15 Février 2025 |
UN SIECLE D'HISTOIRE DU CALVADOS | Page 1 | |
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ST - JEAN - de - LIVET |
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Canton de Lisieux |
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Le
préfet peut, jusqu’à certain point, juger des sentiments politiques
des maires, par le zèle qu'ils mettent à organiser militairement leurs
administrés. (Le Pilote du Calvados)
Septembre 1830 - Un nouveau bataillon de garde nationale voit le jour. A St-Jean-le-Blanc, ( arrondissement de Vire ) les habitants ont trouvé de la part de leur maire de la résistance à ce qu'il se formât dans la commune une garde nationale. Mais le zèle de ses administrés ne pouvait rester inactif, et par les soins de M. Perdrielle fils, et de quelques autres bons citoyens, deux compagnies se sont organisées, malgré les obstacles, et ont procédé à l'élection de leurs officiers. (Le Pilote du Calvados)
Novembre
1860
- Par
arrêtés.
-
Par arrêtés de M. le préfet, datés des 17, 21, 23 et 24
novembre, ont été nommés : M.
Lepelletier (Armand), adjoint de la commune d'Etouvy, en remplacement de
M. Legrix, démissionnaire. M.
Bourgeois (Jean-Jacques), maire de la commune de Douville, en remplacement
de M. Lecomte, démissionnaire. M.
Grandval (Sylvain), maire de la commune de Saint-Jean-de-Livet,
en remplacement de M. Groult, décédé. M.
Tapin (Jean-François), adjoint de la commune de Fresney-le-Puceux, en
remplacement de M. Cahaigne, démissionnaire. M. Ledain (Joseph), adjoint de la commune de Hérouville. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai 1861 - Découverte macabre. - Une femme, âgée de 48 ans environ, qui a été reconnue pour être la veuve Garnier, domestique à Saint-Jean-de-Livet, a été trouvée noyée, le 11 courant, dans un cours d'eau qui traverse la route de Lisieux à Falaise, sur la commune de Saint-Désir. Quand on l'a retirée, elle portait, attachées au cou, à l'aide du cordon de son tablier, deux pierres du poids d'un kilog. chacune. Il n'y avait pas plus de 70 centimètres d'eau à l'endroit que cette malheureuse avait choisi pour consommer son suicide. Les
recherches faites par la police à l'occasion de cette mort volontaire ont
amené l'arrestation du nommé Louis Marchand, agé de 35 ans, né à
Paris, exerçant le profession d'ouvrier blanchisseur, demeurant à
Lisieux, avec lequel cette femme a été vue, la veille, buvant dans
divers cabarets, lorsqu'elle avait encore des effets et de argent à sa
disposition. Le soir, elle était dans un état complet d'ivresse et
dépouillée de tout. Le lendemain, vers midi, elle est entrée chez le
sieur Aillard, aubergiste, sur la route de Falaise, à qui elle a demandé
un verre de cidre. Elle dit avoir perdu sa bourse contenant une somme de
110 fr. Peu de temps aprés, on la trouvait couchée la face contre terre
dans ce fossé. L’asphyxie était complète. ( L’Ordre et la Liberté)
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement
de Lisieux. Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr. Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr. Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr. Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère. 50
fr. La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr. Prédauge.
- Réparation au presbytère. 50
fr. Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église. 50
fr. Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr. Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère. 60
fr. Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr. Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église. 50
fr. Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église. 60
fr. Castillon.
- Réparations à l'église. 100
fr. Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église. 100
fr. Saint-Michel-de-Livet. - Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Février
1868 -
Le mauvais temps. -
Les journaux sont remplis du récit des désastres causés de tous
côtés par les terribles bourrasques de ces derniers temps. La
tourmente a fait de véritables ravages à Châtellerault, au Havre, à
Yvetot et dans beaucoup d'autres villes. Un
bateau a sombré à Paris, devant l'Institut. Des sinistres ont été à
déplorer de Dunkerque à Nantes. Le
Bulletin officiel de l'Observatoire, constate la marche suivie par cette
grande tempête, qui a passé de la Manche à la Méditerranée.
Octobre
1869 -
Incendie.
- Un
incendie s'est déclaré mardi, vers sept heures du
soir, dans un bâtiment en bois et couvert en chaume dépendant du moulin
à foulon de M. Fresnel, sis à Saint-Jean-de-Livet. Dans ce bâtiment se
trouvaient renfermés des cidres, vins, eaux-de-vie, du schiste et
différents objets mobiliers appartenant à M. Carpentier, contremaître
du moulin. On peut évaluer la perte à 2.500 fr.
