Juillet
1840 -
Nouvelle locale. -
Dernièrement, nous écrit-on, un accident déplorable, attribué
à l'imprudence, a eu lieu dans une auberge à la sortie de Falaise.
Le
maire de la commune de St-Lambert, son fils et trois autres personnes de
la même commune, revenant de la révision, entrèrent dans un cabaret
pour y prendre un repas. Ce qui leur fut offert avait été préparé,
à ce qu'il paraît, dans un vase de cuivre mal nettoyé, ces cinq
personnes ne tardèrent pas à éprouver les effets d'un empoisonnement,
et malgré les secours qui leur ont été administrés aussitôt que la
cause du mal a été connue, l'on craint pour les jours de plusieurs de
ces personnes. ( Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Août
1854 -
Nouvelles locales. -
L'Empereur et
L'Impératrice, viennent d'accorder, dans le département du Calvados,
savoir : 200 fr. à la commune de Pierres, canton de Vassy ; 200 fr. à
l'église de Presle, même canton ; 150 fr à l'église d'Annebecq,
canton de Saint-Sever ; 200 fr. pour l'école des filles de Vassy ; 200
fr. à l'église de Saint-Lambert, canton d'Harcourt. LL. MM.
ont, en outre, accordé des médailles d'encouragement aux meilleurs
ouvrier, des fabriques de Vire. (Source : Le Journal de Honfleur)
Avril
1862 - Une noyade.
- Le
24 mars, une fille nommée Marie-Désirée Houette ou Houitte, fileuse
à St-Lambert, s'est noyée dans la rivière d'Orne.
Elle
était montée sur une nacelle pour passer cette rivière, lorsqu'un des
avirons s'est échappé des mains du batelier, qui n'a pu le ressaisir.
La nacelle, entraînée par le courant très rapide en cet endroit, n'a
pas tardé à chavirer. La malheureuse fille Houette est alors tombée
dans l'Orne, où elle a disparu, malgré les efforts tentés pour la
sauver par un ouvrier fileur et par un ouvrier maréchal, les sieurs
Charles Guérin et Jules Saillard, présents sur les lieux au moment de
l'accident.
Les
recherches auxquelles on s'est livré pour retrouver le cadavre de cette
pauvre fille n'ont amené jusqu'ici aucun résultat. (Journal de
Falaise)
Mai
1866 - Une
décision. - Par
décision du 22 mai 1866, M. le ministre de l'instruction publique a
approuvé le projet d'acquisition et d'appropriation d'une école de
garçons dans la commune de Saint-Lambert, et en considération
des sacrifices que ladite commune s'impose dans cette circonstance, Son
Excellence a bien voulu lui accorder un secours de 3000 francs.
Décembre
1868 -
Un incendie. -
Un incendie, dont les causes sont restées inconnues, a éclaté
le 6 de ce mois, vers dix heures du soir à Saint-Lambert, canton de
Thury-Harcourt, et a consumé neuf corps de bâtiments servant de
maisons d'habitation, granges, étables et écuries, appartenant à huit
cultivateurs de cette commune, les sieurs Letournel, Fournet, Maufras,
Vasière, Jacques Leneveu dit Lacroix, Amand Leneveu, Jacques Leneveu,
et la veuve Leneveu.
Une
partie de ces bâtiments étaient assurés. La perte approximative est
évaluée à plus de 30 000 francs.
Avril
1870 -
Avis.
- Les
mans ont déjà commencé leurs ravages printaniers, les hannetons vont
bientôt sortir de terre. Nous recommandons tout spécialement la
destruction de
ces coléoptères qui, l'année dernière, ont causé aux agriculteurs
des pertes qui se chiffrent par des millions de francs.
Avril
1870 -
Fait divers.
- Un
incendie accidentel a éclaté le 28 avril dernier5
à 9 heures du
soir, en la commune de Saint-Lambert. Cinq corps de ferme appartenant à
M. Amand Fournet, Victor
Brunet, Jacques Barasin, François Olivier et Pierre Fournet,
propriétaires, ont été entièrement détruits. La perte approximative
est évaluée à environ 25.598 fr. dont 20,800 fr. garantis par une
assurance. La cause de ce sinistre est jusqu'ici restée inconnue. On
sait seulement que le feu s'est déclaré dans un petit bâtiment
inhabité situé sur le bord de la
grande route.
