Octobre
1860
-
Bénédiction d’une nouvelles église.
-
Nous
apprenons que, jeudi prochain, Mgr l'évêque de Bayeux et Lisieux doit
bénir solennellement la nouvelle église de
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1861
-
Sur la demande de M. le préfet da Calvados.
-
Par décision du 19 de ce mois, M. le
ministre de l'instruction publique et des cultes a bien voulu accorder
des secours aux communes ci-après :
1°
Commune de Soliers, pour l'aider à payer la dépense de
restauration du presbytère.
800 fr.
2°
Commune de Marolles, pour l'aider à reconstruire son
presbytère, 2 000 fr.
3°
Commune de Gonneville-sur-Mer, pour l'aider à réparer son
église, 1 500 fr
4°
Commune d'Esquay-sur-Seulles, pour l'aider à réparer le clocher
de son église, 1 200 fr.
5°
Commune de Heurtevent, pour l'aider à réparer son église,
1 400 fr.
6°
Commune de Guéron, pour l'aider à réparer son église,
1 500 fr.
7°
Commune d'Audrieu, pour l'aider à restaurer son église,
3 000 fr.
8°
Commune de Quétiéville, pour l'aider à réparer son église et
à reconstruire son presbytère,
4 000 fr.
9°
Commune de St-Germain-la-Blanche-Herbe, pour l'aider à
payer la dépense de consolidation de son église, 3
000 fr.
10°
Commune d'Ouffières, pour l'aider à payer la dépense de
restauration de son église et de réparation de son presbytère,
1 500 fr.
11°
Commune de Lisores, pour l'aider à payer la dépense
d'acquisition d'un presbytère,
1,000 fr.
12°
Commune de Montpinçon, pour l'aider à payer la dépense de
construction d'un presbytère,
1 500 fr.
13°
Commune de Saint-Louet-sur-Seulles, pour l'aider à construire un
presbytère,
2 500 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Caen.
Airan,
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère. 50
fr.
Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Authie,
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Canteloup,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Carpiquet,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Cormelles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr.
Épron,
- Classement des archives municipales. 23 fr.
Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière. 50
fr.
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église. 150
fr.
Hamars.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Lasson.
- Travaux à l'église. 100
fr.
Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr.
Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr.
Moult.
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr.
Rosel.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Tournay-sur-Odon.
Travaux au cimetière. 50
fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Octobre
1861 - Chronique religieuse. - La
bénédiction d'un nouveau cimetière pour la paroisse
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe a eu lieu dimanche dernier.
A
l'issue des complies, le clergé, suivi des fidèles, est sorti
processionnellement en chantant l'hymne Vexilla
Regis, se dirigeant
vers le nouveau champ du repos qu’allait être consacré par la
religion.
Après
les prière d'usage, M. le curé Roussel a béni la croix, et ensuite
aspergé de l'eau sainte toutes les parties du cimetière. Cette
cérémonie terminée, le vénéré pasteur, si zélé pour
l'embellissement de sa magnifique église et pour tout ce qui touche à
la beauté du culte, a adressé aux assistants quelques belles et
touchantes paroles sur le respect dû aux morts. La procession est
ensuite rentré dans le lieu saint en faisant retentir l'air de l'hymne
d'actions de grâces.
Ce
nouveau cimetière, complètement entouré de mur, et qui est à
proximité de l'église, est d'une vaste étendue et parfaitement
approprié à sa pieuse destination.
La
première inhumation a eu lieu lundi, c'était un pauvre enfant de cinq
mois qui a eu le funèbre privilège.
( L’Ordre et la Liberté )
Décembre
1864 -
Par arrêté du 16 novembre.
- M.
le préfet du Calvados a nommé M. Varin (Pierre-Armire), adjoint de la
commune de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, en remplacement de M. Lamy,
décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1865 -
A l’honneur. - Parmi
les distinctions récemment accordées dans l'instruction publique, nous
sommes heureux de citer le nom de Mme Desaunais, sœur Sainte-Mélanie,
de la Providence de Lisieux, institutrice à
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
Une
médaille de bronze a été décernée à cette religieuse qui, depuis
dix-huit ans, dirige la classe des jeunes filles, avec autant de zèle
que de talent, dans une paroisse où elle s'est acquis l'estime et
l'affection des enfants et des familles.
