15 Avril 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - GEORGES - d'AUNAY | ||
Canton d'Aunay-sur-Odon |
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Ennuyé
de son métier de mendiant, un nommé Le Marchant, dit La France, âgé
de 19 ans, se loua pour domestique, à la St- Clair dernière, chez un
propriétaire de St-Georges-d'Aunay. Deux
jours après, un autre domestique arriva dans la même maison, d'où Le
Marchant disparut bientôt, en même temps que la montre du camarade
nouveau venu. Arrêté au bout de quelques jours, il avoua être
l'auteur du vol, et confessa nombre d'autres plus petite péchés du
domaine des tribunaux correctionnels. Il subira sept années de réclusion
et une heure de carcan. (Le
Pilote du Calvados)
Février
1840 - Assises du Calvados.
- Victoire
Noël, fileuse à St-Georges-d'Aunay, était accusée de plusieurs vols,
et notamment d'un vol domestique commis dans cette commune. Déclarée coupable par le jury, sur deux des chefs d'accusation, elle a été condamnée à 12 années de travaux forcés. Cette fille avait déjà plusieurs fois comparu devant la cour d'assises, et avait subi une première condamnation infamante pour crime de vol. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1847 - Cour d’Assises du Calvados. - Denis Castel, âgé de 46 ans, journalier, demeurant à St-Georges-d'Aunay, est accusé de viol sur sa propre fille âgée seulement de treize ans. Cet horrible attentat a été commis huit jours après la mort de la femme de l'accusé. Les débats qui ont eu lieu à huis clos, ont révélé des actes révoltants de la part du père, et ont présenté en même temps, comme un modèle de piété filiale et d'amour fraternel, la malheureuse victime de sa brutalité. Car si jeune encore, Marie remplace sa mère auprès d'un petit frère infirme et de cinq autres enfants plus jeunes qu'elle. Depuis que son père est en prison, elle lui a fait parvenir 2 francs provenant d'un drap mis par elle en gage, et qu'elle a remboursés sou à sou, L'habile
et chaleureuse plaidoirie de Me
Rouland, a du échouer contre l'évidence et l'énormité des
faits, et Denis Castel, déclaré coupable, a été condamné aux
travaux forcés à perpétuité. ( source : Journal de Honfleur)
Novembre 1855 - Tribunal de Police Correctionnelles. - Audience du 21 novembre 1855. A été condamné : —
Jean-Pierre Gury, âgé de 12 ans 3 mois, rattacheur, dans une filature,
né et demeurant à St-Georges-d'Aulnay, arrondissement de Vire, en 7
ans et 9 mois de correction, ayant été déclaré avoir agi sans
discernement dans l'exécution du vol d'une montre en argent, qu'il a
commis dans le mois d'octobre dernier, au préjudice d'Émile Marie, son
camarade, employé comme lui dans la filature du sieur Leprince à
Aulnay. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1866 -
Brûlée vive. -
La renommée Godet Anne, célibataire, sans profession,
âgé de 87 ans, demeurant à Saint-Georges-d'Aunay, infirme et vivant
seule, s'est brûlée dans ses vêtements au moyen d'une chaufferette.
Elle est morte sans qu'aucun secours ai pu lui être utile et malgré
l'empressement de ses voisins à la secourir. (
Le Bonhomme
Mai 1868 - La lune. - La lune rousse qui finit aujourd'hui vendredi, à 6 heures 45 du matin, pour faire place à la lune de mai, n'aura pas été par trop méchante. Elle nous a donné de beaux jours. Les biens de la terre, au dire de nombreux cultivateurs, ont un aspect magnifique.
Mai
1868 -
Un noyé. -
Le 17 de ce mois, le nommé Boisramey Pierre Louis, âgé de 38
ans, cultivateur, né et domicilié à Saint-Georges-d'Aunay, a été
trouvé noyé dans son puits. La
mort est le résultat d'un suicide que l'on attribue à une maladie de
poitrine dont le défunt était atteint depuis longtemps.
Octobre
1868 -
Un incendie. -
Un incendie accidentel a éclaté le 16 de ce mois, vers quatre
heures du matin, à Saint-Georges-d'Aunay, et a consumé la toiture en
chaume d'une buanderie appartenant au sieur Lafontaine Étienne,
aubergiste. Le dommage causé par cet incendie est couvert par une
assurance.
