1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - JULIEN  s/CALONNE

Canton de Pont-l'Évêque 

Les habitants de la commune sont des Saint-Julienais, Saint-Julienaises


Janvier 1833    -    Cambriolage à Saint-Julien-sur-Calonne.   -   Vers le commencement de la semaine dernière, des voleurs se sont introduits, à l'aide d'effraction, dans l'église de Saint-Julien-sur-Calonne, près Pont-l'Evêque. Soit que le temps leur ait manqué, soit qu'ils n'aient point trouvé d'autre chose à leur convenance, ils n'ont soustrait qu'une somme de 2 francs. (Mémorial du Calvados)

 

Juillet 1845   -   Nouvelle local.  -  Foire de St Julien-sur-Calonne, franche de tous droits. — Cette foire aura lieu le vendredi 25 juillet prochain. La veille, selon l'usage, est le jour consacré au louage des domestiques des deux sexes. Le 20 aura lieu la fête patronale de Sainte-Anne.

Le jour de la foire, quatre primes seront distribuées, savoirs : la première de 35 fr., au propriétaire de la meilleure vache à lait ou amouillante ; la deuxième de 20 fr., au propriétaire de la meilleure génisse d'un à deux ans ; la troisième de 20 fr., au propriétaire du meilleur lot de moutons composé de dix au moins ; el la quatrième de 15 fr., au propriétaire du meilleur porc.

Ce concours ne peut manquer d'attirer un grand nombre de cultivateurs. (Source  : Le Journal de Honfleur)

 

Août 1852   -   Cour d’Assises du Calvados.   -  Présidence de M, le conseiller Géraldy. Audience du 2 août.

La 3e session trimestrielle des assises du Calvados s'est ouverte lundi dernier, sous la présidence de M. le Conseiller Géraldy, assisté de MM. les conseillers Delaville et Le Bastard-Delisle.

— Le 8 juin dernier, le nommé Constant Roger, domestique chez le sieur Tragin, maréchal à Launay-sur-Calonne, arrondissement de Pont-l’Évêque, profilant du sommeil des sieurs Amour et Nuisement, ouvriers comme lui et dans la chambre desquels il couchait, leur déroba une montre, de l'argent et divers, vêtements et prit la fuite. Le sieur Tragin, son maître, se mit à sa poursuite et le fit arrêter quelques jours après à Trouville, au moment où il allait partir pour le Havre.

Indépendamment de ces soustractions frauduleuses, le ministère public a mis à la charge de Roger un vol d'argent commis au préjudice d'une femme Lechevet qui venait travailler comme journalière chez le sieur Tragin. Roger a nié ce dernier crime.

Grâce à l'admission des circonstances atténuantes, il n'a été condamné qu'à 3 ans de prison. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Juillet 1854   -   Un accident.  -  Le 12 juillet, le sieur Bottentuit ( François-Victor ), âgé de 58 ans, marchand de vaches à Saint-Julien-sur-Calonne, se rendait en tilbury à Beaumont, avec sa fille, lorsque, le cheval s'étant abattu, ils furent l'un et l'autre renversés violemment.

Au moment où il se préparait à remonter en voiture, le sieur Bottentuit qui avait dit ne s'être fait, aucun mal, fut pris d'une défaillance soudaine et expira en quelques minutes. (source Le Journal de Honfleur)

 

Décembre 1854   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Le conseiller d'Angerville.

Audience du 21 Novembre. — Gibon ( Amand-Frédéric ), né à Saint-Romain-de-Colbec, sans profession ni domicile.

Gibon, déjà trois fois condamné pour vol, ayant obtenu, le 25 septembre dernier, de passer la nuit dans l'écurie de la dame Hettier, à Launay-sur-Calonne, profita de l'absence du domestique, qui couchait aussi dans l'écurie, pour forcer son coffre et lui voler une bourse contenant 55 fr. Le domestique, à son tour, s'étant aperçu de ce vol et de la disparition de Gibon, se mit à sa poursuite et l'atteignit bientôt. Celui-ci avoua le vol et restitua la bourse.

