Novembre
1789 -
Les limites respectives desdits départements sont les paroisses.
- Il a
été définitivement arrêter entre Messieurs les députés du
département de Caen et d'Alençon que les limites respectives desdits
départements sont les paroisses dont le détail suit, lesquelles feront
partie du département de Caen : Le
Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ;
Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St
Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St
Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ;
Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ;
Fourche (Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la
Chapelle Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ;
St Geneviève ; St
Germain de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle
Bourdière (commune de familly) de sorte qu’au delà desdites
paroisses du côté du département d’Alençon, celui de Caen ne
pourra réclamer aucune partie du territoire, mais il est entendu que
les deux regards* (Voir dans la marge) font partie de celui de Caen.
Fait et arrêté ledit jour et an. Signé le Cte
Louis de Vassy et Belzais de Courmenil.
*
Les paroisses de St
Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de
Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)
Juin
1833 -
On nous écrit de
Lisieux à la date du 12 juin.
- Dans
la nuit d'avant-hier, un incendie a consumé entièrement la maison
qu'habitait le sieur Jacques Réquière à Saint-Germain-de-Montgomery.
La cause en est inconnue.
Le
corps de ce malheureux a été trouvé le lendemain sous les décombres
presque consumé. On présume que cet individu, qui demeurait seul, et
avait l'habitude de s'enivrer et de fumer, aura mis accidentellement
lui-même le feu à sa maison.
Dans
la même nuit, un autre incendie a éclaté dans la commune de
Ste-Marguerite-de-Viette, et a réduit en cendres l'habitation du sieur
Lafosse. Ce dernier accident est dû à l'imprudence de la femme
Lafosse, qui avait coutume de renfermer de la braise dans une barrique
placée dans l'écurie remplie de fourrage. La dernière fois qu'elle en
mit, la braise mal éteinte communiqua le feu au fourrage, et
l'habitation entière ne tarda pas à être la proie des flammes. (Mémorial
du Calvados)
Mai
1858 - On lit dans « Le Normands ».
Une
découverte intéressante a été faite dernièrement dans la commune de
Saint-Germain-de-Montgommery, située sur la limite méridionale de
l'arrondissement de Lisieux.
En
drainant un herbage appartenant à M. Labutte, Maire, de cette commune,
on a trouvé dans une cavité de forme circulaire environ 600 médailles
romaines en bronze, pour la plupart entièrement frustes.
Parmi
celles qui nous ont été soumises nous avons reconnu un Marc-Aurèle en
moyen bronze d'une assez belle conservation, et une médaille de
l'empereur Commode qui a conservé son vernis antique. Un amateur des
environs de Vimoutiers a acheté un certain nombre de ces médailles,
parmi lesquelles se trouvent plusieurs empereurs de la famille des
Antonins et deux Faustines Diva Faustina, femme d'Antonin-le-Pieux,
et Faustina[1]Augustina,
femme de Marc-Aurèle, et fille d'Antonin.
A
600 mètres environ de l'endroit où ces pièces ont été trouvées se
voit encore l’enceinte parfaitement conservée de l’ancien château
des comtes de Montgommery.
La
grande quantité de monnaies, dont nous signalons la découverte,
semblerait indiquer le voisinage d'une station romaine placée sur la
hauteur. Peut-être même l'ancien manoir féodal des comtes de
Montgommery s'élevait-il sur l'emplacement d'une villa romaine ?
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1880 - Tentative
d’assassinat. -
Une
tentative d'assassinat a été commise, à Saint-Germain-de-Montgommery,
près Lisieux, sur M. Albert Delisle, clerc de notaire à Vimoutiers,
par le nommé Pierre Leroux, âgé de 56 ans, propriétaire à
St-Germain. Leroux a tiré un coup de fusil chargé à plomb sur M.