Avril
1870 -
Fait divers.
- Les
mans ont déjà commencé leurs ravages printaniers, les hannetons vont
bientôt sortir de terre. Nous recommandons tout spécialement la
destruction de ces coléoptères qui, l'année dernière, ont causé aux
agriculteurs des pertes qui se chiffrent par des millions de francs.
Mai
1871 - Élections.
- Les
ambitieux proposent, mais les électeurs disposent... Voilà
pourquoi certain prince de Saint-Georges-d'Aunay n'a pas été élu
maire de sa commune. Le pauvre homme a été tellement bouleversé de
son échec, que dans son égarement, il a fait immédiatement abattre un
bâtiment d'intérêt public édifié sur ses terres. Plaignez-le,
électeurs, car il ne sait ce qu'il fait.
Juin
1875
- Accident. -
Mercredi,
des Ouvriers travaillaient à tirer de la pierre dans une carrière
située à Saint-Georges-d'Aunay. Comme l'un d'entre eux était en train
de bourrer une mine, une explosion se produisit subitement. Deux
malheureux ouvriers furent si fortement atteints qu'ils se trouvèrent
renversés sans connaissance et presque dépouillés de leurs habits.
L'un d'eux a eu le bras tout décharné, on craint qu'il ne soit
estropié pour toujours. On suppose qu'une étincelle produite par le
choc du marteau contre une pierre aurait causé l'explosion.
Avril 1876 - Immoralité. - On parle de plusieurs crimes qui auraient été commis dans les communes de Jurques et de St-Georges-d'Aunay. — A Jurques, un vieillard d'une soixantaine d'années aurait excité et conduit à la débauche une jeune fille de 12 à 13 ans. L'affaire s'instruit et sera bientôt jugée. —
Il est aussi question de suppression d'enfant naturel, dans la commune
de St-Georges-d'Aunay. Une mère dénaturée se serait débarrassée, on
ne sait comment, de son enfant. Cette femme est dès maintenant entre
les mains de la justice. L'enquête se poursuit activement et nous fera
connaître les détails de cette grave affaire.
Mai
1881
- Respect à la mort. - La semaine
dernière, le cadavre du nommé Émile
Auguste Lefranc, âgé de 13 ans, né à Torigni,
a été trouvé dans la mare de la ferme exploitée
par le sieur Auguste Binet, cultivateur à St-Georges-d’Aunay, chez
lequel il était domestique. La cause de cette mort est restée
inconnue. L'enterrement de ce malheureux a eu lieu dans les plus tristes
conditions. On a porté le cadavre au cimetière à cinq heures du matin
dans un banneau, et la, le corps a été hissé par dessus le mur, et
descendu dans une fosse au milieu du chemin qui sert aux processions.
Ces faits ont excité dans le pays une vive et légitime émotion que
nous comprenons d'ailleurs, s'il est vrai, comme on le prétend, que le
curé ait refusé d'enterrer ce malheureux enfant et ait même fait
fermer le cimetière.
Juin 1881 - Une demande. - On nous prie de demander à M. le maire de St-Georges-d'Aunay s'il ne lui serait pas possible de faire construire, dans la cour de l'école, un petit hangar sous lequel ceux des enfants qui ne retournent pas chez eux entre les deux classes pourraient mettre leurs provisions. L'instituteur, veut, dit-on, qu'ils les laissent dehors. Il arrive souvent, quand il pleut, qu'elles sont perdues, et que les enfants sont toute une journée sans manger. Si le maître d'école voyait son dîner exposé au même danger, il est probable qu'il trouverait bien un endroit pour le mettre à l'abri.
Juin
1881
- Instruction et
service militaire. -
La Chambre des députés vient de repousser le projet de loi qui
avait pour but de réduire à 3 ans la durée du service militaire. La
loi établissant l'enseignement primaire gratuit dans toutes les écoles
publiques vient d'être promulguée et sera mise en vigueur à la
rentrée prochaine.