Le jury ayant admis en sa faveur des circonstances atténuantes, Gibon a été condamné à 5 ans d'emprisonnement. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -   Les adjudications.  -   Il sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux dans les communes ci-après désignées :

Quetteville. 7 650 fr. —  Bénerville (chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c.   Saint-Julien-sur-Calonne, 1 541 fr. 50 c.  Cricqueville, (le droit a été augmenté de 10 %, suivant autorisation de M. le Préfet), 1 100 fr. —  Cresseveulles, (même augmentation), 742 fr. 50 c.   Putot, (id.) 532 fr. 8 c.   Goustranville. 953 fr. 56 c.  — Danestal. 618 fr. 20 c.   Sureville. 442 fr. 40 c. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Avril 1860   -   Réunion de communes.   -   Un projet de loi relatif à la suppression des deux communes de Saint-Mélaine et de Launay-sur-Calonne, et à la réunion de ces deux communes, savoir : la première à la ville de Pont-l'Évêque, la deuxième commune, partie à cette dernière ville, et partie à la commune de Saint-Julien-sur-Calonne a été présenté le 2 de ce mois au Corps Législatif.

La commission de 7 membres relatif à ce projet de loi a été nommée mercredi par le Corps Législatif. (Le Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1860   -  Circonscriptions territoriales. Réunions de communes.   -   Quatre lois ont opéré récemment diverses modifications dans les circonscriptions communales du département :

La première, en date du 9 mai dernier, a distrait les hameaux de Célery et du Gable-Blanc de la commune de Fresnay-le-Puceux, et les a réunis à la commune de Boulon.

La deuxième, en date du 21 du même mois, a distrait des portions de territoire des communes de Méry-Corbon, Cléville et Ouézy, et les a réunies à la commune de Croissanville.

La troisième, en date du 26 dudit mois de mai, a supprimé les communes de Saint-Mélaine et de Launay-sur-Calonne, et a réuni Saint-Mélaine à la ville de Pont-l'Évêque, et Launay, partie à cette ville et partie à Saint-Julien-sur-Calonne.

Enfin, la quatrième, en date du 14 juillet, a distrait des terrains dépendant de la commune de Graye, qui formaient prolongement entre Courseulles et la mer, et les a réunis à cette dernière commune.

Il a été reconnu que ces nouvelles dispositions ne déplacent pas le centre des divisions territoriales qu'elles concernent, de manière à devoir apporter aucune modification au tableau des distances des diverses communes à leurs chefs-lieux de canton, d'arrondissement et de département, arrêté le 21 septembre 1856, et, en conséquence, il a été décidé que ces distances devront continuer à être comptées, pour les communes désignées dans les lois précitées, aux chiffres pour lesquels elles sont inscrites à ce tableau.

Mais il n'en est pas de même de la population officielle des communes, qui demeure désormais ainsi fixée :

Fresnay-le-Puceux, 1 015 habitants ; Boulon, 719 ; Croissanville, 522 ;  Méry-Corbon, 723 ; Ouézy, 220 ; Cléville, 433 ; Pont-l'Évêque, 2 717 Idem (population municipale) 2 654 ; Saint-Julien-sur-Calonne, 283 ; Graye, 514 ; Courseulles, 1 666. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1861   -   Nécrologie.   -   M. Eude, membre du Conseil d'arrondissement de Pont-l’Évêque, ancien maire de Launay-sur-Calonne, est décédé en sa demeure à Saint-Julien, le 20 février, et ses obsèques ont eu lieu le 22, en présence d'un grand concours d'amis et de personnes de toutes conditions, empressées, dit le « Pays-d'Auge », de rendre à l'homme de bien ce dernier témoignage d'estime qui lui était dû bien légitimement. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1861   -   Un accident.   -   Un déplorable événement vient de jeter le désespoir dans une honnête famille.

Mme Halbique, habitant à Saint-Julien-sur-Calonne, femme de l'un des employés de M. Jeanne, vient de perdre un enfant âgé de 18 mois dans les circonstances les plus tristes.

Tandis que Mme Halbique avait les yeux tournés, l'enfant s'étant penché sur l'une des croisées du premier étage tomba, la tête la première, sur le sol.

La mort ne fut pas instantanée, la pauvre petite créature respirait encore. La mère, seule dans sa maison, appelait partout du secours, secours qui se faisait attendre, car personne ne l'entendait. Une voisine vint enfin, puis le médecin, qui eut plutôt à consoler la malheureuse mère qu'à la bercer d'un vain espoir, cette scène était déchirante.  (Pays-d'Auge.)

