1er Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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Ste - HONORINE - du - FAY |
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Canton d'Évrecy |
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Levillain
à été condamné à 7 ans de réclusion. - Victoire Jamet subira aussi 7 années de réclusion pour vol de différents objets, commis au préjudice de plusieurs personnes chez lesquelles elle avait servi comme domestique. Son frère, Victor Jamet, accusé de l'avoir aidée dans la préparation de ces vols, et d'en avoir recelé une partie, a été acquitté. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Incendie de Ste-Honorine-du-Fay.
- Un
épouvantable incendie vient de dévorer une grande partie du bourg de
Ste-Honorine-du-Fay. Le feu avait pris à six heures du soir, on ne sait
pas encore dans quelle maison. Les uns disent chez un boulanger,
d'autres chez un maréchal-ferrant. A
sept heures, les toitures en chaume de plus de la moitié du bourg
étaient allumées. A onze heures, il ne restait que les quatre murailles des bâtiments atteints.
Une
heure avait suffi pour causer tout le mal. La flamme, poussée par un
fort vent de sud-ouest, et à raz-terre, s'étendait de toit en toit
avec une rapidité incroyable ; et bien que de Caen à Ste-Honorine on
compte près de quatre lieues, les personnes placées sur le Cours
apercevaient parfaitement les progrès du sinistre. Toute la ville a
été en émoi jusqu' à minuit, deux pompes sont parties aussitôt
qu'on leur a eu annoncé un incendie, mais elles se sont dirigées sur
la rive droite de l'Orne, au lieu de prendre la rive gauche. Cela a
allongé leur trajet de près de deux heures. Cependant après avoir
passé un bac, elles sont arrivées à Ste-Honorine vers minuit. Déjà
les pompiers d'Evrecy, de Clinchamps, de Mézeray étaient sur les
lieux, mais ils avaient vainement lutté, il leur avait été très
difficile de former des chaînes, chacun s'occupant dans le bourg de
sauver ses meubles. Cependant ces braves pompiers ont déployé tout le
zèle possible pendant trois heures. Fatigués,
désespérés même, ils ont repris leur animation quand les pompes de
Caen sont arrivées, mais la part du feu était faite, les uns et les
autres n'avaient plus qu'à éteindre des brasiers qui auraient
cependant pu agrandir encore le mal. A
ces pompiers se sont joints un grand nombre de citoyens de Caen qu'on
est sûr de toujours trouver dans ces déplorables circonstances. M.
le préfet, aussitôt qu'il a été averti, s'est immédiatement porté
sur les lieux, et nous l'avons vu partout où il y avait danger, partout
où il fallait organiser les secours. Sa conduite, comme homme et comme
administrateur a été, en cette circonstance, digne des plus grands
éloges.
Nous
devons aussi rendre justice au curé de cette commune, que nous avons
vu, hier encore, à quatre heures du soir, sans s'être couché, au
milieu des décombres, cherchant à soulager les malheureux qui avaient
tout perdu, et qui a mis son presbytère non seulement à leur
disposition, mais encore à celle des travailleurs. M. le maire, M.
Chauvel, Quant
aux habitants de Caen, il nous faudrait nommer et tous les pompiers qui
étaient partis, et tous ceux qui s'étaient rendus sur les lieux au pas
de course et qui n'ont cessé, après de nombreuses marches et
contremarches, durant la nuit, de travailler comme s'ils sortaient de
leur maison. Parmi
les bâtiments brûlés, quelques-uns sont d'une grande importance.
Nous, citerons parmi ceux-ci la ferme de M. de Gallery, occupée par M.
Barbet. Enfin,
des deux côtés de la rue qui forme le bourg de Ste-Honorine, depuis la
maison de M. Chauvel, notaire, qui a été épargnée, jusques à celle
de M. Lorat, pharmacien, qui a été brûlée, tout a été consumé. Dans
les maisons, le mobilier a été perdu. Quelques meubles, quelques
effets avaient été transportés dans l'église : d'infâmes voleurs
s'y sont introduits et les y ont volés. Tous
les habitants qui sont victimes de ce terrible sinistre sont
momentanément sans ressources, aucunes, ceux-là même qui
sont-assurés, et il y en a plusieurs, se trouvent réduits à vivre de
la charité publique. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Nouvelle locales. - A
la première nouvelle du désastre causé par l'incendie qui a eu lieu
mardi dernier à Ste-Honorine-du-Fay, Mgr l'évêque a ordonné qu'une
quête fût faite dans toutes les églises de l'arrondissement de Caen
en faveur des malheureuses victimes de ce sinistre, et a envoyé une
offrande personnelle de 500 fr. à la commission chargée de leur
distribuer des secours. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1861 - On nous écrit de Sainte-Honorine-du-Fay.