Septembre
1881 - Effets
de la foudre.
- Dernièrement, la
foudre est tombée à Saint-Lambert, chez M. Désiré Leneveu,
menuisier. Toutes les vitres ont été brisées. Au moment même où
Mlle Leneveu se disposait à ouvrir l'armoire, pour retirer ses papiers
d'un tiroir, celle-ci s'est brusquement ouverte, et les tiroirs ont
été violemment projetés contre le mur, à l'extrémité de la
chambre.
Un
sieur Héroult, qui se trouvait là, ayant eu l'idée de s’avancer à
la porte pour voir la direction que prendrait le fluide pour sortir, a
eu la semelle de son soulier emportée, sans que le pied ait été
brûlé. La commotion a été si forte que M. Héroult est resté deux
heures sans connaissance.
Août
1884 -
Les victimes du travail. –
Vendredi midi, un éboulement s'est, produit dans une
carrière d'argile à ciel ouvert, située sur le territoire de la
commune de St-Lambert, et a enseveli le nommé Désiré Bellou,
âgé de 52 ans cultivateur au hameau du Mardet. Retiré immédiatement
et transporté à son domicile, ce malheureux est mort quelques heures
après l’accident.
—
A Mesnil-sur-Blangy, un chaudronnier de Pont-l'Evêque, la nommé
Prosper Haupais, est tombé au fond d'un puits de 12 mètres, pendant
qu'il était occupé à en réparer les tuyaux, et s'est cassé les deux
jambes, luxé une épaule et fait à la tête de graves contusions.
Juin
1887 -
Carte
postale.
-
A l'avenir seront
punis d'un emprisonnement de 5 jours à 6 mois et de 16 à 3 000 fr.,
d'amende, ceux qui auront injurié ou diffamé par carte postale.
Juin
1887 -
Sauvetage.
-
Le jeune
Tranchant, 14 ans,
voulant passer la rivière l'Orne, au Gué du Port, entre St-Lambert
et St-Rémy, se serait noyé sans le secours que lui a porté le sieur
Constant Lemuroir.
Juin
1887 -
Les
fortes chaleurs.
-
Les fortes
chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos
pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler
une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de
la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements.
En 1844, nouvelles chaleurs,
le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques
départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869
et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y
eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la
saison.
Mai
1888
- Viol
sur un chemin.
-
Victor Levillain, 29 ans, journalier à St-Lambert, a les plus
mauvais antécédents. Après avoir été détenu dans une maison de
correction, il a subi deux condamnations pour vol. Il travaille peu,
s'enivre souvent et est redouté dans la contrée qu'il à parcourue
tout l'hiver en mendiant. Le 22 mars 1888, vers 10 heures du matin, la
dame Marie, 21 ans, quittait le domicile de ses maîtres pour se rendre
à Donnay, canton d'Harcourt. Arrivée à l'embranchement d'un chemin,
elle aperçut un homme dont
les allures suspectes l'effrayèrent. Elle entra dans une maison
voisine où elle resta un quart d'heure, mais, quand elle se remit en
route, elle retrouva à nouveau l'inconnu qui revenait au-devant d'elle,
après s'être caché.
L'accusé
fit alors des propositions honteuses à cette femme et se livra sur
elle, malgré ses cris et sa résistance, aux actes les plus obscènes.
La malheureuse femme était
enceinte. A la suite des violences de Levillain, elle a été pendant
plusieurs jours obligée de garder la chambre. Elle a une excellente
réputation, et on est surpris de voir que Levillain ose soutenir
qu'elle lui a cédé volontairement.
Levillain
a été condamné à 10 ans de travaux forcés et à la relégation.
Décembre
1891 -
Enterrement civil. -
La semaine dernière,
M. Lebrun, maire de St-Lambert, a été inhumé civilement. Plus de 1
500 personnes assistaient au convoi. M. Lebrun a fait beaucoup de bien
dans sa commune. Quoique franc-maçon, il a fait des démarches pour
obtenir des fonds du gouvernement destinés à la restauration de
l'église. Lui en a-t-on su gré ?