Mardi
dernier, M. le maire de Caen, accompagné de M. Vendryès, inspecteur de
l'Académie, et de M. de Thoury, inspecteur des écoles primaires, est
allé féliciter Mme Desaunais et lui remettre la médaille que ses
travaux lui ont si justement méritée. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1865 -
Les tableaux de recensement des jeunes gens.
- Dimanche
ont été publiés et affichés, dans toutes les
communes de France, les tableaux de recensement des jeunes gens nés en
France en 1844, et qui vont tirer au sort au mois de mars prochain, pour
former le contingent de la classe de 1864.
Le
nombre des jeunes gens inscrits pour la ville de Caen est de 172, dont
82 pour la partie Est, et 90 pour la partie Ouest. (l’Ordre et la
Liberté)
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir
vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant
d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes,
des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un
hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois.
A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Janvier
1867 -
Le froid.
- la soirée
et une partie de la nuit de samedi à dimanche dernier ont été
marquées par une température exceptionnelle.
Il
est tombé, pendant plusieurs heures consécutives une sorte de pluie
fine et glacée qui a converti nos rues et nos places publiques en une
véritable mer de glace, sur laquelle les mieux aguerris ne parvenaient
que fort difficilement à conserver l'équilibre. Aussi les chutes
ont-elles été nombreuses. Plusieurs d'entre elles ont donné lieu à
des accidents plus ou moins graves.
Janvier
1867 -
Un bruit qui court.
- Le bruit
s'est répandu à Caen, dans la matinée de mardi dernier, qu'un meurtre
avait été commis dans la commune de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
située à quelques kilomètres de la ville.
Voici
les renseignements que nous avons recueillis à ce sujet : les époux
Callouet, habitant un hameau de la commune ci dessus, vivaient depuis
longtemps en mauvaise intelligence. Le mari âgé de 60 et quelques
années, c'était en maintes circonstances porté à des voies de fait
assez graves envers sa femme, qu'une maladie de date ancienne retenait
au lit.
Lundi
soir, le fils en venant prendre des nouvelles de la santé de sa mère,
trouva celle -ci sans connaissance et baignée dans son sang.
Il
s'empressa d'appeler à son secours les voisins et le curé du village.
C'est alors qu'on ne tarda pas à découvrir une plaie fort grave qui
avait été faite sur le derrière de la tête de la malheureuse, par
une arme tranchante et de forme demi-circulaire.
On
s'empressa d'en aviser le commissaire de police du quartier
Saint-Etienne, qui se rendit sans retard sur les lieux, accompagné d'un
de ses agents.
Ce
magistrat trouva le mari tranquillement couché et ne se préoccupant
pas autrement de l'état de sa femme. Aux premières questions qui
lui furent adressées, il répondit qu'elle s'était blessée par suite
d'une chute accidentelle, au moment où elle voulait descendre de son
lit.
Conduit
provisoirement au poste, le sieur Callouet fut mis le lendemain à la
disposition du Parquet, qui, à la suite d'un premier interrogatoire,
lui a rendu sa liberté.
Janvier
1869 -
Les maisons d'écoles.
- M. le
ministre de l'instruction publique vient d'accorder aux communes
ci-après des secours destinés à la construction de maisons d'école
ou à l'acquisition du mobilier à l'usage des instituteurs, savoir :
Monts, 6 000 francs ; Sainte-Marie-Laumont, 3 000 francs ; Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
300 francs.
Mai
1872 - Fait
divers.
- La
récolte du blé sera abondante cette année et le pain bon marché. Qui
dit cela ? La caille, d'après le dicton ancien : « Autant de fois
chante la caille, autant de pistoles vaut le sac de blé. » Or, cette
année, la caille fait entendre son chant criard quatre fois
consécutives : signe d'abondance et le blé à 40 fr. le sac. L'année
dernière, elle le répétait six et sept fois ; présage de cherté. En
effet, le blé
n'a-t-il pas, en ces derniers jours, monté à plus de 60 fr.