Janvier 1885 - Les suites d’une erreur. - Le tirage au sort du canton d'Aunay a été marqué par une erreur regrettable. Le sous-préfet de Vire faisait l'appel des conscrits, leurs noms étaient inscrits par un agent de la voirie. L'appel terminé, l'agent additionne, mais, dans son calcul, il se trompe d'une dizaine, et on met dans l'urne 70 numéros, au lieu de 80, nombre égal à celui des conscrits inscrits. Le sous-préfet s'aperçoit de l'erreur au 68e conscrit, et, malgré les protestations des personnes présentes, ajoute aux deux numéros restant les numéros de 71 à 80, qui sont échus aux conscrits des communes de St-Georges et du Mesnil-Auzouf, qui n'avaient pas encore mis la main dans l'urne. Le sous-préfet et son secrétaire improvisé ont été hués, et il a fallu que les gendarmes tirassent leur sabre pour maintenir les conscrits et leurs parents qui voulaient tout casser. Nous espérons que la préfecture va prendre au sérieux la pétition qui a été signée, séance tenante, par les intéressé ?, et que satisfaction leur sera donnée.
Avril 1887 - Recensement des chevaux. - Il sera procédé, du 15 mai au 13 juin 1887, à l'inspection et au classement : 1° de tous les chevaux et juments âgés de 6 ans et au-dessus, de tous les mulets et mules de 4 ans et au-dessus (l'âge se compte à partir du 1er janvier de l'année de la naissance) ; 2° des voitures attelées susceptibles d'être requises.
Avril 1887 - Accident de voiture. - Dernièrement, le sieur Alexandre Pépin, cultivateur à Saint-Georges-d'Aunay, allait avec son domestique chercher du foin à Longvillers. Au Bouquet de Mathan, les chevaux effrayés par un train prirent le galop. Le domestique sauta à terre et tomba, il passa sous les roues qui le blessèrent gravement. Le sieur Pépin descendit par derrière la voiture, et, tombant la face contre terre, reçut de fortes contusions. Les chevaux prirent la direction d'Aunay et l'attelage entier fût renversé sur cette route, il est probable qu'un des chevaux eût péri sans les habitants d'une ferme voisine.
Avril 1887 - A lire par les jeunes soldats. - La loi de 1872 dit que les jeunes gens, après avoir été examinés et entendus par le conseil de révision, peuvent faire connaître l'arme dans laquelle ils désirent être placés. Les commandants de recrutement ont reçu l’ordre de déposer dans les mairies les registres destinés à recevoir les demandes non formulées verbalement en séance.
Mai
1899 - Le feu. -
Dans la soirée, le feu s'est déclaré dans un corps de bâtiment
situé à Saint-Georges-d'Aunay, village des Marronniers, occupé par
les époux Jean Jacques Malherbe, cultivateurs, et Jeanne Alexis,
journalier. Les
bestiaux de Malherbe et une partie du mobilier ont pu être
arrachés aux flammes avec la plus grande peine, car l'eau
n'était pas en quantité suffisante pour combattre efficacement
le feu. Le mobilier de Jeanne a été également sauvé. Les bâtiments
détruits appartenait à M. Alphonse Corbel, propriétaire en ladite
commune qui a lui-même une certaine quantité de foin et de graine de
sainfoin brûlés, et à la veuve Quéron, propriétaire à Jurques. On
croit que c'est par la cheminée de Malherbe, qui était en fort mauvais
état depuis longtemps, que le feu a été communiqué au grenier
contenant le foin.
Avril 1890 - Chiens empoisonnés. - Depuis quelque temps, les chiens de chasse disparaissent aux environs d'Aunay, Ondefontaine et St-Georges-d'Aunay. Il en manquerait déjà quinze où seize à l'appel. On prétend qu'ils sont empoisonnés. On a trouvé dans les bois d'Ondefontaine certaines drogues pharmaceutiques contenant un poison extrêmement violent. On recherche le coupable.
Août 1890 - Incendie. - Ces jours derniers, à St-Georges-d'Aunay, un incendie attribué à la foudre a consumé la toiture d'un bâtiment à usage d'habitation occupé par trois ménages, et appartenant à Mme veuve Roger, M. Pierre Roger et Mme veuve Corbe, de Condé-sur-Noireau.
Septembre
1892 -
Tentative de déraillement.
-
Sur la ligne de
Caen à Vire, à environ trois kilomètres de la gare d'Aunay-Saint-Georges,
cinq gamins, dont le plus âgé a 10 ans, ont été surpris au moment
où ils venaient de placer sur les rails 29 grosses pierres prises le
long du talus et dont plusieurs pesaient de 10 à 15 kilos. La
gendarmerie a arrêté les trois plus âgés : ce sont les nommés
Victorin Morieux, 10 ans ; Maurice Oger, 8 ans, et Léon Lehéron, 7 ans
1/2, demeurant tous à St-Georges-d'Aunay.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1893 - La misère.
