Historique
: origine du nom de la commune : vient de (Essarter)
- défrichement d'un terrain boisé avec brûlis des bois
inutilisables et épandage des cendres en vue de cultures.
Mai
1834 - Cour
d’Assises du Calvados. - Présidence
de M. Regnaud, conseiller. Séance du lundi 9 mai 1834.
Pendant
la nuit du 24 au 25 décembre 1833, on vola le coffre du sieur Jacques
Lefortier, domestique du sieur Jacques Denise, cultivateur à
Saint-Jean-des-Essartiers, arrondissement de Vire. Ce coffre, après
quelques recherches, fut retrouvé dans un champ voisin, au fond d'un
fossé plein d'eau. La serrure avait été brisée, et 30 fr. environ et
une chemise y avaient été pris.
Le
nommé Jean-Francois Marie, domestique à Anctoville, âgé de 23 ans,
s'est reconnu coupable de ce vol, et il a été condamné à six ans de
réclusion et à l'exposition. (Mémorial du Calvados)
Décembre
1844 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Le nommé Gournay, Jean-Jacques, de Torteval, a déjà
comparu, une fois sur le banc des assises pour y répondre à une
accusation de vol, le jury le renvoya absous, une seconde fois il a
été condamné par le tribunal de Bayeux à 18 mois de prison. Gournay
avait été au service des époux Moisson, a Saint-Jean-des-Essartiers.
Un jour que Ies époux Moisson venaient de quitter leur domicile pour
aller à Caumont, ils entrèrent dans une auberge pour se rafraîchir.
Gournay, qui les avait vus se mettre à table, prend ses jambes à son
cou et disparaît.
En
rentrant chez eux, les époux Moisson, virent le carreau d'une fenêtre
brisé et une armoire forcée, dans laquelle on avait dérobé 50 fr.
Leurs soupçons se portèrent sur l'accusé que quelques personnes
avaient vu dans la direction des époux Moisson. Et il arriva que les
souliers de Gournay s'adaptèrent merveilleusement à des empreintes de
pas reconnues auprès du domicile de Moisson.
L'accusé
oppose un désaveu formel a toutes les parties de l'accusation.
Cependant
le jury l'a déclaré coupable de vol avec escalade et effraction
intérieure et extérieure, et la cour l'a condamné à sept ans de
travaux forcés. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1846 -
Nouvelles divers. -
Le 16 juillet dernier, un vol de poules avait été commis
dans la commune de Saint-Jean-des-Essartiers, au préjudice d'un sieur
Achard et autres.
Le
nommé Jean Marie auteur du vol de ces poules, qu'il avait exposées en
vente sur le marché de Caumont, où il fut arrêté, a été condamné
à la dernière audience correctionnelle, en 18 mois de prison.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1862 -
Administration des Postes.
- Les
communes de Dampierre, la Ferrière-au-Doyen, les Loges et
Saint-Jean-des-Essartiers, précédemment desservies par le bureau des
postes de Mesnil-Auzouf, le seront, à l'avenir, par celui de
Caumont-l'Eventé. ( L’Ordre et la
Liberté )
Juillet
1864 -
Par arrêtés en date des 7 et 12 juillet.
- M.
le préfet du Calvados a nommé :
-
Maire de la commune de Longvillers, M. Lerichomme, adjoint,
conseiller municipal, en remplacement de M. Labbé, non-acceptant.
-
Maire de la commune de Saint-Jean-des-Essartiers,
M. Fortin (Jean), adjoint, conseiller municipal , en remplacement de M.
Desrivières, démissionnaire.
-
Adjoint de la commune du Locheur, M. Gallot, conseiller
municipal, en remplacement de M. Hubie, démissionnaire.
-
Adjoint de la commune de Saint-Jean-des-Essartiers,
M. Lair, en remplacement de M. Fortin, nommé maire. (l’Ordre et la
Liberté)
Juillet
1872 -
Les orages.
- Les
nombreux orages qui se sont déchaînés depuis quinze jours sur nôtre
contrée ont fait de très grands dégâts.
La
foudre est tombée sur plusieurs points, notamment dans les cantons de
Condé, Saint-Pierre-sur-Dives, Aunay. A Saint-Germain-du-Crioult, elle
est tombée sur la propriété de M. Olivier, où elle a tué trois
moutons.
A
Saint-Jean-des-Essartiers, canton d'Aunay,
elle a mis le feu et consumé un corps de bâtiment à usage de grange
et écurie, appartenant
à M. Louis Fortin, propriétaire. La perte est
évaluée à 9.285 fr. Tout était assuré.