 

Février 1862   -   Un Incendie.   -   Un incendie a éclaté à Saint-Julien, près Pont-l'Evêque, mercredi, vers dix heures du matin, sur deux fermes appartenant Mme Émile Vautier et exploitées, l'une par M. Brèvedent et l'autre par M. Leguillon.

Deux bâtiments d'exploitation ainsi que le mobilier, le foin et les fourrages qu'ils contenaient, ont été la proie des flammes.

On attribue cet incendie à la négligence d'un jeune domestique de M. Brèvedent, qui aurait laissé une chandelle allumée dans une lanterne. (Journal de Honfleur)

 

Juillet 1867   -   Les militaires.   -   Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.

Les demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.

 

 Août 1867   -   Un orage.   -    On nous informe que, pendant le dernier orage qui a éclaté sur notre contrée, deux bœufs appartenant à M. Léguillon, et qui étaient au pâturage dans un herbage situé à Saint-Julien-sur-Calonne, ont été foudroyés. Ils venaient d'être vendu ensemble 2 100 francs.

 

Janvier 1870   -   Le Canton.   -  Voici les noms des communes qui doivent faire partie du nouveau canton de Trouville, si l’enquête n'y apporte aucun changement. Il se composerait des communes de Trouville, Deauville, Villerville, Touques, Saint-Arnoult, Bénerville, Tourgéville, prises aux dépens du canton de Pont-l’Evêque, et des communes de Blonville et Vauville, détachées du canton de Dozulé. Sa population serait de 10.115 habitants.

Pour compenser la perte que subirait, le canton de Pont-l'Evêque, on lui attribuerait trois communes du canton de Blangy, Saint-Julien-sur-Calonne, Pierrefitte et le Vieux-Bourg, plus la commune de Glanville qu'on détacherait du canton de Dozulé.

Les cantons de Honfleur et de Cambremer resteraient tels qu'ils sont actuellement.

 

Février 1872   -  Fait divers.   -  La Normandie a eu dimanche soir le spectacle d'une aurore boréale, ou pour dire plus exactement, d'une aurore polaire. A six heures, après avoir passé  par leurs phases ordinaires de mobilité et d’éclat divers, deux colonnes éblouissantes, sillonnées de traits de feu jaune et pourpre, se sont réunies au zénith, pour y former une couronne, dont l’aspect a semblé donner raison à ceux qui soutiennent cette opinion, que ce météore est dû à la matière magnétique qui s’enflamme comme de la limaille de fer.

On eut dit qu'un obus gigantesque venait d’éclater à des espaces incommensurables, allait couvrir la terre de ses débris.

Puis les pluies du météore, obéissant au mouvement de rotation de l'atmosphère qui les entraînait prirent des nuances plus sombres, et finirent par disparaître, pour ne plus laisser  dans le nord qu'un immense rideau de pourpre, qu'à minuit et demi, avait entièrement disparu.

Comme de juste, ce phénomène météorologue a donné lieu aux commentaires les  plus étranges, car une croyance populaire veut que le retour de ce, phénomène soit

l’annonce d'un événement important.

   -   C’est signe de mort, disaient les uns.

-  C'est signe de sang, c'est signe de revanche, disaient les autres.

A l'avenir de prononcer.

 

Février 1872   -  Fait divers.   -  Un chien errant, atteint d'hydrophobie, a parcouru les communes de Vieux Bourg et Saint-Julien-sur-Calonne, deux hommes ont été mordus par cet animal qui a été étouffé par le sieur Victor dit Boulanger, journalier en cette dernière commune. C'est grâce à l'énergie de ce brave citoyen que nous n'avons pas à déplorer de plus grands malheurs. Cinq chiens supposés avoir été mordus ont été abattus par mesure de précaution. M. Lemarchand, vétérinaire à Pont-l’Évêque, ayant fait l'autopsie, a affirmé que le chien en question était en effet hydrophobe.  

