1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ST - JULIEN s/CALONNE |
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Canton de Pont-l'Évêque |
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Juillet
1845 -
Nouvelle local. -
Foire
de St Julien-sur-Calonne, franche de tous droits. — Cette foire aura
lieu le vendredi 25 juillet prochain. La veille, selon l'usage, est le
jour consacré au louage des domestiques des deux sexes. Le 20 aura lieu
la fête patronale de Sainte-Anne. Le
jour de la foire, quatre primes seront distribuées, savoirs : la
première de 35 fr., au propriétaire de la meilleure vache à lait ou
amouillante ; la deuxième de 20 fr., au propriétaire de la meilleure
génisse d'un à deux ans ; la troisième de 20 fr., au propriétaire du
meilleur lot de moutons composé de dix au moins ; el la quatrième de 15
fr., au propriétaire du meilleur porc. Ce concours ne peut manquer d'attirer un grand nombre de cultivateurs. (Source : Le Journal de Honfleur)
Août
1852 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence
de M, le conseiller Géraldy. Audience du 2 août. La
3e session trimestrielle des assises du Calvados s'est ouverte
lundi dernier, sous la présidence de M. le Conseiller Géraldy, assisté
de MM. les conseillers Delaville et Le Bastard-Delisle. —
Le 8 juin dernier, le nommé Constant Roger, domestique chez le sieur
Tragin, maréchal à Launay-sur-Calonne, arrondissement de Pont-l’Évêque,
profilant du sommeil des sieurs Amour et Nuisement, ouvriers comme lui et
dans la chambre desquels il couchait, leur déroba une montre, de l'argent
et divers, vêtements et prit la fuite. Le sieur Tragin, son maître, se
mit à sa poursuite et le fit arrêter quelques jours après à Trouville,
au moment où il allait partir pour le Havre. Indépendamment
de ces soustractions frauduleuses, le ministère public a mis à la charge
de Roger un vol d'argent commis au préjudice d'une femme Lechevet qui
venait travailler comme journalière chez le sieur Tragin. Roger a nié ce
dernier crime. Grâce
à l'admission des circonstances atténuantes, il n'a été condamné
qu'à 3 ans de prison. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Juillet 1854 - Un accident. - Le 12 juillet, le sieur Bottentuit ( François-Victor ), âgé de 58 ans, marchand de vaches à Saint-Julien-sur-Calonne, se rendait en tilbury à Beaumont, avec sa fille, lorsque, le cheval s'étant abattu, ils furent l'un et l'autre renversés violemment. Au
moment où il se préparait à remonter en voiture, le sieur Bottentuit
qui avait dit ne s'être fait, aucun mal, fut pris d'une défaillance
soudaine et expira en quelques minutes. (source Le Journal de Honfleur)
Décembre
1854 - Cour d'Assises du
Calvados. -
Présidence
de M. Le conseiller d'Angerville.
Gibon,
déjà trois fois condamné pour vol, ayant obtenu, le 25 septembre
dernier, de passer la nuit dans l'écurie de la dame Hettier, à
Launay-sur-Calonne, profita de l'absence du domestique, qui couchait aussi
dans l'écurie, pour forcer son coffre et lui voler une bourse contenant
55 fr. Le domestique, à son tour, s'étant aperçu de ce vol et de la disparition
de Gibon, se mit à sa poursuite et l'atteignit bientôt. Celui-ci avoua
le vol et restitua la bourse. Le
jury ayant admis en sa faveur des circonstances atténuantes, Gibon a
été condamné à 5 ans d'emprisonnement. (Source : Le journal de
Honfleur)
Juillet 1855 - Les adjudications. - Il sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux dans les communes ci-après désignées : Quetteville.
7 650 fr. — Bénerville
(chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c. —
Saint-Julien-sur-Calonne,
1 541 fr. 50 c. —
Cricqueville, (le droit a été augmenté de 10 %, suivant
autorisation de M. le Préfet), 1 100 fr. — Cresseveulles,
(même augmentation), 742 fr. 50 c. —
Putot, (id.) 532 fr. 8 c.
