1er Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - GERMAIN - d'ÉCTOT | ||
Canton de Caumont-l'éventé |
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A l'audience du 7 novembre le sieur Michel Delamare, propriétaire
à Trévières, convaincu d'outrages et de menaces envers le Maire de
Mestry, a été condamné à 6 jours de prison. —
Félix-Alexandre Martin, fabricant de paniers, à St-Germain-d'Ectot,
a été condamné à 3 mois de prison, pour avoir porté des coups et fait
des blessures au sieur Dudouet, cultivateur de la même commune.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1858 - Tribunal de Police Correctionnelle . - Audience du 14 avril 1858. Ont été condamnés : — Marie Jeanne veuve de Pierre Marion, âgée de 71 ans, née et demeurant à Saint-Germain-d'Ectot, en six fr. d'amende pour outrages envers le garde-champêtre de cette commune, dans l’exercice de ses fonctions. —
Pierre Marie, âgé de 30 ans, conducteur de bestiaux, né à Livry,
demeurant à Saint-Amand, en dix jours d'emprisonnement pour s'être
évadé de la chambre de sûreté de Balleroy, où il avait été
déposé, en brisant la porte de cet appartement. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1868 -
Un accident. - Le
27 novembre, vers 11 heures du
matin, M. Paul-Napoléon-Louis Pierre, propriétaire et maire de la
commune de Mesnil-Patry, qui conduisait au grand trot un cabriolet attelé
d'un cheval sur la route impériale de Bayeux à Caen, est venu crocher la
voiture de M. Terrier, propriétaire-cultivateur à Saint-Germain-d'Hectot,
qui passait sur la même route. Les deux brancards du cabriolet de M.
Pierre ont été brisés et le cheval a pris la fuite, les entraînant
avec lui. Personne n'a été blessé, le cheval a été arrêté au bureau d'octroi de la rue de Bayeux par le sieur Jean Pierre, maçon, qui l'a ramené à son propriétaire.
Novembre
1891 -
Est-ce la fin du monde ?
-
Inondations
dans le midi de la France ; neige en Espagne et à Madrid ; choléra
à Damas ; influenza à Londres et en Australie, et même en France, dans
Maine-et-Loire ; tremblement de terre au japon, 3 000 victimes ; disette
dans le nord de la Suède, sans compter les accidents des chemins de fer. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1891 - Vol important.
-
La veuve Delalonde,
gardienne d'herbages à St-Germain-d'Ectot, s'était rendue le soir à
l'église pour assister à une mission qui s'y faisait ce jour-là. En
rentrant chez elle, la dame Delalonde constata qu'un individu s'y était
introduit en cassant un des carreaux et lui avait dérobé 1 000 francs en
or, renfermés
Février 1893 - Beau début de noces. - Samedi, dans la matinée, le sieur Alfred Adam, 31 ans, journalier à St-Germain-d'Eclot, quelques instants après s'être marié à l'église, a en passant devant la maison du sieur Laval, aubergiste, insulté la femme de ce dernier et lui a donné deux coups de pied. Procès-verbal a été dressé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - Fête. - St-Germain-d'Ectot. — Fête, patronale le dimanche 5 août. Messe et vêpres en musique, jeux et divertissements, illuminations, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme-normand. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1894 - Le départ de la classe. - Le départ des conscrits aura lieu les 15 et 16 novembre. Certaines catégories d'appelés seront cependant mises en route quelques jours plus tard. Les conscrits affectés aux troupes stationnées en Algérie et en Tunisie partiront par petits détachements, du 18 au 26 novembre, de façon à ne pas encombrer les paquebots. Le recrutement de la Seine n'enverra pas, cette année, d'hommes aux zouaves, aux tirailleurs algériens et aux chasseurs d'Afrique. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1894 - Les suites d’une rixe. - Mardi, à la suite d'une discussion, Ludovic Revel, cultivateur à Sermentot, et les nommés Thomas père et fils, fermiers à St-Germain-d'Ectot, en venaient aux mains. Dans la lutte contre ses deux adversaires, Ludovic Revel a reçu de tels coups que, le lendemain soir, il expirait en proie à d'horribles souffrances. Le maire de Sermentot ayant refusé le permis d'inhumer, une enquête a eu lieu. De l'autopsie, il résulte que le décès de Ludovic Revel est dû aux coups qui lui ont été portés avec une extrême violence dans le ventre. (source le Bonhomme Normand)
Mars 1896 - Jubilé d’un garde champêtre. - Une fête assez rare a eu lieu le dimanche 1er mars, à Saint-Germain-d'Ectot. On a célébré le 50e anniversaire de la nomination du sieur J. Delalande comme garde champêtre. (source le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 -
Incendies. - A
St-Germain-d'Ectot, d'un bâtiment renfermant 700 bottes d'avoine, 2 600
bottes de foin, 300 bottes de paille, un pressoir et des outils aratoires
au sieur Ballière, de Soliers. Pertes, 12 000 fr. Assuré. —
D'un bâtiment au sieur Dupont et exploité par le sieur Leconte, à Lassy.
