1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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Ste - HONORINE - de - DUCY

Canton de Caumont-l'Éventé

Les habitants de la commune sont de ...

Avril 1833    -   La mort qui rode.   -   Le 16 de ce mois, le sieur le Pelletier, boucher à Ste-Honorine-de-Ducy , a été trouvé mourant près du bois de Saint-Paul du-Vernay. On l'a transporté chez M. Lenourrichel, où il a expiré au bout de quelques minutes. On attribue sa mort à une attaque d'apoplexie. (Mémorial du Calvados)

 

Mai 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 23 mai.  -   Une condamnation de six jours d'emprisonnement et des dommages intérêts a été prononcée contre le nommé Pierre Le Cocq, domestique à Cartigny-l'Epiney, pour avoir porté des coups et fait des blessures graves, le 25 mars dernier, au nommé Jean Pain, journalier de la même commune.

— Pierre Folin et Jean-Baptiste Mariette, domestiques, demeurant à Ste-Honorine-de-Ducy, prévenus, à la complicité l'un de l'autre, d'avoir le 21 avril dernier, volé du poisson dans un étang appartenant à la dame veuve Gournay. Le premier a été condamné en 20 francs d'amende, et le second , âgé de 14 ans seulement, a été acquitté comme ayant agi sans discernement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1843   -  Nouvelles locales.   -   Mardi dernier, ainsi que nous l'avions annoncé, la justice s'est transportée dans la commune de Ste-Honorine-de-Ducy, où elle a procédé à l'instruction de l'infanticide reproché à la fille Le Beuve Virginie-Anne.

La découverte du cadavre d'un enfant nouveau-né, en état de putréfaction a été constatée. Samedi, la chambre du conseil du tribunal a renvoyé devant la cour d'assises la fille Le Beuve sous la double prévention d'infanticide et d'empoisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1849  -  Cour d’assises du Calvados.   -  Présidence de M. Le Menuet de la Jugannière,  Audience du 5.

  Le dimanche 19 novembre dernier, de deux heures à quatre heures 1/2 de l'après midi, la nommée Justine-Apoline Madeleine, âgé de 22 ans, domestique, à Sallen, demeurant à Montfiquet, pénétra, à l’aide d’effraction et d'escalade, dans la maison du sieur Delauney, instituteur et épicier à Sainte-Honorine-de-Ducy, et elle s'empara d'une certaine somme d'argent et d'une assez grande quantité de marchandises.

Déclarée coupable, la fille Madeleine a été condamnée à cinq ans de travaux forcés. (source Journal de Honfleur)  

 

Août 1850   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Cette session s'est ouverte le 1er août. 

Un nommé Léfort, poursuivi pour plusieurs vols, se présenta sous un faux nom au commencement de janvier dernier, chez un cultivateur de Ste-Honorine-de-Ducy, il se disait père de plusieurs enfants et être sans moyens de subsistance. Pendant près de trois mois, il se conduisit bien ; mais ayant été envoyé vendre à Caumont un sac de blé. il en retira 26 fr 50, donna 2 fr. 50 à son maître et disparut avec les 24 fr. restant.

Quatre jours après, il s'introduisit dans la maison de son maître et fouilla plusieurs meubles pour y trouver de l'argent. Surpris par le cultivateur, il s'enfuit, mais, il fut arrêté en mai. Déjà repris de justice, il a été condamné à 6 ans de travaux forcés. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Décembre 1851   -   Infanticide .  -   La justice s'est transportée samedi dernier, 29 novembre, en la commune de Ste-Honorine-de-Ducy ( canton de Caumont ), pour y constater un crime d'infanticide.

La nommée Marie-Françoise Carville, femme de Pâcôme Ebremont, âgée de 21 ans, journalière, née et demeurant en la dite commune de Sainte-Honorine-de-Ducy, soupçonnée de ce crime, ayant été mise en état d'arrestation, a fait l’aveu de sa culpabilité, et a indiqué l'endroit où elle avait enterré son enfant, l'exhumation en ayant été faite, M. Le Paulmier, docteur-médecin, a procédé à l'autopsie du cadavre et a reconnu qu'il présentait à la gorge des traces de pression, et sur la tête, celles de coups provenant de différents instruments.

L'inculpée, interrogée sur ces remarques, a reconnu qu'immédiatement après être accouchée, le dimanche 9 novembre, vers 7 heures du matin, elle enveloppa son enfant dans une chemise, le jeta sur l’aire d'un cabinet voisin de l'appartement dans lequel elle couche, et qu'après l'avoir laissé une demi-heure dans cet état, elle lui pressa la gorge, se saisit d'un truble dont elle lui porta plusieurs coups sur la tête, et qu'ensuite, elle s'arma de son couteau et en asséna un coup qui pénétra profondément dans le cerveau de son enfant.

