Mai
1903 - Noyé. - On
à repêché de la Seine, à Rouen, le corps d'un noyé paraissant avoir
séjourné assez longtemps dans l'eau. C'est le sieur Joseph Skrodzki,
49 ans, habitant à Saint-Laurent-sur-Mer, canton de Trévières,
disparu depuis le 2 décembre dernier. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1903 -
triste vacances. -
On envoie, sur
nos côtes, des petits parisiens prendre leurs vacances sous la
surveillance de maîtres choisis. Ils ne sont pas plus que les autres,
pourtant, à l'abri des accidents.
Un
enfant de 14 ans, Léger Jumel, dont les parents demeurent impasse
Bourgain, à Paris, vient de se noyer en se baignant à
St-Laurent-sur-Mer, près Bayeux. Les deux directeurs de l'œuvre des «
Saines Vacances », auxquels on l'avait confié, n'auront qu'un cadavre
à ramener aux parents qui, pourtant, croyaient bien leur enfant en
sûreté. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1910 - Une belle
prise. - Sur la plage de Saint-Laurentsur-Mer, un
chasseur de sauvagines tue ... un espadon de plus de 4
m et
de
200 kg.
Décembre
1914
-
Actes de désespoir.
-
La dame
Bernadette André, 27 ans, femme d'un cultivateur de
Saint-Laurent-sur-Mer, près Trévières, s'adonnait à la boisson. Ces
jours derniers, son père, la trouvant encore ivre, l'admonesta en présence
de son mari. La jeune femme en parut très affectée et alla s'enfermer
dans sa chambre. Quand, un peu plus tard, M. André y monta, il trouva
sa femme pendue à la tête de son lit. Mme André était mère, de deux
enfants.
-
Dans
une mare, à Russy, près Bayeux, on a repêché le corps d'une paysanne
d'une cinquantaine d'années. Sa pèlerine et son parapluie étaient
dans une haie voisine. On croit à un suicide. (Bonhomme Normand)
Décembre
1915 -
Morts glorieuses. -
Sont morts pour la France
: MM Armand Gautier, César Hue, Alphonse Thiébot et Arthur Dupont,
tous quatre de Saint-Laurent-sur-Mer.
Décembre
1915 -
Recensement des chevaux et voitures.
-
Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules,
voitures, automobiles et motocyclettes, doivent en faire la déclaration
à la mairie (bureau militaire) avant le 1er
janvier prochain.
Décembre
1915 -
Que d’eau ! que d’eau !
-
C'est
le cri du
jour. Il pleut sans relâche. C'est à croire à un nouveau déluge. L'Orne
déborde sans
cesse, inondant les prairies, et, en ville, on patauge avec entrain.
Mais que sont nos petites misères près de l'immense misère de nos
malheureux soldats enlisés dans la boue des tranchées ! Puisse le
père Noël, pour leurs étrennes, leur apporter une bonne petite
gelée, pas méchante, avec quelques jolis rayons de
soleil.
Juin
1916 -
Le temps qu’il fait.
- Il
a plu le jour de
Saint-Médard, grand pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de
Saint-Barnabé, pour la bonne raison que ce saint a été, cette année,
rayé de la plupart des calendriers, on ne sait trop pourquoi. Les
savants expliquent que les périodes de mauvais temps actuelles sont
dues aux immenses champs et montagnes de glaces détachés,
brusquement du pôle par les chaleurs anormales d'il y a quelques
semaines. Le Gulf-Stream a entraîné ces glaces jusque dans les mers
tempérées. L'activité calorique du soleil, particulièrement intense
cette année, a causé ces ruptures, et les glaces, au lieu de fondre
la-haut, ont fondu sur nous. Cela revient à dire que, s'il fait si
froid, c'est parce que le soleil chauffe trop. Qu'il se calme donc un
peu pour
qu'où sue !
Juin
1916 -
Imprudence d’enfant.
- A
Saint-Laurent-sur-Mer,
canton de Trévières, un gamin de 6 ans, le petit Georges Basnier,
s'est amusé à mettre le feu à un tas de paille qui se trouvait dans
la cour de la ferme dont son père est co-locataire. Malheureusement, le
feu se communiqua à un bâtiment voisin qui fut bientôt la proie des
flammes. Le bâtiment et tout ce qu'il contenait ont été brûlés.
Août
1918
- Fait divers. –
Mme veuye, Aulong pâtissière à Trévières, a porté
plainte contre un Parisien, en villégiature à Saint-Laurent, qui, le
14 juillet, a mis le feu à la cabine qu'elle possède au bord de la mer
en tirant des pièces d'artifice. Mme Aulong estime son préjudice à
500 francs.
Février
1920 -
Les
pilleurs de basses-cours. -
Mme
Castel, 30 ans, ménagère à Saint-Laurent-sur-Mer, a porté plainte au
sujet d'un vol de six poulets et d'une poule dont elle aurait été
victime. De plus, un autre poulet saigné avait été abandonné par les
voleurs dans le poulailler. — Mme
Morgat. qui habite au même lieu, reçut également la visite de voleurs
qui lui dérobèrent une poule. Les gendarmes ayant appris que des
nomades avaient séjourné dans la localité, se mirent à leur
recherche et les découvrirent arrêtés sur la route allant au Molay.
Ils interrogèrent tous ces gens et effectuèrent dans leur roulotte une
perquisition qui ne donna aucun résultat. L'enquête continue.
Septembre
1921 -
Sus aux surenchérisseurs !
-
M. Eugène Furon, cultivateur à St-Laurent-sur-Mer, canton de
Trévières, s'est vu dresser contravention pour hausse illicite. M.
Furon aurait, devant témoin, et en dehors de la place réservés à
cette denrée, offert 6 francs de la douzaine, des oeufs qu'il achetait
alors que le cours était de 4 fr. 50 et même 4 fr. 25.
L'enquête
a établi que M. Furon faisait le commerce d'œufs, de volailles et de
beurre qu'il revendait au bord de la mer avec un bénéfice exagéré. .
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1921 -
Funèbre épave. -
On a aperçu sur la plage de St-Laurent-sur-Mer, canton de
Trévières, le cadavre d'un homme que les vagues ramenaient. C’était
le corps de M, Faitot, 57 ans, photographe à Langlay (Cote d’Or). Cet
homme qui ne paraissait[1]pas
jouir de toutes ses facultés était arrivé depuis quelques jours chez
sa mère qui habite la commune. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1922 -
Les dangers des bains.
- M.
Zirnheld, de Paris, en villégiature à St-Laurent-sur-Mer, canton de
Trévières, prenait son bain lorsqu'il fut frappé mortellement de
congestion. M. Zirnhheld était le beau-frère de M. Hue, directeur de
la Société Générale à Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
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