1er Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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St - LAURENT - de - CONDEL |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Le lendemain 14, la même brigade a constaté un autre incendie, attribué à l'imprudence, qui s'est manifesté dans les bâtiments du sieur Jacques Derenemesnil, maréchal-ferrant, demeurant à Saint-Laurent-de-Condel. On estime, approximativement, la perte à 2 250 francs. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1857 - Livrets de domestiques. - Persistant dans ses précédentes déclarations, le conseil renouvelle le vœu qu’une loi oblige les domestiques des deux sexes à se munir de livrets, et les maîtres à ne prendre à leur service que des personnes ayant rempli cette formalité. (Source : Le journal de Honfleur)
Octobre 1857 - Trottoirs sur les routes. - Le conseil invite M. le Préfet à faire examiner la question de l’établissement des trottoirs sur les routes impériales et départementales, pour qu’une solution puisse y être donnée à la session prochaine. (Source : Le journal de Honfleur)
Novembre 1857 - On écrit. - Voici encore un exemple d’un malheur occasionné par l’imprudence des parents qui laissent des armes à feu entre les mains des enfants : on écrit de Thury-Harcourt que, le 23 de ce mois, un nommé Patry, de Saint-Laurent-de-Condel, quitta son domicile y laissant ses quatre enfants en bas âge. L’un d’eux, âgé de sept ans, s’empara, du fusil de son père, qui était armé, et ajusta son frère Léon. Le coup partit et le malheureux enfant reçu la charge en pleine poitrine. La mort fut instantanée. (Source : Le journal de Honfleur)
Mars 1861 - Un incendie. - Le 6 mars, deux gendarmes de la brigade de Harcourt, les sieurs Leroutier, brigadier, et Malassis, gendarme, étant en tournée de communes, aperçurent, en traversant la forêt de Cinglais, commune de Saint-Laurent-de-Condel, une épaisse fumée dans la direction de Barbery, provenant d'un bois-taillis appartenant à M. le comte de Coulonges. Ces gendarmes, dans la pensée que le feu venait de se manifester, se dirigèrent en toute hâte de ce côté, où, en arrivant, ils constatèrent que les flammes avaient déjà envahi plusieurs hectares de bois. Éloignés de toute habitation, dépourvus d'eau et d'instruments propres à combattre le feu, et en présence du sinistre, qui menaçait de prendre de graves proportions, le brigadier Leroutier et le gendarme Malassis réunirent, le plus promptement possible, tous les ouvriers bûcherons et les laboureurs qu'ils purent découvrir, et, après deux heures d'un travail pénible, ces braves gens, en frappant les flammes avec des branches touffues, parvinrent à comprimer et éteindre le feu. Quinze hectares environ avaient été brûlés. Cet
incendie est attribué à l'imprudence d'un ouvrier qui, pour se rendre
plus facile le défrichement, n'avait pas craint de mettre le feu à des
broussailles. On ne saurait trop louer l'activité et la présence
d'esprit déployées en cette circonstance par les deux gendarmes. ( L’Ordre
et
Mars 1861 - Découverte d’un cadavre. - Mercredi, on a trouvé sur le bord d'un fossé, à environ 4 kilomètre du bourg Saint-Laurent, le corps inanimé du sieur Leconte (Pierre), âgé de 60 ans, cultivateur, demeurant à Moutiers-en-Cinglais. Le
médecin appelé à donner son avis sur la cause de la mort de cet
homme, a déclaré qu'elle devait être attribuée à une attaque
d'apoplexie foudroyante. L'état du cadavre ne présentait, d'ailleurs,
aucune trace de violence. ( L’Ordre et la Liberté)
Septembre
1861 -
Bureau postal de distribution à Saint-Laurent-de-Condel.
- Vœu
qu'un bureau postal de distribution soit créé à
Saint-Laurent-de-Condel. ( L’Ordre et la Liberté )
Janvier
1863 - Par arrêté du 29 décembre.