Le motif, qui aurait porté la femme Ebremont à un pareil crime, serait, que n'étant mariée que depuis le 29 août dernier, elle voulait dissimuler son accouchement à son mari, en lui persuadant qu'elle avait éprouvé une fausse-couche. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1852   -   Cour d’Assises du Calvados.  -   Ainsi que nous l'avons annoncé, la cour d'assises du Calvados a ouvert sa première session, sous la présidence, de M. Lemenuet de La Jugannière.    L'affaire suivante appartiennent à l'arrondissement de Bayeux : 

Infanticide  -  Horrible détails  - Marie-Françoise Carville, âgée de 21 ans née à Sainte-Honorine-de-Ducy, canton de Caumont, alors domestique chez un sieur Aveline, mit au monde, au mois d'octobre 1850, un enfant qui fut déposé à l'hospice de Caen. Cet enfant était le fruit de ses relations adultères avec son maître. Dans le courant du mois d'août 1851, elle épousait Pacôme Ebremont, enfant, naturel, homme d'une assez grande simplicité, mais qui parait être honnête et laborieux. Elle était dans un état de grossesse avancée, mais elle fit croire à son mari qu'elle était enceinte de ses oeuvres depuis six semaines seulement

Au mois d’octobre, sa grossesse était si évidente que plusieurs personnes lui parlèrent de son état, l’engagèrent à se procurer les linges qui lui étaient nécessaires, mais elle répondit qu’elle n’était peut être pas enceinte, qu’elle n’avait rien ressenti qui annonçât un enfant et qu’elle n’accoucherait pas,

en tout cas avant Noël.

Vers la fin de novembre, en effet, on s'aperçut que sa grossesse avait disparu.

L'opinion publique s'en est émut, la justice fut informée et les magistrats se transportèrent sur les lieux pour procéder à une information.

A leur arrivée, Marie-Françoise Carville prétendit qu'elle avait fait une fausse couche, mais pressée et sommée de représenter le corps de l'enfant dont elle était accouchée, elle se détermina à avouer qu'elle était réellement accouchée d'un enfant à terme, et qu'elle l’avait fait périr pour éviter les violences qu’elle redoutait de la part de son mari, qu'elle avait trompé et qui n'en était pas le père. Il résulte de ses aveux, dans lesquels elle a persisté, et qui ont été pleinement confirmés par l'autopsie du cadavre, retrouvé, en sa présence, aux lieux qu'elle indiqua, que, le dimanche 9 novembre, dans la matinée, elle se trouva prise des douleurs de l'enfantement. L'enfant vint au monde parfaitement vivant.

Elle enveloppa dans une chemise sale et le jeta au milieu de l'aire d’un cabinets, dans l'intention de le cacher à son mari, puis elle le reprit, et essaya de l'étouffer en lui pressant la gorge avec ses deux mains. A la suite d'une faiblesse qui put durer une demi-heure, elle l’entendit crier encore. Alors elle lui porta à la tête deux ou trois coups de truble, et comme il faisait encore quelques légers mouvements, elle le frappa à la tête, de la pointe de son couteau et alla se recoucher, laissant le cadavre sur l’aire du cabinet, et l’enfouir.

Le coup de couteau porté dans la tête avait déterminé la mort. Dans l'après-midi, elle se releva et alla porter le cadavre et l'enfouir à dix-huit mètres de sa maison. ( Tous les faits n’ont eu aucun témoin ) Elle annonça à son mari « qu’elle avait la certitude matérielle de ne pas être enceinte » et celui-ci ne poussa pas plus loin ses investigation.

La femme Ebremont n’a point encore été reprise de justice, mais les circonstances du crime qui lui est imputé et son précédent accouchement, prouvent qu'elle avait les plus mauvaises mœurs. Plusieurs membres de sa familles ont subi des condamnations graves.

Tels étaient les faits invoqués par l'accusation contre la femme Ebremont. Le réquisitoire a été prononcé par Me  Mounier, avocat-général, qui a fait preuve une fois de plus de ce beau talent qu'on lui sait.

Me  Bidart à présenter la défense avec une vigueur et une habilité qui ont été couronnées  du succès le plus brillant que le défenseur put espérer dans cette grave affaire.

Non seulement sa cliente a échappé à la peine capitale, mais, elle a eu le bonheur d'en être quitte pour 20 années de travaux forcés. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1855   -   Cour d'Assises du Calvados.  -  Présidence de M. d'Angerville.  -  Audience du 12 mai.     

