à Honfleur, un
nouveau pont curieusement dénommé « Le Grand I Vert ». L’ouvrage
qui nécessita 3 000 mètres cubes de terrassement, 2 500 m3 de béton,
600 tonnes de ciment et 1 500 m3 de coffrage, dresse sa silhouette
élancée, grâce à un heureux effet des ailes coupant le remblai, au
sommet d’une côte d’où l’on découvre l’un des plus charmants
aspects du Pays-d’Auge.
Le
tablier du pont est long de 10 mètres surplombe lui-même la route de
11 m. 50. Un cheminot anglais, M. Marshall, de passage à Lisieux, coupa
le ruban tricolore qui barrait symboliquement la voie, en présence de
MM. Bruge, ingénieur-chef d’arrondissement de la voie à Caen.
Le
cortège gagna ensuite Pont-l’Evêque où un repas fut offert aux
personnalités par l’entreprise Albaric, adjudicataire des travaux. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Pincer ! -
Au
cours de ces trois derniers mois, la maison de Mme veuve Tihy,
cultivatrices à Saint-Benoit-d’Hebertot, était le théâtre de trois
cambriolages qui rapportèrent à son auteur 600 francs, 12 fromages, du
café, du chocolat et de l'orge grillée.
Le
malfaiteur n'était autre qu’un jeune ouvrier agricole de la commune
L. P….. , 17 ans, qui pour s'introduire dans la place enlevait le
carreau démastiqué d’une fenêtre, maintenu à l'aide de quelques
clous. La mère du garnement civilement responsable, va dédommager
Madame Tihy. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Une brute. - Ces
jours dernier, M. Robert Moulin, équarrisseur à
Saint-Benoît-d'Hébertot, constatait que sa jument était blessée à
l'arrière train. L'animal devait, peu après, crever de la gangrène.
Ne doutant pas que la bête avait été victime d'une brute, M. Moulin
porta plainte.
Les
gendarmes ont identifié l'individu ; il s'agit du jeune domestique de
l'équarrisseur Marius
Ramon, 18 ans, qui, selon ses dires, aurait dans un mouvement de
colère, frappé la jument d'un coup de fourche en la chassant d'un
local où elle avait pénétré. L'hypothèse d'une vengeance n'est pas
exclu. Il y a quelques temps, Ramon avait déjà blessé un âne.
(Source : Le Bonhomme Libre)
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