UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - JULIEN - le - FAUCON

Canton de Mézidon-Canon

   Les habitants de la commune sont des Fauconnais, Fauconnaises


Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Lisieux : Marolles, école de garçons ; Lisieux, école de garçons ; Saint-Jacques, école de garçons ; Mesnil-Eudes, école mixte ; Le Pré-d'Auge, école de filles ; Prêtreville, les deux écoles ; Livarot, école de filles ; Mesnil-Duraud, école de filles ; Ouville, école de filles ; Tortisambert, école mixte ; Mézidon, les deux écoles ; Saint-Julien-le-Faucon, école de garçons ; Mesnil-Mauger, école mixte ; Orbec, école de garçons ; Saint-Julien-de-Mailloc, école de garçons ; Saint-Martin-de-Bienfaite, école de garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette, les deux écoles ; Montviette, école mixte ; Vieux-Pont, école mixte, etc......

 

Décembre 1879  -  Revenus de loin.  -  A Saint-Julien-le-Faucon, trois ouvriers plâtriers occupés aux constructions de M. Delasalle se chauffaient avec du charbon de bois dans un petit appartement bien clos, ils ne tardèrent pas à s'endormir d'un sommeil qui aurait pu se prolonger outre tombe, sans l'intervention d'un bourrelier de la localité, M. Jean, qui, frappé de la tranquillité inaccoutumée de ses voisins, arriva à temps pour les arracher à la mort.  

 

Juillet 1880  -  Médailles et lauriers.  -  La musique municipale de Falaise a obtenu au concours du Mans deux médailles en vermeil. Celle de Saint-Julien-le-Faucon a obtenu également deux médailles.

 

Décembre 1880  -  Tirage au sort.  -  Les opérations du tirage au sort des conscrits de la classe 1880 commenceront le 24 janvier.

 

Décembre 1880  -  Recensement de la population.  -  Le recensement quinquennal de la population commencera le 15 janvier prochain.

 

Décembre 1880  -  Une série de désastres.  -  La crue de la Vie a causé de grands dégâts à St-Julien-le-Faucon. Un charretier de la compagnie du chemin de fer a failli se noyer avec deux chevaux. Il a été sauvé, grâce au secours de M. Larose, directeur de la poste.  

 

Juillet 1882  -  Orages et récoltes.  -  Les nouvelles que nous recevons sur les désastres causés ces derniers jours, par les orages, sont déplorables. La pluie, mêlée de grêle, a surtout causé des dégâts assez sensibles dans les communes de St-Pierre-des-Ifs, Lessard-le-Chène et autres, comprises entre Lisieux et Saint-julien-le-Faucon. Il pleut un peu partout en France. 

Les foins dont beaucoup ont été mal récoltés sont abondants. Les blés ont une belle apparence, mais beaucoup sont couchés, très peu de pommes dans le Pays-d'Auge. Beaucoup de  pommes de terre malades.  

 

Septembre 1884  -  La misère.    La semaine dernière, à Saint-Julien-le-Faucon, un jeune homme s'est affaissé sans connaissance au milieu du bourg. Le docteur Vallette a constaté qu'il était tombé  d'inanition, grâce aux soins de voisins charitables, il n'a pas tardé à reprendre connaissance, il a déclaré qu'il n'avait pas mangé depuis deux jours et qu'il avait fait une longue marche, Le maire, M. Sèvestre, l'a fait héberger. C'est un cordonnier sans travail.  

 

 Janvier 1887  -  Mort de froid et de misère.  -  Le nommé Abel Lemonnier, 55 ans, né à Vieux-Pont, dont le cerveau était détraqué, avait été trouvé complètement nu sous le hangar du sieur Moisy, peintre à Saint-Julien-le-Faucon, les habits étaient près de lui. Réchauffé, réconforté et revêtu, Lemonnier avait été mis sur la paille dans une étable voisine relativement chaude. Le lendemain matin, on l'y trouvait mort de froid et complètement nu. Le malheureux s'était encore mis entièrement nu et avait déposé près de lui ses vêtements.  

 

Février 1890  -  Les destructeurs de chiens.  -  La semaine dernière, trois chiens ont été tués dans le canton de Mézidon : l'un de 250 fr., au sieur Caillot, d'Ecajeul ; un autre de 300 fr., au sieur Renard, de St-Julien-le-Faucon, et enfin un troisième de 690 fr., au sieur Blin, agent d'affaires à Mézidon. Une enquête est ouverte pour découvrir le coupable. 