- M.
le préfet du Calvados a nommé Mlle de Vicques de Béville
distributrice des postes à Saint-Laurent-de-Condel (emploi nouvellement
créé). (l’Ordre et la Liberté)
Janvier 1863 - Administration des Postes. - Le bureau de distribution de poste créé dans la commune de Saint-Laurent-de-Condel, sera mis en activité à partir du 1er février prochain. La
nouvelle circonscription postale comprendra les communes ci-après
indiquées : Saint-Laurent-de-Condel ; Boulon ;
Fresnay-le-Puceux ; Grimbosq ; les Moutiers-en-Cinglais et
Mutrécy. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier 1865 - Par arrêtés en date des 14 et 16 janvier. - M. le préfet du Calvados a nommé : -
Maire de la commune de Saint Rémy, M. Maufras, adjoint,
conseiller municipal, en remplacement de M. de Croisilles, décédé. -
Maire de la commune Saint-Laurent-de-Condel, M.
Audes, conseiller municipal, en remplacement de M. Bacon,
démissionnaire. -
Maire de la commune de Potigny, M. Rosel, conseiller municipal,
en remplacement de M. Esnault, décédé. -
Maire de la commune de la Chapelle-Haute-Grue, M. Jamet, adjoint,
en remplacement de M. Leroy, démissionnaire. -
Adjoint de la commune de Saint-Rémy, M. Voisin, conseiller
municipal. -
Adjoint de la commune de la Chapelle-Haute-Grue, M. Labbé,
cultivateur, en remplacement de M. Jamet, nommé maire. (l’Ordre et la
Liberté)
Juin
1866 -
Un incendie.
- Lundi soir,
à Saint-Laurent-de-Condel, un
incendie a éclaté tout à coup avec une violence extrême et détruit
l'auberge exploitée par le sieur Sénécal, ainsi qu'une maison voisine
appartenant à Mme Veuve Poubel. La perte n'est pas estimée à moins de
16 000 francs. Voici
comment les choses se sont passées : Vers neuf heures et demie, le
garçon, après avoir dételé les chevaux de plusieurs rouliers qui
s'étaient arrêtés à l'auberge, venait de les rentrer à l'écurie.
Il avait allumé une chandelle, l'avait placée dans une lanterne et
accroché la lanterne à sa place le long d'un poteau. Il était donc
parfaitement en règle. Il sortit On présume qu'un rat, qui n'en était pas à sa première chandelle, aura emporté celle de la lanterne, qui était allumée, et aura, en se sauvant, mis le feu aux fourrages.
Janvier
1867 -
Découverte extraordinaire.
-
Ces jours derniers, dans la forêt de Cinglais, (Calvados), des
bûcherons étant occupés à faire des abattis d'arbres ont trouvé, au
milieu d'un buisson touffu et d'une épaisseur extraordinaire le
squelette d'un cheval et de son cavalier, près duquel gisait une longue
lance toute rongée de rouille. À la structure de la bête et de l'homme, on a cru reconnaître (car les Cosaques ont occupé le pays) que c'était un Cosaque et sa monture, et il y a tout lieu de penser que, comme le buisson est situé au bas d'une élévation de terrain, ce cavalier aura été blessé en fuyant et qu'il sera tombé avec son cheval au milieu du buisson, duquel, dans sa course effrénée et vu l'élévation du terrain qui le masquait, il n'avait pu se préserver, et que tous les deux avaient trouvé la mort en cet endroit, ne pouvant en sortir, malgré les efforts du cheval.
Avril 1879 - Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Ce crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles obligatoires. Saint-Laurent-de-Condel,
447 habitants, Mme Louvet (Angelina), 26 élèves payantes, 5
gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle
accordée, 25 fr. Ressources insuffisantes.
Juillet 1879 - Une pompe à l’auberge. - Dimanche, les pompiers de Saint-Laurent-de-Condel sont allés à l'exercice. En revenant, ils ont voulu mettre la pompe dans sa remise habituelle, mais cette remise appartient au maire révoqué, et qui, dégoûté sans doute des grandeurs et pompes de ce monde, n'a pas voulu loger plus longtemps celle de Saint-Laurent. Les pompiers l'ont alors mise à l'auberge, où elle pourra servir à rafraîchir les buveurs que les petits pots auraient trop allumés.