Juin
1872 -
Vive
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe ! - En voila
un pays de goulifards. Naissances, mariages, enterrements, etc……,
tout est prétexte à banquets.…..
Tenez,
pas plus tard que dimanche dernier, à propos des processions de la
Fête-Dieu, les chantres, les musiciens et les thuriféraires qui
devaient y figurer, se réunissaient l'après-midi
sous un hangar, et là, en boire et manger, s'en donnaient à goule que
veux-tu.
Jugez
en…... Vers la fin du repas, le père Latuile, tambour du pays, ayant
laissé tomber à terre un morceau de jambon, s'empressa de le ramasser
et de se le fourrer dans la bouche.
Au
premier coup de dent, le morceau résiste, au second, idem.
—
Tu vas pourtant y passé, s'écrie furieux le père Latuile…....
Et
il en donne un troisième, mais à cet effort désespéré, l'un des
derniers chicots qui illustraient la mâchoire de notre tambour ne put
résister et vola en éclats.
—
Sapristi, va se dire le lecteur, v’la un jambon qui n'était
pas tendre.
Erreur !
Trompé par la couleur, le père Latuile, au lieu de son jambon, avait
ramassa un débris de tuile, qu'il s'était, dans son empressement,
fourré sous la dent.
Encore
un accident comme celui-là, et la père Latuile sera obligé de prendre
un râtelier.
Quel
déshonneur ! pour un gaillard cité comme l'une des plus fortes
mâchoires du pays.
Avril
1881
- Laïcisation.
- On nous assure que
les frères qui dirigeaient l'école de St-Germain-la-Bianche-Herbe ont
reçu l'ordre de regagner leur communauté de Tinchebray, ils seront
remplacés par un instituteur laïque. Ce changement a été décidé à
la suite d'actes de brutalité trop souvent répétés.
Avril
1881
- Laïques
et congréganistes.
- A la suite de
certains faits de brutalité qui leur étaient reprochés, les frères
de Tinchebray ayant donné leur démission d'instituteurs de
la Maladrerie, les conseils municipaux de Caen et de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe
ont été consultés, conformément à la loi. Ils ont tous deux
demandé que la direction de l'école soit confiée à des instituteurs
laïques.
Le
sous-maître laïque de l'école de la rue Guilbert qui a frappé des
élèves, va être changé, et le directeur réprimandé.
Janvier
1889 -
Sans façon administrative.
-
Un fait étrange nous est
signalé. Il s'est passé a Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près
Caen. Le cimetière de cette commune étant trop petit, on est obligé
de revenir sur les rangs au bout de quelques années. Souvent, on
retrouve des cercueils encore intacts. On les met de côté, puis, à la
plus proche inhumation, on creuse la fosse à la profondeur ordinaire,
on y dépose la nouvelle bière, on jette 50 centimes de terre et,
pardessus, on met le vieux cercueil et son contenu. Si bien qu'un saint
et un athée, ou deux ennemis irréconciliables, peuvent être réunis
dans la même tombe, sans le savoir et surtout sans le vouloir. Ces
faits ayant été signalés au préfet, espérons qu'ils ne se
reproduiront pas.
Janvier
1890
- Les suites de l’ivresse.
- Samedi
soir, la femme Langlois, 46 ans, de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
étant ivre, est tombée dans le feu avec son petit-fils, Gabriel
Pierre, 15 mois. L'enfant est mort brûlé. La grand’mère, a de
fortes brûlures à la tête, mais n'est pas morte.
Janvier
1891 -
Le temps. - C'est partout, en Europe, qu'il a fait froid et que la neige
est tombée. Le nombre de morts résultant du froid n'a jamais été
aussi grand et les accidents aussi nombreux. Le plus grand froid a été
constaté dans la nuit de vendredi. La terre a gelé a une profondeur de
23 centimètres. Dans la Manche, il est tombé beaucoup de neige, du
coté de la Haye-du-Puits, elle a atteint une hauteur de plus d'un
mètre
A
Toulon, il est tombé de la neige, ce qui se voit rarement ; à Nice, à
Alger, de la grêle, de l'eau et du froid. Aujourd'hui,
nous sommes au dégel.
