15 MAI 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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ST - GERMAIN - MONTGOMMERY

Canton de Saint-Pierre-sur-Dives

Les habitants de la commune de Saint-Germain-de-Montgommery sont des  ...

Novembre 1789   -   Les limites respectives desdits départements sont les paroisses.   -   Il a été définitivement arrêter entre Messieurs les députés du département de Caen et d'Alençon que les limites respectives desdits départements sont les paroisses dont le détail suit, lesquelles feront partie du département de Caen :  Le Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ; Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ; Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ; Fourche (Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la Chapelle Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ; St Geneviève ;  St Germain de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle Bourdière (commune de familly) de sorte qu’au delà desdites paroisses du côté du département d’Alençon, celui de Caen ne pourra réclamer aucune partie du territoire, mais il est entendu que les deux regards* (Voir dans la marge) font partie de celui de Caen. Fait et arrêté ledit jour et an. Signé le Cte Louis de Vassy et Belzais de Courmenil.

*  Les paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales) 

 

Juin 1833    -      On nous écrit de Lisieux à la date du 12 juin.   -    Dans la nuit d'avant-hier, un incendie a consumé entièrement la maison qu'habitait le sieur Jacques Réquière à Saint-Germain-de-Montgomery. La cause en est inconnue.

Le corps de ce malheureux a été trouvé le lendemain sous les décombres presque consumé. On présume que cet individu, qui demeurait seul, et avait l'habitude de s'enivrer et de fumer, aura mis accidentellement lui-même le feu à sa maison.

Dans la même nuit, un autre incendie a éclaté dans la commune de Ste-Marguerite-de-Viette, et a réduit en cendres l'habitation du sieur Lafosse. Ce dernier accident est dû à l'imprudence de la femme Lafosse, qui avait coutume de renfermer de la braise dans une barrique placée dans l'écurie remplie de fourrage. La dernière fois qu'elle en mit, la braise mal éteinte communiqua le feu au fourrage, et l'habitation entière ne tarda pas à être la proie des flammes. (Mémorial du Calvados)

 

Mai 1858   -   On lit dans « Le Normands ».   Une découverte intéressante a été faite dernièrement dans la commune de Saint-Germain-de-Montgommery, située sur la limite méridionale de l'arrondissement de Lisieux.

En drainant un herbage appartenant à M. Labutte, Maire, de cette commune, on a trouvé dans une cavité de forme circulaire environ 600 médailles romaines en bronze, pour la plupart entièrement frustes.

Parmi celles qui nous ont été soumises nous avons reconnu un Marc-Aurèle en moyen bronze d'une assez belle conservation, et une médaille de l'empereur Commode qui a conservé son vernis antique. Un amateur des environs de Vimoutiers a acheté un certain nombre de ces médailles, parmi lesquelles se trouvent plusieurs empereurs de la famille des Antonins et deux Faustines Diva Faustina, femme d'Antonin-le-Pieux, et Faustina[1]Augustina, femme de Marc-Aurèle, et fille d'Antonin.

A 600 mètres environ de l'endroit où ces pièces ont été trouvées se voit encore l’enceinte parfaitement conservée de l’ancien château des comtes de Montgommery.

