Février
1831 -
Sainte Radegonde de Saint-Jouin.
- Dans
la commune de St-Jouin, sainte Radegonde guérit des ulcères. Les pèlerins
doivent se munir d'un petit sac contenant une pinte à un picotin
d'avoine, ils déposent aux pieds de la statue de la sainte cette
offrande, qui passe de là dans une armoire destinée ad hoc, et dont le
trop plein s'écoule, nous a-t-on dit, mais nous ne l'avons pas cru,
dans la mangeoire du cheval de M. le curé. (Le Pilote du Calvados)
Décembre
1854 - Cour d'Assises du
Calvados. -
Présidence
de M. Le conseiller d'Angerville.
Audience
du 21 Novembre. — Célestin (Rémond-lsidore), journalier, demeurant
à
Saint-Aubin-Lébisey.
Le
5 septembre dernier, un vol d'une somme de 800 fr. fut commis en la
commune de Saint-Jouin, au préjudice d'un sieur Vannier, pendant que ce
propriétaire était à la messe à Dozulé. On était entré dans la
maison en forçant un contrevent du rez-de-chaussée, en brisant une
vitre et escaladant la fenêtre, et, dans l’intérieur, on avait
fracturé le coffre qui contenait l'argent.
Les
traces des effractions ayant donné l’idée, qu'elles avaient dû
être commises avec une pioche, les soupçons se portèrent sur des
terrassiers qui travaillaient dans le voisinage, et, en particulier, sur
Rémond, déjà condamné pour vol par la Cour d'assises du Calvados, et
qui, le 4 septembre, avait fait rebattre sa pioche par un maréchal de
Clermont, sans que cette opération eût d’autre but utile que
d'empêcher qu'elle s'adaptât aux empreintes remarquées sur les objets
fracturés par le voleur.
D’autres
charges se réunissaient encore contre Rémond, qu'on voyait notamment,
immédiatement après le vol se livrer à des dépenses exagérées dans
les auberges et les cafés, acheter, pour lui et pour sa femme, des
vêtements et des bijoux sans qu'il lui fût possible d'expliquer
l'origine de l'argent qu'il dissipait si follement. Malgré ses
dénégations et les mensonges nombreux auxquels il a eu recours,
Rémond a été déclaré coupable par le jury et condamné à 6 ans de
travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)
Avril
1860 -
Une nomination. -
Par un arrêté de M.
le préfet en date du 27 mars, M. Chalard Alexandre, a été nommé
maire de la commune de Saint-Jouin, canton de Dozulé, en remplacement
de M. Auzerais, démissionnaire. (Le Ordre et la Liberté)
Avril
1860 -
Les Rameaux. -
L'usage de porter des rameaux le dimanche qui précède le
jour de Pâques, est comme on sait universellement répandu. À Paris
une immense consommation de verdure et faite cette journée, non
seulement dans les églises, mais encore dans les rues ou pas un cheval
ne circule sans être orné d'un rameau sur la tête.
Dans l'arrondissement de Bayeux, les rameaux bénits ne figure pas
seulement à l'adoration du signe sacré de la Rédemption, ils sont
employés à honorer la mémoire des morts et à fleurir les tombes,
d'où la dénomination de Pâques -Fleuries.
Avant hier, notre population s'est conformée comme les années
précédentes à cette antique tradition, et toute la journée une
longue file de parents et d'amis est allée accomplir
un pieux pèlerinage dans le cimetière de la ville. (l’Écho
Bayeusain )
Juillet
1863 - Un arrêté de M. le préfet. - En
date du 4 juillet, convoque les électeurs de la commune de Saint-Jouin
au dimanche 26 juillet, présent mois, pour la nomination
de quatre membres du Conseil municipal. (l’Ordre et la Liberté)
Octobre
1863 - Par arrêtés de M. le préfet du Calvados. - En
date des 23 et 28 septembre, sont nommés :
Adjoint
de la commune de Saint-Jouin, M. Callard (Amand), en remplacement de M.
Conard, nommé maire.
Adjoint
de la commune du Gast, M. Brehier (Daniel), en remplacement de M.
Guilloux, décédé. (l’Ordre
et la Liberté)
Février
1864 - Un incendie.