Delisle, qui était à 40 pas de lui et qui a eu le visage labouré par
la charge. L'auteur de cet attentat a été arrêté. Voici dans quelles
circonstances a eu lieu cette tentative d'assassinat : Leroux et Delisle
se rencontrèrent non loin de la porte de la cour du premier, l'un et
l'autre avaient les mains embarrassées par de petits fardeaux, ils
échangèrent quelques paroles de bon voisinage et Delisle dit à Leroux
qu'il portait un furet qu'il désirait essayer pour se rendre compte de
sa valeur. Leroux lui proposa alors d'entrer dans sa cour et de lâcher
le furet
dans une garenne qui s'y trouvait, la proposition fut acceptée et
Delisle se dirigea vers l'endroit que lui avait désigné Leroux pendant
que celui-ci entrait dans sa maison pour se débarrasser des menus
objets qu'il portait, peu d'instants après il en ressortait un fusil à
la main et, à peu de distance de sa porte, tirait un coup de feu dans
la direction de Delisle, lequel a été atteint à la figure. Leroux nie
tous ces faits, mais en dehors des déclarations et des blessures de
Delisle, il y a, dit-on, un témoin qui a entendu et vu le coup de feu
tiré du seuil même de la maison.
Mars
1880
- Un gaillard pas
commode. -
On se rappelle
qu'au mois de décembre dernier le nommé Leroux, de
St-Germain-de-Montgommery, blessa a la figure M. Dellile
clerc de notaire à Vimoutiers, qu'il avait été inviter à
entrer dans sa cour pour essayer un furet, sous un prétexte futile,
Leroux l'avait quitté, et quelques minutes plus tard ressortait de sa
maison avec un fusil et tirait dans la direction où il l’avait
envoyé. Cette affaire est venue lundi devant le tribunal de Lisieux.
Leroux était prévenu en outre de menaces de mort contre les nommés
Bidault et Polopp, garde et jardinier d'un propriétaire du pays, il a
été condamné à 15 mois de prison, 300 fr. d'amende et 5 ans de
surveillance. Voilà qui lui adoucira le caractère.
Décembre
1880
- Mort
accidentelle. - Le
18 décembre, le nommé Aubert, 76 ans, meunier à
Saint-Germain-de-Montgommery, a été saisi par sa blouse et entraîné
autour d'un arbre de couche de son moulin, qui fait 120 tours à la
minute. Le malheureux, n'ayant pu avoir secoure de personne, a été
tourné dans cette affreuse position pendant un quart d'heure, son corps
frappait alternativement contre un mur et contre le sol. Quand on a
relevé le cadavre, il était horrible à voir. La tête, les bras et
les jambes étaient entièrement broyés.
Octobre
1896 -
Une personne brûlée.
- Le
sieur Auguste Gislain, 37 ans, a été trouvé carbonisé dans la maison
qu'il habite à St-Germain-de-Montgommery.
Gislain
avait des habitudes d'intempérance et il sera tombé près de son foyer
dans un moment d'ivresse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Deux bandits. - Le
sieur Couvey Henri, sourd-muet, à Saint-Germain-de-Montgommery, près
Livarot, se trouvait le matin sur la route du Pré-d'Auge, lorsque deux
individus se jetèrent sur lui et le dépouillèrent de son porte-monnaie
contenant un billet de banque
de mille francs et deux pièces de vingt francs. Les làches auteurs de
cette agression sont inconnus. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 -
Malveillance stupide. -
Chez
un fermier de St-Germain-de-Montgommery, près Livarot, on a empoisonné
le chien, une vingtaine de pommiers greffés ont été mutilés,
plusieurs bestiaux blessés, une jument a reçu un coup de
faucillon.
Les
auteurs de ces actes inqualifiables sont activement recherchés.
—
Le sieur Constant Maufras, propriétaire à Ryes, a constaté qu'on
avait coupé le pis d'une de ses vaches qui était à l'herbage.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Désespoir d’amour.
- Berthe Piquot,
28 ans, servante chez le sieur Bissey, cultivateur à
St-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot, se leva vers trois heures
du matin. Sa maîtresse lui demanda où elle allait, la jeune fille
répondit qu'elle se rendait aux cabinets et sortit. Au bout de quelques
instants, la dame Bissey, surprise de ne pas voir rentrer la jeune
fille, se leva pour aller à sa recherche. Elle ne put la trouver.
