Avril
1833 -
La mort qui rode. -
Le 16 de ce
mois, le sieur le Pelletier, boucher à Ste-Honorine-de-Ducy , a été
trouvé mourant près du bois de Saint-Paul
du-Vernay. On l'a transporté chez M. Lenourrichel, où il a expiré au
bout de quelques minutes. On attribue sa mort à une attaque
d'apoplexie. (Mémorial
du Calvados)
Mai
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 23 mai. -
Une condamnation de six jours d'emprisonnement et des dommages
intérêts a été prononcée contre le nommé Pierre Le Cocq,
domestique à Cartigny-l'Epiney, pour avoir porté des coups et fait des
blessures graves, le 25 mars dernier, au nommé Jean Pain, journalier de
la même commune.
—
Pierre Folin et Jean-Baptiste Mariette, domestiques, demeurant à Ste-Honorine-de-Ducy,
prévenus, à la complicité l'un de l'autre, d'avoir le 21 avril
dernier, volé du poisson dans un étang appartenant à la dame veuve
Gournay. Le premier a été condamné en 20 francs d'amende, et le
second , âgé de 14 ans seulement, a été acquitté comme ayant agi
sans discernement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1843 -
Nouvelles locales. -
Mardi dernier, ainsi que nous l'avions annoncé, la justice s'est
transportée dans la commune de Ste-Honorine-de-Ducy, où elle a
procédé à l'instruction de l'infanticide reproché à la fille Le
Beuve Virginie-Anne.
La
découverte du cadavre d'un enfant nouveau-né, en état de
putréfaction a été constatée. Samedi, la chambre du conseil du
tribunal a renvoyé devant la cour d'assises la fille Le Beuve sous la
double prévention d'infanticide et d'empoisonnement. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Février
1849 -
Cour d’assises du Calvados.
- Présidence de M. Le Menuet de la Jugannière, Audience
du 5.
—
Le dimanche 19 novembre dernier, de deux heures à
quatre heures 1/2 de l'après midi, la nommée Justine-Apoline
Madeleine, âgé de 22 ans, domestique, à Sallen, demeurant à
Montfiquet, pénétra, à l’aide d’effraction et d'escalade, dans la
maison du sieur Delauney, instituteur et épicier à
Sainte-Honorine-de-Ducy, et elle s'empara d'une
certaine somme d'argent et d'une assez grande quantité de marchandises.
Déclarée
coupable, la fille Madeleine a été condamnée à cinq ans de travaux
forcés. (source Journal de Honfleur)
Août
1850 - Cour d’Assises du Calvados.
- Cette
session s'est ouverte le 1er août.
Un
nommé Léfort, poursuivi pour plusieurs vols, se présenta sous un faux
nom au commencement de janvier dernier, chez un cultivateur de
Ste-Honorine-de-Ducy, il se disait père de plusieurs enfants et être
sans moyens de subsistance. Pendant près de trois mois, il se conduisit
bien ; mais ayant été envoyé vendre à Caumont un sac de blé. il en
retira 26 fr 50, donna 2 fr. 50 à son maître et disparut avec les 24
fr. restant.
Quatre
jours après, il s'introduisit dans la maison de son maître et fouilla
plusieurs meubles pour y trouver de l'argent. Surpris par le
cultivateur, il s'enfuit, mais, il fut arrêté en mai.
Déjà repris de justice, il a été condamné à 6 ans de travaux
forcés. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Décembre
1851 -
Infanticide . -
La justice
s'est transportée samedi dernier, 29 novembre, en la commune de
Ste-Honorine-de-Ducy ( canton de Caumont ), pour y constater un crime
d'infanticide.