A
Saint-Pierre-sur-Dives, la foudre est tombée sur l’hôtel du Dauphin,
rue de Falaise, elle a brisé plusieurs tuiles de la couverture et mis a
nu le bois de charpente qui a pris feu aussitôt,
quelques seaux d'eau ont suffi pour
l'éteindre. Le fluide a démoli un peu du couronnement d'une des
cheminées et brisé quelques vitres, dans une chambre, et, par un choc
en retour, est allé
briser une pierre de taille d'une cheminée eu face de l'hôtel, sur
l'autre côté de la rue.
Ce
qu'il y a de plus étonnant, c'est que la
même détonation à
produit à Berville, petite commune située à
4 kilomètres de
Saint-Pierre une
brèche au couronnement d'une des cheminées du presbytère, brisé des
ardoises, pratiqué un large trou dans la couverture et cassé quelques
carreaux de vitres dans une chambre, où on a perdu sa trace.
Samedi,
le nommé Etienne Friley, journalier, âgé de 63 ans, domicilié à
Sainte-Honorine-du-Fay, canton d'Évrecy, a été tué par la foudre, en
se mettant à l'abri de l'orage sous un arbre.
Juin
1879
-
Secours et subventions. -
Le
gouvernement vient d'accorder 25 000 fr. pour achever les travaux
d'assainissement de la Dives.
- Des secours ont été accordés aux communes ci-après
: Maisons, pour construction d'une école mixte, 600 fr.
- Saint-Jean-des-Essartiers,
pour restauration du presbytère, 600 fr.
- Cesny-aux-Vignes,
pour restauration de l’église, 500 fr.
- Geffosses-Fontenay,
pour acquisition d'un autel, 300 fr.
- Saon, pour
acquisition de mobilier à l'église, 300 fr.
Juillet
1879
-
Les pluies d’aujourd’hui et les pluies d’autrefois.
- Dimanche
dernier,
on a lu dans toutes les églises une circulaire de Mgr l'évêque
de Bayeux ordonnant des prières publiques pour la cessation de la
pluie. Il faut remonter à plus d'un siècle et demi, à 1725, pour
trouver une année aussi pluvieuse que 1879.
En
1725, la pluie ne cessa de tomber trois mois
durant,
on fit également des prières publiques et on promena dans Paris la
châsse de sainte Geneviève. La pluie cessa deux jours après.
Nous, sommes moins heureux
en 1879, car depuis que les prières publiques sont commencées, la
pluie tombe de plus belle, sans aucun égard pour les circulaires et les
prières épiscopales.
Juillet
1880
- Un nouveau
piége . -
Le jour des élections, dans un des Saint-Jean de la
Basse-Normandie, il est arrivé malheur à maître Zizi, père et maire
de ses administrés. En glissant un bulletin, son doigt s'est trouvé
pris dans le trou de l'urne électorale. Il avait beau tirer, le doigt
s'étant gonflé, impossible de le dégager. On proposait d'ouvrir
l'urne, mais Zizi s'y est opposé au nom de la loi qui défend de
toucher à là boite du scrutin avant 6 heures du soir. Et, victime du
devoir, il est resté ainsi, de deux à six, le doigt dans l'urne, qu'on
ne désigne plus dans le pays que sous le nom de « piège
électoral ».
Mai
1885 - L'assassinat de Saint-Jean-des-Essartiers. -
Nous avons parlé la semaine dernière de l'assassinat de
Saint-Jean-les-Essartiers, où le sieur Anne, 32 ans, journalier, a
été tué de deux coups de fusil dans un herbage.
Les
auteurs de ce crime sont les nommés Victor Marguerite, 37 ans, agent
d'assurance, de réputation douteuse, qui a passé plusieurs fois en
police correctionnelle et même en cour d'assise à Caen, où il a été
acquitté.
Marguerite
a eu pour complices les époux Lepoultier, petit propriétaires fort
gênés, dont les immeubles viennent d'être saisis. Leur fille a passé
en août dernier devant la cour d'assises
de Caen, pour complicité de viol, et a été acquittée. Les Lepoultier
et Marguerite se fréquentaient beaucoup. Ils étaient presque toujours
ensemble. Le bruit public prétendait que la femme Lepoultier était la
maîtresse de Marguerite, et que le mari ne l'ignorait pas. C'est à
cause de cela, parait il, qu'a été organisé contre eux le charivari
dont ils se sont vengés en tuant le sieur Anne. Enfin, le dernier
inculpé est un journalier de 20 ans, Léon Denise, véritable vaurien,
condamné l'an dernier à la prison par le tribunal correctionnel de
Vire, pour coups à un marchand de statuettes en plâtre.
