1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1
ST - GERMAIN - d'ÉCTOT

Canton de Caumont-l'éventé

Les habitants de la commune de Saint-Germain-d'Ectot sont des  ...


Octobre 1843   -  Police correctionnelle.   -    Audience du 27 octobre. —Bertrand Abadie, Marie Abadie et Michel Lunier, tous trois marchands colporteurs, étaient prévenus d'avoir, à la complicité les uns des autres, trompé le sieur Mériel, marchand luthier, à Caen, en lui vendant pour fil et coton un service de table tout coton ; et d'avoir, le 25 août dernier, à Bayeux , commis le même délit au préjudice de M. Amiard, avocat, en lui vendant comme étant en fil de laine, une douzaine de mouchoirs en coton. Convaincus de ses faits, ils ont été condamnés chacun en trois mois d'emprisonnement.

  A l'audience du 7 novembre le sieur Michel Delamare, propriétaire à Trévières, convaincu d'outrages et de menaces envers le Maire de Mestry, a été condamné à 6 jours de prison.

  Félix-Alexandre Martin, fabricant de paniers, à St-Germain-d'Ectot, a été condamné à 3 mois de prison, pour avoir porté des coups et fait des blessures au sieur Dudouet, cultivateur de la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1858   -   Tribunal de Police Correctionnelle .   -   Audience du 14 avril 1858. Ont été condamnés :

  Marie Jeanne veuve de Pierre Marion, âgée de 71 ans, née et demeurant à Saint-Germain-d'Ectot, en six fr. d'amende pour outrages envers le garde-champêtre de cette commune, dans l’exercice de ses fonctions.

— Pierre Marie, âgé de 30 ans, conducteur de bestiaux, né à Livry, demeurant à Saint-Amand, en dix jours d'emprisonnement pour s'être évadé de la chambre de sûreté de Balleroy, où il avait été déposé, en brisant la porte de cet appartement.  (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1868   -   Un accident.   -   Le 27 novembre, vers 11 heures du matin, M. Paul-Napoléon-Louis Pierre, propriétaire et maire de la commune de Mesnil-Patry, qui conduisait au grand trot un cabriolet attelé d'un cheval sur la route impériale de Bayeux à Caen, est venu crocher la voiture de M. Terrier, propriétaire-cultivateur à Saint-Germain-d'Hectot, qui passait sur la même route. Les deux brancards du cabriolet de M. Pierre ont été brisés et le cheval a pris la fuite, les entraînant avec lui.

Personne n'a été blessé, le cheval a été arrêté au bureau d'octroi de la rue de Bayeux par le sieur Jean Pierre, maçon, qui l'a ramené à son propriétaire.

 