-
Le 15 de ce mois, à 4
heures du matin, le feu a détruit une cabane de cerclier, située à
Saint-Jouin, canton de Dozulé, dans le bois de Mme Auzerais. Les
matières essentiellement inflammables qui entraient dans la
construction de cette cabane n'ont pas permis d'arrêter les progrès de
l'incendie.
La
perte est évaluée à 100 fr. On suppose qu'un foyer, mal éteint la
veille, se sera rallumé dans la nuit et aura occasionné ce sinistre.
(l’Ordre et la Liberté)
Février
1864 - Le Carême.
-
Voici le temps du Carême
arrivé, et les grandes solennités de l'Église catholique qui
approchent. Nous croyons devoir rappeler à nos lecteurs que toutes les
demandes d'ornements d'église peuvent se faire directement à
l'ancienne maison Biais aîné et Cie, rue Bonaparte, 74 et 76.
-
Une fabrication importante et une vente considérable lui permettent de
fournir dans toute la France, à des prix très réduits, des ornements
d'église riches et d'un bon usage. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1865 -
Prix de la journée de travail.
- Le
Conseil général fixe la journée de travail, dans le département du
Calvados, ainsi qu'il suit :
-
1 fr. 30 pour la ville de Caen.
-
1 fr. 20 dans les villes de Bayeux, Lisieux et Honfleur.
-
1 fr. 10 pour Vire, Trouville, Falaise, Pont-l'Eveque,
Condé-sur-Noireau, Orbec et Isigny.
-
1 fr. dans les communes chef-lieu de canton, et quelques gros
bourgs.
-
0 fr. 80, 0 fr. 70, 0 fr. 60 dans toutes les autres communes du
département, et suivant les états arrêtés par le Conseil général
depuis plusieurs années. (Le Pays d’Auge)
Octobre
1865 -
Nécrologie. -
M.
l'abbé Michel, curé de Saint-Jouin
a aussi succombé la semaine dernière, emportant également les regrets
de ses paroissiens et de ses amis.
(Le Pays d’Auge)
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin
dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition
des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à
défaut d'un nombre suffisant
d'ouvriers civils.
Les
demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires,
qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Septembre
1867 -
La récolte.
- L'état
actuel des récoltes en France : Décidément l'année agricole 1867,
n'aura pas donné une récolte moyenne en blé. Les pluies, l'absence de
chaleur, la carie, la rouille sont les causes principales du déficit
que l'on constate partout. Quant aux avoines, seigles, orges, c'est à
peine aussi si la moyenne est dépassée. Les pommes de terre ont été
fortement atteintes par la maladie, et la vigne souffre beaucoup de la
réapparition de l'oïdium. La betterave donnera, nous l'espérons, un
produit moyen.
Octobre
1867 -
L'orage du 3 octobre.
- A
Basseneville, une vache grasse qui appartenait à M. Pitel, ainsi qu'une
génisse appartenant à M. Lambert ont été tuées. Ces animaux
étaient au pâturage.
Le
tonnerre a aussi foudroyé deux poulains qui étaient de passage en la
commune de Saint-Jouin, derrière la forge de Clermont. L'un d'eux
appartenait à M. Baudouin, épicier à Beuvron, et l'autre au sieur
Lefevre, de Saint-Aubin.
Il
est également tombé sur une maison à Touffréville, et est entré
dans l'intérieur par le conduit de la cheminée. On ne dit pas qu'il
ait occasionné du dégât.
Le
lendemain de ce violent orage, beaucoup de bestiaux qui étaient au
pâturage dans les marais et les herbages de la vallée de la Dives,
notamment dans les communes de Troarn, Saint-Samson, Bures, Basseneville,
etc..., ont été trouvés dans les fossés pleins d'eau qui entourent
ces prairies, plusieurs étaient noyés. Les éclats du tonnerre et les
éclairs avaient tellement effrayés ces animaux qu'ils s'étaient
jetés dans les fossés, les survivants étaient encore tout effarés.
Octobre
1869 -
La neige. -
Mercredi matin, les côtes du Pays-d'Auge apparaissaient aux
regards couverts de neige. On nous rapporte que la couche qui couvrait
les territoires des communes de Saint-Jouin, Saint-Aubin-Lébisey,
Beaufour et les environs, avait une épaisseur de cinq à six
centimètres. Jeudi, la neige est tombée assez abondamment à Caen.
Elle a également fait son apparition dans le département de l'Orne, du
côté de Flers et de la
Ferté-Macé.
