Juillet
1840 -
Nouvelle locale. -
Mercredi
dernier, les ouvriers occupés aux terrassements nécessaires à la
confection du chemin de grande communication de Lisieux à
Saint-Julien-le-Faucon, ont découvert un squelette assez bien
conservé. Près de lui on a trouvé des chaînes et une fourchette à
demi rongée par le temps. La justice a été appelée immédiatement
pour constater cette découverte, qui donne matière à un grand nombre
de conjectures. (
Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Septembre
1846 -
Nouvelles locales -
Dans la soirée du 13 de ce mois un incendie a éclaté dans la
commune de St-Julien-Ie-Faucon, sur un bâtiment non habité,
appartenant au sieur Poussin. La perte occasionnée par ce sinistre est
estimée à 2 000 fr. environ. Le bâtiment était assuré, son
isolement et sa destination font attribuer son incendie à la
malveillance. La justice est à la recherche des auteurs de ce crime.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Le
21 mars, un voleur s'introduisait chez le sieur Briant, à Manerbe,
après avoir démoli une portion de mur, il emporta une tourte d'environ
6 kilog. et une somme de 110 fr. Eugène Lys, âgé de 20 ans, est
convaincu de ce délit. Il nie d'abord, mais est ensuite forcé d'avouer
le fait.
Quinze
jours avant, il avait volé dans la même commune, chez la veuve
Valette, quelques kilog. de pain après avoir brisé un carreau de
vitre. Il a une mauvaise réputation, d'autres vols lui sont imputés,
cependant, on admet des circonstances atténuantes, il n'a été
condamné qu'à six ans de réclusion.
- Maudé de Saint-Julien-le-Faucon, est accusé de plusieurs
vols avec circonstances aggravantes. Des témoins appelés à sa
requeté sont en contradiction avec plusieurs autres. Les premiers, au
nombre de trois, sont mis en arrestation comme prévenus de faux
témoignage, et l'affaire est renvoyée à une autre session.
(source : Journal de Honfleur)
Mai
1854 - Vol sacrilège.
-
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un vol a été commis dans
l'église de Saint-Julien-le-Faucon. Ces voleurs se sont introduits dans
l'église, en pratiquant à la porte de la sacristie un trou assez grand
pour pouvoir y faire passer un homme de mince taille qui a ouvert la
porte à ses complices.
L'église
a été entièrement dépouillée de ses vases sacrés et de ses
ornements Saint-Ciboire, Saint-Sacrement, calice, lampes, flambeaux,
chapes, chasubles, nappes d'autel, etc..., tout, à l'exception d'une
croix et de grands flambeaux d'autel, a été emporté par ces hardis
voleurs, qui, parmi, les ornements et les vêtements sacerdotaux, ont
choisi les objets de valeur, et ont laissé ceux dont sans doute ils
n'espéraient pas tirer parti.
M.
le Procureur impérial s'est rendu immédiatement à Saint-Julien. La
brigade de gendarmerie de Livarot est allée de suite constater le vol,
les recherches les plus actives, les investigations les plus minutieuses
ont été faites sur le champ, mais jusqu'ici aucun renseignement n'est
venu éclairer la justice.
Il
paraîtrait, au reste, qu'une bande serait organisée pour ce genre de
vol, car la nuit précédente des tentatives pratiquées avec les mêmes
moyens ont eu lieu dans les églises de Courtonne-la-Ville,
Courtonne-la-Meurdrac et Glos, elles ont échoué, sans doute, par des
causes indépendantes de la volonté de leurs auteurs. (source Le
Journal de Honfleur)
Juin
1854 -
Vol sacrilège. -
Le principal auteur et la receleuse du vol sacrilège commis,
pendant la nuit du 18 et 19 mai, dans l'église de St-Julien-le-Faucon,
près Lisieux, ont été découverts et arrêtés, et tous les objets
dérobés retrouvés, mais dans un triste état de profanation.
Amené,
par quelques indices, à soupçonner les habitants d'une maison de peu
d'apparence, donnant sur un chemin retiré, M. le commissaire de police
de Lisieux, accompagné de ses agents, a fait successivement, dans cette
maison, trois perquisitions qui ont amené la découverte des objets
volés. Ces perquisitions avaient été précédées de l'arrestation,
dans un cabaret, d'un nommé Perrine, locataire de la maison que l'on
devait visiter et où il vit avec une vieille mendiante : c’est-elle,
dit-on, qui a préparé, en prenant des informations sur les lieux,
l'expédition de Saint-Julien, et qui a aidé à cacher les produits du
vol.