  Le 19 novembre 1854 — dit l'accusation — un malfaiteur, profitant de l'absence des domestiques d'un sieur Masson, à Amayé-sur-Seulles, s'introduisit dans la ferme, força, au moyen de tenailles, les portes d'un buffet et y vola, au préjudice de la servante, une somme de 7 fr. 60 c. et un pot de beurre. Il prit également dans la cuisine le restant d'une tourte de pain.

Le voleur devait nécessairement connaître les habitudes de la maison, car, pour s'y introduire, il avait dû prendre la clé dans un endroit du dehors où on la plaçait et que le maître et les domestiques connaissaient seuls.

On soupçonna le nommé Pel lerin (PauI-Émile) né Saint-Chevreuil-du-Tranchet, âgé de 24 ans, demeurant à Livry, journalier, qui, précédemment avait été au service du sieur Masson. Ces soupçons ont été confirmés par la déclaration d’un enfant qui se trouvait dans le voisinage au moment du vol et qui à vu Pellerin, qu'il connaissait très bien, sortir de la maison.

Cet individu s'est encore rendu coupable de plusieurs autres soustractions frauduleuses.

  Dans la nuit du 18 au 19 décembre suivant, il s'introduisit dans un poulailler dépendant de l’habitation d'un sieur Basquet et y vola trois poules qu'on retrouva aux mains d'une veuve Lepelletier à laquelle il les avait vendues.

— Le 22 du même mois, vers six heures du soir, le sieur Néél, cultivateur à Sainte-Honorine-de-Ducy, trouva, dans son écurie, un individu qu'il ne connaissait pas et qui prit la fuite en l'apercevant. Le sieur Néel essaya de l'arrêter, mais il ne put y parvenir. Les mauvaises intentions de cet individu ne pouvaient être douteuses ; le lit, les effets du domestique avaient été fouillés. L'arrivée du maître avait seule empêché le vol. La casquette du malfaiteur était tombée dans la lutte qu'il avait soutenue, on sut bientôt qu'elle appartenait à Pellerin qui a fini par le reconnaître et qui a avoué également sur ce point sa culpabilité.

Déclaré coupable sur les deux derniers chefs — (vol à Livry et tentative de vol à Sainte-Honorine-de-Ducy), — Pellerin, envers lequel le jury a fait preuve d'indulgence, ne subira que trois années d'emprisonnement. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Octobre 1861   -   Les nominations.   -   Par arrêté préfectoral, ont été nommés :

-       Instituteur public à Sainte-Honorine-de-Ducy, le sieur Eudine, actuellement instituteur à Marigny, en remplacement du sieur Bonet.

-       Instituteur public à Longues, le sieur Guibet, actuellement instituteur à l'école annexée à l'hospice de Bayeux, en remplacement du sieur Guérin.

-       Instituteur public de l'école annexée à l'hospice de Bayeux, le sieur Yver, élève-maitre breveté.   ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mai 1867   -   Un nouveau-né.    -   L'un des jours de la semaine écoulée, la femme du cantonnier qui habite la commune de Ducy-Sainte-Honorine, se trouva subitement réveillée vers trois heures du matin, par la voix d'un inconnu qui du dehors l'appelait par son nom de baptême.

La brave femme avait à peine eu le temps d'entrouvrir sa fenêtre que déjà maintenu remontant dans la voiture qui l'avait amené, tournait bride, et reprenait la grande roue au galop de son cheval.

Avant de disparaître, il avait toutefois eu le temps de prévenir ceux là qu'il venait de réveiller, qu'à leur porte il avait déposé un nouveau-né qu'il confiait à leurs soins.

Élevez-le comme votre propre fils, leur avait-il crié on s'en allant, donnez-lui les mêmes noms et comptez sur l'assistance généreuse et soutenue de ceux qui vous conflit ce précieux dépôt.

En descendant, la femme de notre cantonnier trouva en effet déposé près de la porte un nouveau-né enveloppé avec le plus grand soin, dans des langes bien soignés.

Une lettre qui accompagnait ce petit colis vivant, confirmait les promesses de l'étranger, en promettant aux braves gens de Ducy une forte récompense, en retour des bons soins que l'enfant leur coûterait.

Je vous laisse à penser le bruit causé par cet événement insolite, au sein de la commune, dont les habitants vont voir grandir au milieu d'eux, un enfant du hasard.