2 porcs ont péri dans les flammes. Pertes pour le propriétaire, 600 fr.;
pour le locataire, 285 fr. Assurés. —
Dans le bois de sapins au sieur Bezière, à Bavent. Pertes, 60 fr.
—
De la maison de la dame Toscan, à Touques. Pertes, 3 800 fr. Assuré. —
D'une maison au sieur Bures, à Tour. Pertes, 2 000 fr. Assuré. — A Reux, dans la ferme du sieur de Sesseyalle, exploitée par le sieur Rebut, d'un bâtiment de 58 mètres de longueur, où se trouvaient un pressoir, 5 000 bottes de foin, 1 200 rasières de fruits et 200 hect. de cidre. (source le Bonhomme Normand)
Octobre 1899 - Le brouillard. - Nous avons eu pendant plusieurs nuits un épais brouillard. Mais qu'est-ce auprès de celui de Londres, où la circulation a dû être interrompue samedi, à partir de 2 heures de l'après-midi. (source le Bonhomme Normand)
Mars 1900 - Découverte d’un cadavre. - La femme Victor Prunier, 25 ans, servante à St-Germain-d'Ectot, près Caumont, dont le cerveau était quelque peu déséquilibré, était disparue depuis plusieurs jours. Son cadavre a été retrouvé dans une mare de la commune. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Cour d’Assises. -
Vols qualifiés. -
Un nommé Jules Denis, âgé de 19 ans, journalier, avait volé 420
fr. chez son patron, demeurant à Saint-Germain-d'Ectot. Il est en fuite
et on l'a condamné, par contumace, à cinq ans de réclusion.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1914 - Un pendu. - Un homme vient de se pendre dans un grenier à Saint-Germain. Aimable Laurent, 67 ans, cultivateur à Saint-Germain-d'Ectol, veuf depuis un mois environ, il était devenu taciturne, il n'avait cependant pas manifesté l'idée de se suicider. Dimanche dernier, un voisin inquiet de n'avoir pas aperçu Laurent, se rendit au domicile de cet homme qu'il trouva pendu dans son grenier. Imitant en cela les personnages de la chanson du pendu, le voisin ne s'approcha pas de Laurent qui, dit-il, était bien mort, et alla prévenir d'autres voisins, pour que le garde-champêtre soit informé. Celui -ci arriva bientôt, s'approcha du pendu, constata qui il était froid, puis alla avertir le maire. Enfin M. le docteur Aumond de Caumont, qui avait été mandé, accourut et coupa lui-même la corde ; il a déclaré que la mort de Laurent pouvait remonter à douze ou quinze heures. Avant de se pendre, Laurent avait laissé couler le contenu de deux tonneaux de gros cidre.
Août 1917 - Le temps qu’il fait. - Après quelques journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici, s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.
Août
1917 -
Les méfaits de la foudre. -
Deux
incendies sont dus aussi à la foudre. A Cahagnes, un bâtiment à M.
Lemonnier, cultivateur, a été incendié, Mme Lemonnier a été
brûlée à la jambe droite par le fluide. Le fils Lemonnier, venu en
permission, était resté dans son lit, paralysé par la commotion. Il a
été sauvé par son père. Les pertes
Février 1920 - Incendie. - Un incendie s'est déclaré dans une petite habitation située au hameau des Landes, à Saint-Germain-d'Ectot, appartenant à M. Auguste Perier, cultivateur à Sallen, et occupée par un nommé Alexandre Louet.