Janvier
1891 -
Le Normand de Paris. -
Tel
est le titre que porte une nouvelle feuille parisienne exclusivement
consacrée aux gars normand qui vient de paraître à Paris.
Prospérité et longue vie, voila ce que nous souhaitons à notre
nouveau confrère.
Janvier
1891 -
Une pouque. - L'autre soir, deux commères, revenant du marché de Caen,
regagnaient à la hâte la commune de Saint-Germain, leur pays. A
l'entrée du village, elles aperçoivent un paquet. L'une d'elles
s'approche, pousse le paquet du pied et s'écrie : « Nos dirait
qu'chest cune pouquie d'linge. Si j’l’emportiomes ! » —
« Faites pas
cha ! C'hest p't'ète du linge volé... Allons putôt prév'ni l'vésin
La Corde ».
On
va chercher La Corde, il lève la soi-disant pouque, mais la laisse
retomber. C’était la mère Catin qui, après boire, était tombée
là comme un paquet de linge sale. On la traîne à son logis, l'un
portant ses sabots, l'autre son bonnet de coton, un autre ses
jarretières, et un farceur propose de la baptiser. Et, pendant que l'un
lui verse une potée d'eau sur la tête,
un autre lui donne, les noms de Pouque-à-Trois-Six, qui lui resteront.
Août
1891 -
Récompense. -
Le ministre de l'agriculture
a décerné une médaille d'honneur en argent à M. Edouard Deslandes,
domestique à St-Germain-la-Blanche-Herbe, chez M. Varin, pour 47 ans de
bons et loyaux services. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Coup de pied de cheval. -
Mercredi,
le sieur Jean Leboulon, 62 ans, cultivateur à
St-Germain-la-Blanche-Herbe, a été blessé assez grièvement à la
tête par une ruade d'un de ses chevaux.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Vol d’un cheval. -
On a volé, dans un champ, à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
près Caen, un cheval de 300 fr. au sieur Armand Chrétien, cultivateur
à la Maladrerie. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Petite fille abandonnée. -
Ces
jours derniers, une fillette de 5 ans, Suzanne Dupont, arrivait seule,
venant de Dreux, à la gare de Caen. Ses parents, qui habitent à
St-Germain-la-Blanche-Herbe, devaient l'y attendre. Mais personne
n'était là.
Le
sieur Dubourg, conducteur d'omnibus, offrit de la recueillir chez lui,
à la Maladrerie. Ce n'est
que le lendemain soir que la mère se dérangea pour venir la chercher.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1903 -
Mort dans un champ. -
On
a trouvé, à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, mort dans un champ, où il
était en train de récolter de l'avoine, le sieur Cyrille Malon, 41
ans, tailleur de pierres, hameau de la Maladrerie, à Caen. Malon, dont
la femme est enceinte, était père de quatre enfants. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Février
1904 - Élections. -
M. Léon Lefèvre est élu adjoint, en remplacement de M.
Deslandes, décédé.
Mars
1904 - Morts subites.
- Une
épicière du Tronquay, près Balleroy, la demoiselle Aurélie Thaïs,
dite Victoire, a été trouvée, par des voisins, étendue au pied de
son lit et à moitié déshabillée.
Elle
avait succombé à la rupture d'un anévrisme. Cette demoiselle était
parente de M. Le Cachoux, secrétaire de la sous-préfecture de Bayeux.
—
En chargeant une charrette de paille, le sieur Jules Lecouturier, 32
ans, cultivateur à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près Caen, est
tombé mort. Il était très estimé et sa fin subite a produit une
profonde impression. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1907 - La
Fièvre Aphteuse dans le Calvados.
- M.
Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas
suivants de fièvre aphteuse pendant la dernière semaine
du mois d'avril écoulé.
Arrondissement
de Caen.
