1er Août 2024 UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1

ST - DENIS - MAISONCELLES

Canton de Bény-Bocage 

Les habitants de la commune de Saint-Denis-Maisoncelles sont des les Saint Dionisiens et les Saint Dionisiennes.


Novembre 1860   -  Un arrêté.   -   Par arrêté préfectoral, en date du 13 novembre, M. Duhamel a été nommé maire de la commune de Saint-Denis-Maisoncelles, en remplacement de son frère, décédé. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1863   -   Par arrêté du 19 octobre.     -   M. le préfet du Calvados a nommé M. Bisson (Nicolas-Louis) adjoint de la commune de Saint-Denis-Maisoncelles, en remplacement de M. Lepeltier, décédé. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1875   -  Sortilège et folie.  -  Dimanche, à St-Denis-Maisoncelles, le nommé Brodin, journalier, faisait des choux dans son jardin quand, tout à coup, le nommé Albert Pain, son voisin, meunier, se jeta sur lui et lui porta deux violents coups de serpe en l’accusant d'enterrer sa mère. La femme Brodin, venant au secours de son mari, reçut également sur la tête un léger coup de serpe. Le nommé Pain, dont le cerveau était déjà très faible, avait été ces derniers temps exalté par des idées de sortilège, et depuis quelques jours il était devenu complètement fou, il a été transféré dans une maison de santé. Quant à Brodin, ses blessures, tout en étant sérieuses, ne compromettent pas sa vie.

 

Octobre 1885  -  Crime du braconnage.  -  Une tentative de meurtre a été commise sur le sieur Pierre Louisi, 43 ans, garde régisseur de Mme la marquise de Grandval, à St-Denis-Maisoncelles. Ce garde faisait sa tournée habituelle à l'intérieur du parc. Il était dix heures du soir. A 400 mètres du château, un braconnier, qui était en embuscade derrière des sapins, lui a tiré un coup de fusil à une distance de 15 mètres, et s'est enfui. Le garde a riposté de deux coups de fusil, mais il ignore si l'assassin, qu'il ne connaît pas, a été atteint. La victime a reçu trois plombs à l'épaule droite, au bras et au côté gauche du cou. Un médecin appelé a constaté que les blessures n'étaient pas dangereuses. L'auteur de cette tentative de meurtre est activement recherché.  

 

Mars 1890  -  Mort dans les champs.  -  Le cadavre du sieur Pierre Marie, 68 ans, né à Gathemo (Manche), marchand de cirage ambulant, demeurant à Saint-Denis-Maisoncelles, a été trouvé dans les landes de bruyères, sur le territoire de Brémoy. Cette mort est attribuée à une congestion cérébrale.  

 

Août 1890  -  Mâchoire brisée.  -  Le sieur Pierre Calvé, domestique chez le marquis de Grandval, à St-Denis-Maisoncelles, était à l'écurie en train de panser ses chevaux, quand il s'aperçut qu'une couverture était tombée à terre. Il s'empressa de la relever, mais, au même moment, le cheval lui envoya une ruade et lui enleva une partis de la mâchoire. Deux médecins appelés aussitôt ont recousu la partie inférieure, et, grâce aux bons soins, l'état du blessé qui était très grave au début n'aura pas, on l'espère, de suites fâcheuses.  

 

Octobre 1891  -  Accident de chasse.  -  Le nommé Casimir, 17 ans, enfant de l'hospice de Lisieux, en service à $aint-Denis-Maisoncelles, était sorti dernièrement avec un fusil. Sans qu'on sache comment, l'arme partit entre ses mains et il fui blessé grièvement à une jambe. On craint que l'amputation ne devienne nécessaire. ( Le Bonhomme-Normand)  

 

Mars 1892  -  Infanticide.  -   La fille Daigremont, 25 ans, était servante à Saint-Denis-de-Maisoncelles, chez le sieur Lecorbeiller, vieux et infirme. Depuis quelque temps, on la disait enceinte. Ces Jours-ci, un individu, entrant chez Lecorbeiller, la trouva au lit, elle dit qu'elle était souffrante. Il remarqua sous le lit un vase plein de sang et lui en fit la réflexion, elle répondit que c'était un malaise tout ordinaire. Le visiteur avertit le maire. Celui-ci chercha à lui faire avouer qu'elle était accouchée. Elle nia avec indignation. 

Le parquet se rendit à son domicile et la coupable finit par avouer qu'elle avait donné le jour, le vendredi 4 mars, dans la matinée, à un garçon. Elle l'avait assommé sur le sol, puis enveloppé dans un tablier et enfermé dans une malle. La fille Daigremont a été arrêtée.  ( Le Bonhomme-Normand)   

 

Avril 1893  -  Incendies dans les bois.  -  Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la forêt de Cerisy, commune de Montfiquet, et s'est étendu sur une surface d'un hectare environ. Ce commencement d'incendie est dû à l'imprudence d'un promeneur qui, après avoir allumé sa pipe, a jeté son allumette sur le sol sans l'éteindre.

— Un incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans la Forêt-l'Evêque, commune de Saint-Denis-Maisoncelles, appartenant à la marquise de Grandval. 60 hectares de bois et bruyères ont été la proie des flammes. ( Le Bonhomme-Normand)  

 

Avril 1893  -  Le gui.  -  Nous rappelons qu'un arrêté préfectoral ordonne a tout cultivateur ou propriétaire d'enlever le gui des pommiers. Des procès-verbaux seront dressés aux cultivateurs et propriétaires qui ne se conformeraient pas à cet arrêté. ( Le Bonhomme-Normand)  

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel  commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -  Le téléphone dans le Calvados.  -  Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du téléphone.

Parmi celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes vont être prochainement pourvues. Parmi elles, arrondissement de Vire, Pleines-D'Oeuvres, Saint-Denis-Maisoncelles, Sainte-Marie-Laumont et Le Theil. Parallèlement à cette installation du téléphone dans les communes rurales, de nouveau circuits ont été mis en service. Pour l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.  

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Le Conseil général adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux bâtiments communaux autres que les écoles primaires. 

Un certain nombre de demandes ont été présentées.  A la Commission des Travaux publics et propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550 francs, conformément aux propositions suivantes : Saint-Denis-Maisoncelles.  -  Établissement d'une clôture au cimetière 400 fr.

St-DENIS-MAISONCELLES (Calvados)
Château de St-DENIS-MAISONCELLES (Calvados)

VILLIERE Louis, Cultivateur

SAINT-DENIS-MAISONCELLES (Calvados)

SAINT-DENIS-MAISONCELLES (Calvados)
SAINT-DENIS-MAISONCELLES (Calvados)
SAINT-DENIS-MAISONCELLES (Calvados)  -  Le Village

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