- Deux
mariages vont donner lieu, dans notre commune, à des titres de parenté
assez remarquables : Un
veuf de 48 ans a marié une de ses filles à un jeune homme dont il va
épouser la sœur, âgée de 19 ans. Le
beau-père et le gendre se trouveront alors beaux-frères ; les deux
épouses, aujourd'hui belles-sœurs, se trouveront : la jeune, belle-mère
de sa belle-sœur, plus âgée qu'elle ; celle-ci bru, par alliance, de
sa belle-sœur d'aujourd'hui. Du
mariage ainsi célébré vient de naître un fils, qui aura
conséquemment pour oncle son grand-père, et pour grand-mère, par
alliance, sa propre tante d'aujourd’hui. De
l’union de son grand-père avec cette jeune tante de 19 ans, viendront
probablement des enfants dont celui qui vient de naître sera le
cousin-germain, et qui seront, en même temps, ses oncles puînés. Lequel
des titres aura la priorité pour établir le degré de parenté ?....
Espérons que Matthieu-Laensberg ou le père Lajoie nous le dire dans
son almanach de 1862 ou 1863 !!....
( L’Ordre et la Liberté)
Mars
1863 - Par arrêté du 16 mars.
- M.
le préfet du Calvados a nommé M. Féron (Charles) adjoint de la
commune de Sainte-Honorine-du-Fay, en remplacement de M.
Juillet 1863 - Un artichaut monstre. - Un journal annonçait dernièrement que, dans un jardin à Carquefou, on voyait un véritable phénomène végétal. C'était un artichaut qui mesurait 70 centimètres de tour. Nous avons sous les yeux un certificat délivré par M. le maire de Sainte-Honorine-du-Fay et par plusieurs propriétaires et membres correspondants de la Société d'horticulture de Caen, qui constate que, dans le jardin de M. Decoufley, maréchal à Sainte-Honorine-du-Fay, il existe une tête d'artichaut encore sur pied, présentant une circonférence de 74 centimètres 8 millimètres. Jamais
produit d'horticulture n'avait atteint une proportion aussi colossale.
(l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1868 -
Un incendie. -
Lundi, à sept heures et demie du soir, à Saint-Honorine-du-Fay,
un incendie présumé accidentel a éclaté, et a consumé trois
maisons, appartenant à M. l'abbé Niquet, curé de Roquancourt, aux
scieurs Dracy François Desbons et Mancelle, Marie et Languenais,
domiciliés en ladite commune. La
perte approximative est estimée à plus de 7 000 francs.
Septembre 1869 - Fait divers. - Un incendie a éclaté dans la nuit de dimanche à lundi à Sainte-Honorine-du-Fay, et a consumé deux maisons, deux granges, deux caves, une étable, écurie et quantité de récoltes. La perte est estimée à 3.500 fr., le tout était heureusement assuré.
Septembre
1870 -
Victimes de la guerre.
- Un de
nos compatriotes, dont la famille habite Sainte-Honorine-du-Fay, M. de
Bretteville, capitaine du génie, fait prisonnier à Sedan, s'est
échappé la semaine dernière des mains des Prussiens avec son
ordonnance.
Avril
1872 -
Fête religieuse.
- Le
dimanche 28 avril aura lieu à Ste-Honorine-du-Fay, la plantation d'un
calvaire et la bénédiction d'une statue de la Sainte Vierge. Cette cérémonie
aura lieu à 3 heures d'après-midi.
Juillet
1872 -
Les orages.
- Les
nombreux orages qui se sont déchaînés depuis quinze jours sur nôtre
contrée ont fait de très grands dégâts. La
foudre est tombée sur plusieurs points, notamment dans les cantons de
Condé, Saint-Pierre-sur-Dives, Aunay. A Saint-Germain-du-Crioult, elle
est tombée sur la propriété de M. Olivier, où elle a tué trois
moutons. A
Saint-Jean-des-Essartiers, canton d'Aunay,
elle a mis le feu et consumé un corps de bâtiment à usage de grange
et écurie, appartenant
à M. Louis Fortin, propriétaire. La perte est évaluée à 9.285 fr.