Non. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Un noyé. - On a découvert dans l'Orne, à Saint-Lambert, un
cadavre qui a été reconnu pour être celui du nommé Charles Tallet,
70 ans, journalier. La mort parait devoir être attribuée à un
accident. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Mort
accidentelle. - Jeudi, aux mines de Saint-Rémy, un des ouvriers, le
sieur Lelouvier, 32 ans, demeurant à Saint-Lambert, tomba dans
un puits mesurant 6 mètres d'eau, en traversant une galerie pour se
rendre à son chantier. Lorsque ses camarades parvinrent à le retirer,
il ne donnait plus signe de vie. Lelouvier avait perdu sa femme il y a
deux mois. Il laisse une orpheline de 4 ans. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Neige et
froid. -
L'hiver que nous traversons
menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il
est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid
continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de
l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés
sont nombreux
dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la
circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours
aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront
plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La
« Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près
de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal,
les glaçons l'encombrent. Cette situation est d'ailleurs générale. La
Seine est prise à Paris et à Rouen. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Noyé.
- Le
sieur Jules Fouquet, 20 ans, ouvrier de filature à Saint-Lambert, est
tombe dans l'Orne, près d'un bief. Un de ses compagnons, Édouard
Carpentier, 69 ans, se jeta dans l'eau. Au moment où il allait saisir
Fouquet, un remous violent l'engloutit et faillit noyer le sauveteur.
Cet acte de courage est d'autant plus méritoire que les ouvriers,
sortant de l'usine, avaient chaud et que le vieillard courait risque
d'être frappé d'une congestion.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1901 - Triste accident. -
A
St-Lambert, près Harcourt, la femme Letiraud, qui venait de traverser
la rivière l'Orne, dans une barque, est tombée accidentellement à
l'eau en voulant mettre le pied sur la terre ferme. Son mari, qui se
trouvait à proximité, a voulu lui porter secours, et a sauté vivement
à l'eau, mais, comme il était en train de prendre son repas, il a
été pris d'une congestion. Des personnes accourues aux cris de la dame
Letiraud ont pu retirer celle-ci saine et sauve, son mari était mort
quand il a été ramené au rivage. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1904 - Viol.
- A
Saint-Lambert, près Thury-Harcourt, le sieur Beauvoisin a porté
plainte contre un individu, marié et père de trois enfants, qui aurait
abusé de sa fille, une servante de 14 ans.
La
jeune Beauvoisin avait été envoyée coucher avec sa sœur par son maître
qui voulait donner son lit à un mécanicien de machine à battre. C'est
alors que l'individu l'aurait attendue dans un chemin et
violentée.
Une
enquête est ouverte par la gendarmerie sur cette lamentable affaire.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Arrestation. -
A Saint-Lambert, près de Thury-Harcourt, une enquête était
ouverte à propos de violences commises sur une jeune fille de la
commune. Elle a amené l'arrestation d'un nommé Ernest Beaudoin, âgé
de 29 ans, journalier, né à Clécy. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1921 -
Est-il conscient ?
- M.
Beaulieu, instituteur
à St-Lambert, canton de Thury-Harcourt, a porté plainte contre un
jeune domestique, presque idiot, le nommé Alfred Fouquet, 16 ans, qui
se serait livré à des actes immoraux sur une fillette de la commune.
Fouquet a été remis à l'autorité. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1924
-
Élections municipales.
-
M.
Raphaël
Lepetit,
a été
élu maire,
en remplacement
de
M. Leneveu-Lacroix.
Décembre
1926 -
Outrages au Maire.
-
Le jour
de la
fête
de St-Lambert,
M. Raphaël
Lepetit,
maire,
vit au
milieu
d'un
groupe,
un homme
qui riait,
gesticulait
et menaçait.
M. Lepetit
déclina
ses qualités,
priant
le tapageur
de quitter
la
fête,
mais
l'homme,
pris
de boisson,
refusa
de s'en
aller,
et injuria
grossièrement
le maire,
le menaçant
même,
disent
les témoins.