La semaine dernière, un malfaiteur a fait subir d'horribles mutilations à un chien de chasse appartenant au sieur Grivel, de la Chapelle-Engerbold. L'animal est rentré chez son maître dans un état pitoyable. L'auteur de cet acte de barbarie est inconnu.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1890  -  Un pain qui coût cher.  -  Henri Fosse, 26 ans, né à Notre-Dame-de-Livaye, se disant domestique, a été condamné à 3 mois et un jour pour escroquerie d'un pain de 6 kilogrammes commis au préjudice de la veuve Richaix, boulangère à St-Julien-le-Faucon.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1891  -  Mort accidentelles.  -  Joseph Turmeau, 35 ans, terrassier, né à Sillé-le-Guillaume (Sarthe), est tombé dans une mare, à Saint-Julien-le-Faucon. Les efforts du malheureux pour sortir de l'eau sont restés impuissants. 

— La femme Marie Piel, 29 ans, demeurant à Monteille, a été trouvée noyée dans une mare. On attribue cette mort à un accident.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1891  -  C’est du propre.  -   Saint-Julien-le-Faucon n’a qu'une pompe pour tout le bourg et cette pompe ne fonctionne pas la moitié de l'année. Les habitants sont dont obligés d'aller s'approvisionner à la petite rivière la Vie, qui traverse la commune. Or, savez-vous ce qu'on a fait l'une de ces nuits ? On a vidé les lieux d'aisances des deux  maisons d'école et leur contenu a été jeté à la rivière.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Nos récoltes.  -  La récolte du foin est réduite aux deux tiers d'une récolte ordinaire par la sécheresse. On parle de 100 fr. le cent : mais ce prix ne se maintiendra pas. Blé, orge, avoine, sarrasin, assez bons. Pommes peu nombreuses en général. Quelques contrées en ont cependant.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Menaces.  -  On a placardé à St-Julien-le-Faucon des affiches prévenant « les propriétaires et cultivateurs que s'ils occupent d'autres ouvriers que ceux du pays, pour ramasser leurs récoltes, tout leur sera brûlé, tant dans les champs que dans leurs greniers. » Ces menaces sont-elles l’œuvre de malintentionnés décidés à mettre leurs projets à exécution, ou de farceurs qui auraient trouvé plaisant de jeter l'effroi parmi les populations de la région ?  En tous cas, il est bon de veiller et de se rappeler que des sinistres ont suivi de semblables menaces dans l'Eure, notamment dans la commune de St-Pierre-du-Val. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1892  -  Récompenses honorifiques.  -  Médailles à M. Félix Trével, journalier à Allemagne, pour avoir sauvé deux enfants sur Ie point de se noyer ; à M. Corbet, percepteur de St-Julien-le-Faucon, a sauvé à deux reprises différentes, des femmes en danger de se noyer. 

Mentions honorables : MM. Louis Villon, instituteur ; Léon Lebas, menuisier et Pierre Marie, caporal des pompiers, se sont signalés par leur belle conduit en combattant un incendie à Carpiquet. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Cheval méchant.  -  Le jour de Pâques, le sieur Paul Hellouin, 56 ans, garçon d'écurie à l'hôtel du Bras-d'Or, à Saint-Julien-le-Faucon, voulut, malgré la recommandation qui lui avait été faite, soigner le cheval d'un marchand ambulant descendu à l'hôtel. L'animal, ne se laissant approcher que par son maître, lança une ruade qui atteignit très brutalement le malheureux Hellouin au côté gauche de la tête. Son état est très grave. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Le gui.  -  Nous rappelons qu'un arrêté préfectoral ordonne a tout cultivateur ou propriétaire d'enlever le gui des pommiers. Des procès-verbaux seront dressés aux  cultivateurs et propriétaires qui ne se conformeraient pas à cet arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1895  -  Mortes de froid.   -  A Vire, on a trouvé morte chez elle la veuve Hamel, 67 ans, rue du Bourg-Neuf. La mort remontait à 2 jours et était due à une congestion causée par le froid.

— La semaine dernière, un fermier du Pléssis-Grimoult donnait asile, pour la nuit, dans une grange, à deux mendiants, Honoré Viel et sa femme. Le matin, Viel en se réveillant, a trouvé sa femme morte à côté de lui. Cause du décès : la misère et le froid.

Jeudi dernier, à 6 h. 1/2 du matin, on a trouvé dans sa voiture, à St-Julien-le-Faucon, le cadavre du sieur Désiré Bardel, 44 ans, fermier au Pré-d'Auge. Il avait succombé à une  congestion causée par le froid.