Tout était assuré. A
Saint-Pierre-sur-Dives, la foudre est tombée sur l’hôtel du Dauphin,
rue de Falaise, elle a brisé plusieurs tuiles de la couverture et mis a
nu le bois de charpente qui a pris feu aussitôt, quelques seaux d'eau
ont suffi pour l'éteindre. Le fluide a démoli un peu du couronnement
d'une des cheminées et brisé quelques vitres, dans une chambre, et,
par un Ce
qu'il y a de plus étonnant, c'est que la
même détonation à
produit à Berville, petite commune située à
4 kilomètres de
Saint-Pierre une
brèche au couronnement d'une des cheminées du presbytère,
brisé des ardoises, pratiqué un large trou dans la couverture et
cassé quelques carreaux de vitres dans une chambre, où on a perdu sa
trace. Samedi,
le nommé Etienne Friley, journalier, âgé de 63 ans, domicilié à Sainte-Honorine-du-Fay,
canton d'Évrecy, a été tué par la foudre, en se mettant à l'abri de
l'orage sous un arbre.
Mai
1875
-
Condamnation. - Les
époux Victor Moisson,
journaliers à Ste-Honorine-du-Fay, ouverture sans autorisation d'un
débit de boissons, 50 fr. d'amende.
Avril 1876 - Fête. - Le lundi de Pâques, à Sainte-Honorine-du-Fay, à l'occasion de l'installation de M. de Guerpel, maire de ladite commune. — A 8 heures et demie, les habitants, accompagnés par la fanfare des Enfants du Bocage (d'Aunay-sur-Odon), iront offrir une écharpe à M. le maire. —
A 10 heures, messe en musique. —
A midi, banquet. — A 3 heures, vêpres en musique. — A 4
heures, mât de Cocagne, jeux, et divertissements. — Le soir,
illumination et retraite aux flambeaux. — A 9 h.,
surprise.
Avril 1876 - Température. - Les fêtes de Pâques se préparent mal : il grêle, il neige et il gèle, les colzas pendent le nez, les fleurs des arbres paraissent brûlées. Nick avait raison, en indiquant de la neige et de la gelée du 12 au 16. — A partir du 19, il nous prédit un temps doux, mais orageux.
Avril 1876 - Installation d’un Maire. - Lundi dernier, la commune de Sainte-Honorine-du-Fay installait son nouveau maire, M. de Guerpel. La fête donnée à cette occasion a fort bien réussi, et on a surtout applaudi la fanfare des enfants du Bocage, d'Aunay-sur-Odon. Le bruit s'étant répandu qu'un rédacteur du Bonhomme assistait à la cérémonie, tout le monde s'est gardé à carreau. Sur
les 2 000 personnes présentes, on comptait à peu près 300
éméchés, mais pas un pochard. Une femme seule nous a paru un peu plus
électrisée que les autres, mais comme cette animation pouvait avoir
une autre cause, nous attendons une nouvelle occasion pour nous
prononcer.
Mars
1877
-
Révision. -
Les
opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de
la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle
que c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui
doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il
peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le
tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à
cet effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation
agricole, industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour
leur compte ou pour celui de leurs parents, il est indispensable
qu'ils ne soient pas enlevés immédiatement
Mars 1877 - La température. - Le temps est toujours très mauvais. Pendant qu'il pleut ici, ils neige dans l'est. En Russie, la reprise du froid a fait descendre le thermomètre jusqu'à vingt-huit degrés au-dessous de zéro.
Mars 1877 - La récolte du cidre et du vin. - La quantité, de cidre récoltée en 1876, est évaluée approximativement à 7 036 000 hectolitres, elle est inférieure de 11 221 000 hectolitres à la récolte de 1875, et beaucoup au-dessous de la moyenne des dix dernières années, qui est de 10 093 000 hectolitres. La récolte des vins, en 1876, est évaluée à 41 848 000 hectolitres, c'est-à-dire à la moitié de la récolte précédente, qui avait atteint 83 632 000 hectolitres environ.
Mars 1877 - Infanticide. - Un infanticide par immersion a été commis par la nommée Marie Aubrée, âgée de 22 ans, domestique à Maizet, sur son enfant nouveau-né. La coupable avait caché le cadavre dans un fossé plein d'eau, sur le territoire de la commune de Sainte-Honorine-du-Fay. Elle a fait des aveux complets, à la suite desquels elle a été aussitôt mise en état d'arrestation.
Février
1879
-
Secours. -
Un
secours supplémentaire de 2 000 fr. a été accordé à la commune de
Sainte-Honorine-du-Fay, pour son église.