 

Novembre 1872   -  Suicide par strangulation.  -  Le 19 novembre, vers 9 heures du matin, le corps du nommé Casimir Eustache, âgé de 33 ans, journalier, né à Jores, domicilié à Saint-Julien-sur-Calonne, canton de Blangy, a été trouvé sans vie dans son domicile. Cet homme était depuis longtemps en mauvaise intelligence avec sa femme, qui avait quitté le  domicile conjugal après une scène violente. La levée du cadavre a fait connaître que la mort était le résultat d'un suicide par strangulation et remontait a environ quatre jours.  

 

Février 1880  -  Un suicide émouvant.  -  M. Chrétien, ancien juge de paix de Pont-l’Evêque, vivait depuis quelques années avec son fils unique Robert, âgé de vingt-six ans, dans une propriété de famille à Saint-Julien-sur-Calonne. M. Chrétien père, âgé de 71 ans, tomba malade, il y a trois semaines, et mourut vendredi dernier. La sœur garde-malade vint annoncer la nouvelle au fils, dans le jardin. Robert répondit: « C'est bien, je m'y attendais ». Puis il monta dans sa chambre et se tira un coup de revolver dans la tempe. Il mourut au bout d'une heure. On attribue ce suicide à un accès instantané de folie, occasionné par le chagrin. M. Robert Chrétien adorait son père et sa solitude l'effraya sans doute. Les 40,000 fr. de rente  de M. Chrétien vont à sa belle-mère, âgée de quatre-vingt-un ans.  

 

Avril 1883  -  Incendiaire et voleuse. –  Il y a un mois environ, le feu prenait à la ferme du sieur Bride, à St-Julien-sur-Calonne, et un vol était commis chez lui pendant cet incendie. On vient d'arrêter la coupable. C'est une jeune fille de 18 ans, servante chez le sieur Bride. C'est parait-il son futur qui l'a dénoncés. Se voyant découverte, elle a voulu se noyer dans la Calonne.

 

Juillet 1890  -  Mort accidentelle.  -  Le nommé Fernand Cordier, âgé de 14 ans, domestique à St-julien-sur-Calonne, a été trouvé pendu dans un bâtiment dépendant de la ferme où il servait.  La manière dont la corde était passée autour du corps fait supposer que c'est en faisant de la gymnastique que l'accident a eu lieu. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  Un vélocipédiste tué.  - Dimanche, quatre vélocipédistes retournaient à Paris, suivant la route de Honfleur à Alençon. Sur le territoire de Saint-Julien-sur-Calonne, la machine de l'un d'entre eux vint à se briser tout à coup. Ce malheureux, nommé Barthélémy, 29 ans, fut projeté sur le sol et eut le crâne fracturé. Transporté à Pont-L'Evêque, il y est mort lundi matin.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  La sécheresse.  -  Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de  la sécheresse. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1896  -  Morts accidentelles.  -  La veuve Alexandrine Paton, 65 ans, ménagère à St-Julien-sur-Calonne, a été trouvée noyée dans une mare dans laquelle elle était tombée accidentellement. 

— On a retiré du bassin de Caen le cadavre du sieur Léon Guillot, employé chez M. Allainguillaume, disparu. La mort de cet homme parait être le résultat d'un accident. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1899  -  Outrages publics à la pudeur.   -   La gendarmerie de Pont-l'Evêque a dressé procès-verbal contre les nommés Armand Hemery, 48 ans, et la veuve Deshayes, 52 ans, journaliers à Saint-Julien-sur-Calonne, sous l'inculpation d'outrage public à la pudeur

— Les nommés John Valters, 23 ans, matelot, et Louise Chambreland, femme Renier, 25 ans, fille soumise au Havre, ont été arrêtés à Honfleur, en flagrant délit d'outrage à la pudeur.

— La nommée Adèle Leroy, 73 ans, demeurant à Cresserons, près Douvres-la-Délivrande, s'est vu dresser procès-verbal pour outrage à la pudeur. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1900   -   Outrages publics à la pudeur.  -  La gendarmerie de Pont-l'Evêque a dressé procès-verbal contre la fille M. L…….., servante, et le sieur L…...., surpris dans une grange, à St-Julien-sur-Calonne, en délicatesse avec la pudeur. 

— La police de Honfleur a arrêté Adolphe Mérieult, journalier, inculpé d'outrage public à la pudeur et ivresse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Le lion amoureux.   -   Il ne s'agit pas de la pièce célèbre, mais d'Ernest Lion, 34 ans, couvreur à Pont-l’Evêque, qui n'aurait pas été en justice s'il s'était occupé à couvrir l'immeuble qu'il réparait à Saint-Julien-sur-Calonne, au lieu de faire des ouvertures à Marie Levon, 22 ans, servante de la maison.