— A Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux
exploitations contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
près de Caen, quarante neuf animaux ont été atteints dans une seule
exploitation ; à Hérouvillette, l'entrée d'un boucher dans une ferme
a communiqué la maladie à dix animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé
six cas dans une exploitation, à la suite de la visite d’un
domestique venu pour apporter du fourrage ; à Audrieu, la contagion de
voisinage a déterminé sept cas dans une même ferme, enfin, à
Monts-en-Bessin, six animaux ont été atteints dans la mène
exploitation.
Arrondissement
de Bayeux. — Une
seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot,
près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans
deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin.
Arrondissement
de Lisieux.
— Des bœufs provenant de Laval ont apporté la maladie dans une
ferme ; à Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont
été atteints.
Arrondissement
de Pont l'Évêque.
— A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et
l'on attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un
herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont
été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux
exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints.
(source M. du C.)
Avril
1912 -
Joseph Moisan, 18 ans, pupille de l'Assistance publique, s'était
échappé de sa place, à la ferme de l'Abbaye d'Ardennes. Les gendarmes
l'ont retrouvé en gare de Bayeux. Il a été hébergé
provisoirement à l'hospice de cette ville.
Septembre
1916
- Ceux
qui se débrouillent.
- Le
préfet du Calvados
a adressa une lettre de félicitations à Mlle Angèle Quindry, 17 ans,
qui dirige seule, depuis la mobilisation de son père,
en août 1914, l'exploitation de la ferme de Buron, d'une contenance de
50 hectares, à Saint-Georges-d'Aunay.
Un
autre adolescent, André Delacour, 16 ans, qui, depuis la mobilisation
de son père et de son frère a assuré l'exploitation d'une des fermes
de l'Abbaye d'Ardennes, à St-Germain-la-Blanche-Herbe,
a reçu, lui aussi, une lettre de félicitations
du
préfet
Mai
1923 -
Une fermière attaquée par un satyre.
-
Mardi dernier,
une jeune
cultivatrice de
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Mme
Prudence
Guelle, demeurant
au hameau
de Franqueville,
travaillait dans
un champ près
du Chemin
aux Bœufs,
lorsqu'un étranger
qui passait
sur la
route lui
demanda la
direction de
Carpiquet.
Mme Guelle
abandonna pendant
quelques instants
son travail
pour renseigner
cet individu.
Au moment
où elle
revenait, la
cultivatrice fut
serrée à
la gorge
et terrassée
par l'ignoble
personnage, qui
voulut abuser
d'elle.
La victime
appela au
secours pendant
que son
petit garçon,
âgé de
4 ans,
s'étant emparé
d'un des
sabots de
sa mère,
en frappai
l'individu. Le
passage d'une
auto mit
fin à cette
scène. Le
satyre s'empressa
de prendre
la fuite.
Grâce au
signalement qui
lui a
été fourni.
M. Mauger,
inspecteur de
la brigade
mobile
et M.
Belhach, commissaire,
réussirent à
rejoindre le
jour même
le coupable,
un sieur
Bin Edmond, 27
ans, journalier
à Cristot.
Il a
été arrêté
après avoir
passé des aveux.
Mai
1923 -
Un qui voulait « anticiper ».
- Mme
Prudence Guèlle, cultivatrice à St-Germain-la-Blanche-Herbe, près
Caen, se trouvait dans les champs, au bord de la route de Bayeux,
lorsqu'un inconnu lui demanda la route de Carpiquet. Complaisamment, la
fermière le renseigna et continua son travail. Un moment après, Mme
Guèlle fut saisie par l'individu, qui se rua sur elle et la renversa.
La
pauvre femme se débattait contre son agresseur. Son petit garçon, de 4
ans, voulant secourir sa mère, frappait le bandit à coups de sabot.
Heureusement, une auto vint à passer sur la route. Pris de frayeur,
l'individu s'enfuit, sans avoir pu accomplir son forfait. Toute meurtrie
par les coups reçus, Mme Guèlle rentra chez elle, après avoir
raconté son aventure à M. Miray, qu'elle avait rencontré sur la
route. Indigné, ce dernier se lança à la poursuite du satyre, qu'il
retrouva quelques kilomètres plus loin, mais il ne put arrêter.