Février
1870 -
Fait divers.
- Le 22
février, vers 8 heures du soir, on a retiré d'une mare située à
Saint-Jouin, le cadavre; de
la nommée Victoire-Emmanuelle Godet, âgée de 58 ans, femme Lemarquet,
propriétaire audit lieu. On a reconnu que cette mort était purement
accidentelle.
Avril
1871 -
Fait divers.
- Mme Marie-Anne
Guillemette, née à Saint-Jouin, canton de Dozulé, le 10 juin 1770,
est décédée en la même paroisse, âgée de cent ans, huit mois,
six jours. Elle a vu ses descendants jusqu'à la quatrième génération.
Mars
1874
- Récoltes. -
Les
cultivateurs s'accordent à dire que les céréales d'automne ont un
aspect magnifique, que les semailles de mars se font dans d'excellentes conditions
et que les arbres fruitiers paraissent ne pas être épuisés par la
production exceptionnelle de l'année dernière. Donc, si le temps reste
favorable, nous pouvons avoir de
tout en abondance. Tout le monde s'en trouvera bien, les laboureurs et
les pauvres gens surtout, Mais, d'ici à l'époque des récoltes, bien
des accidents peuvent compromettre nos précoces espérances, et c'est
bien le cas de répéter qu'il y a loin de la coupe aux lèvres.
Mars
1874
- Fait divers. -
Tout
près de Dozulé, à Saint-Jouin, je ne sais qui......... deux
vieux de soixante ans, s'aimant d'amour tendre, devaient s'unir.
L'acte
était prêt à signer.
Les
invités présents, le repas des fiançailles préparé, à preuve que
le futur avait offert un coq pour mettra à la broche.
Au
dernier moment, le futur se ravise et refuse net de se marier.
La
future se fâche. D'une partie, on en vient à une injure... et ne se
trouvant pas le plus fort en goule, le futur s'écrie :
—
Chest-y comme cha ! eh ben ! Mad'lon, vos allez payi la moitié des
frais et m'rendre les bijoux en chrysocale que j'vos ai baillis…...
—
Jamais ! j'gards tout…...
—
J'te donne jusqu'à demain…... et si tu n'me pouais pas….. eh
bien !….. j'causerai.
Voilà
un « j'causerai…. » plein de promesse, j’espère.
Mais
notre homme n'a pas encore causé, l'affaire est en arrangement.
Oui,
mais s'il cause…... et il causera….., vous
ne risquez rien, je vous le dirai.
Mai
1877
-
La pluie. -
Il
résulte d'observations faites que, dans l'espace de huit mois (du 28
septembre 1870 au 28 mai 1877), il y a eu dans nos contrées 131 jours
de pluie.
Juin
1877
-
Parents, veillez ! -
Deux
enfants de quatre à cinq ans jouaient dans une cour de Saint-Jouen,
canton de Dozulé, l'un d'eux est tombé dans une mare, profonde, aux
cris de son petit camarade, le sieur Houyel est arrivé et a été assez
heureux pour sauver l'enfant qui allait se noyer.
—
Lundi, le jeune Léon-François Beux, âgé de 2 ans 4 mois, s'est noyé
dans une mare à 500 mètres de la maison de ses parents.
—Lundi,
la nommée Mathilde Mério, âgée de 22 mois, demeurant avec ses
parents à Vaudry, s'est noyée dans un cours d'eau d'un mètre de
profondeur.
Décembre
1880
- Tirage
au sort.
- Les opérations du
tirage au sort des conscrits de la classe 1880 commenceront le
24 janvier.
Décembre
1880
- Recensement
de la population.
- Le
recensement quinquennal de la population commencera le 15 janvier
prochain.
Décembre
1880
- Mort accidentelles.
- Mardi, le nommé
Amand Duvieux, âgé de 61 ans, journalier, a été trouvé étendu, la
face contre terre, et donnant encore quelques signes de vie, près d'une
étable appartenant au nommé Duval, garde particulier à St-Jouin, cet
homme a été relevé et transporté dans l'habitation du garde, où il
reçut des soins, mais il est mort environ deux heures après sans avoir
repris connaissance. M. le docteur Richer, de Dozulé, appelé, a
constaté que Duvieux avait succombé à une hypertrophie
du cœur.