La
nommée Marie-Françoise Carville, femme de Pâcôme Ebremont, âgée de
21 ans, journalière, née et demeurant en
la dite commune de Sainte-Honorine-de-Ducy, soupçonnée de ce crime,
ayant été mise en état d'arrestation, a fait l’aveu de sa
culpabilité, et a indiqué l'endroit où elle avait enterré son
enfant, l'exhumation en ayant été faite, M. Le Paulmier,
docteur-médecin, a procédé à l'autopsie du cadavre et a reconnu
qu'il présentait à la gorge des traces de pression, et sur la tête,
celles de coups provenant de différents instruments.
L'inculpée,
interrogée sur ces remarques, a reconnu qu'immédiatement après être
accouchée, le dimanche 9 novembre, vers 7 heures du matin, elle
enveloppa son enfant dans une chemise, le jeta sur l’aire d'un cabinet
voisin de l'appartement dans lequel elle couche, et qu'après l'avoir
laissé une demi-heure dans cet état, elle lui pressa la gorge, se
saisit d'un truble dont elle lui porta plusieurs coups sur la tête, et
qu'ensuite, elle s'arma de son couteau et en asséna un coup qui
pénétra profondément dans le cerveau de son enfant.
Le
motif, qui aurait porté la femme Ebremont à un pareil crime, serait,
que n'étant mariée que depuis le 29 août dernier, elle voulait
dissimuler son accouchement à son mari, en lui persuadant qu'elle avait
éprouvé une fausse-couche. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1852 -
Cour d’Assises du Calvados.
-
Ainsi que nous l'avons annoncé, la cour d'assises du
Calvados a ouvert sa première session, sous la présidence, de M.
Lemenuet de La Jugannière. —
L'affaire suivante appartiennent à l'arrondissement de
Bayeux :
Infanticide
- Horrible détails - Marie-Françoise
Carville, âgée de 21 ans née à Sainte-Honorine-de-Ducy, canton de
Caumont, alors domestique chez un sieur Aveline, mit au monde, au mois
d'octobre 1850, un enfant qui fut déposé à l'hospice de Caen. Cet
enfant était le fruit de ses relations adultères avec son maître.
Dans le courant du mois d'août 1851, elle épousait Pacôme Ebremont,
enfant, naturel, homme d'une assez grande simplicité, mais qui parait
être honnête et laborieux. Elle était dans un état de grossesse
avancée, mais elle fit croire à son mari qu'elle était enceinte de
ses oeuvres depuis six semaines seulement
Au
mois d’octobre, sa grossesse était si évidente que plusieurs
personnes lui parlèrent de son état, l’engagèrent à se procurer
les linges qui lui étaient nécessaires, mais elle répondit qu’elle
n’était peut être pas enceinte, qu’elle n’avait rien ressenti
qui annonçât un enfant et qu’elle n’accoucherait pas,
en
tout cas avant Noël.
Vers
la fin de novembre, en effet, on s'aperçut que sa grossesse avait
disparu.
L'opinion
publique s'en est émut, la justice fut informée et les magistrats se
transportèrent sur les lieux pour procéder à une information.
A
leur arrivée, Marie-Françoise Carville prétendit qu'elle avait fait
une fausse couche, mais pressée et sommée de représenter le corps de
l'enfant dont elle était accouchée, elle se détermina à avouer
qu'elle était réellement accouchée d'un enfant à terme, et qu'elle l’avait
fait périr pour éviter les violences qu’elle redoutait de la part de
son mari, qu'elle
avait trompé et qui n'en était pas le père. Il résulte de ses aveux,
dans lesquels elle a persisté, et qui ont été pleinement confirmés
par l'autopsie du cadavre, retrouvé, en sa présence, aux lieux qu'elle
indiqua, que, le dimanche 9 novembre, dans la matinée, elle se trouva
prise des douleurs de l'enfantement. L'enfant vint au monde parfaitement
vivant.
Elle
enveloppa dans une chemise sale et le jeta au milieu de l'aire d’un
cabinets, dans l'intention de le cacher à son mari, puis elle le
reprit, et essaya de l'étouffer en lui pressant la gorge avec ses deux
mains. A la suite d'une faiblesse qui put durer une demi-heure, elle l’entendit
crier encore. Alors elle lui porta à la tête deux ou trois coups de
truble, et comme il faisait encore quelques légers mouvements, elle le
frappa à la tête, de la pointe de son couteau et alla se recoucher,
laissant le cadavre sur l’aire du cabinet, et l’enfouir.