— Mercredi matin, le commissaire de police de Lisieux se présentait chez une femme Héroult, rue Petite-Couture, surprise la veille en flagrant délit de vol. Il se trouva en présence de son cadavre. Elle avait succombé dans la nuit au froid et à l'alcoolisme. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1895  -  Neige et froid.   -  L'hiver que nous traversons menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés sont nombreux dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La « Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal, les glaçons l'encombrent. Cette situation est d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1895  -  L’art de mangée et boire sans payer.  -  Joseph Bonneau, 19 ans, demeurant à Jort, se présentait dernièrement chez le sieur Loiseau, débitant à Heurtevent, et chez le sieur Lecointre, tonnelier à St-Julien-le-Faucon, où il se faisait passer pour M. Gaston Seré, propriétaire à Ste-Marie-aux-Anglais. Grâce à ce nom fortuné, il se fit héberger tant chez les époux Loiseau que par M. Lecointre auquel il fit même payer les consommations prises à l'hôtel Bourdon. Il était assez difficile de faire autrement, car le faux Seré ne parlait rien moins que d'une commande d'une trentaine de barils. Poursuivi pour cette escroquerie, Joseph Bonneau a été condamné, par le tribunal de Lisieux, à un mois de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1895  -  Disparu retrouvé.  -  Le cadavre du sieur Henri Avantin, domestique à Castillon-en-Auge, disparu depuis cinq mois, a été trouvé noyé à Saint-Julien-le-Faucon. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1896  -  Toujours à propos d’eau.  -  Un cultivateur des environs de Caen nous écrit qu'il est resté baba à la lecture du compte rendu de la dernière séance du conseil municipal de Caen dans laquelle le maire a déclaré qu'il ferait pour suivre, comme des « voleurs » les personnes étrangères à la ville surprises en train de prendre de l’eau aux fontaines publiques.

Il nous demande si, vraiment, les habitants des cantons suburbains qui viennent aux marchés de Caen et qui auraient, eux ou leurs bêtes le malheur de boire aux fontaines publiques peuvent être traités comme des voleurs. Nous ne le pensons pas, car cette théorie inhospitalière aurait pour conséquence de diminuer encore l'importance de nos misérables marchés déjà si mauvais.

On nous dit que la commune de Saint-Julien-le-Faucon est en train de s'embourber dans une affaire d'eau très coûteuse et qui ne donnera pas, parait-il, les résultats espérés.

Habitants de St-Julien-le-Faucon, avant de vous engager, méditez ce qui arrive aux Caennais avec les eaux de Mouline. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1898  -  Tentative de vol dans un bureau de Poste.  -  Dimanche, à St-Julien-le-Faucon, pendant, que la directrice du bureau de poste et son employée étaient aux vêpres, un  voleur à tenté d'y pénétrer en brisant un carreau. Il s'enfuit à l'approche d'une voisine, la dame Dubois. Les gendarmes, prévenus, se mirent en campagne et arrêteront bientôt le  nommé Gaucher, journalier à Caen. II a déclaré avoir deux complices : l'un surnommé Eugène, l'autre le fils même de la dame Dubois. 

Tous trois seraient venus exprès de Caen pour faire le coup. C'est Eugène qui a cassé le carreau pendant que Gaucher faisait le guet. Dubois se tenait à distance dans la crainte d'être reconnu. Eugène et Dubois ont aussi été arrêtés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1898  -  Les pommes.    On n'est pas encore fixé sur la récolte des pommes et cependant des marchés importants se concluent déjà dans le pays d'Auge. 

A Saint-Pierre-sur-Dives, un millier d'hectolitres ont été achetés 2 fr. la barattée, à Livarot, elles se sont traitées à 2 fr. 15 et au-dessus. 

Un M. Charpentier, négociant à Maizières, on a retenu, dit-on, six cents vagons et il lui en faudra encore. En prévision d'une récolte qui ne donnera peut-être pas ce qu'on espère, le conseil municipal de Saint-Julien-le-Faucon réclame pour sa gare une voie spéciale avec plaque tournante pour faciliter et accélérer l'expédition des pommes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Vol qualifié.   -   Eugène Gaucher, 16 ans, journalier à Caen, et Victor Honoré, 25 ans, né à Moulines, s'étaient rencontrés à Caen associés avec Eugène Dubois, 20 ans, pour commettre des vols. Dubois, qui est originaire de Saint-Julien-le-Faucon, indiqua un coup à faire chez la receveuse des postes. Mais, au moment où l'un d'eux allait s'introduire dans le bureau de poste, la mère de Dubois, qui habite tout près, attirée par le bruit, donna l'éveil. Défendus par Me Dodeman et Tardif. Gaucher et Honoré ont été acquittés, mais Dubois, comme ayant indiqué le vol, a été condamné à 1 an de prison. — Défenseur, Me  Mariette. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Dévouement d’une mère.   -  Vendredi matin, la dame Clérembault, garde-barrière d'un passage à niveau était postée en attendant le passage d'un train se rendant de Mesnil-Mauger à St-Julien-le-Faucon. Deux de ses enfants, un petit garçon de 3 ans et sa petite sœur qui se trouvaient du côté opposé de la voie, voulurent rejoindre leur mère. Le petit garçon, voyant le train s'avancer, resta à la porte de la barrière, sa jeune sœur, inconsciente, s'élança sur la voie. A ce moment, le train se trouvait à 20 mètres seulement du passage à niveau : le mécanicien siffla immédiatement un renversant la vapeur. 