Novembre 1891  -  Est-ce la fin du monde ?  -  Inondations dans le midi de la France ; neige en Espagne et à Madrid ; choléra à Damas ; influenza à Londres et en Australie, et même en France, dans Maine-et-Loire ; tremblement de terre au japon, 3 000 victimes ; disette dans le nord de la Suède, sans compter les accidents des chemins de fer.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1891  -  Vol important.  -  La veuve Delalonde, gardienne d'herbages à St-Germain-d'Ectot, s'était rendue le soir à l'église pour assister à une mission qui s'y faisait ce jour-là. En rentrant chez elle, la dame Delalonde constata qu'un individu s'y était introduit en cassant un des carreaux et lui avait dérobé 1 000 francs en or, renfermés dans une blague à tabac en cuir noir, placée à la tête de son lit, et différents objets d'alimentation renfermés dans une armoire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1893  -  Beau début de noces.  -  Samedi, dans la matinée, le sieur Alfred Adam, 31 ans, journalier à St-Germain-d'Eclot, quelques instants après s'être marié à l'église, a en passant devant la maison du sieur Laval, aubergiste, insulté la femme de ce dernier et lui a donné deux coups de pied. Procès-verbal a été dressé.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  -  Fête.   -   St-Germain-d'Ectot. — Fête, patronale le dimanche 5 août. Messe et vêpres en musique, jeux et divertissements, illuminations, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme-normand. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1894  -  Le départ de la classe.  -  Le départ des conscrits aura lieu les 15 et 16 novembre. Certaines catégories d'appelés seront cependant mises en route quelques jours plus tard. Les conscrits affectés aux troupes stationnées en Algérie et en Tunisie partiront par petits détachements, du 18 au 26 novembre, de façon à ne pas encombrer les paquebots.  Le recrutement de la Seine n'enverra pas, cette année, d'hommes aux zouaves, aux tirailleurs algériens et aux chasseurs d'Afrique. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1894  -  Les suites d’une rixe.  -  Mardi, à la suite d'une discussion, Ludovic Revel, cultivateur à Sermentot, et les nommés Thomas père et fils, fermiers à St-Germain-d'Ectot, en venaient aux mains. Dans la lutte contre ses deux adversaires, Ludovic Revel a reçu de tels coups que, le lendemain soir, il expirait en proie à d'horribles souffrances. Le maire de Sermentot ayant refusé le permis d'inhumer, une enquête a eu lieu. De l'autopsie, il résulte que le décès de Ludovic Revel est dû aux coups qui lui ont été portés avec une extrême violence dans le ventre. (source le Bonhomme Normand)

 

Mars 1896  -  Jubilé d’un garde champêtre.  -  Une fête assez rare a eu lieu le dimanche 1er mars, à Saint-Germain-d'Ectot. On a célébré le 50e anniversaire de la nomination du sieur J. Delalande comme garde champêtre. (source le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899   -   Incendies.   -   A St-Germain-d'Ectot, d'un bâtiment renfermant 700 bottes d'avoine, 2 600 bottes de foin, 300 bottes de paille, un pressoir et des outils aratoires au sieur Ballière, de Soliers. Pertes, 12 000 fr. Assuré.

— D'un bâtiment au sieur Dupont et exploité par le sieur Leconte, à Lassy. 2 porcs ont péri dans les flammes. Pertes pour le propriétaire, 600 fr.; pour le locataire, 285 fr. Assurés.

— Dans le bois de sapins au sieur Bezière, à Bavent. Pertes, 60 fr.

— A St-Gatien-des-Bois, d'un bâtiment à usage de cave, buanderie, etc…, appartenant au sieur Beaumais et loué aux sieurs Lebas et Preger. Pertes, 4 000 fr. Assuré en partie.

 — De la maison de la dame Toscan, à Touques. Pertes, 3 800 fr. Assuré.

— D'une maison au sieur Bures, à Tour. Pertes, 2 000 fr. Assuré.

— A Reux, dans la ferme du sieur de Sesseyalle, exploitée par le sieur Rebut, d'un bâtiment de 58 mètres de longueur, où se trouvaient un pressoir, 5 000 bottes de foin, 1 200 rasières de fruits et 200 hect. de cidre. (source le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899   -   Le brouillard.   -   Nous avons eu pendant plusieurs nuits un épais brouillard. Mais qu'est-ce auprès de celui de Londres, où la circulation a dû être interrompue  samedi, à partir de 2 heures de l'après-midi. (source le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Découverte d’un cadavre.  -   La femme Victor Prunier, 25 ans, servante à St-Germain-d'Ectot, près Caumont, dont le cerveau était quelque peu déséquilibré, était disparue depuis plusieurs jours. Son cadavre a été retrouvé dans une mare de la commune. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Cour d’Assises.   -  Vols qualifiés.   -   Un nommé Jules Denis, âgé de 19 ans, journalier, avait volé 420 fr. chez son patron, demeurant à Saint-Germain-d'Ectot. Il est en fuite et on l'a condamné, par contumace, à cinq ans de réclusion.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1914  -  Un pendu. -  Un homme vient de se pendre dans un grenier à  Saint-Germain. Aimable Laurent, 67 ans, cultivateur à Saint-Germain-d'Ectol, veuf depuis un mois environ, il était devenu taciturne, il n'avait cependant pas manifesté l'idée de se suicider. Dimanche dernier, un voisin inquiet de n'avoir pas aperçu Laurent, se rendit au domicile de cet homme  qu'il trouva pendu dans son grenier. Imitant en cela les personnages de la chanson du pendu, le voisin ne s'approcha pas de Laurent qui, dit-il, était bien mort, et alla prévenir d'autres voisins, pour que le garde-champêtre soit informé. Celui -ci arriva bientôt, s'approcha du pendu, constata qui il était froid, puis alla avertir le maire. Enfin M. le docteur Aumond de Caumont, qui avait été mandé, accourut et coupa lui-même la corde ; il a déclaré que la mort de Laurent pouvait remonter à douze ou quinze heures. Avant de se pendre, Laurent avait laissé couler le contenu de deux tonneaux de gros cidre.