Mars
1884
- Mieux vaut tard
que jamais. –
Un citoyen de la
commune de Saint Jouin, qui ne plaisait pas au maire, avait été rayé,
sans motif, de la liste électorale, en 1882. Après deux ans de
réclamations et de démarches, ce citoyen vient d'être réinscrit. Que
diraient les signataires par trop complaisants de la délibération
tendant à l'expulsion, si on leur appliquait l'article de loi qui punit
de « 50 à 500 fr. et de 6 jours à un an de prison ceux qui auront
fait rayer ou tenté de faire rayer indûment un citoyen de la liste
électorale .. »
Février
1888
-
Un bon coup de fusil.
- Vendredi,
un des meilleurs chasseurs de la contrée, M. Émile
Duval, propriétaire à St-Jouin, a tué sur le territoire de Beuvron un
sanglier qui pesait 125 kg,
La balle tirée à 70 m. est entrée au défaut de d'épaule, a
traversé le cœur et est allée s'aplatir contre l'autre
épaule.
Mars
1888
- Accident.
-
Vendredi, à Saint-Jouin,
le sieur Halé, marchand de cidre, était en train d'atteler sa jument,
lorsque celle-ci, s'emportant, le jeta violemment à terre. La roue de
la voiture, lui passant sur la tête, lui enleva, en mettant l'os du
crâne à nu, la moitié du cuir chevelu.
Juillet
1888 -
Suicide. -
Le
sieur Amédée Hubert, 70 ans, journalier à Saint-Jouin a fêté d'une
façon bien sinistre le 14 juillet. Vers huit heures du soir, il s'est
suicidé en se jetant volontairement dans une mare située à peu de
distance de son domicile.
Janvier
1891 -
Les victimes du froid. -
Le
froid a été de plus en plus intense. De tous les côtés, on signale
la mort de malheureux ayant succombé à des congestions déterminées
par le froid.
Dimanche
matin, on a trouvé sur la place Thiers, à Lisieux, le cadavre de la
nommée Ursule Bégin, veuve Roussel, âgée de 44 ans. Cette femme
avait été vue dans la soirée de samedi dans un état complet
d'ivresse. Elle est probablement tombée sur la voie, n'a pu se relever
et est morte d'une congestion occasionnée parle froid et l'alcool.
Le
sieur René Pottier, maçon, originaire de la Mayenne, est mort après
avoir eu les pieds gelés. Ce malheureux, qui habitait Dozulé, avait
été admis une première fois à l'hospice de Pont-l'Evèque ; il
en était sorti rétabli. Tombé de nouveau malade, il a vainement
essayé de rentrer à l'hospice, et est venu mourant demander
l'hospitalité à M. Sébire,
cultivateur à Saint-Jouin, chez lequel il avait travaillé, et qui l'a
recueilli. Il est mort après de cruelles souffrances.
Il
n'est pas de point en France, en Algérie, en Europe, même dans les
pays chauds, où le froid ne se soit fait sentir. Les morts sont
nombreux. Un soldat a été trouvé mort de froid
dans sa guérite. Trois enfants, trois frères, sont morts de froid dans
la forêt de Saint-Dié, en revenant du marché.
Les
désastres sont grands partout. Dans le Midi, on craint pour la récolte
des oliviers. Dans notre région, tout est perdu : légumes, rosiers,
arbres verts, tout est pourri ou brûlé. Dans
certaines contrées, les bouts à fruit des poiriers sont gelés et
tombent. Les pépiniéristes et les fleuristes ont fait des pertes
inestimables. Même désolation pour les blés et surtout les colzas.
A
la suite de ces désastres, la société d'Horticulture du Calvados a
décidé que l'exposition annoncée pour le mois d'avril n'aurait pas
lieu.
Mars
1894 -
Un prêtre inculpé de faux témoignage.
- Un
grave incident s'est produit à la dernière audience du tribunal
correctionnel de Pont-l'Evêque.
Un
nommé Bocage, de St-Jouin était poursuivi pour avoir frappé, un sieur
Fontaine et l'avoir blessé à la main. Le curé de St-Jouin, l'abbé
Poupinel, avait vu et entendu la scène par une fenêtre du presbytère
entre bâillée et il en avait parlé le lendemain à une veuve Hémery
en journée chez lui.