Le pauvre bébé, terrorisé, resta immobile au milieu de la voie. Pendant ce court intervalle, la malheureuse mère se rendit compte du danger que courait son enfant et croyant avoir le  temps de le sauver, elle se précipita au-devant de la locomotive, alors qu'elle n'en était séparée que d'un mètre environ. La malheureuse femme devait être victime de son courage,  ainsi que sa petite fille. Frappée au front par le signal du train, elle fut renversée sur les rails et les wagons lui passèrent sur les jambes. La femme Clérembault avait les deux jambes coupées au-dessous du bas-ventre et la fillette la jambe droite broyée à la naissance de l'aine. 

La femme Clérembault fut transportée dans sa maison. Elle avait encore sa connaissance et priait, en gémissant, les personnes présentes de ne pas l'abandonner. 

Une heure après, elle rendait le dernier soupir. La petite fille a été transportée à l'hospice de Lisieux, où elle ne tardait pas à succomber. La femme Clérembault était bretonne, son mari est poseur à la compagnie. Elle allait avoir 31 ans : la petite fille avait 18 mois. Il reste encore un enfant plus jeune.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1898  -  Suicide.   -   Le sieur Ernest Launay, 50 ans, à St-Julien-le-Faucon, condamné la semaine dernière par le tribunal correctionnel de Lisieux à 6 jours de prison pour mendicité et bris de clôture chez le maire qui lui avait refusé un secours, s'est noyé dans une mare au Mesnil-Simon. Ce suicide est attribué au désespoir du pauvre diable, qui était infirme, de se voir refuser du pain et interdire d'en demander.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Incendiaire.  -  La gendarmerie de Saint-Julien-le-Faucon a arrêté le nommé Julien Jourdain, 69 ans, journalier, sans domicile, né à Montilly (Orne), prévenu d'incendie volontaire. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1899  -  Lune de miel troublée.   -   La fille Adolphine Querendel, 22 ans, avait trouvé à se marier, mais il lui manquait une dot et son trousseau n'était guère « cossu ». Comme elle était en service chez les époux Georges, commerçants à Saint-Julien-le-Faucon, elle ne se gêna pas, elle fit main basse sur du linge et des vêtements et sur 130 fr. d'argent appartenant à ses maîtres.

La noce eut lieu et on remarqua même que la jeune mariée était d'une gaieté folle. Mais elle ne riait plus lorsque, quelque temps après, les gendarmes vinrent troubler sa lune de miel et lui demander d'où lui provenaient sa dot et une partie de son trousseau.

Les juges de Lisieux ont été gentils. Ils ne pouvaient pas faire autrement que de condamner celle qui s'appelle aujourd'hui Mme Poussin, mais, en lui appliquant un mois de prison, ils lui ont accordé la loi Bérenger. Il est vrai que la famille a désintéressé les époux Georges.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Une leçon d’économie.  -   Plusieurs conseillers municipaux de St-Julien-le-Faucon voulaient entraîner la commune dans de folles dépenses. En présence des protestations, cinq conseillers donnèrent leur démission. Tous les cinq se représentaient. Ils ont été battus.

— Élus : MM. Girard, Gervais, Dubois, Jus et Poussin. 

— Battus : MM. Leboucher, lieutenant de pompiers ; Lepeltier, adjoint ; Louis Leboucher, Delasalle et Moutier. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1899   -   Entre patron et ouvrier.  -    Au cours d'une discussion, relative à un règlement de compte, entre les sieurs Lestable, entrepreneur à Saint-Julien-le-Faucon, et Julien Langlois, manœuvre, celui-ci a été frappé si brutalement par son patron qu'il a eu deux côtes enfoncées. Procès-verbal a été dressé contre Lestable. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Le froid.  -   La gelée a pris au moment où rien ne la faisait prévoir. Presque immédiatement le froid a atteint, à Caen, 6 au-dessous de zéro ; au bord de la mer, il y a eu 7 et même 8 dans les endroits ou le vent portait.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le thermomètre est descendu à 10 au-dessous de zéro. Mardi, la neige a fait son apparition dans notre région. Le froid est général en France.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900   -   Danse et musique.  -   On nous écrit de Saint-Julien-le-Faucon que l'école des garçons, refusée à la musique du lieu pour y faire ses répétitions, avait été accordée par la préfecture pour y donner des bals d'invitation. Cela prouve que l'auteur de cette autorisation est un sauteur qui préfère la danse à la musique. (Source  : Le Bonhomme Normand)

  

SAINT-JULIEN-LE-FAUCON  (Calvados)  -  Rue de la Gare

SAINT-JULIEN-LE-FAUCON (Calvados)  Les Halles et un Coin de la Place

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