- Un
nommé Lengliney, âgé de 68 ans environ, ancien fondeur en cuivre,
originaire de St-Pierre-du-Regard, a été trouvé étendu sur la berge
de la route,
à St-Georges-d'Aunay. Transporté dans une ferme, il est mort en
arrivant. Ce décès est dû au froid et à la misère. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1893 - Chronique judiciaire. - Jean Vasnier, 49 ans, cultivateur à Burcy, 25 fr. pour fausse plaque et défaut de guides. — Marie Lemaitre, 25 ans, née à St-Georges-d'Aunay, 12 fr., injures envers un garde-barrière et introduction sur la voie des chemins de fer. —
Pierre Quesnot, 41 ans, cultivateur à Roucamps, 16 fr., chasse sans
permis. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1894 - Le froid.
-
Il fait un froid glacial
depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est
tombé et le froid a déjà fait des victimes. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1894 - Année
pluvieuse. - Sur
340 jours l'Observatoire
de Paris a compté 204 jours de pluie ; 100 jours brumeux, créant de la
boue, mais sans pluie, et enfin une quarantaine de jours beaux. Les
derniers jours de l'année seront plutôt pluvieux que froids. Mercredi,
sur notre région, éclairs, tonnerre, vent, pluie et grêle.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1894 - L’immoralité
à la campagne. - Plainte
a été portée contre le nommé Léon Desloques, 37 ans, journalier à
St-Georges-d'Aunay. Le passé de Desloques n'est
pas recommandable au point de vue de la moralité et il paraît que dans
ces derniers temps, il se serait attaqué aux fillettes de la commune
lorsqu'elles revenaient de la classe,
les poursuivant pour les embrasser et se livrer a des
attouchements indécents. Des mères de famille
ont signalé les faits et on a ouvert une enquête. Desloques nie,
Mai 1895 - Incendies. - Le feu a détruit un bâtiment situé à Coulonces, appartenant à M. Léon Bécherel, propriétaire à Vire. La maison incendiée n'était plus habitée depuis la Saint-Michel dernière et aucun meuble ne se trouvait à l'intérieur, mais dans le hangar et la grange étaient renfermées environ huit charretées de paille et de foin. La plupart des habitants de ce village se trouvaient, au moment du sinistre, au marché de Vire, par suite, aucun secours n'a pu être apporté et tout a été détruit. Les causes de ce sinistre sont inconnues. — A Léaupartie, une maison inhabitée appartenant à M. Becquemont a été brûlée, cause inconnue. — A Dozulé, incendie d'une écurie appartenant à M. Bertron, cause inconnue. Pertes 350 fr. — A Beaumont-en-Auge, incendie dans la maison de M. Émile Léon. Pertes, 950 fr. — Un soir, la dame Pierre Lemagnan, propriétaire à Saint-Georges-d'Aunay, fut réveillée par les beuglements d'une de ses vaches renfermées dans l'étable. M. Lemagnan, s'étant levé, aperçut le feu qui était à la toiture de l'étable. Son premier soin fut d'arracher aux flammes les bestiaux. Les pertes s'élèvent à 4 900 fr. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1896 - Disparition. - Un nommé V…….., employé en qualité de facteur mixte à la gare d’Aunay-St-Georges, a disparu de son poste, à la suite d'un déficit constaté dans sa caisse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
Vol d’un poulain. -
Un poulain mâle, de 1 000 fr., appartenant au sieur Octave
Olivier, cultivateur à St-Georges-d'Aunay, a été volé dans un champ
où il avait été mis à paître. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1897 - Les voleurs de vaches. - Une vache a été volée au sieur de la Renaudière, la nuit, dans un herbage, à Neuville. L'auteur de ce vol, Prosper Sicot, 39 ans, journalier à Burcy, est arrêté. Il avait vendu la vache 300 fr. au sieur Louis Colard, à Danvou. — On a également volé, la nuit, une vache de 500 fr. au sieur Pierre Corbel, propriétaire à St-Georges-d'Aunay. Le voleur avait débarrassé une autre vache de sa chaîne d'attache et se disposait à l'emmener, mais une circonstance quelconque le contraignit à l'abandonner. —