Juillet 1879 - Les pluies d’aujourd’hui et les pluies d’autrefois. - Dimanche dernier, on a lu dans toutes les églises une circulaire de Mgr l'évêque de Bayeux ordonnant des prières publiques pour la cessation de la pluie. Il faut remonter à plus d'un siècle et demi, à 1725, pour trouver une année aussi pluvieuse que 1879. En
1725, la pluie ne cessa de tomber trois mois
durant,
on fit également des prières publiques et on promena dans Paris la
châsse de sainte Geneviève. La pluie cessa deux jours après. Nous,
sommes moins heureux en 1879, car depuis que les prières publiques sont
commencées, la pluie tombe de plus belle, sans aucun égard pour les
circulaires et
Août 1881 - Un malheur n’arrive jamais seul. - Un triste accident est arrivé vendredi à St-Laurent-de-Condel. M. Victor Lemort, fermier, avait fait venir une mécanique à battre chez lui. Au moment où elle allait fonctionner, sa petite fille, âgée de huit ans, eut l'idée de mettre son pied droit sur le chemin de fer ou cylindre où marche le cheval pour la mettre en mouvement. L'enfant fut entraînée par sa robe et eut la jambe prise et dépouillée jusqu'aux os. Voilà
quelques semaines, le père de cette enfant allait à Caen porter une
charretée de foin conduite par son domestique. En voulant monter sur le
haut du foin, il tomba sur la tête et fut rapporté chez lui comme
mort.
Septembre 1882 - La foudre. - Ces jours derniers à Saint-Laurent-de-Condel, la foudre est tombée sur un tréseau de blé appartenant au fermier de M. David Beaujour. Elle a éparpillé les gerbes, qui ont été incendiées en un clin d’œil.
Mai 1883 - Plus de cachot. – Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.
Juillet 1883 - Victime du travail. – Le sieur Prosper Langevin, âgé de 33 ans, demeurant à Espins, était en train de scier des bois à l'aide de sa locomobile à vapeur, pour le compte de M. Laine, marchand de bois à St-Laurent-de-Condel, quand tout à coup l'un des coins qui consolidait la scie s'échappa et alla frapper Langevin en plein visage avec une si grande violence, qu'il eut plusieurs dents de brisées et un oeil sorti de l'orbite.
Juillet 1884 - Écrasé. – Le nommé Lebrethon, messager à Fresney-le-Puceux, conduisait une voiture da foin à Saint-Laurent-de-Condel. En revenant, il eut l'imprudence de monter sur sa charrette, ayant laissé tomber son fouet, il voulut descendre pour le ramasser, mais ses deux jeunes chevaux s'emportèrent et il tomba sous l'une des roues qui sépara, pour ainsi dire, la tête du tronc.
Août 1889. - Mort sur un chemin. - Le cadavre du sieur Marie Vendel, 64 ans, sans domicile fixe, a été trouvé sur la route de Saint-Laurent-de-Condel. D'après
les constatations du médecin, la mort est naturelle. Cet homme vivait
de mendicité, il était encore porteur d'un porte-monnaie contenant 5
fr. 03 c. ( Bonhomme Normand)
Avril
1890 -
Suites d’un accident.
- La
dame
Ozanne, de Saint-Laurent-de-Condel, 35 ans, était tombée le jour de
Pâques dans le foyer de sa cheminée et s'était fait de graves brûluc
L'enquête au sujet de l'assassinat du garde-chasse Roberge, a été
activement poursuivie cette semaine ; les magistrats sont revenus sur
place, amenant Aumont, auquel la foule, A Saint-Laurent comme à son
passage à Cesny-Bois-Halbout, a voulu faire un mauvais parti. Les
gendarmes ont dû le protéger contre la colère des habitants Au
cours de leurs recherches les magistrats ont fait de très
intéressantes découvertes. Après l'enlèvement des scellés, M.
Tardif, agent-voyer, a levé un plan de la grange dans laquelle on a
découvert, dissimulés dans une tarare, un paquet de fil de laiton
comme celui servant à la confection des collets, et une dent du peigne
à gui sur lequel Aumont prétend s'être fait, en tombant toutes
les blessures qu'il portait à la figure. On
a trouvé, dans un hangar sous de la paille, des sabots tachés de sang
et dont les clous s'adaptent absolument aux empreintes relevées sur le
passage de Aumont aux abords du lieu du crime. Aumont a reconnu que ces
sabots lui appartenaient. L'enquête
très minutieusement menée, apporte chaque jour de nouvelles charges
contre Aumont. Celui -ci persiste dans ses dénégations. Cet individu,
qui semait la crainte dans le pays, avait été naguère marchand de
bois et de chaux à Moutiers-en-Cinglais. Il est même encore conseiller
municipal de cette dernière commune et l'année dernière avait fait de
grands efforts d'ailleurs restés inutiles, pour ce faire nommer maire.