C'était
un nommé
Maurice
Delemo,
demeurant
à St-Martin-de-Fontenay.
Le maire
a porté
plainte.
Juillet
1929 -
Un aveugle se tranche la gorge d'un coup de rasoir.
- Mlle Romain,
59 ans, rentière, demeurant à Saint-Lambert, hameau de la
vardière, se trouvait chez elle lorsqu'elle entendit des
plaintes semblant provenir de la maison voisine occupée par son frère
Pierre, dont la femme était partie travailler journée. Accourant
aussitôt, Mlle Romain trouvait fermées portes et fenêtres de la
demeure.
Prévenue,
Mme Romain regagnait son domicile et brisant un carreau pénétrait dans
l'habitation. Elle y découvrait son mari, étendu sur un lit, couvert
de sang. Le malheureux, aveugle depuis plusieurs années, s'était
tranché la gorge d'un coup de rasoir au cours d'une crise de
neurasthénie.
Janvier
1933 -
Coups réciproques. -
Plainte a été porté par Mme François Delahaye, née Sicot
Charlotte, 29 ans, menagere à Saint-Lambert, hameau de la Sauvaère,
contre un nommé Roger Eugène Émile Désiré, ouvrier mineur, 32 ans,
demeurant au même lieu, qui le 25 décembre dernier, apres l'avoir
appelée, s'est jeté sur elle, et frappée brutalement en la tenant par
les cheveux.
Mme
Delahaye ne put être délivrée de son agresseur que par l'intervention
de son mari et de MM. Laumonnier et Bordel, qui accoururent ayant
entendu la discussion, au moment où ils travaillaient à faire du
cidre.
M.
Roger prétend avoir également reçu des coups de la part de ses
adversaires.
(
Ouest-Eclair )
Juin
1937
- Pour
ne pas aller en prison, un ouvrier agricole et sa maîtresse se pendent.
– vers
17 heures, M. Arthur Marie, 26 ans, ouvrier mineur, demeurant à
Saint-Lambert, pénétrait pour y prendre des outils dans une grange
isolée, située au lieu dit « La Thuile » et appartenant à M. Gobé,
ce dernier lui ayant donné l'autorisation de déposer dans le bâtiment
ses instruments de jardinage.
Constatant
la disparition d'une petite échelle et d'une caisse, M. Marie se
préparait à effectuer des recherches lorsqu'il se trouva en présence
de deux corps pendus à une même poutre et à moins de deux mètres
l'un de l'autre. Le premier pendu était un homme, le second une femme.
Il s'agissait d'un ouvrier agricole, de Saint-Lambert, Cyprien
Leberrurier, 42 ans, et de sa maîtresse, une veuve Tirard, condamnés
à un mois de détention, le 4 juin, par le Tribunal Correctionnel de
Falaise, pour vol d'eau-de-vie. Près des cadavres se trouvaient
l'échelle et la caisse disparues.
La
mort remontait à plusieurs jours, car les fosses nasales et la bouche
de la veuve Tirard étaient remplis de fourmis, et les yeux de
Leberrurier recouverts d’œufs de mouches.
Dans
un panier déposé à proximité des corps, les gendarmes, prévenus,
découvrirent un sac à main, des papiers d'identité et un carnet où
les désespérés avaient tracé quelques
lignes expliquant qu'ils se donnaient la mort parce qu'ils ne voulaient
pas aller en prison. Leberrurier et son amie avaient laissé également
une déclaration dans laquelle ils donnaient les noms de deux personnes
qui auraient également participé à des vols d'eau-de-vie, et qu'ils
s'indignaient de n'avoir pas vu poursuivre.
Lorsqu'elle
avait été interrogée par la gendarmerie à l'occasion du vol qui lui
avait valu sa condamnation, la veuve Tirard avait affirmé qu'elle se
donnerait la mort si l'affaire était publiée dans les journaux.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Une échelle à poisson dans le barrage de Saint-Rémy.
- Le Préfet du Calvados porte à la connaissance du public
que, par arrêté en date du 1er août 1938, il à prescrit
une enquête dans les communes de St-Rémy, St-Lambert et Clécy, sur le
projet de construction d'une échelle à poissons dans le barrage de
St-Rémy.