Quand
le jour fut venu, le cadavre de Berthe Piquot fut trouvé dans une mare.
Ce
sont des chagrins d'amour qui l'auraient poussée à se donner la mort.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Bœuf volé.
- On
a volé, la nuit, un bœuf au sieur Adolphe Chéron, cultivateur à
St-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Pour un fromage.
- Faire
citer en police correctionnelle une famille entière pour vol et
complicité de vol d'un fromage, c'est peut-être un peu raide.
C'est
pourtant ce qu'ont fait le sieur Marcel Primois, 26 ans, fermier à
Saint-Germain-de-Montgommery, et sa « demoiselle de compagnie », Maria
Huron, 25 ans, en portant plainte contre leur servante, Louise Gautier,
20 ans, et contre son père et sa mère.
Le
fromage n'a pas été retrouvé, il y avait seulement dans la malle de
la servante trois faux cols et une boucle de ceinture, le tout sans
valeur.
—
Les juges de Lisieux, ne pouvant pas faire autrement, ont condamné
Louise Gautier et son père à un franc d'amende chacun avec la loi
Bérenger.
A
la sortie de l'audience, Primois et sa « demoiselle de compagnie » ont
eu un accueil qui ne leur promet pas de gais moments avec les gars de
St-Germain-de-Montgommery. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1912 - A 75 ans, un propriétaire
a fait de mauvaises affaires : saisis, ses biens doivent être vendus
aux enchères. La veille, en une seule nuit, le vieillard allume 19
foyers d'incendie, faits de "bourrées" de fougères imbibées
de pétrole et d'eau-de-vie, et brûle 8 de ses maisons avec leurs
dépendances, dans le Calvados et l'Orne. Il abat aussi, à la
hache, 200 ou 300 pommiers. Il laisse une note annonçant son
suicide, avec ses regrets... de n'avoir pas pu tuer ses créanciers,
l'huissier et le notaire.
Décembre
1912 - Le septuagénaire incendiaire se rend aux
gendarmes. Il se cachait dans un souterrain où il stockait pour 20 000
francs (52 000 Euros) de vieille eau-de-vie, qu'il a également
brûlée.
Juillet
1913 - Les
Assises
condamnent le vieillard incendiaire de Saint·Germain·de·Montgomery à
5
ans de réclusion, assortis d'une demande de grâce.
Janvier
1915 -
Plaquez-vous :
- Les
cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti,
même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être
nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être
réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?
Février
1915 -
Pauvres
gens !
-
M. Courtonne. maire
de St-Germain-de-Montgommery, était venu chercher à Livarot une
famille de réfugiés belges, composée du père, M. Delariviere, de la
mère, d'une grand'mère et de six enfants. On installa ces pauvres gens
dans un appartement du presbytère. Un de ces derniers soirs, le froid
étant très vif, la femme alluma, dans la chambre, un réchaud de
charbon de bois. Au milieu de la nuit, le mari s'éveilla indisposé, il
appela sa femme, mais il constata, avec stupeur, qu'elle était morte.
Leur dernier bébé, figé de 19 jours, couché entre eux, n'avait
éprouvé aucun malaise. Cette famille venait de Roulers, où le mari
faisait le commerce de toiles.
Octobre
1915
- Macabres
repêchages. -
A Saint-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot, on a repêché
dans une mare, près de son habitation, le cadavre de la veuve
Romain, 66 ans, disparue depuis plusieurs jours. On croit qu'elle
a été victime d'un accident.
—
On a trouvé noyé dans un ruisseau le sieur Eugène Dupré, 64 ans,
journalier à Courtonne-la-Ville, canton d'Orbec. On croit à un
accident.