La grande quantité de monnaies, dont nous signalons la découverte, semblerait indiquer le voisinage d'une station romaine placée sur la hauteur. Peut-être même l'ancien manoir féodal des comtes de Montgommery s'élevait-il sur l'emplacement d'une villa romaine ? (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1880  -  Tentative d’assassinat.  -  Une tentative d'assassinat a été commise, à Saint-Germain-de-Montgommery, près Lisieux, sur M. Albert Delisle, clerc de notaire à Vimoutiers, par le nommé Pierre Leroux, âgé de 56 ans, propriétaire à St-Germain. Leroux a tiré un coup de fusil chargé à plomb sur M. Delisle, qui était à 40 pas de lui et qui a eu le visage labouré par la charge. L'auteur de cet attentat a été arrêté. Voici dans quelles circonstances a eu lieu cette tentative d'assassinat : Leroux et Delisle se rencontrèrent non loin de la porte de la cour du premier, l'un et l'autre avaient les mains embarrassées par de petits fardeaux, ils échangèrent quelques paroles de bon voisinage et Delisle dit à Leroux qu'il portait un furet qu'il désirait essayer pour se rendre compte de sa valeur. Leroux lui proposa alors d'entrer dans sa cour et de lâcher le furet dans une garenne qui s'y trouvait, la proposition fut acceptée et Delisle se dirigea vers l'endroit que lui avait désigné Leroux pendant que celui-ci entrait dans sa maison pour se débarrasser des menus objets qu'il portait, peu d'instants après il en ressortait un fusil à la main et, à peu de distance de sa porte, tirait un coup de feu dans la direction de Delisle, lequel a été atteint à la figure. Leroux nie tous ces faits, mais en dehors des déclarations et des blessures de Delisle, il y a, dit-on, un témoin qui a entendu et vu le coup de feu tiré du seuil même de la maison. 

 

Mars 1880  -  Un gaillard pas commode.  -  On se rappelle qu'au mois de décembre dernier le nommé Leroux, de St-Germain-de-Montgommery, blessa a la figure M. Dellile clerc de  notaire à Vimoutiers, qu'il avait été inviter à entrer dans sa cour pour essayer un furet, sous un prétexte futile, Leroux l'avait quitté, et quelques minutes plus tard ressortait de sa maison avec un fusil et tirait dans la direction où il l’avait envoyé. Cette affaire est venue lundi devant le tribunal de Lisieux. Leroux était prévenu en outre de menaces de mort contre les nommés Bidault et Polopp, garde et jardinier d'un propriétaire du pays, il a été condamné à 15 mois de prison, 300 fr. d'amende et 5 ans de surveillance. Voilà qui lui adoucira le caractère.

 

Décembre 1880  -  Mort accidentelle.  -  Le 18 décembre, le nommé Aubert, 76 ans, meunier à Saint-Germain-de-Montgommery, a été saisi par sa blouse et entraîné autour d'un arbre de couche de son moulin, qui fait 120 tours à la minute. Le malheureux, n'ayant pu avoir secoure de personne, a été tourné dans cette affreuse position pendant un quart d'heure, son corps frappait alternativement contre un mur et contre le sol. Quand on a relevé le cadavre, il était horrible à voir. La tête, les bras et les jambes étaient entièrement broyés.

 

Octobre 1896  -  Une personne brûlée.   -   Le sieur Auguste Gislain, 37 ans, a été trouvé carbonisé dans la maison qu'il habite à St-Germain-de-Montgommery.

Gislain avait des habitudes d'intempérance et il sera tombé près de son foyer dans un moment d'ivresse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1899  -  Deux bandits.   -   Le sieur Couvey Henri, sourd-muet, à Saint-Germain-de-Montgommery, près Livarot, se trouvait le matin sur la route du Pré-d'Auge, lorsque deux individus se jetèrent sur lui et le dépouillèrent de son porte-monnaie contenant un billet de banque de mille francs et deux pièces de vingt francs. Les làches auteurs de cette agression sont inconnus. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Malveillance stupide.  -  Chez un fermier de St-Germain-de-Montgommery, près Livarot, on a empoisonné le chien, une vingtaine de pommiers greffés ont été mutilés, plusieurs bestiaux blessés, une jument a reçu un coup de faucillon. 

Les auteurs de ces actes inqualifiables sont activement recherchés. 

— Le sieur Constant Maufras, propriétaire à Ryes, a constaté qu'on avait coupé le pis d'une de ses vaches qui était à l'herbage. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1901    -   Désespoir d’amour.  -  Berthe Piquot, 28 ans, servante chez le sieur Bissey, cultivateur à St-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot, se leva vers trois heures du matin. Sa maîtresse lui demanda où elle allait, la jeune fille répondit qu'elle se rendait aux cabinets et sortit. Au bout de quelques instants, la dame Bissey, surprise de ne pas voir rentrer la jeune fille, se leva pour aller à sa recherche. Elle ne put la trouver.