Pendant
toute la durée de l'enquête, soit
du 10 août au 30 inclus un registre sera ouvert dans les mairie des
communes de Saint Rémy, Saint-Lambert et Clécy, pour recevoir les observations
des intéressés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Un ancien instituteur se suicide.
- Dans
une crise de neurasthénie, M. Armand Lemière, 65 ans, instituteur
retraité, demeurant à Saint-Lambert, s'est tiré un coup de fusil dans
la tête. Transporté à l'hospice, du Bon-Sauveur, à Caen, il y est
décédé peu après. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1940 - Le
bûcheron irascible.
- Il
ne
faut
pas
mettre
le
doigt
entre
l'arbre
et
l'écorce
dit
le
proverbe
dont
Mme
Fossard
Marie,
63
ans,
journalière
au
hameau
de
la
Varviére.
doit
maintenant
se
repentir
de
n'avoir
pas
suivi
le
conseil.
Passant
dernièrement
devant
la cour
de M.
Poline
Eugène,
bûcheron,
à Culey-le-Patry,
et voyant
ce dernier
battre
son chien
à coups
de gourdin,
Mme Fossard
l'interpella
et lui
demanda
de laisser
le chien
tranquille,
ce que
fit le
bûcheron.
Mais
ce fut
pour
se jeter
sur Mme
Fossard
qu'il
renversa
et
à qui
il porta
plusieurs
gifles
et coups
de poing.
Devant de
tels
faits,
la victime
a porté
plainte
tandis
que Poline
nie formellement.
Août
1940 -
Le feu dans une grange.
- Pour
des causes
inconnues,
le feu
s'est
déclaré
dimanche
28 juillet,
à la
ferme
exploitée
par M.
Letellier
Armand
à Saint-Lambert,
dans
un bâtiment
à l'usage
de grange,
écurie
et étable.
C'est vers
midi
que la
belle-mère
de M.
Letellier
s'aperçut
que la
toiture
de la
grange
était
en flammes.
De ce
bâtiment,
où avaient
été
rentrées
environ
1.500
bottes
de foin,
il ne
reste
plus
debout
que les
quatre
murs,
malgré
le dévouement
des pompiers
de Clécy,
conduits
par le
sous-lieutenant
Delaunay.
Jusqu'à
présent,
les dégâts
n'ont
pu être
évalués.
Octobre
1946 -
La langue trop longue. -
Un vol de 20
litres d’essence était commis, l’un dernier, au préjudice de M.
Émile Duros, cultivateur à Saint-Lambert. Dernièrement, un de ses
anciens employés, Alfred Pouclée, 35 ans, manœuvre au hameau de la
Sauvagère, commit l’imprudence de se vanter de son exploit, il aurait
même ajouté qu’il ferait, quand il le voudrait, un petit voyage à
la mer.
Ces
propos vinrent aux oreilles de M. Duros puis, des gendarmes, Pouclée
cria d’abord à la calomnie, malheureusement pour lui le carburant a
été retrouvé dans son grenier, caché
sous des fagots. La promenade envisagée pourrait bien se transformer en
une ballade moins agréable. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Procès-verbal a été dressé.
- Contre Marcel
Jouvin, de Saint-Lambert, pour récupération de douilles d’obus et
détention d’un fusil de guerre allemand et de manillons. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Le feu dans une ferme de Saint-Lambert.
-
Un incendie qui a causé 1 600 000 frs de dégâts a ravagé une
dépendance de l'exploitation de M. Ferrand. Les pompiers de Saint-Rémy
ont réussi à préserver la maison d'habitation et les autres
dépendances de la ferme. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Les loups et l'agneau. -
A Saint-Lambert, des chiens ont entièrement déchiqueté une
agnelle estimée à 8 000 francs, appartement à M. Ernest Soisnard,
journalier. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Une brute. -
Un
individu que les gendarmes recherchent a abattu d'un coup de carabine un
chien de chasse estimé 20 000 fr. appartenant à M. Marcel Jouenne,
carrier à St-Lambert. ( Le Bonhomme Libre )
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