Août
1871 -
L’Orage
du 14 août. - Lundi
dernier, un orage d'une violence inouïe a éclaté sur notre contrée. A
Lisieux, en même temps que la pluie tombaient, des grêlons de la
grosseur d'une noix, l'irruption des eaux a causé des dégâts
considérables. Descendant avec une force terrible des hauteurs qui
dominent Lisieux, elle à ravagé les chaussées, bouleversé les plantes
et les arbustes, renversé ponceaux et clôtures, quatre murs ont été
culbutés, A
Saint-Jean-de-Livet, le nommé Briant a
été frappé par la foudre sur le chemin, alors qu'il se rendait à
Lisieux. Son état inspire, paraît-il, de sérieuses inquiétudes. Sur
le chemin de fer, au-dessus du tunnel de la Motte, avant le Mesnil-Mauger,
l'abondance des eaux a fait écrouler une partie de tranchée, qui est
tombée sur la voie montante, il en est résulté un court retard aux
premiers trains qui se sont présentés. A
Cursy, canton d'Harcourt, le tonnerre et les éclairs ont été
accompagnés d'une formidable averse de grêle. On aurait pu ramasser les
grêlons à pelletée. Dans l'arrondissement de Caen, l'orage a été moins violent. Cependant la foudre est tombée plusieurs fois, des arbres ont été déracinés et une femme, qui revenait en voiture, a été légèrement brûlée, sans que l'enfant qu'elle tenait dans ses bras ait été atteint.
Juillet
1880
- Un nouveau piége
. -
Le jour des élections,
dans un des Saint-Jean de la Basse-Normandie, il est arrivé malheur à
maître Zizi, père et maire de ses administrés. En glissant un bulletin,
son doigt s'est trouvé pris dans le trou de l'urne électorale. Il avait
beau tirer, le doigt s'étant gonflé, impossible de le dégager. On
proposait d'ouvrir l'urne, mais Zizi s'y est opposé au nom de la loi qui
défend de toucher à là boite du scrutin avant 6 heures du soir. Et,
victime du devoir, il est resté ainsi, de deux à six, le doigt dans
l'urne, qu'on ne désigne plus dans le pays que sous le nom de « piège
électoral ».
Novembre
1880
- Le braconnage. - Lundi,
deux braconniers ont été surpris furetant sur une garenne à
Saint-Jean-de-Livet, poursuivis par le propriétaire et quelques amis qui
étaient venus chasser avec lui, ils se sont jetés dans la Touques
qu'ils ont traversée ayant l'eau jusqu'au cou. Ces deux hommes,
d'une vingtaine d'années environ, n'ont pas été positivement reconnus,
ils en seront probablement quittes cette fois pour un bain froid, la perte
de leur furet et de leurs poches. Sur cette même garenne, on a relevé,
dernièrement, 150 collets tendus. Il est vrai que ce jour-là il y avait
audience correctionnelle à Lisieux et que le garde de la propriété et
trois autres gardes particuliers y avaient été
appelés comme témoins.
Prévoyant qu'il serait poursuivi, il a préféré en finir avec la vie. Duchesne s'est placé déshabillé sur son lit, et, appuyant le canon d'un Lefaucheux sur sa poitrine, il a fait jouer la gâchette et s'est tué sur le coup. Il avait eu la précaution de mettre au-dessus de la cartouche une balle qui lui a traversé le corps.
Mars 1885 - Les victimes du travail. - Le sieur Gustave Lafontaine. 35 ans, charpentier, employé chez M. Jean Samson, à St Jean-de Livet, était occupé à débiter une pièce de bois au moyen d'une scie circulaire, lorsqu'un des coins dont il se servait tomba à terre. En se baissant pour le ramasser, il posa sur l'arbre sa main gauche qui fut saisie par la scie tournant avec une grande vitesse et tranchée transversalement dans la partie interne, depuis la base du pouce jusqu'au milieu du petit doigt dont les tendons ont été lacérés. L'os du pouce a été complètement scié et le doigt n'adhérait plus à la main que par un faible lambeau de chair. L'état du blessé est aussi satisfaisant que possible.
Mai
1891 -
Destruction des chardons. - Le
Préfet du Calvados vient de prendre l’arrêté suivant, approuvé par
le ministre de l’agriculture. Art.
1er .
- Il est enjoint à tous les propriétaires, fermiers ou
locataires de détruire les chardons excrus sur les terres qui leur
appartiennent ou qu’ils exploitent. (Pour
éviter la propagation de cette plante adventice, le mieux, si l’on ne
peut l’arracher partout ou elle se trouve, est de la couper entre deux
terres, ou de l’écimer à plusieurs reprises, de manière à empêcher
la floraison et, par suite, la dissémination des graines.) L’État,
les communes et les &établissements publics et privés sont astreints
aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant. Art. 2. - Tout chardon en fleurs constituera une contravention à la charge du propriétaire, fermier ou locataire exploitant.