Quand le jour fut venu, le cadavre de Berthe Piquot fut trouvé dans une mare.

Ce sont des chagrins d'amour qui l'auraient poussée à se donner la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)  

Octobre 1903  -   Bœuf volé.   -   On a volé, la nuit, un bœuf au sieur Adolphe Chéron, cultivateur à St-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Pour un fromage.   -   Faire citer en police correctionnelle une famille entière pour vol et complicité de vol d'un fromage, c'est peut-être un peu raide.

C'est pourtant ce qu'ont fait le sieur Marcel Primois, 26 ans, fermier à Saint-Germain-de-Montgommery, et sa « demoiselle de compagnie », Maria Huron, 25 ans, en portant plainte contre leur servante, Louise Gautier, 20 ans, et contre son père et sa mère.

Le fromage n'a pas été retrouvé, il y avait seulement dans la malle de la servante trois faux cols et une boucle de ceinture, le tout sans valeur.

— Les juges de Lisieux, ne pouvant pas faire autrement, ont condamné Louise Gautier et son père à un franc d'amende chacun avec la loi Bérenger.

A la sortie de l'audience, Primois et sa « demoiselle de compagnie » ont eu un accueil qui ne leur promet pas de gais moments avec les gars de St-Germain-de-Montgommery.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1912  -  A 75 ans, un propriétaire a fait de mauvaises affaires : saisis, ses biens doivent être vendus aux enchères. La veille, en une seule nuit, le vieillard allume 19 foyers d'incendie, faits de "bourrées" de fougères imbibées de pétrole et d'eau-de-vie, et brûle 8 de ses maisons avec leurs dépendances, dans le Calvados et l'Orne. Il abat aussi, à la hache,  200 ou 300 pommiers. Il laisse une note annonçant son suicide, avec ses regrets... de n'avoir pas pu tuer ses créanciers, l'huissier et le notaire.   

Décembre 1912  -  Le septuagénaire incendiaire se rend aux gendarmes. Il se cachait dans un souterrain où il stockait pour 20 000 francs (52 000 Euros) de vieille eau-de-vie, qu'il a également brûlée.

 

Juillet 1913  -   Les Assises condamnent le vieillard incendiaire de Saint·Germain·de·Montgomery à 5 ans de réclusion, assortis d'une demande de grâce.

 

Janvier 1915  -  Plaquez-vous :  -  Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?

 

Février 1915  -  Pauvres gens !  -  M. Courtonne. maire de St-Germain-de-Montgommery, était venu chercher à Livarot une famille de réfugiés belges, composée du père, M. Delariviere, de la mère, d'une grand'mère et de six enfants. On installa ces pauvres gens dans un appartement du presbytère. Un de ces derniers soirs, le froid étant très vif, la femme alluma, dans la chambre, un réchaud de charbon de bois. Au milieu de la nuit, le mari s'éveilla indisposé, il appela sa femme, mais il constata, avec stupeur, qu'elle était morte. Leur dernier bébé,  figé de 19 jours, couché entre eux, n'avait éprouvé aucun malaise. Cette famille venait de Roulers, où le mari faisait le commerce de toiles.  

 

Octobre 1915  -  Macabres repêchages.  -  A Saint-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot, on a repêché dans une mare, près de son habitation, le cadavre de la veuve Romain,  66 ans, disparue depuis plusieurs jours. On croit qu'elle a été victime d'un accident. 

— On a trouvé noyé dans un ruisseau le sieur Eugène Dupré, 64 ans, journalier à Courtonne-la-Ville, canton d'Orbec. On croit à un accident.  