 

Août 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  Après quelques journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici, s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.

 

Août 1917  -  Les méfaits de la foudre. - Deux incendies sont dus aussi à la foudre. A Cahagnes, un bâtiment à M. Lemonnier, cultivateur, a été incendié, Mme Lemonnier a été brûlée à la jambe droite par le fluide. Le fils Lemonnier, venu en permission, était resté dans son lit, paralysé par la commotion. Il a été sauvé par son père. Les pertes s'élèvent à 20 000 francs. A Saint-Germain-d'Ectot, la foudre a mis le feu à la maison de M. Heutte, cultivateur. Les pertes sont évaluées à 8 000 francs.

 

Février 1920  -  Incendie.  -  Un incendie s'est déclaré dans une petite habitation située au hameau des Landes, à Saint-Germain-d'Ectot, appartenant à M. Auguste Perier, cultivateur à Sallen, et occupée par un nommé Alexandre Louet.

 

Février 1920  -  Un satyre.  -   On a arrêté et écroué à la prison de Bayeux, Jules Lunel, 28 ans, domestique chez M. Barret, à St-Germain-d'Ectot, qui avait tenté de violer Mme Berthaume, 43 ans, demeurant même commune. Lunel a avoué. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1921  -   Noyée dans un puits.   -   Une journalière de St-Germain-d'Éctot. canton de Caumont, la veuve Langlois, 63 ans, s'est jetée dans un puits situé à une trentaine de mètres de sa maison.

Son Cadavre portait à la tête une large plaie, faite en tombant sur une barre de fer, à l'intérieur du puits. La veuve Langlois était neurasthénique.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

Novembre 1921  -   Le feu.   -  Un incendie s'est déclaré au presbytère de Ste-Foy-de-Montgommery, canton de Livarot. Les dégâts éprouvés par M. l'abbé Pinçon, dont la bibliothèque a été complètement détruite, s'élèvent à 27 000 fr. environ. On attribue ce sinistre au mauvais état d'une cheminée.

— Un bâtiment à usage de boulangerie et couvert en chaume, appartenant à M. Demortreux, à St-Germain d'Éctot, canton de Caumont, a été la proie des flammes. Les pertes, évaluées à 3 000 fr. ne sont qu'en partie couvertes par une assurance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1922  -  Une mère coupable.    -    Une domestique de ferme, Adeline Soismier, 20 ans, au service de Mme Bertheaume, cultivatrice à Saint-Germain-d'Ectot, canton de Caumont, s'est débarrassée de l’enfant auquel elle venait de donner le jour. Elle a eu le triste courage de l’étouffer en s'asseyant dessus.

Interrogée par les gendarmes, la misérable mère a déclaré qu'ayant déjà une fillette de 2 ans et demi pour laquelle elle paie 60 francs de nourrice par mois, elle n'avait pas cru pouvoir élever son nouveau petit. Elle ne gagne que 80 francs par mois. La fille Soismier a été transportée à l'hôpital de Bayeux, où on la garde à vue.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  Une mère coupable.   -   La fille Adeline Soismier, 21 ans, domestique à St-Germain-d'Ecetot, canton de Caumont, est accusée d'avoir, volontairement, pour se soustraire à son devoir maternel, étouffé son enfant nouveau-né.