Le
coup de couteau porté dans la tête avait déterminé la mort. Dans
l'après-midi, elle se releva et alla porter le cadavre et l'enfouir à
dix-huit mètres de sa maison. ( Tous les faits n’ont eu aucun témoin
) Elle annonça à son mari « qu’elle avait la certitude
matérielle de ne pas être enceinte » et celui-ci ne poussa pas plus
loin ses investigation.
La
femme Ebremont n’a point encore été reprise de justice, mais les
circonstances du crime qui lui est imputé et son précédent
accouchement, prouvent qu'elle avait les plus mauvaises mœurs.
Plusieurs membres de sa familles ont subi des condamnations graves.
Tels
étaient les faits invoqués par l'accusation contre la femme Ebremont.
Le réquisitoire a été prononcé par Me Mounier,
avocat-général, qui a fait preuve une fois de plus de ce beau talent
qu'on lui sait.
Me
Bidart à présenter la
défense avec une vigueur et une habilité qui ont été couronnées du succès le plus brillant que le défenseur put espérer
dans cette grave affaire.
Non
seulement sa cliente a échappé à la peine capitale, mais, elle a eu
le bonheur d'en être quitte pour 20 années de travaux forcés.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1855 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. d'Angerville. -
Audience du 12 mai.
—
Le 19 novembre 1854 — dit l'accusation — un malfaiteur,
profitant de l'absence des domestiques d'un sieur Masson, à
Amayé-sur-Seulles, s'introduisit dans la ferme, força, au moyen de
tenailles, les portes d'un buffet et y vola, au préjudice de la
servante, une somme de 7 fr. 60 c. et un pot de beurre. Il prit
également dans la cuisine le restant d'une tourte de pain.
Le
voleur devait nécessairement connaître les habitudes de la maison,
car, pour s'y introduire, il avait dû prendre la clé dans un endroit
du dehors où on la plaçait et que le maître et les domestiques
connaissaient seuls.
On
soupçonna le nommé Pel
lerin (PauI-Émile) né Saint-Chevreuil-du-Tranchet, âgé de 24 ans,
demeurant à Livry, journalier, qui, précédemment avait été au
service du sieur Masson. Ces soupçons ont été confirmés par la
déclaration d’un enfant qui se trouvait dans le voisinage au moment
du vol et qui à vu Pellerin, qu'il connaissait très bien, sortir de la
maison.
Cet
individu s'est encore rendu coupable de plusieurs autres soustractions
frauduleuses.
—
Dans la nuit du 18 au 19 décembre suivant, il s'introduisit dans
un poulailler dépendant de l’habitation d'un sieur Basquet et y vola
trois poules qu'on retrouva aux mains d'une veuve Lepelletier à
laquelle il les avait vendues.
—
Le 22 du même mois, vers six heures du soir, le sieur Néél,
cultivateur à Sainte-Honorine-de-Ducy, trouva, dans son écurie, un
individu qu'il ne connaissait pas et qui prit la fuite en l'apercevant.
Le sieur Néel essaya de l'arrêter, mais il ne put y parvenir. Les
mauvaises intentions de cet individu ne pouvaient être douteuses ; le
lit, les effets du domestique avaient été fouillés. L'arrivée du
maître avait seule empêché le vol. La casquette du malfaiteur était
tombée dans la lutte qu'il avait soutenue, on sut bientôt qu'elle
appartenait à Pellerin qui a fini par le reconnaître et qui a avoué
également sur ce point sa culpabilité.
Déclaré
coupable sur les deux derniers chefs — (vol à Livry et tentative de
vol à Sainte-Honorine-de-Ducy), — Pellerin, envers lequel le jury a
fait preuve d'indulgence, ne subira que trois années d'emprisonnement.