Mai
1885 - L’Assassinat.
- Nous
avons parlé, la semaine dernière, de l'assassinat de
Saint-Jean-des-Essartiers, où le sieur Anne, 32 ans, journalier, a
été tué de deux coups de fusil dans un herbage. Les auteurs de ce
crime sont les nommés : Victor Marguerite, 37 ans, agent d'assurance,
de réputation douteuse, qui a passé plusieurs fois en police
correctionnelle et même en cour d'assises à Caen, où il à
été acquitté. Marguerite a eu pour complices
les époux Lepoultier, petits propriétaires fort génés, dont
les immeubles viennent d’être saisis. Leur fille a passé en août
dernier devant la cour d'assises de Cean, pour complicité de viol, et a
été acquittée, Les Lepoultier et Marguerite se fréquentaient
beaucoup. Ils étaient presque toujours ensemble. Le bruit public
prétendait que la femme Lepoultier était la maîtresse de Marguerite,
et que le mari ne l'ignorait pas. C'est à cause de cela, paraît-il,
qui a été organisé contre eux le charivari dont ils se sont vengés
en tuant le sieur Anne. Enfin, le dernier inculpé est un journalier de
20 ans, Léon Denise, véritable vaurien, condamner
l’an dernier à
la prison par le tribunal correctionnel de Vire, pour coups à un
marchand de statuettes en plâtre.
Janvier
1891 -
Un tonneau de cidre en guigné.
- Pierre Barbe , propriétaire à Saint-Jean-des-Essartiers,
avait vendu un tonneau de cidre à un débitant d'Évrecy. Mais, tout en
buvant pour faire le marché, il avait oublié de demander le nom de son
acheteur. Vite, il prend sa jument, l'attelle à sa carriole pour courir
aux informations. Mais, pendant qu'il allume sa
lanterne, la jument s'échappe on ne sait dans quelle direction. Tous
les gens de la maison se mettent en campagne pour la retrouver.
Peine
inutile ! Pas de jument. Le matin, elle se retrouve, au village de
Canteloup , tout près de la maison de son propriétaire. Le lendemain,
on se mit en devoir de charger le tonneau de cidre pour le conduire à
Évrecy.
Le
neveu de Barbe était arrivé avec ses deux chevaux pour aider à en
faire le transport, et les deux chevaux s'échappent. Après bien des
recherches, on finit par les retrouver à Saint-Pierre-du-Fresne. Agacé
par tous ces contre-temps, Pierre Barbe décida de remettre la livraison
de son tonneau de cidre à des temps meilleurs,
après le dégel.
Juillet
1900 - Mort en demandant l'aumône. - Arthur
Vavasseur, 59 ans, né à Falaise, raccommodeur de faïence, demandait
la charité au presbytère de St-Jean-des-Essartiers, canton d'Aunay-sur-Odon,
quand, tout à coup, il s'affaissa sur la chaussée. Peu d'instants
après, il rendait le dernier soupir. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1903 - L'escroquerie au prêt hypothécaire. -
Joseph Barbey, aujourd'hui âgé de 35 ans, né à
Saint-Côme-de-Fresné, canton de Ryes, après être resté près de
neuf ans clerc de notaire à
Crépon, monta un cabinet d'agent d'affaires.
N'ayant
pas réussi, il fut déclaré en faillite en 1898. Peu de temps après,
il trouvait une place de clerc de notaire à Saint-Martin-des-Besaces,
arrondissement de Vire, où il resta peu de temps. Pour la seconde fois,
il monta un cabinet d'affaires d'où il annonça, dans les journaux du
pays d'Auge, qu'il avait des fonds à placer sur hypothèque. Après
s'être fait verser des provisions variant de 40 à 60 fr., il ne
répondait plus à ses malheureuses dupes.
Mais,
ayant réclamé au sieur Denise, demeurant à St-Jean-des-Essartiers,
325 fr. pour frais d'enregistrement d'un acte qu'il conserva chez lui,
ainsi que la somme versée par le sieur Denise pour être placée sur
hypothèque, le parquet de Vire fit arrêter Barbey, qui a été
condamné à huit mois de prison. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1904 -
Double chute.