Février
1920 -
Un satyre. -
On
a arrêté et écroué à la prison de Bayeux, Jules Lunel, 28 ans,
domestique chez M. Barret, à St-Germain-d'Ectot, qui avait tenté de
violer Mme Berthaume, 43 ans, demeurant même commune. Lunel a avoué.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1921 - Noyée dans un puits. - Une journalière de St-Germain-d'Éctot. canton de Caumont, la veuve Langlois, 63 ans, s'est jetée dans un puits situé à une trentaine de mètres de sa maison. Son
Cadavre portait à la tête une large plaie, faite en tombant sur une
barre de fer, à l'intérieur du puits. La veuve Langlois était
neurasthénique. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1921 -
Le feu. -
Un incendie s'est déclaré au presbytère de
Ste-Foy-de-Montgommery, canton de Livarot. Les dégâts éprouvés par M.
l'abbé Pinçon, dont la bibliothèque a été complètement détruite,
s'élèvent à 27 000 fr. environ. On attribue ce sinistre au mauvais
état d'une cheminée. — Un bâtiment à usage de boulangerie et couvert en chaume, appartenant à M. Demortreux, à St-Germain d'Éctot, canton de Caumont, a été la proie des flammes. Les pertes, évaluées à 3 000 fr. ne sont qu'en partie couvertes par une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1922 - Une mère coupable. - Une domestique de ferme, Adeline Soismier, 20 ans, au service de Mme Bertheaume, cultivatrice à Saint-Germain-d'Ectot, canton de Caumont, s'est débarrassée de l’enfant auquel elle venait de donner le jour. Elle a eu le triste courage de l’étouffer en s'asseyant dessus. Interrogée
par les gendarmes, la misérable mère a déclaré qu'ayant déjà une
fillette de 2 ans et demi pour laquelle elle paie 60 francs de nourrice
par mois, elle n'avait pas cru pouvoir élever son nouveau petit. Elle ne
gagne que 80 francs par mois. La fille Soismier a été transportée à
l'hôpital de Bayeux, où on la garde à vue.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Une mère coupable. -
La fille
Adeline Soismier, 21 ans, domestique à St-Germain-d'Ecetot, canton de
Caumont, est accusée d'avoir, volontairement, pour se soustraire à son
devoir maternel, étouffé son enfant nouveau-né. Bien
que l'accusée ait reconnu les faits qui lui sont reprochés, on ne l'a
condamnée qu'à 5 ans de prison avec sursis. C'est presque un
acquittement. — Défenseur : Me Trehet.
(Source
Novembre
1922 -
Le temps qu’il fait. -
Après
une superbe période de soleil et de sécheresse à laquelle nous ne
faisions pas plus attention que si elle nous était due, le froid, la
neige, le brouillard et la pluie ont sévi avec intensité. Il a gelé
assez dur déjà et les arbres ont été, en quelques jours, complètement
dépouillés. C'est
Novembre, le triste, que suivra sans doute Décembre, le rigoureux... Mais
courage ! dans six semaines les jours augmenteront. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1924 - Abus de confiance. - M. Théodore Gournay. 40 ans, charpentier à Saint-Germain-d'Ectot, ayant été chargé par la compagnie des sapeurs-pompiers d'encaisser 473 francs recueillis au cours de quêtes faites par la compagnie, avait gardé cette somme par devers lui. Comme
le lieutenant la lui réclamait au cours d’un banquet des
sapeurs-pompiers, il alla emprunter 250 francs à Mme Léon Fouques,
cultivatrice au même lieu, et remit ensuite 300 francs au trésorier de
la société. Mais comme il n'a pas remboursé cette dame et qu'il est
resté redevable de 173 francs à la compagnie des sapeurs-pompiers, une
plainte a été déposée contre lui. ( Source : Ouest-Éclair)
Novembre
1925 -
Mauvais mari
et mauvais
gendre.
- Auguste
Bertrand, 39
ans, maçon
à St-Germain d'Ectot
est un
mari hargneux
et brutal.
La vie
commune étant
devenue intolérable,
sa compagne
s'enfuit chez
sa mère
qui la
recueillit pendant
quelques jours. Auguste Bertrand voulut avoir une explication avec la fugitive. L'entretien fut orageux, et le maçon, en proie à une violente colère, frappa sa femme et sa belle-mère, après avoir brisé plusieurs carreaux de l'habitation. Depuis Auguste Bertrand ne s'est pas amendé. Il se présente à l'audience, en état complet d'ivresse. Le tribunal le condamne à 3 mois de prison et 25 francs d'amende. Il est ensuite conduit au violon par un gendarme de service.