La
veuve Hémery, citée comme témoin, a déclaré que le curé lui avait
dit que Bocage avait frappé Fontaine. L'abbé Poupinel, interrogé à
son tour, a déclaré qu'il n'avait rien entendu personnellement. On lui
demande qui lui en a parlé. Il hésite, ne peut préciser et enfin dit:
« C'est le petit Rouel. » Le petit Rouel appelé affirme
nettement qu'il n'a rien dit au curé. Celui-ci, sommé de s'expliquer,
se trouble et cherche des faux-fuyants. Prévenu par le président qu'il
s'expose à être poursuivi pour faux témoignage, il persiste dans son
attitude et le ministère public dit qu'une instruction sera faite
contre lui. Voilà les faits. Il sera facile aux lecteurs d'en tirer la
moralité. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1896 -
Chien méchant. - Le
sieur Constant Taupin, fermier à Saint-Jouin, se plaint que le chien,
un énorme danois, du sieur Fontaine, propriétaire à Beaufour, se
serait jeté sur ses moutons et lui aurait porté un préjudice de 2 000
francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1896 -
Suicides. -
Samedi,
le sieur Grégoire Roussel, 57 ans, à St-Jouin, s'est pendu à un arbre
avec la sangle de son pantalon, dans la cour du sieur Etienne, de
St-Léger-Dubosq. Ce malheureux, ivre la veille, avait les jambes à
moitié repliées sous lui.
—
La femme Pesnel, 55 ans, ménagère à Honfleur, s'est jetée dans une
mare, à la Rivière-St-Sauveur. On ignore les causes de ce suicide.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Attention
aux chiens. - Un millier de
francs de dégâts auraient été faits dans un troupeau de moutons au
sieur Constant Taupin, propriétaire à St-Jouin, par deux chiens, dont
l'un appartiendrait à un nommé B...., de Beaufour. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Le Patois normand.
- M. Guerlin
de Guer fils vient de
réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des
parlers de Normandie », un travail des plus
intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en
déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie
pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle
pour ne pas être encouragée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Légion
d’honneur. -
M.
Antonin Bretocq,
originaire de St-Jouin, près Dozulé, capitaine de l'armée
territoriale, vient d'être nommé chevalier. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1898 -
Dévalisé. -
Le sieur
Gustave Gabriel, 33 ans, demeurant à St-Jouin, près Dozulé, était
allé toucher 800 fr. au Crédit lyonnais, à Lisieux. Après avoir
empoché ses écus,
il voulut, le soir venu, se divertir avec des demoiselles de mœurs
accommodantes. Mais, pour son malheur, Gabriel rencontra aussi deux
individus inconnus avec lesquels il fit bombance, tant et si bien qu'on
le ramassa ivre-mort sur un trottoir. Les deux filous avaient,
naturellement, allégé de son argent l'imprudent David et avaient filé
le lendemain matin sur Paris, où on ne pourra les découvrir, leur
signalement étant incomplet (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Recensement.
-
Les
propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures
attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la
mairie, avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Incendies.
-
D'une maison au sieur Louis Delaunay, à Brémoy. Pertes, 1 000
fr.
—
D'une meule de foin au sieur Maillard, à Bretteville-le-Rabet. Pertes,
320 francs.
—
Commencement d'incendie chez le sieur Tardif, épicier à
Tilly-sur-Seulles. Pertes, 1 500 fr.
—
D'une maison à la dame Lemichel, à St-Germain-le-Vasson.
—
D'immeubles à la dame Lebourgeois, à Blangy. Pertes, 1 500 francs.
—
D'une buanderie au sieur Tirel, à Saint-Jouin. Pertes, 1 050 francs. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - La bonne fois ne suffit pas.
- La
régie a poursuivi le sieur Alexandre Maillet, cultivateur à
Saint-Jouin, canton de Dozulé, pour avoir vendu une certaine quantité
de cidre en gros sans prendre de licence.
Le
sieur Maillet était de bonne foi, car, à chaque expédition, il
prenait des congés réguliers. Il a été, cependant, condamné à 500
fr. d'amende, avec décimes et demi-décimes et le reste. (
Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Accidents. -
Le
sieur Léon Marie, épicier en gros à Condé-sur-Noireau, rentrait, le
soir, dans cette ville, par la rue René-Lenormand. Sa voiture crocheta
un autre véhicule. La voiture
du sieur Marie se renversa, celui-ci étant tombé dessous, entre les
pieds du cheval, a eu trois côtes fracturées par le marchepied.