Bien que l'accusée ait reconnu les faits qui lui sont reprochés, on ne l'a condamnée qu'à 5 ans de prison avec sursis. C'est presque un acquittement. — Défenseur : Me  Trehet. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  Le temps qu’il fait.   -   Après une superbe période de soleil et de sécheresse à laquelle nous ne faisions pas plus attention que si elle nous était due, le froid, la neige, le brouillard et la pluie ont sévi avec intensité. Il a gelé assez dur déjà et les arbres ont été, en quelques jours, complètement dépouillés.

C'est Novembre, le triste, que suivra sans doute Décembre, le rigoureux... Mais courage ! dans six semaines les jours augmenteront. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924   -  Abus de confiance.  -  M. Théodore Gournay. 40 ans, charpentier à Saint-Germain-d'Ectot, ayant été chargé par la compagnie des sapeurs-pompiers d'encaisser 473 francs recueillis au cours de quêtes faites par la compagnie, avait gardé cette somme par devers lui. 

Comme le lieutenant la lui réclamait au cours d’un banquet des sapeurs-pompiers, il alla emprunter 250 francs à Mme Léon Fouques, cultivatrice au même lieu, et remit ensuite 300 francs au trésorier de la société. Mais comme il n'a pas remboursé cette dame et qu'il est resté redevable de 173 francs à la compagnie des sapeurs-pompiers, une plainte a été déposée contre lui.  ( Source : Ouest-Éclair)

 

Novembre 1925  -  Mauvais mari et mauvais gendre.  -  Auguste Bertrand, 39 ans, maçon à St-Germain d'Ectot est un mari hargneux et brutal. La vie commune étant devenue intolérable, sa compagne s'enfuit chez sa mère qui la recueillit pendant quelques jours.

Auguste Bertrand voulut avoir une explication avec la fugitive. L'entretien fut orageux, et le maçon, en proie à une violente colère, frappa sa femme et sa belle-mère, après avoir brisé plusieurs carreaux de l'habitation.

Depuis Auguste Bertrand ne s'est pas amendé. Il se présente à l'audience, en état complet d'ivresse. Le tribunal le condamne à 3 mois de prison et 25 francs d'amende. Il est ensuite conduit au violon par un gendarme de service.

 

Février 1928  -  Une affaire de régie.  -  Le 27 juillet, M. Émile Boissais, 41 ans, maire et propriétaire à St-Germain-d'Ectot, chez lequel Jean Stuysbergen, bouilleur ambulant, sans domicile fixe, fabriquait de l'eau-de-vie, avait fait dans la matinée au service local de Villers-Bocage une déclaration de cessation des travaux de distillation à son domicile.
Le même, jour, à trois heures du soir, les agents de la régie constataient que l'alambic qui se trouvait dans la cour de la ferme était en pleine activité et que du serpentin s'écoulait de l'eau-de-vie titrant 70°.

MM. Boissais et Stuysbergen sont condamnés conjointement et solidairement à quatre amendes de 1.000 francs et aux peines accessoires.
Confiscation de l'alambic et des spiritueux estimés 2.338 fr. 50. Remboursement des droits s'élevant à 170 fr. 28.
M. Boissais seul, à une amende de 1.000 francs et aux peines accessoires. Confiscation de 6 litres 90 d'alcool pur, estimés 61 fr. 50 ; remboursement du droit de consommation s'élevant à 91 fr. 08. Le jugement a été rendu par défaut pour Stuysbergen.

 

Novembre 1928   -   Funeste tare.   -   A Saint-Germain-d'Ectot, canton de Caumont, M. Georges Duboscq a trouvé pendu près de sa ferme, son domestique, Félix Bouget, 26 ans.