La
brigade mobile, prévenue à son tour, se mit en chasse et pinça le
malfaiteur dans un champ, près de Rôts.
Il
a déclaré se nommer Édouard Bin, 27 ans, journalier à Cristot,
canton de Tilly-sur-Seulles. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1926 -
Subvention. - Le Conseil général, communique l'emploi d'un reliquat de 11
700 francs restant un le crédit inscrit au budget de 1926,
pour l'entretien et la réparation des Monuments
historiques. Se répartit ainsi qu'il suit : Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
— Abbaye d'Ardennes. —
Réparation de la rose de la façade ouest de l'ancienne
chapelle, 1 000 fr.
Août
1928 -
Vol.
-
M.
Adolphe
Huard,
48
ans,
cultivateur
et
maire
de
Saint-Germain-de-la-Blanche-Herbe,
a
porté
plainte
contre
inconnu
pour
vol
d'une
chaîne
de
commande
de
moissonneuse-lieuse.
La
gendarmerie
a
ouvert
une
enquête.
Avril
1939 - Détournement
de correspondance.
- Une lettre renfermant un mandat de 125 fr. avait été
adressée à Mme veuve Soyer, rentière, demeurant rue de l'Eglise, à
St-Germain-la-Blanche-Herbe (la Maladrerie). Mais celle-ci ne la reçut
pas. Elle apprit que la missive avait été remise par le facteur à Mme
Aulmie, ex-veuve Soyer, demeurant 86, rue de l'Église, à la
Maladrerie. La confusion n'était pas étonnante, puisque l'adresse
mentionnait seulement rue de l'Eglise, à la Maladrerie.
Mais
la personne qui avait reçu la lettre ne la fit pas parvenir à son
véritable destinataire. En conséquence, Mme Soyer a prévenu les
gendarmes de Caen qui se sont livrés à une enquête. Ils ont eu
confirmation par le facteur de la remise de la lettre chez Mme Aulmie,
entre les mains d'un membre de sa famille.
Cependant
ceux des membres da cette famille qui ont été interrogés, ont nié
avoir connaissance du fait. Quoi qu'il en soit, il est certain que le
mandat que renfermait la lettre a été touché et que Mme Soyer,
emménagée seulement de puis quinze jours, était inconnue du facteur. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1943 - Distribution
de pâtes.
- La mise en
distribution des 750 grammes de pâtes alimentaires prévus au titre des
suppléments nationaux pour le mois d e février, aura lieu à partir du
lundi 15 mars.
Elle
sera effectuée contre remise du ticket DW de février de la carte de
denrées diverses (impression rouge) et aux seuls consommateurs de Caen,
Mondeville, Colombelles, Giberville, Cormelles, Venoix et
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
Janvier
1944 -
Ravitaillement.
- Beurre. 1er
quinzaine de janvier : 60 gr. pour Caen, Colombelles, Mondeville,
Giberville, Venoix, Cormelles, St-Germain-la-Blanche-Herbe,
Lisieux, St-Jacques, St-Désir, Petit-Bon-Dieu ; 40 gr pour les autres
centres. Collectivités : bons honorés à 50 % , Malades,
régimes, grossesse : rations honorées â 100 %. Un nouveau communiqué
fixera le taux pour la 2eme quinzaine. Les rations des travailleurs de
force ne pourront être honorées qu'avec de la
margarine et au fur et à mesure des arrivages.
Fromage
- 1er quinzaine de
janvier : 60 gr pour Caen et les mêmes localités que ci-dessus ; 40
gr. pour les autres centres.
Mai
1944
-
Pour les prisonniers.
- Dans cette
charmante banlieue caennaise se déroulera dimanche prochain, 7 mai une
importante journée des prisonniers dont voici le programme : Le
matin, à 9 h. 45, à la mairie, réception des autorités et des
prisonniers rapatriés de St-Germain et de La Maladrerie ; 10 h., messe
Solennelle à l'intention des prisonniers et des requis. Allocution de
l'abbé Marie, curé de Venoix, ancien prisonnier de guerre ; absoute
pour les morts des deux guerres. A l'issue de la messe, vin d'honneur à
la mairie. L'après-midi, à partir de 14
h. à l'École des garçons et à la salle Saint-Germain, fête de
charité (comptoir, parfumerie, fleurs, grand bazar maladien, roue de la
Fortune, enveloppes surprises, attractions diverses, buvette, sandwichs,
galettes), concert par l'orchestre de M. et Mme Depincé.