La jeune bonne écouta avec plaisir le galant couvreur et tous les deux se rendirent dans une chambre où ils furent vus par la fillette de la maison qui alla chercher son papa, croyant que l'on faisait du mal à sa bobonne.

La servante a soutenu qu'ils ne faisaient pas de mal et étaient tout bonnement en train de jouer. Quant au couvreur, il a juré qu'il n'a rien fait du tout, ni en bien ni en mal.

Ce Lion amoureux a été condamné à quinze jours de prison et la fille Levon, à dix jours de la même peine. ( Le Bonhomme Normand ) 

 

Décembre 1901  -  Découverte d'un cadavre.  -  Le cadavre d'un inconnu, paraissant âgé de 55 à 60 ans, a été découvert dans une grange appartenant un M. Léguillon, propriétaire au  dit lieu. Le corps, déjà froid, ne présentait aucune trace de blessures. Le docteur Cheuillot de Pont l'évêque, après avoir procédé aux constatations légales, a déclaré que la mort de cet individu paraissait provenir d'une pneumonie. On a pu établir son identité.  

 

Décembre 1901    -   Mort d’un inconnu.  -  Un individu, resté inconnu et paraissant âgé de 55 à 60 ans, est mort dans une écurie du sieur Léguillon, propriétaire à St-Julien-sur-Calonne, près Pont-l’Évêque, où il avait été transporté quelques heures auparavant, en raison de son état maladif. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Gare aux ruades.   -   Le sieur Émile Fouques, domestique chez le sieur Alphonse Léguillon, à Saint-Julien-sur-Calonne, près Pont-l'Évêque, en faisant rentrer une jument à l'écurie, a reçu une ruade qui lui a brisé trois côtes. On espère éviter les suites graves qui pourraient en résulter. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1912  -  Vol d'argent. Un inconnu s'est introduit dans le domicile de Mme Veuve Varin, 67 ans, journalière, en brisant un carreau, et lui a volé 230 francs. La volée n'a aucun soupçon.

 

Juin 1920   -   Sous les roues.   -   En amenant du cidre à Pont-l’Évêque, M. Durand cultivateur à St-Julien-sur-Calonne, est tombe sous sa voiture dont les roues lui ont passé sur les jambes. Il a été grièvement blessé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1930   -   Blessé par sa faneuse.   -   A Saint-Julien-sur-Calonne, un domestique de ferme, Alexandre Trouplin, 20 ans, a été trouvé étendu sans connaissance dans le champ où il conduisait une faneuse, le malheureux qui avait dû tomber du siège de la machine, portait d'assez graves blessures au visage d'où le sang jaillissait abondamment et aux mains et à la jambe. Le docteur Maurin a été appelé auprès du blessé.  

 

Février 1936  -  Qui a volé les 2 000 frs.  -   Mme veuve Maudelonde, cultivatrice, demeurant à Saint-Julien-sur-Calonne, avait, l’habitude de cacher son argent dans un  tonneau de sa cave. 

Alors qu'elle se rendait à sa cachette pour y prendre de l'argent, elle eut la désagréable surprise de constater qu'une somme de 2 000 francs avait disparu. 

Aucune trace d'effraction n'a pu être relevée, toutefois, une fenêtre placée à 1 m. 50 du sol était restée entr'ouverte et des traces de terre y étaient visibles. 

Ce vol n'a pu être commis que par un familier de la maison, et de graves soupçons pèsent actuellement sur un cultivateur habitant à Pont-I'Evêque, et qui se défend d'ailleurs  d'être pour quelque chose dans le vol. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Dramatique incident au cours d’un mariage.  -  Mercredi matin, à 11 heures, avait lieu la cérémonie religieuse du mariage de M. Pierre Ozanne, maire de Saint-Julien-sur-Calonne, avec Mlle Aumont, fille du Directeur de la Société d'Électricité de Pont-l'Evêque. 

Pour prendre un cliché du cortège, M. Ozanne avait demandé les services de M. Ozange, 77 ans, photographe à Pont-l’Evêque. 