Le malheureux était neurasthénique, un de ses oncles s'était déjà pendu et son père est mort dans un asile d'aliénés.   

 

Juillet 1936  -  Un domestique est dépouillé de ses économies.  -  M. Maurice Esquanvillouze, 21 ans, domestique agricole à Littry, avait confié ses économies se montant à 1 100 fr. à  sa grand'mère, Mme Auzouf, ménagère à Saint-Germain-d'Ectot. Celle-ci avait déposé l'argent dans une boîte en fer blanc dissimulée sur le haut d'une armoire, dans la cuisine de son habitation. Or, ces jours derniers, elle a constaté la disparition du petit magot. 

Mme Auzouf, qui avait d'abord pensé que son petit-fils avait, sans la prévenir, repris ses économies, croit que le vol a été commis pendant son absence. Son mari qui, paralysé et gravement malade, n'a pas quitté la maison, n'a rien entendu. La gendarmerie enquête. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1936  -   Un cycliste est tué dans une collision.  -  Hier vers 15 h. 30, un cycliste, M. Léopold Marie, 30 ans, journalier, demeurant à Saint-Germain-d'Ectot, qui  descendait à vive allure un petit chemin, est entré en collision avec une automobile pilotée par M. Paul Collet, 26 ans, cultivateur à Authie. M. Marie a été tué dans l'accident. Il laisse une veuve et un enfant. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Une affaire à éclaircir.   -   La jeune Andrée Thomasse, 18 ans, servante de ferme chez M. Désire Renauld, cultivateur à Saint-Ouen-des-Besaces, sait lire et écrire, étant allée à l'école jusqu'à l'âge de 12 ans, mais elle ne sait pas compter et ne connaît ni la valeur des pièces de monnaie, ni celle des billets où pourtant il n'y a qu'à lire pour la connaître.

Or, le 17 courant, elle quitta St-Ouen ayant reçu, dit-elle, un billet de 500 francs en paiement de la part, de son patron. Elle était accompagnée de son père et de sa sœur Germaine. Arrivée à Caumont, alors que son père et sa sœur effectuaient diverses emplettes, elle se rendit, assure-t-elle, à la boulangerie Lelaidier, où elle acheta une brioche de 5 francs 50 qu'elle paya avec son billet. Il était alors 20 heures.

Elle rentra ensuite, après avoir pris une consommation au débit Vastel chez ses parents, à Saint-Germain-d'Ectot. Là, elle voulut remettre son argent à son père. Mais celui-ci constata qu'elle n'avait plus que 47 fr. 35 dans son sac à main.

La jeune fille prétend que c'est à la boulangerie qu'elle a changé son billet. Or, Mme Lelaidier et sa fille déclarent qu'à l'heure indiquée par Andrée Thomasse, il y avait longtemps qu'il  n'y avait plus de brioches chez elle et que d'ailleurs elle n'en a jamais eu au prix, de 5 fr. .50.

Il faudra que M. Renauld soit entendu pour savoir s’il a vraiment donné un billet de 500 francs à la jeune servante. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1947  -  Le tien et le mien.  -  M. Boissais, cultivateur à Saint-Germain-d’Ecot, a surpris dans sa basse-cour une ménagère de la commune, la dame Léokidia Ledain, 39 ans. Cette présence a paru d’autan plus suspecte au fermier qu’il a déjà été victime de nombreux vols de volailles et de légumes. La visiteuse a prétendu qu’elle était venue rechercher une de ses poules qui s’était égarée chez son voisin. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1948  -   Pincé !   -  Enquêtant sur les vols de volailles commis au préjudice de M. Hélène Viard, cultivatrice à Anctoville, M. Lepage, cultivateur à Saint-Germain-d'Ectot, M. Vve Louis Salmon, Mme Louise Derége et M. Vve Anne, les gendarmes de Caumont découvraient deux ailes et deux cuisses de poules dans un pot en grès au domicile de la dame Maria Laurent.