Mai
1944 - Fait
divers. -
M.
Aubin St-Bomer, cultivateur à La Maladrerie, rue de la Délivrande, a
porté plainte pour vol d'une vache, dans un herbage à
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. Cette vache, après avoir été abattue,
a été dépecée
sur place. Préjudice. 13.000 fr.
Février
1945 -
Le renouvellement des cartes d’alimentation. - Les
consommateurs qui n’auraient pas fait renouveler leur carte aux dates
fixées pour leur secteur sont invités à le faire jusqu’au 19
février. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Février
1945 -
Voici le sel ! -
Une
distribution de 250 grammes de sel est prévue en faveur de tous les
consommateurs du département contre remise du ticket DC de la feuille
de denrées diverses de janvier.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Septembre
1945 -
Adduction d'eau pour besoins agricoles, hygiène rurale.
-
Toute commune doit avoir une adduction d'eau potable. Des points
d'eau pour besoins agricoles doivent être établis partout où il est
nécessaire.
L'hygiène
rurale nécessite l'installation de bains douches communaux, de terrains
de sports, de dispensaires de consultations de nourrissons, de gouttes
de lait dans toute agglomération
de plus de 1 000 habitants. Les locaux scolaires devront répondre aux
données de l'hygiène moderne. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Vœu sur la suppression de la région.
-
Considérant que la région est une création de Vichy qui
constitue un intermédiaire inutile et coûteux entre le département et
le pouvoir central.
Considérant
que ladite région ne répond pas à la situation économique et sociale
des départements qui la composent : le Calvados, la Manche et l'Orne
n'ayant pas les mêmes intérêts que la Seine Inférieure et l'Eure.
Considérant
que cette anomalie se retrouve dans la plupart des régions. Tout en
rendant cependant hommage à la personnalité du commissaire régional.
Le
conseil général demande la suppression de la région pour les motifs
ci-dessus.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Caen (Ouest).
- Authie (C.A.) ;
Bretteville-sur-Odon (R) ; Carpiquet (D) ; Louvigny (D) ; Saint-Germain-la-Blanche-Herbe
(R) ; Venoîx (R). (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1949
-
Six communes à l'honneur.
-
Dimanche
matin, accompagné de MM. Fresne, secrétaire général de la
Préfecture et Bouts, conseiller général du canton de Caen-Ouest le
général Marchand, commandant la Subdivision a remis aux communes de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
Authie, Carpiquet, Bretteville-sur-Odon, Louvigny et Venoîx , la Croix
de Guerre que leur a mérité leurs souffrances et leur sacrifice au
cours des combats de la Libération. La simplicité dont s'entourèrent
les cérémonies n’enleva rien au caractère émouvant de ces
manifestations. Ce fut près des monuments aux Morts ou comme à
Louvigny devant la mairie dévastée que les autorités locales,
entourée des anciens combattants et des enfants des écoles
accueillirent les personnalités. Partout les allocutions des maires
précédant la remise de déclaration et de traditionnel hommage aux
victimes civiles et militaires, témoignèrent du patriotisme de
populations qui ont gardé intact, malgré les déceptions de l’avant-guerre,
le culte des grandes heures qu'elles vécurent. C'est à Venoix que se
termina ce pèlerinage de la reconnaissance et du souvenir.
Une
soixantaine de convives prirent part ensuite à un déjeuner, des
discours furent prononcés par le général Marchand, Fresne, Bouts et
Philippon, maire de Venoix.
Voici
le texte des citations dont la lecture a été donnée par M. Bouts dans
chacune des communes décorées.
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
(Citation à l'ordre du Régiment) Village détruit aux deux tiers
pendant les combats pour la libération en 1944, qui, après avoir eu
une attitude très résistante pendant l'occupation s’est remis au
travail avec ardeur.
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