Ce dernier s'apprêtait, à l'issue de la cérémonie, à prendre des photographies, quand, à la suite d'un malaise, il s'affaissa dans la foule. On s'empressa autour de lui et un docteur de  l'Assistance essaya de lui donner les soins que nécessitait son état. Malheureusement la mort avait fait son oeuvre. 

M. Ozange avait été de nombreuses années conseiller municipal de Pont-l'Evêque. Le maire, M. Legrit, a présenté, dans la soirée, ses condoléances à Mme Ozange et à son fils.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Un geste malheureux.  -  L'autre jour, M. René Julien, cultivateur audit lieu, allant faire une livraison de bourrées chez son voisin, M. Nicole, perdit sa veste de  chasse qu'il avait accrochée à sa ridelle et dans laquelle avait mis son portefeuille contenant 1 000 francs. 

Un jeune cycliste était passé par là, revenant de conduire deux poulains chez M. Delabarre, pour compte d'un marchand de chevaux de la contrée. M. Julien, qui le connaissait eut des  soupçons, il prévint la gendarmerie et on se rendit chez le patron du jeune homme. Après bien des dénégation et des réticences, le jeune P. C…...... 17 ans. dont la famille est honorablement connue, avoua son geste malheureux et qu'il avait caché la somme derrière les fagots. On la retrouva, mais il y manquait encore 300 francs. A la fin, le garçon convint qu'il avait acheté des chaussures, qu'il avait remis 100 francs à sa mère et gardé le reste par devers lui. 

Il devra répondre devant la Justice de ce grave larcin. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Prés de Pont-l’Evêque, une grave collision.   -   Lundi, vers 14 heures, un grave accident s’est produit sur la route nationale de Lisieux à Pont-l’Evêque dans les circonstances suivantes : Une voiture conduite par M. Deglos, sous-directeur de l'usine Dunlop, à Paris roulait en direction de Lisieux quand, arrivant au lieu dit, « Petagnu », il voulut doubler une voiture en haut d'une petite côte. Malheureusement, il ne vit pas une autre automobile venant en sens inverse et la collision eut lieu avec une  violence inouïe. En effet, on  releva d'un côté, direction Lisieux 45 mètres de freinage, et de l'autre, direction Pont-l’Evêque, 21 mètres de freinage.

Une personne se trouvant dans la voiture de M. Deglos fut gravement atteinte d'une fracture du crâne ainsi qu'une personne se trouvant dans l'autre voiture sur laquelle on releva en outre une fracture ouverte de la cuisse.

La voiture venant de Lisieux était conduite par M. Lhomme. administrateur de sociétés, demeurant à Paris.

La gendarmerie de Pont-l’Evêque se rendit immédiatement sur les lieux.

Dans la soirée, vers 19 heures, M. Panel, expert près la Cour d'Appel de Caen, accompagné du Parquet de Pont-l'Evêque, s’est rendu sur les lieux de l'accident. Les deux femmes qui ont été grièvement atteintes ont été opérées d'urgence par M. le docteur Ébrard et il semblerait que leur état ne soit pas désespéré.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

 Février 1944    -   Fait divers.   -  Un soir, trois bandits armés de revolvers ou de matraques, se présentaient à la ferme de M. Fernand Aubry, à St-Julien-sur-Calonne, exigeant de l'argent. Pendant que deux des malfaiteurs faisaient main basse sur 8.000 fr. dans une armoire, l'autre s'emparait de 12.000 fr. dans le buffet de la cuisine. Et ils partirent en ordonnant aux victimes de ne pas aviser la gendarmerie avant deux jours. Ce qui fut fait...

 

Avril 1949   -   Vive la reine !  -   Mlle Mauricette Leclerc a été élue Reine de Saint-Julien-sur-Calonne ; Mlles Huguette Rayé, Ginette Mamier, Jacqueline et Colette Mascres lui ont été adjointes comme demoiselles d'honneur.

Ces charmantes jeunes filles participeront aux fêtes de Pâques à Pont-l'Évêque et au gracieux tournoi pour le titre de « Vicomtesse d'Auge ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

St-JULIEN-sur-CALONNE.  -  L'Église

St-JULIEN-sur-CALONNE.  -  Le Manoir

(Vu d'un Coin du Parc)

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