Celle-ci mit en cause un certain Abel Gauthier, 45 ans, ouvrier agricole, qui opposa de véhémentes dénégation aux soupçons dont il était l'objet.

Malheureusement pour lui, il fut établi que ses chaussures correspondaient exactement à des empreintes de pas relevées près de la demeure de M. Viard. Gauthier a passé des aveux. Il a été écroué. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Cen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Bayeux 

Canton de Caumont-l'Eventé. Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).(Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un scrutin mouvementé.   -   A propos d'un bulletin de vote considéré comme injurieux une altercation s'est élevée à la mairie de Saint-Germain-d'Ectot, lors du dépouillement du scrutin aux élections cantonales, entre un membre du bureau, M. Lecoutey, et deux jeunes cultivateurs : André Béhue 21 ans et André Pelcerf, 22 ans.

La discussion dégénéra en une courte bagarre. Le maire, M. Bouet, a porté plainte contre Béhue et Pelcerf pour avoir troublé les opérations électorales. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Le canton de Caumont-l’Éventé à l’honneur.   -   Dimanche prochain, en présence de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, du colonel commandant la Subdivision de Caen et de nombreuses personnalités aura lieu la remise officielle de la Croix de Guerre à cinq communes du canton.

Voici l'horaire des cérémonies : 9 h., Longraye ; 9 h. 30, St-Germain-d'Ectot ; 10 h., Sept-Vents ; 10 h. 45, La Lande-sur-Drome ; 11 h. 15, Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Cinq Croix de Guerre.   -   Dimanche dernier, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis la Croix de Guerre aux communes de Longraye, Saint-Germain-d'Ectot, Sept-Vents, La Lande- sur-Drôme et Caumont-l'Eventé.

L'empressement des populations à participer aux cérémonies et les discours des autorités locales témoignèrent des sentiments patriotiques d'une région où trop de ruines attestent encore la violence des combats. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1949   -   Des amateurs de pièces détachées.   -   Durant la nuit l'atelier de M. Charles Menessier, 55 ans, mécanicien à Saint-Germain-d'Ectot, a été cambriolé.

Dix chaînes de vélo, câbles et gaines de frein, quinze fils électriques, dix axes de pédalier, une paire de lunettes de soudeur, quarante-cinq paquets de rustines, trois paires de pédales en caoutchouc, deux dynamos, deux roues neuves 700 standard, vingt tubes de dissolution, diverses limes, trois coupe-circuit, deux dérailleurs, deux phares électriques, huit clefs et deux freins ont disparu. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   Une manifestation patriotique à St-Germain-d’Ectot.   -   Un drapeau acquis par souscription entre les habitants de la commune a été offert aux anciens combattants de 14-18 et 39-45.

L'emblème a été béni par M. l'abbé Cendré, curé d'Anctoville, en présence de MM. René Vigor président cantonal des A. C.. et Brochard président cantonal des P.G. Une absoute fut donnée à la mémoire des morts des deux guerres puis l'assistance se rendit en cortège au Monument aux Morts au pied duquel une vibrante allocution patriotique fut prononcée par le maire, M. Baret.  Après que La Marseillaise eut été chantée par la foule, un banquet amical réunit anciens combattants et les personnalités présentes.

Nos félicitations à MM. Behue, Boissais et Ledain, organisateurs de cette belle manifestation. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Un mauvais début.   -   En service depuis deux jours chez M. Alphonse Nicolas, cultivateur à Saint-Germain-d'Ectot, le jeune Camille L……., 17 ans, avait été chargé par son patron d'aller faire ferrer une jument et avait reçu à cet effet un billet de 1 000 francs.

A son retour le jeune homme déclara avoir perdu l'argent. Au lieu de faire des recherches comme le lui avait demandé son employeur, Camille a jugé préférable de prendre la fuite. Retrouvé chez un cultivateur de Cussy, le commis qui faisait l'objet d'une plainte pour abus de confiance s'est engagé à rembourser sa victime. (Le Bonhomme Libre)

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