 

Juillet 1891 -  Accident mortel.  -  Vendredi soir, le sieur Armand Lesage s'est tué en tombant de cheval. M. Le docteur Davy, de Bayeux, appelé, a constaté qu'une fracture du crâne avait déterminer la mort.  

 

Octobre 1895  -  Vols d’animaux.  -  Le sieur Auguste Rousselin, demeurant à Sainte-Honorine-de-Ducy, a porté plainte au sujet d'un vol de deux chevaux, commis à son préjudice par un individu de Cahagnolles. 

— Une génisse, estimée 100 fr., a été volée à la femme Léa Marc, cultivatrice à Putot-en-Bessin. 

— Une vache de 300 fr. a été volée au sieur François Leriche, propriétaire à St-Pierre-sur-Dives. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1897  -  Pêcheur mal reçu.  -  Le nommé Fouques, 57 ans, journalier à Ste-Honorine-de-Ducy, surpris par le sieur Mathan, de Livry, et son domestique, tendant des filets dans une pièce d'eau, prit la fuite, mais ils tirèrent sur lui et Fouques reçut un coup de fusil dans les reins. Son état n’est pas grave. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1913  -  Servante indésirable  -  M. Ecolasse, meunier a Sainte-Honorine-de-Ducy, avait loué comme servante Marie Lesler, 29 ans, sans prendre autrement de renseignements sur son compte. Pour débuter, elle commença par s'administrer une formidable cuite qui dura trois jours. Le patron édifié, la mit à la porte. Marie Lesler rentra sans être vue dans la cave et, se plaçant sous la clé d'un tonneau, ingurgita tellement de pur jus qu'on la découvrit ivre morte. M. Ecolasse prévint les gendarmes qui l'a véhiculèrent jusqu'à la prison de Bayeux. L'enquête constata que Marie Lesler avait un casier judiciaire des plus garnis et que de plus, elle était frappée d'un arrêt d'interdiction de séjour.

 

Janvier 1916  -  L’alcool meurtrier.  -  0n a découvert dans un champ, à Ste-Honorine-de-Ducy, canton de Caumont, le cadavre de la demoiselle Louise Lemoine, 60 ans. Elle avait succombé à une congestion causée par le froid et l'alcool.

 

Décembre 1916  -  La statue en fuite.   -  Une statue ancienne de sainte Honorine, qui, depuis une douzaine d'années, se trouvait dans la cour du presbytère de Sainte-Honorine-de-Ducy, canton de Caumont, a disparu pendant la nuit. On ignore la direction qu’elle a prise.

 

Juillet 1921  -   Une mère coupable.   -   La fille Céline Trolong, 26 ans, journalière à Ste-Honorine-de-Ducy, est accusée d'infanticide. Ayant mis au monde une petite fille, elle l'étrangla  et la jeter dans un puits, croyant effacer ainsi les traces de sa faute.

La fille Trolong reconnaît les faits, prétendant que seule la misère l'a poussée à commettre son crime.

Elle bénéficie des circonstances atténuantes et est condamnée à 3 ans de prison avec sursis. — Défenseur Me  Lelièvre. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  Reconnaissance nationale.   -   La médaille d'or de la Famille française a été accordée aux mères de famille suivantes : Mmes Fay, à Estry, (13 enfants) ; Duchesne, à Dives-sur-Mer ; Jouenne, à Roullours et Rivallant, à Ste-Honorine-de-Ducy (11 enfants) ; Degouet, à Lisieux ; Loisel, à Ste-Marie-Laumont et Pensibis, à Gouvix (10 enfants). (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924  -  Une mort mystérieuse.  Le 11 novembre, à 11 heures du matin, à la suite d'une discussion avec son mari, Mme Piédagnel Aimée. 45 ans, cultivatrice a Sainte-Honorine-de-Ducy, quittait, sans mot dire, le domicile conjugal.
Le 16 du même mois, son cadavre était retrouvé par Mme veuve Tillard, dans la mare d'un herbage appartenant à M. Piédagnel et situé à Livry, au lieu dit « Le Carrefour de la Folie ». De l'enquête faite par la gendarmerie de Caumont et des constatations médicales du docteur Picot, il semblait résulter que Mme Piédagnel s'était suicidée.

Le permis d'inhumer fut accordé et les obsèques eurent lieu.
Que s’est-il passé depuis ?  Le Parquet de Bayeux s’est rendu lundi matin à Sainte-Honorine-de-Ducy, pour faire procéder à l’exhumation et à l'autopsie de Mme Piédagnel. L'autopsie de Mme Piédagnel, faite lundi dernier par le docteur Dietz, médecin-légite, a conclu que la mort de Mme Piédagnel, doit être attribuée au suicide.