(Source : Le journal de Honfleur)
Octobre
1861 - Les nominations.
- Par
arrêté préfectoral, ont été nommés :
-
Instituteur public à Sainte-Honorine-de-Ducy, le
sieur Eudine, actuellement instituteur à Marigny, en remplacement du
sieur Bonet.
-
Instituteur public à Longues, le sieur Guibet, actuellement
instituteur à l'école annexée à l'hospice de Bayeux, en remplacement
du sieur Guérin.
-
Instituteur public de l'école annexée à l'hospice de Bayeux,
le sieur Yver, élève-maitre breveté.
( L’Ordre et la
Liberté )
Mai
1867 -
Un nouveau-né.
- L'un des
jours de la semaine écoulée, la femme du cantonnier qui habite la
commune de Ducy-Sainte-Honorine, se trouva subitement réveillée vers
trois heures du matin, par la voix d'un inconnu qui du dehors l'appelait
par son nom de baptême.
La
brave femme avait à peine eu le temps d'entrouvrir sa fenêtre que
déjà maintenu remontant dans la voiture qui l'avait amené, tournait
bride, et reprenait la grande roue au galop de son cheval.
Avant
de disparaître, il avait toutefois eu le temps de prévenir ceux là
qu'il venait de réveiller, qu'à leur porte il avait déposé un
nouveau-né qu'il confiait à leurs soins.
Élevez-le
comme votre propre fils, leur avait-il crié on s'en allant, donnez-lui
les mêmes noms et comptez sur l'assistance généreuse et soutenue de
ceux qui vous conflit ce précieux dépôt.
En
descendant, la femme de notre cantonnier trouva en effet déposé près
de la porte un nouveau-né enveloppé avec le plus grand soin, dans des
langes bien soignés.
Une
lettre qui accompagnait ce petit colis vivant, confirmait les promesses
de l'étranger, en promettant aux braves gens de Ducy une forte
récompense, en retour des bons soins que l'enfant leur coûterait.
Je
vous laisse à penser le bruit causé par cet événement insolite, au
sein de la commune, dont les habitants vont voir grandir au milieu
d'eux, un enfant du hasard.
Juillet
1891 - Accident mortel. - Vendredi soir, le sieur
Armand Lesage s'est tué en tombant de cheval. M. Le docteur Davy, de
Bayeux, appelé, a constaté qu'une fracture du crâne avait déterminer
la mort.
Octobre
1895 - Vols d’animaux.
-
Le
sieur Auguste Rousselin, demeurant à Sainte-Honorine-de-Ducy, a
porté plainte au sujet d'un vol de deux chevaux, commis à son
préjudice par un individu de Cahagnolles.
—
Une génisse, estimée 100 fr., a été volée à la femme Léa Marc,
cultivatrice à Putot-en-Bessin.
—
Une vache de 300 fr. a été volée au sieur François Leriche,
propriétaire à St-Pierre-sur-Dives. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1897 -
Pêcheur mal reçu.
-
Le
nommé
Fouques, 57 ans, journalier à Ste-Honorine-de-Ducy, surpris par le
sieur Mathan, de Livry, et son domestique, tendant des filets dans une
pièce d'eau, prit la fuite, mais ils tirèrent sur lui et Fouques
reçut un coup de fusil dans les reins. Son état n’est pas grave.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1913 - Servante
indésirable - M. Ecolasse, meunier a
Sainte-Honorine-de-Ducy, avait loué comme servante Marie Lesler, 29
ans, sans prendre autrement de renseignements sur son compte. Pour
débuter, elle commença par s'administrer une formidable cuite qui dura
trois jours. Le patron édifié, la mit à la porte. Marie Lesler rentra
sans être vue dans la cave et, se plaçant sous la clé d'un tonneau,
ingurgita tellement de pur jus qu'on la découvrit ivre morte. M.