— Goustranville.
953 fr. 56 c. — Danestal.
618 fr. 20 c. — Sureville.
442 fr. 40 c. (Source : Le journal de Honfleur)
Avril 1860 - Réunion de communes. - Un projet de loi relatif à la suppression des deux communes de Saint-Mélaine et de Launay-sur-Calonne, et à la réunion de ces deux communes, savoir : la première à la ville de Pont-l'Évêque, la deuxième commune, partie à cette dernière ville, et partie à la commune de Saint-Julien-sur-Calonne a été présenté le 2 de ce mois au Corps Législatif. La
commission de 7 membres relatif à ce projet de loi a été nommée
mercredi par le Corps Législatif. (Le Ordre et la Liberté)
Octobre
1860 -
Circonscriptions territoriales. Réunions de communes.
- Quatre lois
ont opéré récemment diverses modifications dans les circonscriptions
communales du département : La
première, en date du 9 mai dernier, a distrait les hameaux de Célery et
du Gable-Blanc de la commune de Fresnay-le-Puceux, et les a réunis à la
commune de Boulon. La
deuxième, en date du 21 du même mois, a distrait des portions de
territoire des communes de Méry-Corbon, Cléville et Ouézy, et les a
réunies à la commune de Croissanville. La
troisième, en date du 26 dudit mois de mai, a supprimé les communes de
Saint-Mélaine et de Launay-sur-Calonne, et a réuni Saint-Mélaine à la
ville de Pont-l'Évêque, et Launay, partie à cette ville et partie à Saint-Julien-sur-Calonne. Enfin,
la quatrième, en date du 14 juillet, a distrait des terrains dépendant
de la commune de Graye, qui formaient prolongement entre Courseulles et la
mer, et les a réunis à cette dernière commune.
Mais
il n'en est pas de même de la population officielle des communes, qui
demeure désormais ainsi fixée : Fresnay-le-Puceux,
1 015 habitants ; Boulon, 719 ; Croissanville, 522 ; Méry-Corbon,
723 ; Ouézy, 220 ; Cléville, 433 ; Pont-l'Évêque, 2 717
Idem (population municipale) 2 654 ; Saint-Julien-sur-Calonne,
283 ; Graye, 514 ; Courseulles, 1 666. ( L’Ordre et la
Liberté)
Mars 1861 - Nécrologie. - M. Eude, membre du Conseil d'arrondissement de Pont-l’Évêque, ancien maire de Launay-sur-Calonne, est décédé en sa demeure à Saint-Julien, le 20 février, et ses obsèques ont eu lieu le 22, en présence d'un grand concours d'amis et de personnes de toutes conditions, empressées, dit le « Pays-d'Auge », de rendre à l'homme de bien ce dernier témoignage d'estime qui lui était dû bien légitimement. ( L’Ordre et la Liberté)
Octobre 1861 - Un accident. - Un déplorable événement vient de jeter le désespoir dans une honnête famille. Mme Halbique, habitant à Saint-Julien-sur-Calonne, femme de l'un des employés de M. Jeanne, vient de perdre un enfant âgé de 18 mois dans les circonstances les plus tristes. Tandis que Mme Halbique avait les yeux tournés, l'enfant s'étant penché sur l'une des croisées du premier étage tomba, la tête la première, sur le sol. La mort ne fut pas instantanée, la pauvre petite créature respirait encore. La mère, seule dans sa maison, appelait partout du secours, secours qui se faisait attendre, car personne ne l'entendait. Une voisine vint enfin, puis le médecin, qui eut plutôt à consoler la malheureuse mère qu'à la bercer d'un vain espoir, cette scène était déchirante. (Pays-d'Auge.)