Les
chasubles, étoles, pales, etc… trouvées cachées sous un tas
d'ordures étaient dégarnies de leurs galons et broderies en fil d'or,
les vases sacrés, tout brisés, gisaient dans le même lieu. On a
retrouvé, dans une fosse d'aisance, les galons et les fils d'or, la
porte de l'ostensoir et d'autres objets. Les recherches faites
minutieusement ont encore fait découvrir, derrière et sous le lit, une
grande quantité de bretelles, de souliers neufs et de peaux de moutons
préparées, qui avaient été volés, dans la nuit qui a précédé
l'arrestation, sur une voiture appartenant au sieur Leboucher, messager
à St-Désir de Lisieux.
La
femme présumée complice de Perrine a été également déposée à la
maison d'arrêt. On recherche activement s'il n'y a point d'autres
complices. (source Le Journal de Honfleur)
Août
1854 - Vol. - Le
mardi 8, comparaîtront devant le jury, les nommés Perrine Laillier et
veuve Petit, accusés du vol de vases sacrés et d'ornements d'église
commis dans l’église, de Saint-Julien-le-Faucon dans la nuit du 18 au
19 mai dernier, et dont nous avons dans le temps entretenu nos lecteurs.
Une
circonstance assez curieuse a signalé, le 20 juillet, la translation de
ces accusés dans la maison de justice. Placés sur une charrette avec
le sac qui contenait les objets volés saisis à leur domicile, ils ne
purent résister à la tentation de s'emparer de nouveau d'un de ces
objets, et, malgré la présence des gendarmes, l'un de ces malfaiteurs
parvint à extraire du sac un ciboire en argent, qui fût, non sans
surprise, trouvé sur lui à son entrée dans la prison de Caen. (Source
: Le Journal de Honfleur)
Septembre
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Lemenuet de la Jugannière. Audience
du 8 septembre.
—-
Dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, d'audacieux malfaiteurs
pénétrèrent dans la sacristie de l'église de Saint-Julien-le-Faucon,
en pratiquant, à l'aide d'une scie, au panneau
inférieur de la porte, un trou suffisant pour leur livrer passage. Une
fois entrés, ils brisèrent la porte d'un petit placard dans lequel ils
prirent, un calice en argent et une patène, ils enlevèrent aussi tous
les ornements qui se trouvaient dans le chasublier, deux paires de
flambeaux et d'autres objets.
De
là, ils entrèrent dans[1]l’église,
enlevèrent le tabernacle, un ostensoir, un ciboire en argent et
jusqu'à la lampe suspendue à la voûte.
Terrine
(Pierre-Auguste), tisserand, demeurant à Prêtreville, déjà trois
fois condamné pour vol et qui vivait, à St-Jacques-de-Lisieux, chez le
nommé Laillier (Casimir), journalier, et sa concubine Rose Moutier,
tous deux malfamés, furent soupçonnés d'être les auteurs de ce
crime. Une perquisition fut opérée, et elle amena la découverte des objets
volés, la plupart brisés et mutilés. Perrine alors avoua son crime ;
il reconnut aussi que c'était lui qui, dans la nuit du 16 au 17 mai,
avait tenté de s'introduire
dans les églises de Glos et de Courtonne-la-Meurdrac ; il était
accompagné, de Laillier qui faisait le guet ; mais ayant l'un et
l'autre cru entendre du bruit, ils s'étaient retirés.
Les
aveux de Perrine ont été suivis de ceux de Laillier. La veuve Petit,
seule, a constamment nié sa participation à ces crimes ; mais elle est
forcée de reconnaître qu'elle a caché dans le domicile commun les
objets volés, et qu'elle a même travaillé à découdre les broderies
d'or et d'argent qui se trouvaient sur les chasubles.
Reconnus
coupables tous les trois, ils ont été condamnés. Perrine et Laillier,
chacun à 15 ans de travaux forcés, et la veuve Petit à 15 ans de
réclusion. (Source : Le journal de Honfleur)
Septembre
1860 - Conseil Général du Calvados. -
Séance du 29 août. A
3 heures, les président, secrétaire, ainsi que M. le préfet, sont au
bureau.
Voici
le résumé des principales délibérations admises sans discussion par
le Conseil général, sur la proposition de ses diverses commissions :
-
Le Conseil d'arrondissement de Lisieux renouvelle la demande que le
bureau de distribution de Saint-Julien-le-Fauçon soit élevé au rang
de direction. Considérant que l'importance de Saint-Julien, son
éloignement des bureaux de direction, le retard apporté dans le
service, militent en faveur de la création demandée. Renouvelle
le vœu que le bureau de distribution de Saint-Julien-le-Faucon soit
élevé au rang de direction de poste.
-
Allumelles dites amorphes. Le Conseil renouvelle le vœu que
l'administration prohibe l'emploi des allumettes chimiques ordinaires.
-
Échardonnage. Le Conseil prie M. le préfet de renouveler ses
instructions relatives à l'échardonnage, en invitant les maires et les
gardes-champêtres de veiller à la stricte exécution de ses arrêtés.
( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1861 - - Par
arrêté. -
Par
arrêtés de M. le préfet, ont été nommés :
-
Adjoint au maire de
Saint-Julien-le-Faucon, M. Guillots (Eugène), membre du Conseil et
notaire, en remplacement de M. Marais, décédé.
Adjoint
au maire de Parfouru, M. Bellissent (Jean-André), en remplacement de M.
Caillot, décédé. ( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1861 -
M. le préfet du Calvados, accord des secours.
-
Nous avons
publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes
auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de
M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Lisieux.
Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr.
Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr.
Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr.
Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr.
Prédauge.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église. 50
fr.
Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr.
Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère. 60
fr.
Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr.
Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église.
50 fr.
Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église.
60 fr.
Castillon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Michel-de-Livet.
- Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Août
1861
-
Cours d’Assises du Calvados.
-
Présidence de
M. le Conseiller Coqueret.
Audience du 5 août.
Le
fauteuil du ministère public est occupé par M. Jardin, avocat
général.
1er
affaire. - Leroux
(Louis-Eugène), 27 ans, marchand de bois, demeurant à
Saint-Julien-le-Faucon.
La
profession de Leroux consistait à acheter des arbres qu'il débitait et
revendait ensuite après les avoir appropriés à divers usages. Doué
d'une certaine intelligence pour ce genre de négoce, il devait
réaliser d'assez grands bénéfices ; mais, ses dépenses n'étant pas
proportionnées à ses bénéfices, il se trouva bientôt dans un état
de gêne qui le porta à faire des emprunts ; puis, un jour, la
confiance lui faisant défaut, il eut recours à la fabrication de
billets faux, espérant qu'il pourrait les rembourser à leur
échéance. il s'adressa, pour les négocier, à un sieur Hébert, son
voisin, qui l'avait vu élever et qui avait en lui la plus grande
confiance. Hébert accepta ces billets au nombre de huit, s'élevant
ensemble à une somme de 1 565 fr.
A
l'échéance, Leroux, n'étant pas en mesure de rembourser, alla trouver
Hébert et lui avoua tout. Hébert promit de ne pas le perdre, et il
aurait tenu parole, mais, la justice ayant été informée de ces faits
, Leroux a été l'objet d'une instruction criminelle, dans le cours de
laquelle, ainsi que devant le jury, il a passé des aveux complets.
Des
circonstances atténuantes ont été déclarées en faveur de Leroux ;
il a été condamné à deux ans de prison.
Défenseur,
Me Morin.
( L’Ordre et la Liberté )
Août
1861 - les nominations.
- Par
arrêtés de M. le préfet en date des 19, 20, 21 et 22 août, ont été
nommés :
-
Adjoint au maire de Saint-Julien-le-Faucon, M. Lemonnier
(Jean-Baptiste), en remplacement de M Marais, décédé.
-
Adjoint au maire de Roucamp, M. Leroyer (Amand).
-
Maire de la commune de Mondeville, M. Aumont, négociant,
propriétaire dans cette commune.
-
Maire de la commune de Noron, M. Sevin (Philippe), en
remplacement de M. Marchand, démissionnaire. ( L’Ordre et la Liberté
)
Juillet
1864 -
On nous écrit. -
Le Lexovien
de Lisieux enregistre le triste événement suivant, qui a plongé dans
le deuil une honorable famille de Saint-Julien-le-Faucon :
Lundi
de la semaine dernière, le fils de M. Germain, débitant de tabacs, qui
faisait le commerce d'épiceries, est tombé dans une chaudière de suif
bouillant. Ce malheureux
jeune homme a eu le courage de sortir de cet horrible bain, de regagner
la maison de son père et de se déshabiller pour se mettre au lit,
qu'il n'a plus quitté.
Il
est mort douze heures après l'accident, en proie aux plus vives
douleurs. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1865 -
Vœu sur la création de bureaux de poste. - Le
Conseil général.
Exprime
le vœu :
1º
Que des bureaux de distribution soient établis à Port-en-Bessin
et à Longraye.
2º
Qu'un bureau de poste soit établi dans chacune des communes de
Saint-Julien-le-Faucon et du Breuil. (Le Pays d’Auge)
Septembre
1865 -
Prix de la journée de travail.
- Le
Conseil général fixe la journée de travail, dans le département du
Calvados, ainsi qu'il suit :
-
1 fr. 30 pour la ville de Caen.
-
1 fr. 20 dans les villes de Bayeux, Lisieux et Honfleur.
-
1 fr. 10 pour Vire, Trouville, Falaise, Pont-l'Évêque,
Condé-sur-Noireau, Orbec et Isigny.
-
1 fr. dans les communes chef-lieu de canton, et quelques
gros bourgs.
-
0 fr. 80, 0 fr. 70, 0 fr. 60 dans
toutes les autres communes du département, et suivant les états
arrêtés par le Conseil général depuis plusieurs années. (Le
Pays d’Auge) |