 

Janvier 1916  -  Mortel accident de bicyclette.  -  Raymond Pignard, 20 ans, soldat à Lisieux, était venu passer quelques heures dans sa famille, à Saint-Germain-de-Montgommery, puis était allé voir sa fiancée, qui demeure au Billot. Il repartit de cette localité, à bicyclette, le lendemain, avant le jour. Dans la côte de St-Martin-de-la-Lieue, sa machine, qui était sans frein, s'emballa, et le malheureux garçon fit une chute terrible. Des passants le trouvèrent peu après gisant inanimé sur la route. On le transporta dans une maison où, malgré les meilleurs soins, il succomba le lendemain matin.  

 

Juillet 1917  -  Accident de voiture.  -  M. Courtonne, maire de St-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot, se rendait, en voiture, à Vimoutiers, où il habite. En traversant le passage à niveau de la gare, l'attelage heurta le poteau de la barrière, et M. Courtonne fut projeté sur la voie. Il ne se fit, heureusement, que des contusions peu graves.

 

Janvier 1925  -  Assises du Calvados.   -   Un Satyre.   -  C'est encore une affaire de mœurs qui amène devant le jury Noë-Louis-Albert-Désiré Ledevin, âgé de 30 ans, né à Grandmesnil, ouvrier couvreur à Vimoutiers (Orne). Il est accusé d'avoir commis des attentats à la pudeur sur deux jumelles. Maria et Juliette Lerouilly, dont les parents habitent Saint-Germain-de-Montgommery. 

La cour, sur verdict négatif du jury, l'acquitte. Défenseur, Me  Richard. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1938   -   Un journalier frappe une domestique d’un coup de fourche.   -   Vers midi, Mme Marie Charpentier, 46 ans, gardienne d'herbages, apportait le repas à des ouvriers travaillant dans les champs de son patron, M. Chesnais, lorsqu'elle fut grossièrement injuriée par l'un d'eux, Alcide Chapply, 64 ans, qui lui cracha au visage.

Mme Charpentier répondit en giflant l'individu. Furieux, ce dernier s'emparait d'une fourche et en frappa la femme à la tête lui causant une profonde blessure.

Mme Charpentier dut être transportée chez, un médecin de Vimoutiers. Les gendarmes ont été prévenus. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Mauvais traitements à enfant.  -  Mme Charlotte Delaunay, âgée de 25 ans, gardienne d'herbages chez M. Brice, à St-Germain-de-Montgommery, a porté plainte contre son ami, Georges Gautier, âgé de 36 ans, gardien d'herbages, habitant la même commune.
D'après la plaignante et aussi les déclarations de plusieurs témoins, cet individu aurait porté des coups, parfois très violents, à la petite fille de Mme Delaunay, âgée actuellement; de 4 ans.
Interrogée par les gendarmes, Gautier nie les faits et l'enquête, actuellement, continue.  

 

Novembre 1947  -    Les tonneaux nageaient dans la cave.  -  Des malfaiteurs nocturnes ont débondé dans le cellier de M. Émile Courtonne, maire de Saint-Germain-de-Montgommery, deux foudres refermant chacun 2 500 litres de pur jus et et 2 500 litres de boisson.

Le préjudice s’élève à 40 000 francs. Déjà, la nuit précédente, M. Courtonne avait été victime du vol de 20 000 francs de linge mis à sécher à proximité de son habitation. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Sur la piste des malfaiteurs.  -  L’enquête, menée par les gendarmes de Livarot pour retrouver les inconnus qui inondèrent le cellier de M. Émile Courtonne, maire de St-Germain-de-Montgommery, avec les 5 000 litres de cidre contenu dans les tonneaux, a amené la découverte, dans un chemin voisin de la ferme, de linge volé au plaignant ainsi que des bondes et des robinets des foudres. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Au feu !   -  Un incendie s'est déclaré à 10 h. dans un bois d'une contenance de 10 hectares appartenant à M. Courtonne, maire de Saint-Germain-de-Montgommery.

L'intervention des pompiers de Livarot a permis de conjurer le sinistre qui a causé des ravages sur une superficie de 2 hectares. (Source  : Le Bonhomme Libre)

St-GERMAIN-de-MONTGOMMERY  -  Le Manoir de Champeaux (XIe siècle)

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