Février 1862 - Un Incendie. - Un incendie a éclaté à Saint-Julien, près Pont-l'Evêque, mercredi, vers dix heures du matin, sur deux fermes appartenant Mme Émile Vautier et exploitées, l'une par M. Brèvedent et l'autre par M. Leguillon. Deux bâtiments d'exploitation ainsi que le mobilier, le foin et les fourrages qu'ils contenaient, ont été la proie des flammes. On
attribue cet incendie à la négligence d'un jeune domestique de M.
Brèvedent, qui aurait laissé une chandelle allumée dans une lanterne.
(Journal de Honfleur)
Les
demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui
les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Août 1867 - Un orage. - On nous informe que, pendant le dernier orage qui a éclaté sur notre contrée, deux bœufs appartenant à M. Léguillon, et qui étaient au pâturage dans un herbage situé à Saint-Julien-sur-Calonne, ont été foudroyés. Ils venaient d'être vendu ensemble 2 100 francs.
Janvier
1870 -
Le Canton.
- Voici les
noms des communes qui doivent faire partie du nouveau canton de Trouville,
si l’enquête n'y apporte aucun changement. Il se composerait des
communes de Trouville, Deauville, Villerville, Touques, Saint-Arnoult,
Bénerville, Tourgéville, prises aux dépens du canton de Pont-l’Evêque,
et des communes de Blonville et Vauville, détachées du canton de
Dozulé. Sa population serait de 10.115 habitants. Pour compenser la perte que subirait, le canton de Pont-l'Evêque, on lui attribuerait trois communes du canton de Blangy, Saint-Julien-sur-Calonne, Pierrefitte et le Vieux-Bourg, plus la commune de Glanville qu'on détacherait du canton de Dozulé. Les cantons de Honfleur et de Cambremer resteraient tels qu'ils sont actuellement.
Février
1872 -
Fait divers.
-
La Normandie a eu dimanche
soir le spectacle d'une aurore boréale, ou pour dire plus exactement,
d'une aurore polaire. A six heures, après avoir passé par leurs
phases ordinaires de mobilité et d’éclat divers, deux colonnes
éblouissantes, sillonnées de traits de feu jaune et pourpre, se sont
réunies au zénith, pour y former une couronne, dont l’aspect a semblé
donner raison à ceux qui soutiennent cette opinion, que ce météore est
dû à la matière magnétique qui s’enflamme comme de la limaille de
fer. On
eut dit qu'un obus gigantesque venait d’éclater à des espaces
incommensurables, allait couvrir la
terre de ses débris. Puis
les pluies du météore, obéissant au mouvement de rotation de
l'atmosphère qui les entraînait prirent des nuances plus sombres, et
finirent par disparaître, pour ne plus laisser dans le nord qu'un
immense rideau de pourpre, qu'à minuit et demi, avait entièrement
disparu. Comme
de
juste, ce
phénomène météorologue a donné lieu aux commentaires les
plus étranges, car une croyance populaire veut que le retour de
ce, phénomène soit l’annonce
d'un événement important.
-
C’est signe de mort, disaient
les uns. -
C'est signe de sang, c'est signe de revanche, disaient les autres. A
l'avenir de prononcer.
Novembre
1872 -
Suicide par strangulation.
- Le 19
novembre, vers 9 heures du matin, le corps du nommé Casimir Eustache,
âgé de 33 ans, journalier, né à Jores, domicilié à
Saint-Julien-sur-Calonne, canton de Blangy, a été trouvé sans vie dans
son domicile. Cet homme était depuis longtemps en mauvaise intelligence
avec sa femme, qui
avait quitté le domicile conjugal après une scène violente. La
levée du cadavre a fait connaître que la mort était le résultat d'un
suicide par strangulation et remontait a environ quatre jours.
Février
1880
- Un suicide
émouvant. -
M.
