Novembre
1860 - Un arrêté. -
Par arrêté préfectoral, en date du 13 novembre, M. Duhamel a
été nommé maire de la commune de Saint-Denis-Maisoncelles, en
remplacement de son frère, décédé. ( L’Ordre et la Liberté)
Octobre
1863 - Par arrêté du 19 octobre. -
M. le préfet du Calvados a nommé M. Bisson (Nicolas-Louis)
adjoint de la commune de Saint-Denis-Maisoncelles, en remplacement de M.
Lepeltier, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1875
-
Sortilège et folie. -
Dimanche,
à St-Denis-Maisoncelles, le nommé Brodin, journalier, faisait des choux
dans son jardin quand, tout à coup, le nommé Albert Pain, son voisin,
meunier, se jeta sur lui et lui porta deux violents coups de serpe en l’accusant
d'enterrer sa mère. La femme Brodin, venant au secours de son mari,
reçut également sur la tête un léger coup de serpe. Le nommé Pain,
dont le cerveau était déjà très faible, avait été ces derniers temps
exalté par des idées de sortilège, et depuis quelques jours il était
devenu complètement fou, il a été transféré dans
une maison de santé. Quant à Brodin, ses blessures, tout en étant
sérieuses, ne compromettent pas sa vie.
Octobre
1885 -
Crime du braconnage. -
Une
tentative de meurtre a été commise sur le sieur Pierre Louisi, 43 ans,
garde régisseur de Mme la marquise de Grandval, à St-Denis-Maisoncelles.
Ce garde faisait sa tournée habituelle à l'intérieur du parc. Il était
dix heures du soir. A 400 mètres du château, un braconnier, qui était
en embuscade derrière des sapins, lui a tiré un coup de fusil à une
distance de 15 mètres, et s'est enfui. Le garde a riposté de deux coups
de fusil, mais il ignore si l'assassin, qu'il ne connaît pas, a été
atteint. La victime a reçu trois plombs à l'épaule droite, au bras et
au côté gauche du cou. Un médecin appelé a constaté que les blessures
n'étaient pas dangereuses. L'auteur de cette tentative de meurtre est
activement recherché.
Mars
1890 -
Mort dans les champs.
- Le cadavre du sieur
Pierre Marie, 68 ans, né à Gathemo (Manche), marchand de cirage
ambulant, demeurant à Saint-Denis-Maisoncelles, a été trouvé dans les
landes de bruyères, sur le territoire de Brémoy. Cette mort est
attribuée à une congestion cérébrale.
Août
1890 -
Mâchoire brisée. -
Le sieur Pierre Calvé, domestique chez le marquis de Grandval, à
St-Denis-Maisoncelles, était à l'écurie en train de panser ses chevaux,
quand il s'aperçut qu'une couverture était tombée à terre. Il
s'empressa de la relever, mais, au même moment, le cheval lui envoya une
ruade et lui enleva une partis de la mâchoire. Deux médecins appelés
aussitôt ont recousu la partie inférieure, et, grâce aux bons soins,
l'état du blessé qui était très grave au début n'aura pas, on
l'espère, de suites fâcheuses.
Octobre
1891 -
Accident de chasse. -
Le nommé
Casimir, 17 ans, enfant de l'hospice de Lisieux, en service à $aint-Denis-Maisoncelles,
était sorti dernièrement avec un fusil.
Sans qu'on sache comment, l'arme partit entre ses mains et il fui blessé
grièvement à une jambe. On craint que l'amputation ne devienne
nécessaire. ( Le Bonhomme-Normand)
Mars
1892 -
Infanticide. -
La fille Daigremont, 25
ans, était servante à Saint-Denis-de-Maisoncelles, chez le sieur
Lecorbeiller, vieux et infirme. Depuis quelque temps, on la disait
enceinte. Ces Jours-ci, un individu, entrant chez Lecorbeiller, la trouva
au lit, elle dit qu'elle était souffrante. Il remarqua sous le lit un
vase plein de sang et lui en fit la réflexion,
elle répondit que c'était un malaise tout ordinaire. Le visiteur avertit
le maire. Celui-ci chercha à lui faire avouer qu'elle était accouchée.
Elle nia avec indignation.
Le
parquet se rendit à son domicile et la coupable
finit par avouer qu'elle avait donné le jour, le vendredi 4 mars, dans la
matinée, à un garçon. Elle l'avait assommé sur le sol, puis enveloppé
dans un tablier et enfermé dans une malle. La fille Daigremont a été
arrêtée. (
Le Bonhomme-Normand)
Avril
1893 -
Incendies dans les bois. -
Un commencement
d'incendie s'est déclaré dans la forêt de Cerisy, commune de
Montfiquet, et s'est étendu sur une surface d'un hectare environ. Ce
commencement d'incendie est dû à l'imprudence d'un promeneur qui, après
avoir allumé sa pipe, a jeté son allumette sur le sol sans l'éteindre.
—
Un incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans la
Forêt-l'Evêque, commune de Saint-Denis-Maisoncelles, appartenant à la
marquise de Grandval. 60 hectares de bois et bruyères ont été la proie
des flammes. (
Le Bonhomme-Normand)
Avril
1893 -
Le gui. - Nous
rappelons qu'un arrêté préfectoral ordonne a tout cultivateur ou
propriétaire d'enlever le gui des pommiers. Des procès-verbaux seront
dressés aux cultivateurs et propriétaires qui ne se conformeraient pas
à cet arrêté.
(
Le Bonhomme-Normand)
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que
nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances
physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur
leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la
rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux,
et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où
une gêne sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui grève incontestablement le
budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. -
Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du
samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure
d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60
minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté
à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du
téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être
prochainement pourvues. Parmi elles, arrondissement de Vire,
Pleines-D'Oeuvres, Saint-Denis-Maisoncelles, Sainte-Marie-Laumont et Le
Theil. Parallèlement à cette installation du téléphone dans les
communes rurales, de nouveau circuits ont été mis en service. Pour
l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est
passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.
Avril
1931 -
Subvention. -
Le Conseil général adopte
les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du
département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit de
15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux
communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux
bâtiments communaux autres que les écoles primaires.
Un
certain nombre de demandes ont été présentées.
A la Commission des Travaux publics et propose de donner
satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550
francs, conformément aux propositions suivantes :
Saint-Denis-Maisoncelles. -
Établissement d'une clôture au cimetière 400 fr.
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