Février
1928 -
Une affaire de régie. -
Le 27 juillet,
M. Émile
Boissais, 41
ans, maire
et propriétaire
à St-Germain-d'Ectot,
chez lequel
Jean Stuysbergen,
bouilleur ambulant,
sans domicile
fixe, fabriquait
de l'eau-de-vie,
avait fait
dans la
matinée au
service local
de Villers-Bocage
une déclaration
de cessation
des travaux
de distillation
à son
domicile. MM.
Boissais et
Stuysbergen sont
condamnés conjointement
et solidairement
à quatre amendes
de 1.000
francs et
aux peines
accessoires.
Novembre
1928 -
Funeste tare. -
A Saint-Germain-d'Ectot, canton de Caumont, M. Georges Duboscq a
trouvé pendu près de sa ferme, son domestique, Félix Bouget, 26 ans. Le
malheureux était neurasthénique, un de ses oncles s'était déjà pendu
et son père est mort dans un asile d'aliénés.
Juillet 1936 - Un domestique est dépouillé de ses économies. - M. Maurice Esquanvillouze, 21 ans, domestique agricole à Littry, avait confié ses économies se montant à 1 100 fr. à sa grand'mère, Mme Auzouf, ménagère à Saint-Germain-d'Ectot. Celle-ci avait déposé l'argent dans une boîte en fer blanc dissimulée sur le haut d'une armoire, dans la cuisine de son habitation. Or, ces jours derniers, elle a constaté la disparition du petit magot. Mme
Auzouf, qui avait d'abord pensé que son petit-fils avait, sans la
prévenir, repris ses économies, croit que le vol a été commis pendant
son absence. Son mari qui, paralysé et gravement malade, n'a pas quitté
la maison, n'a rien entendu. La gendarmerie enquête. (source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1936 -
Un cycliste est
tué dans une collision.
- Hier
vers 15 h. 30, un cycliste, M. Léopold Marie, 30 ans, journalier,
demeurant à Saint-Germain-d'Ectot, qui descendait à vive allure un
petit chemin, est entré en collision avec une automobile pilotée par M.
Paul Collet, 26 ans, cultivateur à Authie. M. Marie a été tué dans
l'accident. Il laisse une veuve et un enfant.
(source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Une affaire à éclaircir. - La jeune Andrée Thomasse, 18 ans, servante de ferme chez M. Désire Renauld, cultivateur à Saint-Ouen-des-Besaces, sait lire et écrire, étant allée à l'école jusqu'à l'âge de 12 ans, mais elle ne sait pas compter et ne connaît ni la valeur des pièces de monnaie, ni celle des billets où pourtant il n'y a qu'à lire pour la connaître. Or, le 17 courant, elle quitta St-Ouen ayant reçu, dit-elle, un billet de 500 francs en paiement de la part, de son patron. Elle était accompagnée de son père et de sa sœur Germaine. Arrivée à Caumont, alors que son père et sa sœur effectuaient diverses emplettes, elle se rendit, assure-t-elle, à la boulangerie Lelaidier, où elle acheta une brioche de 5 francs 50 qu'elle paya avec son billet. Il était alors 20 heures. Elle rentra ensuite, après avoir pris une consommation au débit Vastel chez ses parents, à Saint-Germain-d'Ectot. Là, elle voulut remettre son argent à son père. Mais celui-ci constata qu'elle n'avait plus que 47 fr. 35 dans son sac à main. La jeune fille prétend que c'est à la boulangerie qu'elle a changé son billet. Or, Mme Lelaidier et sa fille déclarent qu'à l'heure indiquée par Andrée Thomasse, il y avait longtemps qu'il n'y avait plus de brioches chez elle et que d'ailleurs elle n'en a jamais eu au prix, de 5 fr. .50. Il faudra que M. Renauld soit entendu pour savoir s’il a vraiment donné un billet de 500 francs à la jeune servante. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1948 -
Pincé ! -
Enquêtant sur
les vols de volailles commis au préjudice de M. Hélène Viard,
cultivatrice à Anctoville, M. Lepage, cultivateur à
Saint-Germain-d'Ectot, M. Vve Louis Salmon, Mme Louise Derége et M. Vve
Anne, les gendarmes de Caumont découvraient deux ailes et deux cuisses de
poules dans un pot en grès au domicile de la dame Maria Laurent. Celle-ci
mit en cause un certain Abel Gauthier, 45 ans, ouvrier agricole, qui
opposa de véhémentes dénégation aux soupçons dont il était l'objet. Malheureusement pour lui, il fut établi que ses chaussures correspondaient exactement à des empreintes de pas relevées près de la demeure de M. Viard. Gauthier a passé des aveux. Il a été écroué. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 - Le
Calvados à l'honneur. -
Enfin ! Enfin !