Août 1895 - Incendies. - Un incendie a éclaté dans une ferme appartenant au sieur Rattier, de St-Vigor-le-Grand, et exploitée par le sieur Lefrançois dit Rivière, un feu de cheminée, incomplètement éteint le matin, à coups de fusil, avait attaqué une poutre, et s'était ainsi communiqué à la toiture. Pertes, 1 500 fr. —
A St-Jean-de-Livet, un incendie dont la cause est inconnue a détruit un
bâtiment non habité, appartenant au sieur Pierre Duchesne. Perte, 3 300
fr.
Octobre 1896 - L’art de corriger les femmes. - Arthur Deslandes, 39 ans, gardien d'herbages à Vieux-Pont, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, à flanqué un coup de fusil à sa femme pour la mettre au pas. Heureusement elle n'a pas été touchée. —
Léon Deschamps, marchand de poisson, à jeté à l'eau la nommée
Moutier, femme Vaugeois, demeurant à St-Jean-de-Livet, qui l'embêtait.
Elle en a été quitte pour un bain froid et un gros rhume. (Source
: Le
Bonhomme
Septembre 1899 - Incendie. - Un incendie purement accidentel a détruit un bâtiment rempli de fourrage situé sur la commune de Saint-Jean-de-Livet, appartenant à M. Henri Mouchon, et loué à M. Clément.
Juillet 1920 - Auto contre bicyclette. - Mme Pelissier, en villégiature à Saint-Jean-de-Livet, se rendait à bicyclette à la gare de Lisieux où elle devait prendre le train pour Paris. Une auto, en passant, accrocha sa bicyclette, et la pauvre femme fut violemment projetée sur le sol. Dans
sa chute, elle à eu une partie du cuir chevelu arraché. On la soigne à
l'hôpital. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1945 -
L’heure des comptes. -
La
Cour de Justice a condamné à 10 ans de bagne et à 50 ans d’interdiction
de séjour, le polonais Auguste Lakota, 41 ans, tourneur
à Dives, convaincu d’avoir dénoncé des français aux allemands, et à
8 ans de travaux forcés et à l’indignité national la femme Deros,
née Heuzé, 31 ans ouvrière de culture à Saint-Jean-de-Livet,
qui livra à l’ennemi un parachutiste allié. L’ami
de la femme Deros, Henri Gripon, 36 ans, journalier au même lieu,
a été frappé de l’indignité nationale.
Septembre
1946 -
Au Conseil Général -
La
deuxième session du Conseil Général s’est ouverte mercredi. M.
Boivin-Champeaux a été réélu président de l’Assemblée
départementale.
(Source B. L.)
Septembre
1946 -
Une jeune fille se noie à Saint-Jean-de-Livet. - Mlle
Iréne Thuillier, 18 ans, employée chez M. Chanval, cultivateur, est
tombée dans une mare de la ferme en lavant des bouteilles. Lorsque son
patron découvrit le corps de la jeune fille, celle-ci avait cessé de
vivre.
(Source B. L.)
Décembre 1947 - Du danger de coureur le cotillon. - Un ouvrier agricole de St-Jean-de-Livet, M. Onclio Castellani, 26 ans, s’est plaint aux gendarmes que la bonne de sa patronne, Mlle Danielle Roth, lui avait jeté plusieurs assiettes à la tête et asséné un coup de bâton. La
servante nie avoir utilisé la vaisselle comme projectiles, mais
reconnaît la bastonnade destinée à décourager les assiduités du trop
galant commis.
(source B. L.)
Février 1950 - Un garde-chasse molesté. - M. Édouard Madeleine, 50 ans, garde-chasse à St-Jean-de-Livet, effectuait une tournée de surveillance sur les propriétés de Mme la Comtesse de Lataillle, situées sur les communes de Glos et Mesnil-Guillaume, quand il aperçut deux individus dont l'un tenait à la main une bourse et qui s'enfuirent à son approche. Le garde poursuivant les inconnus en direction de la sablière de l'entreprise Reynès ce serait vu barrer le chemin par un nommé Albert Philippart, 44 ans, manœuvre à Glos, qui l'aurait frappé d'un violent coup de poing au visage et se serait emparé de son fusil. Interrogé par les gendarmes il a nié avoir exercé des violences contre M. Madeleine. ( Le Bonhomme Libre ) |
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Environs de St-Martin-de-la-Lieue (Calvados). - SAINT-JEAN-DE-LIVET. - La Fromagerie | |||
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