Avril 1879 - Réunion de communes. - M. le Préfet fait connaître qu'un décret en date du 26 février 1879, rendu sur l'avis favorable du Conseil général, a prononcé la réunion à la commune de Sainte-Honorine-du-Fay du hameau dit le Bosq-de-Fay, dépendant d'Évrecy.
Juillet 1880 - Les orages. - Samedi soir, un orage épouvantable à éclaté sur Caen et une partie du Calvados. A Caen, les rues de la ville ont été transformées en torrents et l'eau a envahi beaucoup de maisons. Des arbres ont été renversés par l'ouragan, notamment près de l'école de natation, ainsi qu'à Louvigny Dans les communes d'Hérouvillette et Ranville, les colzas, blés, sarrasins, ont été broyés par la grêle. Le canton d'Évrecy a beaucoup souffert. Les blés, les orges sont roulés et hachés, les seigles, plus avancés, ont la paille moins altérée, mais les sarrasins sont endettés et absolument perdus. Les avoines n'ont plus d'épis, les colzas sur pied sont émondés, ceux qui étaient coupés sont aux trois quarts battus. L'écorce des jeunes pommiers est même détachée du tronc dans les endroits où les grêlons ont frappé. C'est un désastre complet. Les communes les plus frappées sont : Sainte-Honorine-du-Fay , Maizet, Avenay, Esquay, Vieux, Maltot et Feuguerolles. A Hamars, les récoltes des quatre principales fermes sont complètement détruites et non couvertes par assurances. Dans le canton de Ryes, on évalue à plus de trente mille francs les dégâts causés par la grêle. A Fontaine-Etoupefour, les dégâts s'élèvent à 30 000 fr. A Argences, la foudre a tué une jument appartenant au sieur Deschamps, maître d'hôtel. A Billy. elle est tombée sur la maison du sieur Bisson, a dérangé un lit dans lequel étaient couchées deux personnes, mais n'a fait que de légers dégâts. A Livarot, elle a brûlé une meule de foin. A Trouville, il y a eu un véritable déluge.
Cet orage a aussi occasionné de grands dégâts dans le canton de Balleroy : la foudre est tombée plusieurs fois, et a renversé, à Balleroy, deux personnes qui se trouvaient dans un champ, sans leur faire néanmoins de graves blessures. A Castillon, par suite de la foudre, le feu a pris à une boulangerie dépendant de la ferme de M. Pelcerf. Perte 600 fr. Assurée. A Honfleur et les environs, notamment du côté de Gonneville, l'orage a fait des dégâts considérables. Rue Boudin, à Honfleur, une petite fille a été renversée par la masse d'eau qui, de la côte, se précipitait par cette rue en pente. Sans le prompt secours d'un habitant du quartier qui fut assez heureux pour ressaisir l'enfant qui disparaissait entraînée par le courant, il est certain qu'elle n'eût pu d'elle même échapper au danger qui la menaçait. Le préfet rappelle aux maires dont les communes ont subi des pertes, qu'ils doivent adresser à la préfecture une demande de secours, indiquant nominativement les cultivateurs sinistrés et la perte de Chacun. Dans la même pétition, ils feront connaître les noms de deux cultivateurs d'une commune voisine les plus aptes à assister les contrôleurs dans l’estimation des pertes.
Mai 1885 - Eau bénite et migraine. - Un banquet de 65 couverts a eu lieu à Évrecy à l'occasion de la révision. Les curés de Préaux et de Ste-Honorine y assistaient L'un d'eux avait même dans sa poche une bouteille d'eau bénite, dont le doyen l'avait engagé à ce munir en cas de besoin pour purifier l'assemblée. Ce
porteur d'eau a voulu en tamponner les tempes du préfet atteint d’une
migraine, qui l'a empêché d'attendre la fin de la révision. M. Monod,
en protestant, a refusé ce remède catholique, et est rentré à
Caen immédiatement avec son mal de tête.
Janvier 1886 - Un coin maudit. - Un enterrement civil comme on n'en voit guère a eu lieu à Sainte-Honorine-du-Fay. Une femme Viray a été enterrée civilement, parce que le petit village, où elle est décédée à été réuni à Sainte-Honorine pour l'état civil, et que le doyen d'Évrecy, malgré les demandes qui lui ont été adressées, a défendu au curé de Sainte-Honorine de porter à la défunte les secours de la religion. La population tout entière a protesté contre cette défense inqualifiable, en assistant à l'inhumation de la dame Viray, qui appartient à l’une des familles les plus honorables du pays. On
dit plus fort : il paraît que le baptême est refusé à
Sainte-Honorine à tout enfant qui a le malheur de naître dans ce coin
maudit.