- A
Saint-Jean-des-Essartiers, canton d'Aunay, le sieur Eugène Aubert, 25
ans, charpentier à St-Martin-des-Besaces, et Alfred Briard, 24 ans,
soldat au 74e de ligne, à Rouen, en permission chez ses
parents, travaillaient à une maison en construction. Comme ils se
tenaient tous deux sur une planche placée à 8 mètres du sol, cette
planche se rompit et ils furent précipités dans le vide.
Aubert
eut de sérieuses contusions et des douleurs internes ; Briard resta
évanoui, perdant beaucoup de sang et ayant les deux poignets brisés.
On craint des complications. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1915 - Les
braves. - M.
Joseph Paulin,
employé au service vicinal de Vire, parti comme sergent, a été promu
adjudant et décoré de la médaille militaire ; M. Paul Challes, de
Littry, adjudant au groupe cycliste à la 1er division de
cavalerie, a été décoré de la médaille militaire.
Ont
été cités à l'ordre du jour : Guillaume Leconquérant, de
Pont-l'Evêque, soldat au 119e
; Arnaud Leforestier, de St-Jean-des-Essartiers ; le
caporal Théophile Paris, de Condé-sur-Noireau
; Courceaux et Heublanc, soldats au 319e.
Avril
1919 -
Rejet de demandes de concessions de mines. -
Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes
de MM. Jean et Georges Hersent et Jules Drouet, Pierre Saint-Léger, en
concession de mines de fer sur les territoires des communes de Jurques,
Saint-Pierre-de-Fresne, La Ferrlère-au-Doyen, les Loges, Cahagnes. Saint-Jean-des-Essartiers,
Dampierre, St-Ouen-des-Besaces, Brémoy, arrondissement de Vire,
département du Calvados. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1924 -
Incendie. - Le
12
mars,
un
incendie s'est
déclaré
dans
un
corps
de
bâtiment
à usage de maison d’habitation et
de
hangar
appartenant
à M.
Delphin
Anthelme,
âgé
de
60
ans,
propriétaire
en
la
commune
de
Saint-Jean-des-Essartiers,
village
de
Canteloup.
Malgré tous
les secours
qui furent
apportés
par tous
les gens
du village.
Le feu
ne
peu être conjuré et en quelques heures, le bâtiment
fut entièrement
détruit, Les dégâts
sont
évalués
a
80.000 francs
environ.
Octobre
1936 -
Un fraudeur arrêté.
-
Entre
Saint-Jean-des-Essartiers et Saint-Pierre-de-Fresne, près de Vire, les
gendarmes ont arrêté un fraudeur, Emile Lebourgeois, cinquante-sept
ans, bouilleur ambulant, à Saint-Jean-des-Essartiers, qui avait caché
sous une couverture dans la voiture attelée qu'il conduisait, deux
bonbonnes de 20 et 15 litres d'eau-de-vie. Il tenta de renverser ses
bonbonnes, mais il en fut empêché.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Février
1939 -
On liquide à bon marché les gares du Calvados.
-
Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission
départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication,
devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du
chemin de fer du Calvados.
Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix,
4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay,
4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ;
Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ;
Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ;
Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ;
Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1947 -
Un gamin qui promet.
–
Une fillette de 9 ans, demeurant à Saint-Jean-les-Essartiers,
regagnait la domicile de ses parents quand elle fut abordée par un
individu qui l’entraîna dans un herbage et se livra sur elle à des
actes répréhensibles.
Les
gendarmes ont retrouvé le satyre, un nommé L…… R……, 18 ans,
qui a passé des aveux. Il a été écroué à la prison de Vire. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
6 juin, férié.
–
Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les
administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Vire.
Canton
d'Aunay-sur-Odon : Aunay-sur-Odon(A) ; La Bigne (R) ;
Cahagnes (D) ; La Ferrière-au-Doyen (R) ; Jurques (R) ;
Les Loges (D) ; Ondefontaine (D) ; Le Plessis-Grimoult
(R) ; Saint-Georges-d'Aunay (R) ; Saint-Jean-des-Essartiers
(R) ; Saint-Pierre-du-Fresne (R). (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Qui a empoisonné le chien ?
- M.
Victor Plessis, manœuvre, demeurant à Saint-Jean-des-Essartiers, à
porte plainte pour empoisonnement de son chien d'une valeur de 10 000
francs. Près du corps de l'animal, M. Plessis a trouvé un morceau de
pain sur lequel était étendue de la mort-aux-rats.
Ses
soupçons se portent sur un voisin qui se défend d'être l'auteur de
toute malveillance. (Source : Le Bonhomme Libre) |