Juin
1879
-
Le dénichage des oiseaux. -
A cette époque
de l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à
rappeler aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des
oiseaux. Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui
pourraient les atteindre et rendront un véritable service à
l'agriculture.
Juillet
1879
-
Écoles primaires. -
Les
vacances des écoles
primaires commenceront le 1er août
pour finir le 1er septembre.
Août
1879
-
Secours aux communes. -
Les secours suivants
viennent d'être accordés sur les fonds de l'État aux communes
ci-après : Agy, agrandissement de l'église 3 000 fr. ; Mosles, travaux
à l'école mixte, 580 fr. ; St-Laurent-sur-Mer, achat de
mobilier de l'église, 300 fr ; Cardonville, achat de mobilier de
l'église, 250 fr. ; St-André-de-Fontenay, travaux de restauration de
l'église, 2 000 fr. ; Fresne-Camilly, restauration de l'église, 800
fr. ; Maizières travaux au
presbytère, 1 500 fr. ; Honfleur, travaux à l'église Ste-Catherine,
10 000 fr. ; Annebesq, réparations au presbytère, 1 000 fr.
Août
1881
- Un
tourbillon.
- Vendredi dernier,
un tourbillon de vent, en forme de trombe, a dévasté une partie du
territoire de la commune de St-Laurent-sur-Mer, renversant tout sur son
passage, et dans son mouvement giratoire, enlevant arbres, pommiers,
habitations. Une maison récemment bâtie a été complètement
détruite. Elle appartient au sieur Laurent Delarue. C'est une perte
considérable pour cet homme qui n'est qu'un simple ouvrier.
Détail
curieux : six pommiers ont été abattus par l'ouragan dans un pré
appartenant à la Fabrique. Le curé s'est empressé de les faires
transporter au presbytère, mais aux termes du bail, ces pommiers
devaient appartenir au fermier du pré qui les a réclamés en menaçant
de porter plainte. Le conseil de fabrique s'est réuni et les pommiers
ont dû être restitués.
Août
1884 -
Imprudence funeste. –
Lundi, à St
Laurent-sur-Mer, un jeune élève ecclésiastique, natif de Mandeville,
s'étant mis à l'eau aussitôt après avoir mangé, a été frappé
d'une congestion cérébrale à laquelle il a immédiatement succombé.
Juin
1887 -
Les
fortes chaleurs.
-
Les
fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que
nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit
s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En
1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans
plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre
resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements,
les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le
thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20
degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.
Juillet
1887 -
La
sécheresse.
-
Si
le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux
céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse
prolongée, les
légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui
font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise,
la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.
Août
1887 -
Les victimes du bain.
-
Mercredi,
à Saint-Laurent-sur-Mer, deux des enfants du juge de paix de
Trévières, Adrien-Georges Doublet, avocat, 26 ans, et Louise Doublet,
22 ans, se sont noyés en prenant un bain, sous les yeux de leur
malheureux père, et malgré tous les efforts de la colonie de
Saint-Laurent-sur-Mer pour les arracher à la mort. Le jeune homme a
disparu tout à coup et son corps n'a pas été retrouvé. La jeune
fille avait pu être ramenée au rivage par MM. David et Laurency, mais
elle a expiré quelques heures plus tard. On croit à une congestion
qui, par suite d'un trop long séjour dans l'eau, aura frappé le frère
et la sœur, qui savaient nager.
Septembre
1892 -
Mortes au bain. -
Dernièrement,
à St-Laurent-sur-Mer, Mlle Abadie, 27 ans, servante chez M. Bonhomme,
rentier, voulut aller prendre un bain au sortir de table. Elle était à
peine entrée dans l'eau qu'elle disparaissait en criant au
secours.
M.
Bonhomme la retira avec l'aide du curé et de M. Barton, mais elle avait
cessé de vivre. Elle avait été frappée d'une congestion.
—
Un accident analogue est arrivé à Vierville-sur-Mer. La bonne de M.
Conil, Louise Delattre, 40 ans, qui souffrait d'un anévrisme, s'est
baignée malgré la défense qui lui en avait été faite et a succombé
à la rupture de son anévrisme. Ce n'est qu'au bout d'une heure qu'on a
pu retirer son cadavre de la mer.
(source,
le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 - Rixe sanglante.
-
Les époux Lechaffetois, marchands de chiffons à Englesqueville,
étant allés à Saint-Laurent-sur-Mer, entrèrent dans un débit. Le
mari en sortait bientôt, se battant avec un autre individu.
Dans
la rixe, Lechaffetois eut le front fendu d'un coup de pied. Sa femme
voulut intervenir, mais elle fut frappée également au visage à coups
de pied et à coups de poing. La blessure de Lechaffetois est assez
grave. (source, le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Viol. -
Le
nommé Désiré Legallois, journalier à Saint-Laurent-sur-Mer, est
inculpé de viol sur la demoiselle Lesachet, servante. (Source :
Le Bonhomme Normand)
|