Chrétien, ancien juge de paix de Pont-l’Evêque, vivait depuis
quelques années avec son fils unique Robert, âgé de vingt-six ans,
dans une propriété de famille à Saint-Julien-sur-Calonne. M. Chrétien
père, âgé de 71 ans, tomba malade, il y a trois semaines, et mourut
vendredi dernier. La sœur garde-malade
vint annoncer la nouvelle au fils, dans le jardin. Robert répondit: «
C'est bien, je m'y attendais ». Puis il monta dans sa chambre et se tira
un coup de revolver dans la tempe. Il mourut
au bout d'une heure. On attribue ce suicide à un accès instantané de
folie, occasionné par le chagrin. M. Robert Chrétien adorait son père
et sa solitude l'effraya sans doute. Les 40,000 fr. de rente de M.
Chrétien vont à sa belle-mère, âgée de quatre-vingt-un ans.
Avril 1883 - Incendiaire et voleuse. – Il y a un mois environ, le feu prenait à la ferme du sieur Bride, à St-Julien-sur-Calonne, et un vol était commis chez lui pendant cet incendie. On vient d'arrêter la coupable. C'est une jeune fille de 18 ans, servante chez le sieur Bride. C'est parait-il son futur qui l'a dénoncés. Se voyant découverte, elle a voulu se noyer dans la Calonne.
Juillet
1890 -
Mort accidentelle. -
Le nommé Fernand Cordier, âgé de 14 ans, domestique à
St-julien-sur-Calonne, a été trouvé pendu dans un bâtiment dépendant
de la ferme où il servait. La manière dont la corde était
passée autour du corps fait supposer que c'est en faisant de la
gymnastique que l'accident a eu lieu.
Mai
1893 -
Un vélocipédiste tué. - Dimanche,
quatre vélocipédistes
retournaient à Paris, suivant la route de Honfleur à Alençon. Sur le
territoire de Saint-Julien-sur-Calonne,
la machine de l'un d'entre eux vint à se briser tout à coup. Ce
malheureux, nommé Barthélémy, 29 ans, fut projeté sur le sol et eut le
crâne fracturé.
Mai
1893 -
La sécheresse. -
Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture
d’une lettre de l’évêque de
Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la
sécheresse.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin 1896 - Morts accidentelles. - La veuve Alexandrine Paton, 65 ans, ménagère à St-Julien-sur-Calonne, a été trouvée noyée dans une mare dans laquelle elle était tombée accidentellement. — On a retiré du bassin de Caen le cadavre du sieur Léon Guillot, employé chez M. Allainguillaume, disparu. La mort de cet homme parait être le résultat d'un accident. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Outrages publics
à la pudeur. -
La gendarmerie de Pont-l'Evêque a dressé procès-verbal
contre les nommés Armand Hemery, 48 ans, et la veuve Deshayes,
52 ans, journaliers à Saint-Julien-sur-Calonne, sous l'inculpation
d'outrage public à la pudeur —
Les nommés John Valters, 23 ans, matelot, et Louise Chambreland, femme
Renier, 25 ans, fille soumise au Havre, ont été arrêtés à Honfleur,
en flagrant délit d'outrage à la pudeur. —
La nommée Adèle Leroy, 73 ans, demeurant à Cresserons, près Douvres-la-Délivrande,
s'est vu dresser procès-verbal pour outrage à la pudeur. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - Outrages publics à la pudeur. - La gendarmerie de Pont-l'Evêque a dressé procès-verbal contre la fille M. L…….., servante, et le sieur L…...., surpris dans une grange, à St-Julien-sur-Calonne, en délicatesse avec la pudeur. — La police de Honfleur a arrêté Adolphe Mérieult, journalier, inculpé d'outrage public à la pudeur et ivresse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - Le lion amoureux.