Une vache de 450 fr. a été volée au sieur Exupère Basly, à Vieux.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1898 - Restitution
trop tardive. -
Il
y a environ quinze mois, la veuve Jules Lerot, journalière à
Saint-Georges-d'Aunay, était au mieux avec Jean Canu , qui lui avait
promis de mettre un terme à son veuvage. Mais, un beau jour, Canu
disparut et avec lui la montre que la pauvre délaissée avait
accrochée à la tête de son lit. Pendant quinze Ayant appris qu'il s'était établi définitivement à Ste-Honorine-de-Ducy, la veuve Lerot porta plainte. A cette nouvelle, Canu rapporta la montre en disant que la veuve Lerot la lui avait prêtée pendant qu'il ferait réparer la sienne. Le tribunal de Vire a trouvé la réparation un peu longue et a condamné Canu à quinze jours de prison. Précédemment,
il avait été déjà condamné à quinze jours, pour abus de confiance.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1898 -
Vol d’une vache. -
On
a volé, dans un herbage,
à Saint-Georges-d'Aunay, une vache de 310 francs à la dame Almyre,
ménagère. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin 1898 - Tentative de viol. – La jeune Azéline Ansel, 12 ans 1/2, se rendait à l'école à St-Georges-d'Aunay, quand elle rencontra un vagabond qui lui barra la route et se jeta sur elle. La fillette réussit à s'esquiver, mais le malfaiteur, l'ayant rejointe, la renversa de nouveau, essayant de la violer et menaçant de l'étrangler, si elle criait. La pauvre enfant put encore se dégager. Elle courut à l'école, où elle raconta à la directrice la tentative dont elle avait été victime. Les
parents, prévenus à la hâte, avisèrent les gendarmes de
Villers-Bocage, qui ne tardèrent pas à rattraper le misérable à
Epinay-sur-Odon. C'est le nommé Jean Lelandais, 25 ans, domestique, né
à Isigny (Manche). Lelandais a avoué son crime. Il a été arrêté. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1898 - Suicides. - La femme Marie Poulain, femme Charles Auguste, dit Rigault, 39 ans, ménagère à St-Georges-d'Aunay, s'est pendue à un pommier situé dans son herbage. La malheureuse, qui laisse deux enfants en bas âge, n'avait plus, depuis quelque temps, sa complète lucidité d'esprit et elle avait plusieurs fois manifesté l'intention de se donner la mort. — Le sieur Maurice Boissanfré, âgé de 18 ans, garçon charcutier chez le sieur Gorge, à Orbec, s'est pendu à une solive dans sa chambre. — Le sieur Alphonse Marguerie, 43 ans, journalier à Caen, demeurant rue de Falaise, s'est donné la mort en se pendant dans sa chambre à un piton. La cause de ce suicide est ignorée. —
Le nommé Hervieu, menuisier à Trouville, 33 ans, s'est pendu à la
rampe de son escalier, veuf depuis quelques années il demeurait avec sa
mère et ses deux enfants. Hervieu était sujet à des accès de folie
alcoolique. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1898 -
Laïcisation. -
C'est
en vertu d'un arrêté ministériel du mois de septembre que toutes les
écoles communales en faveur desquelles il n'y a pas de fondations
ont été laïcisées à partir du 1er novembre. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1898 -
Morts accidentelles. -
Le
Lucien Bompain, journalier à Bures près Troarn, est tombé d'une
voiture de pommes qu'il déchargeait, et dans sa chute s'est —
Le sieur Jean Louis, 24 ans, domestique chez le sieur Mondehard, meunier
à St-Georges-d'Aunay, en revenant, le soir, du marché d'Aunay, est
tombé de sa voiture chargée de sacs de grain. Son patron, qui se
trouvait à l'arrière du véhicule, voyant les chevaux s'arrêter,
descendit et trouva le jeune homme étendu sur le dos et ne donnant plus
signe de vie. L'infortuné Louis s'était fracturé le crâne. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1898 - Morts subites. - On a trouvé dans son lit, morte d'une congestion cérébrale, la dame Désirée Hodé, veuve Marie, âgée de 72 ans, rentière à Campagnolles, canton de Saint-Sever. —