Avril
1891 -
Le bois prend feu. -
Pelard est
marchand de bois non loin de Grimbosq. En allant livrer sa marchandise,
il s'arrêta, en la commune de Saint-Laurent, avec des amis. Profitant
qu'ils jouaient aux dominos, Pelard s'esquiva. Lorsqu'ils s'en
aperçurent, ses amis se demandèrent : —
Va qu'il est, c'tanima-là... Ben su qu'il est co à couri. Ils
le cherchent, mais ne le trouvent pas... Alors,
ils appellent son chien et lui crient : « Blairot, trache tan
maître... Trache,
man bonhomme.» A cet
appel, Blairot part comme un trait et se dirige du côté du logis de
dame Godichoneau. Les amis suivent Blairot et trouvent Pelard blotti
derrière les cottes de mame Godichoneau. Pelard voulut protester de son
innocence, à quoi bon.
Car cela prouve qu'il n'est pas de bois et prend feu comme ses fagots.
Septembre 1892 - Fête. - St-Laurent-de-Condel. — Fête l'Angevine le dimanche 11 septembre. Messe et vêpres en musique. L'après-midi, jeux et divertissements variés, illuminations et feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme normand. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1893 - Récompenses honorifiques. - Médailles à MM. Jules Herson, Pascal Madeline, Arsène Delomosne, employés à l'usine d'Ablon, Louis Lintz, Henri Boussard, Hyacinthe Canu et Jules Leclerc, de la compagnie de pompiers de Honfleur, pour avoir fait preuve du plus courageux dévouement en portant secours aux victimes de l'explosion de dynamite à Ablon, près Honfleur. — Mention honorable à M. Mariette, caporal des pompiers de Pont-l’Evêque, pour belle conduite dans un incendie. —
Médaille de bronze à M. Lecouturier, percepteur à St-Laurent-de-Condel,
pour s'être distingué par sa propagande en faveur de la caisse
nationale de retraite pour la — Médaille d'or à l'exposition d'Auxerre (Économie sociale, hygiène et assistance publiques), décernée au docteur E. Barthés, inspecteur départemental du Service des enfants assistés du Calvados. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1893 - Voleurs-incendiaires. - Nous avons, la semaine dernière, raconté le vol, suivi de tentative d'incendie, qui a eu lieu, à St-Laurent-de-Condel, dans une maison de garde, appartenant à la comtesse de Coulonges. Le même fait vient de se produire à Martigny dans une propriété inhabitée appartenant à M. Chauvris, instituteur à Falaise. En se rendant dimanche à cette propriété, M. Chauvris s'est aperçu qu'un voleur s'y était introduit et avait fait main basse sur divers objets. Ayant trouvé une bouteille remplie d'essence, le malfaiteur en a répandu le contenu sur le mur de la cave et y a mis le feu. Fort heureusement, grâce à l'épaisseur et à la solidité du mur, l'incendie ne s'est pas propagé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Les suites de l’ivresse. - Le sieur Louis Hélain, journalier à St-Laurent-de-Condel, est décédé subitement après avoir bu une trop grande quantité d'alcool. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1894 - Bévues municipales. - Par suite de l'erreur du maire d'une commune voisine de Caen, un mariage se trouve retardé de trois semaines. Il avait fait les publications sur papier libre, alors qu'aucun des futurs n'est indigent et il faut recommencer les publications sur papier timbré. — Toutes les délibérations que le maire de la commune de St-Laurent-de-Condel avait fait prendre à son conseil municipal lors de la session de mai viennent d'être annulées comme illégales, et cela parce que le maire n'avait pas voulu admettre le public aux séances. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Guerre aux corbeaux. - Les corbeaux pullulent dans les parcs de certains châteaux et dévastent les récoltes. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de prendre des mesures pour forcer les propriétaires de ces parcs à les détruire eux-mêmes ou à les laisser détruire ? Renvoyé à qui de droit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Quitte pour 200 francs. - Nos lecteurs se souviennent qu'en mars dernier une femme Prunier, receveuse des postes à St-Laurent-de-Condel, est morte en donnant le jour à un cinquième enfant mort-né. La femme Prunier avait fait tout ce qu'elle avait pu pour cacher sa grossesse, son mari habitant loin d'elle, près de Rouen. Le parquet rechercha s'il n'y avait pas eu avortement et pensa qu'Anastasie Peslier, femme Marie, 47 ans, sage-femme à Fresney-le-Puceux, n'était pas étrangère à cet accouchement prématuré. L'enquête n'a pas abouti de ce côté, mais il a été établi que la femme Marie exerçait illégalement la médecine et, pour ce fait, le tribunal de Falaise l'a condamnée à 200 francs d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Les corbeaux de Saint-Laurent-de-Condel. - Le 15 décembre, à 8 heures du matin, l'abbé Leverrier, curé de Saint-Laurent-de-Condel, rendait le dernier soupir. A 7 heures et demie du soir, le conseil municipal était convoqué « extraordinairement » par le maire, et les membres présents prenaient la non moins extraordinaire délibération suivante, affichée à la porte de la mairie et copiée sur le registre des délibérations : Le Conseil, convoqué d'urgence, s'est réuni à la mairie. Tous les membres sont présents sauf MM. Moulin et Foucher, excusés. Le maire fait part au conseil de la mort, de M. l'abbé Leverrier, desservant de cette paroisse, décédé ce matin. Le Conseil, à l'unanimité, est d'avis de s'abstenir complètement. En portant connaissance aux habitants de cette délibération, le maire les adjure de se garder de toute manifestation par respect pour les morts. Nous ne connaissions pas l'abbé Leverrier. C'était, dit-on, un libéral. Il était au plus mal avec le maire Charpentier, réactionnaire, régisseur du bien des Hunolstein. Le maire avait demandé le déplacement du curé. L'évêque avait refusé. Nous ignorons les griefs du maire contre le défunt. Admettons même qu'ils étaient fondés. Mais, devant la mort, les conseillers municipaux de Saint-Laurent auraient dû désarmer et ne pas s'acharner sur le cadavre, même d'un ennemi, comme des corbeaux.... Pouah ! (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1898 - Incendies. - D'un bâtiment contenant. 200 gerbes d'avoine au sieur Foubert, à Mouen. Perte, 1 000 fr. — D'un bâtiment au sieur Patry, à St-Laurent-de-Condel. Perte 1 000 fr. — D'un corps de bâtiment à la veuve Tanerède, à Annebecq. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Le feu dans les bois. - Le feu a pris, dimanche matin, dans la forêt de Saint-Laurent-de-Condel. Sous l'influence du vent, l'incendie s'est propagé avec une extrême rapidité et une grande partie de cette forêt a été détruite. On ignore, la cause de ce sinistre. Les pertes s'élèvent à 28 000 francs. — Lundi, un incendie, dont la cause est inconnue, a détruit 12 hectares de bois derrière le château de Betteville, près de Pont-l'Evêque. — Mercredi, un incendie a éclaté dans les bois de Saint-Martin-de-Tallevende. Les dégâts sont énormes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Amours troublées. -
Le sieur Auguste Pagny, 42 ans, est un ancien instituteur qui
habite St-Laurent-de-Condel. Il
avait amené au domicile conjugal une femme Roynel, née Marie Remy, 22
ans, originaire de Tinchebray. Tous les deux filaient le parfait amour
lorsque, sur la plainte de la femme de l'ex-instituteur, les gendarmes
ont fait leur, apparition et ont dressé procès-verbal à Pagny pour
entretien d'une concubine au domicile conjugal, à la femme Roynel pour
complicité. Ils ont été condamnés à 200 fr. chacun et solidairement par le tribunal de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
La fièvre aphteuse. -
Un maire du Calvados, dans le but d'arrêter la propagation de la
cocotte, avait interdit la circulation des chats, le préfet de l'Orne
veut interdire aux chiens de courser.
(Source : Le Bonhomme Normand) |
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1901 c'est ici |
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SAINT-LAURENT-de-CONDEL. - Château de la Richotte | |||
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