 

Juillet 1924  -  Vol.  -  Il y a six semaines, Mme Albert Tanquin, femme d'un cultivateur de Sainte-Honorine-de-Ducy, constatait qu'on lui avait volé dans son armoire un billet de 1.000 fr.. Mercredi dernier, elle constatait de nouveau la disparition, au même endroit, de trois autres billets de mille francs. Ces billets étaient dans une boite en fer fermant à clef. Le voleur a trouvé la clef posée dans un tiroir et a pris les billets sans toucher à 50.000 francs de bons de la défense Nationale qui se trouvaient au même endroit. Enquête.  

 

Septembre 1926  -  Plainte.  -  M. Piédagnel, 47 ans, cultivateur à Ste-Honorine-de-Ducy, a porté plainte contre son beau-frère, Albert Lemonnier, 32 ans, cultivateur au même lieu, qui, le 9 courant, est entré dans la cour de sa ferme et lui a porté un violent coup de poing à la figure.  

 

Mai 1932   -   Un suicide.   -   Mercredi dernier, vers 5 heures du matin, Mme Boulon, servante chez M. Jules Lefetey, cultivateur à Ste-Honorine-de-Ducy, canton de Caumont, allant traire les vaches, découvrit le corps de son patron pendu à une branche de pommier.

Le désespéré souffrait beaucoup d'une blessure de guerre à la tête. Pourtant. Sa femme avait donné le jour, l'avant-veille, à un garçon et M. Lefetey paraissait heureux, n'ayant que des filles. Mais il craignait que sa femme ne put se rétablir et l'on croit qu'il aura préféré se tuer plutôt que de risquer d'abandonner l'exploitation de sa ferme. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1939   -   Ne dormez pas en conduisant.   M. Raymond Danvou, électricien à Balleroy, était venu à Sainte-Honorine-de-Ducy chez M. Soucy, pour faire la démonstration d'un poste de T.S.F. Arrivé vers 20 h. 30 en automobile, il laissa sa voiture, réglementairement éclairée, à droite de la route allant de Bérigny à Caen, en face de la maison de son client.

A 22 h. 30, M. Danvou eut la surprise de constater que la carrosserie était démolie. Il porta plainte à la gendarmerie de Caumont-l'Éventé. Après une longue enquête, les gendarmes ont établi que cet accident avait été causé par M. Léon Luet, 55 ans, bourrelier à Saint-Germain-d'Ectot.

Celui-ci a déclaré qu'il circulait dans une camionnette, mais ne se souvenait pas d'avoir endommagé la carrosserie. Toutefois, il lui arrive de sommeiller dans son véhicule. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1945  -  Suites mortelles d’un accident.  -  M. Alfred Poisson, 46 ans, de Ste-Honorine-de-Ducy, qui avait été transporté à l’hôpital de Bayeux, grièvement blessé par une mine, est décédé des suites de ses blessures.

 

Février 1949   -   Tragique désespoir.   -   En revenant du marché de Bayeux, Mme et M. Louis Denis, cultivateur à Saint-Honorine-de-Ducy, étaient surpris de ne pas trouver à leur domicile leur mère Mme Vve Marie-Louise Jeanne, demeurant avec eux depuis trois ans. Leur inquiétude s’accrut lorsqu'ils trouvèrent dans sa chambre un papier sur lequel elle avait écrit : « J'ai fait une bêtise ; je me donne la mort ».

Les recherches entreprises devaient amener la découverte de la désespérée dans un ruisseau situé derrière le jardin de la ferme. Mme Jeanne s'était assise dans l'eau qui lui arrivait à hauteur de la poitrine. Malgré les soins qui lui furent prodigués elle est décédée sans avoir repris connaissance, des suites d'une congestion. Sa funeste détermination aurait été provoquée par la vente de deux hectares de terre qu'elle regrettait amèrement. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1950   -   Explosion d’un engin de guerre.   -   A Ste-Honorine-de-Ducy, deux chevaux appartenant à Mme Vve Letellier qui étaient employés à des travaux de labour, ont sauté sur un engin de guerre. Les animaux ont du être abattus. (Le Bonhomme Libre) 

 

Juin 1950   -   Eiou qu’est l’drait ?   -   A propos d'un droit de passage, une querelle qui a dégénéré en pugilat, a mis aux prises à Sainte-Honorine-de-Ducy. MM. Albert Grandmougin 43 ans, cultivateur et Arthur Joseph, 61 ans, ouvrier agricole. (Le Bonhomme Libre)

Scènes de la vie Normande  -  La Dentellière

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