Le sieur Jacques Legrand, 50 ans, propriétaire à St-Georges-d'Aunay,
qui se rendait au marché d'Aunay dans la voiture de la dame Quindry, a
succombé subitement à une maladie de cœur. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1898 -
Affaires de mœurs. -
La
jeune Azéline Ansel, 12
ans 1/2, se rendait à l'école à Saint-Georges-d'Aunay, quand elle
rencontra Jean Lelandais, 25 ans, domestique, né à Isigny (Manche),
qui lui barra la route et se jeta sur elle. La fillette réussit à
s'esquiver, mais le malfaiteur, l'ayant rejointe, la renversa de
nouveau, essayant de la violer et menaçant de l'étrangler si elle
criait. Lelandais était ivre ou fou, car, ne pouvant accomplir son
forfait, il dit à sa jeune victime de lui faire subir une cruelle
mutilation, lui promettant de lui donner un sou pour sa peine ou de la
tuer si elle ne le faisait pas. Il parait que cette mutilation a eu un
commencement d'exécution. Malgré la bonne plaidoirie de Me Delahaye,
Lelandais a été condamné à dix ans de travaux forcés. —
Louis-Samuel Barbe, 18 ans, né a Coutances, garçon boulanger à
Vaubadon attentat à la pudeur sur la jeune Marie Marie, dite Letot,
âgée de 8 ans. Barbe s'en tire avec deux
ans de prison. Défenseur : Me
Gallier. —
Louis Coté dit La Calotte, 53 ans. né à Bonneville-la-Louvet, maçon,
attentat à la pudeur commis à St-André-d'Hébertot, sur la jeune
Marie Césarine dite Louise, âgée de 9 ans.
Défendu par Me Chédot,
Coté n'a été condamné qu'à 15 mois de prison, Les
pénalités, comme on le voit, vont en diminuant. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1899 -
La
neige. -
Lundi
la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très
vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril 1899 - Les débits de boissons. - Une loi est proposée au Sénat pour que les débits de boissons à consommer sur place soient réduits à un par 300 habitants. En
ce moment, il y a en France un débit par 85 habitants. L'écart est
grand. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1899 -
Générosité. -
Par
testament, Mme Bégé, comtesse de Clermont-Tonnerre, a légué 5 000 fr
au bureau de charité et 10 000 fr. à la fabrique de l'église de
St-Ceorges-d'Aunay. (Source : Le Moniteur du
Août
1899 -
Incendies.
-
A Aunay, le feu a détruit
l'habitation du sieur Marie, épicier, et a gagné la maison voisine
occupée par le sieur Lepley, et la grange des sieurs Roulland et à d’Alembert.
Pertes totales, 5 000 francs. En partie assuré. —
De 3 hectares de bois, planté de sapins, à la marquise de Grouchy, à
Saint-Georges-d'Aunay. —
D'un hectare de bois taillis au duc d'Harcourt à Croisilles. Pertes, 50
francs. —
De 209 gerbes d'avoine estimées 160 fr., au sieur Villedieu, à Ellon.
(Source : Le Moniteur du Calvados) Août
1899 -
Éclairage
des automobiles.
-
Un décret vient de
réglementer l'éclairage des automobiles. Elles devront porter un feu
blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai 1900 - Vols qualifiés. - Jacques Riquier est prévenu de quatorze vols commis avec effraction à Mittois, à Vieux-Pont et à Saint-Georges-en-Auge. Le prévenu, qui peut à peine se soutenir et répondre, avoue de la tête tous les vols qui lui sont reprochés, sauf un. Il a été condamné à 3 ans de prison. Déf. : Me Capronnier. — Une nuit de février, la maison que M. Toutain, avocat, possède à Hérouviile-St-Clair fut dévalisée. Les voleurs, ayant vendu les objets volés à Caen, ne tardèrent pas à être découverts. Ce sont : Maria Martin, 19 ans, fille soumise ; Eugène Lesellier, 20 ans ; Paul Vassal, 17 ans, et Clément Poirier, 20 ans, demeurant tous à Caen. La fille Martin a été condamnée à 3 ans de prison ; ses complices, à 2 ans de prison chacun. Le jury a écarté les circonstances aggravantes de « maison habitée » parce que le propriétaire n'y couchait pas régulièrement. C'est spécieux. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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