Janvier
1916
- Mortel accident de
bicyclette. -
Raymond
Pignard, 20 ans, soldat à Lisieux, était venu passer quelques heures
dans sa famille, à Saint-Germain-de-Montgommery, puis était allé voir
sa fiancée, qui demeure au Billot. Il repartit de cette localité, à
bicyclette, le lendemain, avant le jour. Dans la côte de
St-Martin-de-la-Lieue, sa machine, qui était sans frein, s'emballa, et
le malheureux garçon fit une chute terrible. Des passants le
trouvèrent peu après gisant inanimé sur la route. On le transporta
dans une maison où, malgré les meilleurs soins, il succomba le
lendemain matin.
Juillet
1917
- Accident de
voiture. -
M.
Courtonne,
maire de St-Germain-de-Montgommery, canton de Livarot, se rendait, en
voiture, à Vimoutiers, où il habite. En traversant
le passage à niveau de la gare, l'attelage heurta le poteau de la
barrière, et M. Courtonne fut projeté sur la voie. Il ne se fit,
heureusement, que des contusions peu graves.
Janvier
1925 -
Assises du Calvados. -
Un
Satyre. -
C'est encore une affaire de mœurs qui amène devant le jury
Noë-Louis-Albert-Désiré Ledevin, âgé de 30 ans, né à Grandmesnil,
ouvrier couvreur à Vimoutiers (Orne). Il est accusé d'avoir commis des
attentats à la pudeur sur deux jumelles. Maria et Juliette Lerouilly,
dont les parents habitent Saint-Germain-de-Montgommery.
La
cour, sur verdict négatif du jury, l'acquitte. Défenseur, Me
Richard. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1938 -
Un journalier frappe une domestique d’un coup de fourche.
-
Vers midi, Mme Marie Charpentier, 46 ans, gardienne d'herbages,
apportait le repas à des ouvriers travaillant dans les champs de son
patron, M. Chesnais, lorsqu'elle fut grossièrement injuriée par l'un
d'eux, Alcide Chapply, 64 ans, qui lui cracha au visage.
Mme
Charpentier répondit en giflant l'individu. Furieux, ce dernier
s'emparait d'une fourche et en frappa la femme à la tête lui causant
une profonde blessure.
Mme
Charpentier dut être transportée chez, un médecin de Vimoutiers. Les
gendarmes ont été prévenus.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
Mauvais traitements à enfant.
-
Mme
Charlotte
Delaunay,
âgée
de 25
ans, gardienne
d'herbages
chez
M. Brice,
à St-Germain-de-Montgommery,
a porté
plainte
contre
son ami,
Georges
Gautier,
âgé
de 36
ans,
gardien
d'herbages,
habitant
la même
commune.
D'après la
plaignante
et aussi
les déclarations
de plusieurs
témoins,
cet individu
aurait
porté
des coups,
parfois
très
violents,
à la
petite
fille
de Mme
Delaunay,
âgée
actuellement;
de 4
ans.
Interrogée
par les
gendarmes, Gautier
nie les
faits
et l'enquête,
actuellement,
continue.
Novembre
1947 -
Les tonneaux nageaient dans la cave.
- Des malfaiteurs
nocturnes ont débondé dans le cellier de M. Émile Courtonne, maire de
Saint-Germain-de-Montgommery, deux foudres refermant chacun 2 500 litres
de pur jus et et 2 500 litres de boisson.
Le
préjudice s’élève à 40 000 francs. Déjà, la nuit précédente,
M. Courtonne avait été victime du vol de 20 000 francs de linge mis à
sécher à proximité de son habitation. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Sur la piste des malfaiteurs.
- L’enquête, menée par les gendarmes de Livarot pour
retrouver les inconnus qui inondèrent le cellier de M. Émile Courtonne,
maire de St-Germain-de-Montgommery, avec les 5 000 litres de cidre
contenu dans les tonneaux, a amené la découverte, dans un chemin
voisin de la ferme, de linge volé au plaignant ainsi que des bondes et
des robinets des foudres.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril
1948 -
Au feu ! -
Un
incendie s'est déclaré à 10 h. dans un bois d'une contenance de 10
hectares appartenant à M. Courtonne, maire de
Saint-Germain-de-Montgommery.
L'intervention
des pompiers de Livarot a permis de conjurer le sinistre qui a causé
des ravages sur une superficie de 2 hectares. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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