Ecolasse prévint les gendarmes qui l'a véhiculèrent jusqu'à la
prison de Bayeux. L'enquête constata que Marie Lesler avait un casier
judiciaire des plus garnis et que de plus, elle était frappée d'un
arrêt d'interdiction de séjour.
Janvier
1916 -
L’alcool meurtrier. -
0n
a découvert dans un
champ, à Ste-Honorine-de-Ducy, canton de Caumont, le cadavre de la
demoiselle Louise Lemoine, 60 ans. Elle avait succombé à une
congestion causée par le froid et l'alcool.
Décembre
1916
- La statue en
fuite. -
Une
statue ancienne
de sainte Honorine, qui, depuis une douzaine d'années, se trouvait dans
la cour du presbytère de Sainte-Honorine-de-Ducy, canton de Caumont, a
disparu pendant la nuit.
On ignore la direction qu’elle a prise.
Juillet
1921 -
Une mère coupable. - La fille Céline Trolong, 26 ans, journalière à
Ste-Honorine-de-Ducy, est accusée d'infanticide. Ayant mis au monde une
petite fille, elle
l'étrangla et la jeter
dans un puits, croyant effacer ainsi les traces de sa faute.
La
fille Trolong reconnaît les faits, prétendant que seule la misère l'a
poussée à commettre son crime.
Elle
bénéficie des circonstances atténuantes et est condamnée à 3 ans de
prison avec sursis. — Défenseur Me Lelièvre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - Reconnaissance nationale.
- La médaille d'or de la Famille française a été
accordée aux mères de famille suivantes : Mmes Fay, à Estry, (13
enfants) ; Duchesne, à Dives-sur-Mer ; Jouenne, à Roullours et Rivallant,
à Ste-Honorine-de-Ducy (11 enfants) ; Degouet, à Lisieux ;
Loisel, à Ste-Marie-Laumont et Pensibis, à Gouvix (10 enfants).
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1924 -
Une mort mystérieuse.
Le 11
novembre, à 11 heures
du matin,
à la
suite d'une
discussion avec
son mari,
Mme Piédagnel
Aimée. 45
ans, cultivatrice
a Sainte-Honorine-de-Ducy,
quittait, sans
mot dire,
le domicile
conjugal.
Le 16
du même
mois, son
cadavre était
retrouvé
par Mme
veuve Tillard,
dans la
mare d'un
herbage appartenant
à M.
Piédagnel et
situé à
Livry, au
lieu dit
« Le Carrefour
de la
Folie ». De
l'enquête faite
par la
gendarmerie
de Caumont
et des
constatations médicales
du docteur Picot,
il semblait
résulter que
Mme Piédagnel
s'était suicidée.
Le
permis
d'inhumer fut
accordé et
les obsèques
eurent lieu.
Que
s’est-il passé
depuis ? Le
Parquet de
Bayeux s’est
rendu lundi
matin à
Sainte-Honorine-de-Ducy,
pour faire
procéder à l’exhumation
et à
l'autopsie de
Mme Piédagnel.
L'autopsie de
Mme Piédagnel,
faite lundi
dernier par
le docteur
Dietz, médecin-légite,
a conclu
que la
mort de
Mme Piédagnel,
doit être
attribuée au
suicide.
Juillet
1924
- Vol. - Il
y a six
semaines, Mme
Albert Tanquin,
femme d'un
cultivateur de
Sainte-Honorine-de-Ducy,
constatait qu'on
lui avait
volé dans
son armoire
un billet
de 1.000
fr.. Mercredi
dernier, elle
constatait de
nouveau la
disparition, au
même endroit,
de trois
autres billets
de mille
francs. Ces
billets étaient
dans une
boite en
fer fermant
à clef.
Le voleur
a trouvé
la clef
déposée
dans un
tiroir et
a pris
les billets
sans toucher
à 50.000
francs de
bons de
la défense
Nationale qui
se trouvaient
au même
endroit. Enquête.
Septembre
1926 -
Plainte.