Septembre
1888 -
Incendie. -
Dans la nuit de vendredi, à Sainte-Honorine-du-Fay, un incendie
s'est déclaré dans un bâtiment d'habitation. Il a consumé la
toiture, les greniers et une partie du mobilier appartenant aux nommés
Tournefort, Huline, Duprey, Pupin et Lefrançois. Huline a été assez
gravement blessé aux deux jambes en opérant le sauvetage de son
enfant, une petite fille de 3 ans, et de la dame Fiant, qui a été un
peu brûlée à la poitrine.
Août
1889. -
Incendiaires sans le savoir.
- Dans
l'incendie qui s'est déclaré à Amblie, cinq corps de bâtiments ont
été atteints. Ils appartiennent aux sieurs Turquetil, Ce terrible sinistre est dû à l'imprudence d'un enfant de six ans appelé Jules Souty, lequel a jeté des allumettes enflammées sur un tas de paille de colza qui se trouvait près de la maison du sieur Turquetil. Le feu s'étant communiqué à cette maison a ensuite atteint les autres. C'est encore un enfant, Charles Clérisse, cinq ans, demeurant à Ste-Honorine-du-Fay, qui a mis ie feu à une charretterie et à des étables avec greniers dessus, contenant 800 bottes de foin, deux tonneaux, un porc et plusieurs instruments aratoires, appartenant au sieur Rouillard. Perte, 770 fr. Assuré. ( Bonhomme Normand)
Mai
1890 -
Du danger d’avoir trop de barbe.
- Le
sieur Vivien, maréchal ferrant à Vieux, et le sieur Villedieu,
aubergiste à Sainte-Honorine-du-Fay , ont ensemble une vieille
dette à régler. Dernièrement, comme le sieur Vivien entrait dans une
auberge, Villedieu l'injuria, se jeta sur lui et lui arracha une
poignée de barbe, la plus belle du pays, en le menaçant d'aller la
montrer sur la place du marché de Noyers. Villedieu a été condamné
à 20 fr. d'amende et 30 fr. de dommages-intérêts. Il n'en aurait pas
été quitte à si bon compte si le parquet avait connu le fait, car le
procureur a déclaré à l'audience qu'il aurait poursuivi l'agresseur.
Février
1891 -
Postes. - Une
recette simple de postes de 4e classe vient d'être créée
à Sainte-Honorine-du-Fay.
Juin 1892 - Fête. - Ste-Honorine-du-Fay. — Fête le 26 juin. Messe et vêpres en musique, louerie de domestiques, concert par la fanfare de May, jeux et divertissements, illuminations et feu d'artifice fourni par la maison du « Bonhomme normand », grande retraite aux flambeaux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1892 - Écrasé. - Samedi, le sieur Félix Taflet, meunier, est allé à Ste-Honorine-du-Fay chez le sieur Guillot, faire moudre quelques sacs de grain. En s'en revenant chez lui dimanche, dans la matinée, il conduisait sa voiture chargée de farine. Arrivant au tournant du chemin des Landes et de Parfouru, une des roues de la voiture monta sur un haut bord de la route et fut renversée. Le corps du conducteur a été retrouvé sous la voiture et ne donnant plus signe de vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1893 - Cheval emporté. - Samedi soir vers 6 heures 1/2, les sieurs Adrien Lepley, 35 ans, journalier à Ouffières, et Victor Huard, 54 ans, journalier, à Sainte-Honorine-du-Fay, ont tenté d'arrêter un cheval attelé à une râteleuse, qui s'était emporté sur la route de Caen à Eterville, à 100 mètres de cette commune. Ils ne purent réussir à se rendre maîtres de l'animal, qui aurait causé des accidents sans l'intervention du brigadier Jurin et du gendarme Bresson qui se sont bravement jetés à la tête du cheval et l'ont arrêté, après avoir été traînés pendant une quinzaine de mètres, au moment même où il arrivait dans le village, et où les enfants, sortis de l'école, jouaient sur la route. Au début de sa course, le cheval, qui appartient au sieur Leneveu, propriétaire et adjoint d'Eterville, avait renversé son maître et le domestique Jules Jeanne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1893 - Ayez donc des enfants…... - Le sieur Amédée Revel, 69 ans, demeurant à Ste-Honorine-du-Fay, était un peu gris l'autre jour. Sa fille apercevant les gendarmes leur dit : « Man père a bu un coup d'trop... faites-ly poux, ça l'corrigera ». Mais le bonhomme n'a pas peur et répondit de telle façon aux observations des gendarmes que ceux-ci lui dressèrent procès-verbal pour insultes, ce qui lui a valu 25 fr. d'amende. En bonne justice, cette amende-là devrait être payée par la fille qui a eu l'idée saugrenue d'appeler les gendarmes pour faire peur à son père. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1897 - Chute de voiture. - La semaine dernière, la dame Castel, de Sainte-Honorine-du-Fay, était allée à Neuilly-le-Malherbe, en voiture, pour régler différentes affaires. Arrivée au milieu du bourg d'Évrecy, elle fut prise d'un étourdissement subit et tomba de voiture sous les pieds du cheval. Heureusement la bête était douce, elle continua son chemin tranquillement sans heurter sa conductrice et revint seule à son écurie. Revenue à elle, la dame Castel constata qu'elle n'avait point de blessures graves. Elle put descendre au bas du bourg et fut reconduite à son domicile en voiture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Tuée d’un coup de caillou. - Au cours d'une querelle d'enfants, entre deux petites filles d'Evrecy, l'une âgée de 6 ans, l'autre de 13 ans, la première jeta une pierre à la seconde. Celle-ci, voulant riposter, prit à son tour un caillou et le lança à la tête de sa compagne si malheureusement que la pauvre fillette fut tuée sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1898 - Tuée à coups de cailloux. - Nous avons dit dans notre dernier numéro qu'une petite fille du canton d'Évrecy avait été tuée par une de ses camarades. Voici de nouveaux détails à ce sujet. En sortant de l'école de Ste-Honorine-du-Fay, la jeune Conard, 8 ans, marcha sur le pied de sa camarade nommée Bretelle, 12 ans, celle-ci la menaça d'une raclée. La petite Conard s'enfuit, mais fut promptement rejointe par la jeune Bretelle, qui la frappa, la roula à terre, et saisissant une pierre lui en porta plusieurs coups sur la tête. En rentrant chez ses parents, la petite Conard se coucha, et le lendemain matin elle était morte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1899 - Coup de pied de cheval. - Dimanche, le jeune Camille Marie, domestique à Sainte-Honorine-du-Fay, a reçu à la tête, en soignant des chevaux, un violent coup de pied qui lui a fracturé le crâne. II a été conduit à l'hôpital et admis d'urgence. Sa vie ne parait pas en danger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1899 - Éclairage des automobiles. - Un décret vient de réglementer l'éclairage des automobiles. Elles devront porter un feu blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière. (Source : Le Bonhomme Normand)
Au
début de la guerre du Transvaal, le gouvernement anglais ayant
accaparé les mines de Cardiff et de Newcastle qui alimentent notre
littoral, les arrivages deviennent de plus en plus rares. Par
suite de l'affluence des demandes, les charbons français sont sur le
point de devenir aussi rares que les charbons anglais. (Source :
Le Bonhomme Normand) Février
1900 -
Victimes du froid. –
On a trouvé mort sur la route, près de Sainte-Honorine-du-Fay,
le sieur Jean Hamelin, 59 ans, domestique à Douvres. Hamelin, qui est
marié et père de famille, a été frappé d'une congestion par le
froid, en allant à Saint-Honorine-du-Fay voir sa femme qui y habite et
sans doute lui porter ses gages, car il avait sur lui plus de 80 francs.
—
Le sieur Victor Blais, 56 ans, journalier, sans ressources, étant
entré dans une grange, à Moyaux, pour y passer la nuit, y est mort
d'une congestion causée par le froid. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1900 - Adultère. - La dame Binet, née Albertine Vauclin, 24 ans, culottière, place de l'Ancienne-Comédie, 9, à Caen, et le sieur Louis Bellenger, 45 ans, marchand de grains à Sainte-Honorine-du-Fay, ont été pinces en flagrant délit d'adultère. . (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Une fugue. -
En
l'absence du sieur
Villedieu, débitant à Sainte-Honorine-du-Fay, sa femme a disparu en
lui enlevant une somme de 80 fr. Il n'a revu ni l'une ni l'autre. (Source
: Le Bonhomme Normand) |
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Ste-HONORINE-DU-FAY (Calvados) |
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