- Il
ne s'agit pas de la pièce célèbre, mais d'Ernest Lion, 34 ans, couvreur
à Pont-l’Evêque, qui n'aurait pas été en justice s'il s'était occupé
à couvrir l'immeuble qu'il réparait à Saint-Julien-sur-Calonne, au lieu
de faire des ouvertures à Marie Levon, 22 ans, servante de la maison. La
jeune bonne écouta avec plaisir le galant couvreur et tous les deux se
rendirent dans une chambre où ils furent vus par la fillette de la maison
qui alla chercher son papa, croyant que l'on faisait du mal à sa bobonne. La
servante a soutenu qu'ils ne faisaient pas de mal et étaient tout
bonnement en train de jouer. Quant au couvreur, il a juré qu'il n'a rien
fait du tout, ni en bien ni en mal. Ce Lion amoureux a été condamné à quinze jours de prison et la fille Levon, à dix jours de la même peine. ( Le Bonhomme Normand )
Décembre
1901 - Découverte d'un cadavre.
- Le cadavre d'un inconnu, paraissant âgé de 55 à 60 ans, a été
découvert dans une grange appartenant un M. Léguillon,
Décembre
1901 - Mort d’un inconnu.
- Un
individu, resté inconnu et paraissant âgé de 55 à 60 ans, est mort
dans une écurie du sieur Léguillon, propriétaire à
St-Julien-sur-Calonne, près Pont-l’Évêque, où il avait été
transporté quelques heures auparavant, en raison de son état maladif.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Gare aux ruades.
- Le sieur
Émile Fouques, domestique chez le sieur Alphonse Léguillon, à
Saint-Julien-sur-Calonne, près Pont-l'Évêque, en faisant rentrer une
jument à l'écurie, a reçu une ruade qui lui a brisé trois côtes. On
espère éviter les suites graves qui pourraient en résulter.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai 1912 - Vol d'argent. - Un inconnu s'est introduit dans le domicile de Mme Veuve Varin, 67 ans, journalière, en brisant un carreau, et lui a volé 230 francs. La volée n'a aucun soupçon.
Juin 1920 - Sous les roues. - En amenant du cidre à Pont-l’Évêque, M. Durand cultivateur à St-Julien-sur-Calonne, est tombe sous sa voiture dont les roues lui ont passé sur les jambes. Il a été grièvement blessé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1930 -
Blessé par sa faneuse.
-
A Saint-Julien-sur-Calonne, un domestique de ferme, Alexandre
Trouplin, 20 ans, a été trouvé étendu sans connaissance dans le champ
où il conduisait une faneuse, le malheureux qui avait dû tomber du
siège de la machine, portait d'assez graves blessures au visage d'où le
sang jaillissait abondamment et aux mains et à la jambe. Le docteur
Maurin a été appelé auprès du blessé.
Février 1936 - Qui a volé les 2 000 frs. - Mme veuve Maudelonde, cultivatrice, demeurant à Saint-Julien-sur-Calonne, avait, l’habitude de cacher son argent dans un tonneau de sa cave. Alors qu'elle se rendait à sa cachette pour y prendre de l'argent, elle eut la désagréable surprise de constater qu'une somme de 2 000 francs avait disparu. Aucune trace d'effraction n'a pu être relevée, toutefois, une fenêtre placée à 1 m. 50 du sol était restée entr'ouverte et des traces de terre y étaient visibles. Ce
vol n'a pu être commis que par un familier de la maison, et de graves
soupçons pèsent actuellement sur un cultivateur habitant à
Pont-I'Evêque, et qui se défend d'ailleurs d'être pour quelque
chose dans le vol.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Pour prendre un cliché du cortège, M. Ozanne avait demandé les services de M. Ozange, 77 ans, photographe à Pont-l’Evêque. Ce dernier s'apprêtait, à l'issue de la cérémonie, à prendre des photographies, quand, à la suite d'un malaise, il s'affaissa dans la foule. On s'empressa autour de lui et un docteur de l'Assistance essaya de lui donner les soins que nécessitait son état. Malheureusement la mort avait fait son oeuvre. M.