—
Le domestique du sieur Tinel, marchand de bois à Saint-Jouin, canton de
Dozulé, est tombé en conduisant un banneau chargé de bourrées. Une
des roues du véhicule lui a passé sur la jambe droite, là lui
brisant.
—
Le sieur Desmortreux, qui travaille à la scierie. Ullern, à Honfleur,
est tombé si malheureusement qu'il s'est fait une fracture au côté
gauche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Disparu. -
Le sieur Jules
Mesnil, 40 ans, demeurant à Saint-Jouin, près Dozulé, est disparu de
son domicile depuis le 20 avril. Il s'était rendu à Trungy chercher du
mobilier qu'il transporta à la gare de Bayeux et n'avait pas voulu
rentrer avec son beau-père qui l'accompagnait. Il avait une somme de 5
à 600 francs sur lui. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1939 -
Arrestation de cambrioleurs.
- Ces
jours derniers, Mme veuve, Jeanne, cultivatrice, demeurant à
Saint-Jouin, avait fermé sa porte à clef vers 18 h. pour se rendre
chez son gendre, M. Levannier, cultivateur, dont la ferme est située à
environ 1 km. 500 de la maison d'habitation de Mme Jeanne.
Le
lendemain matin, rentrant chez elle, Mme Jeanne ne retrouva pas sa clef
dans la cachette où elle l'avait dissimulée et sa porte était
ouverte. Inquiète, elle entra dans sa cuisine où elle constata la
disparition de son porte-monnaie, contenant environ 400 francs.
Sur
le pavé, elle remarqua des bouts d'allumettes vertes, identiques à
celles dont se servait habituellement son employé, elle en prévint, la
gendarmerie.
Après
enquête les gendarmes ne tardèrent pas à mettre en état
d'arrestation le nommé Maurice Leblanc, journalier, trois fois
condamné pour vol, sorti de la prison de Pont-l'Evêque
le 3 février, employé depuis le 9 chez Mme Jeanne, de même que son
complice. Désiré Borgne, autre domestique, employé chez M. Levannier,
interdit de séjour à la suite de sa comparution devant le jury de la
Cour d'Assises de la Somme. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Septembre
1945 -
La suppression de la région.
-
Considérant que la région est une création de Vichy qui
constitue un intermédiaire inutile et coûteux entre le département et
le pouvoir central.
Considérant
que ladite région ne répond pas à la situation économique et sociale
des départements qui la composent : le Calvados, la Manche et l'Orne
n'ayant pas les mêmes intérêts que la Seine Inférieure et l'Eure.
Considérant
que cette anomalie se retrouve dans la plupart des régions. Tout en
rendant cependant hommage à la personnalité du commissaire régional,
Le
conseil général demande la suppression de la région pour les motifs
ci-dessus.
Novembre
1945 -
Ouverture des charcuteries certains jours par semaine..
-
Le Conseil général émet le vœu que les charcuteries soient
ouvertes les mardi, mercredi et
jeudi au lieu des jeudi, vendredi et samedi, ces deux derniers jours
étant ceux de l'ouverture des boucheries.
Cette
modification aurait l'avantage de faciliter le ravitaillement de la
population qui s'en trouve dépourvue du samedi au jeudi.
Septembre
1947 -
Le mors aux dents.
–
Une cultivatrice de Cambremer, Mme Florisse Camus, se rendait en
carriole au marché de Dozulé en compagnie de ses petites-filles. Dans
la côte de Saint-Jouin, le harnais de l’équipage se brisa et le
cheval s’emballa.
Dans
sa course, la voiture monta sur un tas de terre bordant la route. Les
occupants du véhicule furent projetés sur la chaussée tandis que le
cheval ne s’arrêtait qu’à l’entrée de Dozulé, la carriole s’étant
renversée.
Les
blessés ont été transportés dans une clinique de Caen. Mme Camus
souffre d’une fracture d’un bras et d’une déchirure du cuir
chevelu. La petite Françoise Vauvrecy, 5 ans, dont les parents
demeurent à Rots, a été atteinte d’une fracture du crane. Sa sœur,
Marie-Louise, 8 ans, porte des contusions multiples et une blessure à
la tête. (Source
: Le Bonhomme Libre)
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