- M. Piédagnel, 47
ans, cultivateur à Ste-Honorine-de-Ducy, a porté plainte contre son
beau-frère, Albert Lemonnier, 32 ans, cultivateur au même lieu, qui,
le 9 courant, est entré dans la cour de sa ferme et lui a porté un
violent coup de poing à la figure.
Mai
1932 - Un
suicide. -
Mercredi dernier, vers 5 heures du matin, Mme Boulon, servante
chez M. Jules Lefetey, cultivateur à Ste-Honorine-de-Ducy, canton de
Caumont, allant traire les vaches, découvrit le corps de son patron
pendu à une branche de pommier.
Le
désespéré souffrait beaucoup d'une blessure de guerre à la tête.
Pourtant. Sa femme avait donné le jour, l'avant-veille, à un garçon
et M. Lefetey paraissait heureux, n'ayant que des filles. Mais il
craignait que sa femme ne put se rétablir et l'on croit qu'il aura
préféré se tuer plutôt que de risquer d'abandonner l'exploitation de
sa ferme. (Bonhomme Normand)
Avril
1939 -
Ne dormez pas en conduisant.
M. Raymond Danvou, électricien à
Balleroy, était venu à Sainte-Honorine-de-Ducy chez M. Soucy, pour
faire la démonstration d'un poste de T.S.F. Arrivé vers 20 h. 30 en
automobile, il laissa sa voiture, réglementairement éclairée, à
droite de la route allant de Bérigny à Caen, en face de la maison de
son client.
A
22 h. 30, M. Danvou eut la surprise de constater que la carrosserie
était démolie. Il porta plainte à la gendarmerie de
Caumont-l'Éventé. Après une longue enquête, les gendarmes ont
établi que cet accident avait été
causé par M. Léon Luet, 55 ans, bourrelier à Saint-Germain-d'Ectot.
Celui-ci
a déclaré qu'il circulait dans une camionnette, mais ne se souvenait
pas d'avoir endommagé la carrosserie. Toutefois, il lui arrive de
sommeiller dans son véhicule. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1945 - Suites
mortelles d’un accident. -
M. Alfred
Poisson, 46 ans, de Ste-Honorine-de-Ducy, qui avait été transporté à
l’hôpital de Bayeux, grièvement blessé par une mine, est décédé
des suites de ses blessures.
Février
1949 -
Tragique désespoir. - En
revenant du marché de Bayeux, Mme et M. Louis Denis, cultivateur à
Saint-Honorine-de-Ducy, étaient surpris de ne pas trouver à leur
domicile leur mère Mme Vve Marie-Louise Jeanne, demeurant avec eux
depuis trois ans. Leur inquiétude s’accrut lorsqu'ils trouvèrent
dans sa chambre un papier sur lequel elle avait écrit :
« J'ai fait une bêtise ; je me donne la mort ».
Les
recherches entreprises devaient amener la découverte de la
désespérée dans un ruisseau situé derrière le jardin de la ferme.
Mme Jeanne s'était assise dans l'eau qui lui arrivait à hauteur de la
poitrine. Malgré les soins qui lui furent prodigués elle est
décédée sans avoir repris connaissance, des suites d'une congestion.
Sa funeste détermination aurait été provoquée par la vente de deux
hectares de terre qu'elle regrettait amèrement. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1950
-
Explosion d’un engin de guerre.
-
A Ste-Honorine-de-Ducy, deux chevaux appartenant à Mme Vve
Letellier qui étaient employés à des travaux de labour, ont sauté
sur un engin de guerre. Les animaux ont du être abattus. (Le Bonhomme
Libre)
Juin
1950 -
Eiou qu’est l’drait ?
-
A propos d'un droit de passage, une querelle qui a dégénéré
en pugilat, a mis aux prises à Sainte-Honorine-de-Ducy. MM. Albert
Grandmougin 43 ans, cultivateur et Arthur Joseph, 61 ans, ouvrier
agricole. (Le Bonhomme Libre)
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