Après Cen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre
imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner
la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats
pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Bayeux
Canton de Caumont-l'Eventé. Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Un scrutin mouvementé. - A propos d'un bulletin de vote considéré comme injurieux une altercation s'est élevée à la mairie de Saint-Germain-d'Ectot, lors du dépouillement du scrutin aux élections cantonales, entre un membre du bureau, M. Lecoutey, et deux jeunes cultivateurs : André Béhue 21 ans et André Pelcerf, 22 ans. La discussion dégénéra en une courte bagarre. Le maire, M. Bouet, a porté plainte contre Béhue et Pelcerf pour avoir troublé les opérations électorales. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Le canton de Caumont-l’Éventé à l’honneur.
- Dimanche
prochain, en présence de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, du colonel
commandant la Voici l'horaire des cérémonies : 9 h., Longraye ; 9 h. 30, St-Germain-d'Ectot ; 10 h., Sept-Vents ; 10 h. 45, La Lande-sur-Drome ; 11 h. 15, Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre 1949 - Cinq Croix de Guerre. - Dimanche dernier, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis la Croix de Guerre aux communes de Longraye, Saint-Germain-d'Ectot, Sept-Vents, La Lande- sur-Drôme et Caumont-l'Eventé. L'empressement
des populations à participer aux cérémonies et les discours des
autorités locales témoignèrent des sentiments patriotiques d'une
région où trop de ruines attestent encore la violence des combats. ( Le
Bonhomme Libre )
Décembre 1949 - Des amateurs de pièces détachées. - Durant la nuit l'atelier de M. Charles Menessier, 55 ans, mécanicien à Saint-Germain-d'Ectot, a été cambriolé. Dix
chaînes de vélo, câbles et gaines de frein, quinze fils électriques,
dix axes de pédalier, une paire de lunettes de soudeur, quarante-cinq
paquets de rustines, trois paires de pédales en caoutchouc, deux dynamos,
deux roues neuves 700 standard, vingt tubes de dissolution, diverses
limes, trois coupe-circuit, deux dérailleurs, deux phares électriques,
huit clefs et deux freins ont disparu. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - Une manifestation patriotique à St-Germain-d’Ectot. - Un drapeau acquis par souscription entre les habitants de la commune a été offert aux anciens combattants de 14-18 et 39-45. L'emblème a été béni par M. l'abbé Cendré, curé d'Anctoville, en présence de MM. René Vigor président cantonal des A. C.. et Brochard président cantonal des P.G. Une absoute fut donnée à la mémoire des morts des deux guerres puis l'assistance se rendit en cortège au Monument aux Morts au pied duquel une vibrante allocution patriotique fut prononcée par le maire, M. Baret. Après que La Marseillaise eut été chantée par la foule, un banquet amical réunit anciens combattants et les personnalités présentes. Nos
félicitations à MM. Behue, Boissais et Ledain, organisateurs de cette
belle manifestation. ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - Un mauvais début. - En service depuis deux jours chez M. Alphonse Nicolas, cultivateur à Saint-Germain-d'Ectot, le jeune Camille L……., 17 ans, avait été chargé par son patron d'aller faire ferrer une jument et avait reçu à cet effet un billet de 1 000 francs. A
son retour le jeune homme déclara avoir perdu l'argent. Au lieu de faire
des recherches comme le lui avait demandé son employeur, Camille a jugé
préférable de prendre la fuite. Retrouvé chez un cultivateur de Cussy,
le commis qui faisait l'objet d'une plainte pour abus de confiance s'est
engagé à rembourser sa victime. (Le Bonhomme Libre) |
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