UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - JULIEN - le - FAUCON

Canton de Mézidon-Canon

   Les habitants de la commune sont des Fauconnais, Fauconnaises


Juillet 1901   -   Vol dans une église.  -  Dans la nuit de samedi, des cambrioleurs ont pénétré dans l'église de Saint-Julien-le-Faucon, brisé le tronc de Saint Antoine, enfoncé les portes de la sacristie, volé le tronc des pauvres et emporté toutes les clefs. Les dégâts sont évalués à environ 100 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Disparition d’une jeune fille.  -   La demoiselle Marie Lépy, 20 ans, servante à Saint-Julien-le-Faucon, était allée à la rivière pour laver quelques cliches à fromages. Avant de rentrer à la maison, elle pria une autre jeune fille qui l'accompagnait, de lui enlever ses boucles d'oreilles qui, disait-elle, lui faisaient mal.

Depuis, on ne l'a plus revue. Marie Lépy avait dit plusieurs fois qu'elle voulait en finir avec la vie et qu’elle se jetterait à l'eau. On craint qu'elle n'ait mis son funeste projet à exécution. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Suicide.  -  Le cadavre de la demoiselle Marie Lépy, 20 ans, servante à St-J.ulien-le-Faucon, a été découvert dans la rivière la Vie. Cette mort est bien le résultat d'un suicide.

Aucune trace de violence n'a été relevée sur le corps de la noyée, qui, du reste, avait manifesté l'intention de se suicider. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1904  -   L’aurait-elle rendue ?    -   Jules Garnier, 25 ans, garçon charcutier à Vimoutiers, avait loué, pour quatre jours, une bicyclette à M. Marius Henry, à Lisieux. 

Voyant que la machine ne rentrait pas. M. Henry fit rechercher son client qui fut pincé à St-Julien-le-Faucon. Garnier a prétendu qu'il se disposait à venir rendre la bécane. On l’a quand même arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1913  -  Pénible accident.  -  Un rentier bien connu à Saint-Julien-le-Faucon, M. Chemin âgé de 78 ans, vient de trouver la mort dans de pénibles circonstances. Il venait de  sortir de sa maison portant à sa main son fusil chargé, quand arrivait dans le milieu de la cour, il glissa, croit-on, et tomba sur son arme. Le fusil en tombant partit, M. Chemin fut atteint  à la tête et tué sur le coup.

 

Janvier 1915  -  Plaquez-vous :  -  Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même  conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?

 

Février 1915  -  Deux enfants brûlés.  -  A Saint-Julien-le-Faucon, canton de Mézidon, la dame Madelaine était partie laver du linge, laissant seuls à la maison ses deux enfants, Louis, 3 ans 1/2, et Louise, 16 mois. Quand elle rentra, elle trouva le petit garçon carbonisé, seul le visage était à peu près intact. La fillette, les vêtements en feu, était blottie dans un angle de  la pièce. On l'a transportée à l'hôpital de Lisieux. On n'a pu savoir comment l'accident s'était produit.  

 

Mai  1919  -  Incendie.  -  Un incendie dont les causes paraissent accidentelles, s'est déclaré le 19 mai dans un wagon de fourrages faisant partie d'un convoi venant de Mesnil-Mauger. A l'arrivée en gare de St-Jullen-le-Faucon, le wagon put être conduit sur une voie de garage et l'incendie fut éteint. 

On suppose que le feu a du être communiqué par une flammèche de la machine. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1920   -   Douloureux accident.   -   M. Corchon, brigadier au 25e  d'artillerie, en garnison à Vitry-le-François, fils du docteur Corchon, maire de St-Julien-le-faucon, s'est noyé, ces jours derniers, en se baignant dans la Marne. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   comme dans Sherlock-Holmes.    -   Ayant eu affaire au café Michel, à Saint-Julien-le-Faucon. Mme Guérard, cultivatrice à Lessard-et-Le-Chêne, canton de Lisieux, pour payer sa dépense, sortit son portefeuilles qui contenait un billet, de 50 f. et de la monnaie. Rentrée chez elle, elle s'aperçut qu'elle avait perdu son portefeuille, Elle retourna au café, où elle apprit, qu'un nommé Jégo, journalier à Mesnil-Simon l'avait trouvé.

Interrogé, Jégo a bien reconnu avoir trouvé un portefeuille, mais qu'il me renfermait que 6 fr, et qu'il l'avait remis à un passant qui le réclamait.

On interrogea la maîtresse de Jégo, qui, avoua que son amant avait bien pris le portefeuille. Elle conduisit les gendarmes dans la cave et leur remit un maillet de menuisier entre les mains. Cet outil avait été percé et la cavité avait été bouchée par des chevilles. En les enlevant, les gendarmes y trouvèrent, roulé le billet de 500 fr. Jégo a dû avouer et sera poursuivi. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923  -  Incendie.  -  Un commencement d'incendie s'est déclaré à l'hôtel de la Levrette, tenu par M. Marguerite. Les pompiers, prévenus en hâte, ont pu heureusement maîtriser le sinistre après quelques heures de travail.

 

Juin 1923  -  Les enfants terribles.  -  Les enfants Jouanne, âgés de 8 et 10 ans ; Delafosse, 11 ans ; Pignot, 9 ans ; Lemonnier, 12 ans, ont brisé 60 isolateurs sur les poteaux électriques placés à la sortie de Saint-Julien-le-Faucon et sur un parcours de 1.500 mètres. Les parents prévenus par la gendarmerie ont pris l'engagement de payer les frais.

 

Juin 1923   -  Les mêmes coupables.   -   La femme Victoria Hennequin, 34 ans, était en journée chez M. Rodier, percepteur à St-Julien-Ie-Faucon. S'étant trouvée souffrante dans l'après-midi, elle demanda la permission de se reposer dans une chambre du 2e étage. Là, elle accoucha clandestinement d'un enfant qu'elle étrangla aussitôt après sa naissance.

Dans la soirée, elle reprenait son travail. Surpris de l'attitude de cette femme, le percepteur fit appeler le maire de la commune, le Dr Corchon, lequel, après examen, put obtenir les aveux de cette mère criminelle qui déclara avoir caché le petit cadavre derrière une malle, dans le grenier.

La femme Hennequin a été envoyée à l'hôpital de Lisieux. Le cadavre de l'enfant a été déposé à la morgue de cet établissement. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923  -  Une terrible bourrasque 1er août. (De notre correspondant particulier.) Un cyclone d'une extrême violence s'est abattu hier, dans la soirée, aux environs de Lisieux et notamment dans la région d'Anquainville, Saint-Julien-le-Faucon, Marolles.

 

Mars 1924  -  Noyé dans une mare.  -  Orvain Eugène, ouvrier maçon, âgé de 48 ans, demeurant à Saint-Julien-le-Faucon, disparu de son domicile depuis quelques jours, a été retrouvé noyé dans une mare située dans son jardin. Le docteur Corchon a estimé que le corps avait journé dans l'eau pendant 12 heures. On croit à une mort accidentelle.

 

Avril 1925  -  Un triste individu.  -  Le journalier agricole, Joseph Malabœuf, 43 ans, employé chez un cultivateur de Lessard-et-le-Chêne, a été arrêté par les gendarmes de St-Julien-le-Faucon, sous l'inculpation de viol sur la personne d'une jeune servante de 16 ans.

SAINT-JULIEN-le-FAUCON (Calvados)

Paysage

SAINT-JULIEN-LE-FAUCON (Calvados) -  Le Portail de l'Église

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