Ozange avait été de nombreuses années conseiller municipal de
Pont-l'Evêque. Le maire, M. Legrit, a présenté, dans la soirée, ses
condoléances à Mme Ozange et à son fils.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Un geste malheureux. - L'autre jour, M. René Julien, cultivateur audit lieu, allant faire une livraison de bourrées chez son voisin, M. Nicole, perdit sa veste de chasse qu'il avait accrochée à sa ridelle et dans laquelle avait mis son portefeuille contenant 1 000 francs. Un jeune cycliste était passé par là, revenant de conduire deux poulains chez M. Delabarre, pour compte d'un marchand de chevaux de la contrée. M. Julien, qui le connaissait eut des soupçons, il prévint la gendarmerie et on se rendit chez le patron du jeune homme. Après bien des dénégation et des réticences, le jeune P. C…...... 17 ans. dont la famille est honorablement connue, avoua son geste malheureux et qu'il avait caché la somme derrière les fagots. On la retrouva, mais il y manquait encore 300 francs. A la fin, le garçon convint qu'il avait acheté des chaussures, qu'il avait remis 100 francs à sa mère et gardé le reste par devers lui. Il
devra répondre devant la Justice de ce grave larcin.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Avril
1938 - Prés
de Pont-l’Evêque, une grave collision.
- Lundi,
vers 14 heures, un grave accident s’est produit sur la route nationale
de Lisieux à Pont-l’Evêque dans les circonstances suivantes : Une
voiture conduite par M. Deglos, sous-directeur de l'usine Dunlop, à Paris
roulait en direction de Lisieux quand, arrivant au lieu dit, « Petagnu »,
il voulut doubler une voiture en haut d'une petite côte. Malheureusement,
il ne vit pas une autre automobile venant en sens inverse et la collision
eut lieu avec une violence inouïe. En effet, on releva d'un
côté, direction Lisieux 45 mètres de freinage, et de l'autre, direction
Pont-l’Evêque, 21 mètres de freinage. Une
personne se trouvant dans la voiture de M. Deglos fut gravement atteinte
d'une fracture du crâne ainsi qu'une personne se trouvant dans l'autre
voiture sur laquelle on La
voiture venant de Lisieux était conduite par M. Lhomme. administrateur de
sociétés, demeurant à Paris. La
gendarmerie de Pont-l’Evêque se rendit immédiatement sur les lieux. Dans
la soirée, vers 19 heures, M. Panel, expert près la Cour d'Appel de
Caen, accompagné du Parquet de Pont-l'Evêque, s’est rendu sur les
lieux de l'accident. Les deux femmes qui ont été grièvement atteintes
ont été opérées d'urgence par M. le docteur Ébrard et il semblerait
que leur état ne soit pas désespéré. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1944 -
Fait divers. -
Un soir, trois bandits
armés de revolvers ou de matraques, se présentaient à la ferme de M.
Fernand Aubry, à St-Julien-sur-Calonne, exigeant de l'argent. Pendant que
deux des malfaiteurs faisaient main basse sur
8.000 fr. dans une armoire, l'autre s'emparait de 12.000 fr. dans le
buffet de la cuisine. Et ils partirent en ordonnant aux victimes de ne pas
aviser la gendarmerie avant deux jours. Ce qui fut fait...
Avril 1949 - Vive la reine ! - Mlle Mauricette Leclerc a été élue Reine de Saint-Julien-sur-Calonne ; Mlles Huguette Rayé, Ginette Mamier, Jacqueline et Colette Mascres lui ont été adjointes comme demoiselles d'honneur. Ces
charmantes jeunes filles participeront aux fêtes de Pâques à
Pont-l'Évêque et au gracieux tournoi pour le titre de « Vicomtesse
d'Auge ». (Source : Le Bonhomme Libre) |
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St-JULIEN-sur-CALONNE. - L'Église |
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St-JULIEN-sur-CALONNE. - Le Manoir (Vu d'un Coin du Parc) |
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