Février
1833 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Le
nommé Cauvel, dit Bois, journalier et fermier à Saint-Leger-du-Bosq,
arrondissement de Pont-l'Évêque, est un homme violent, malgré ses 53
ans. Un sieur Janvrin, cultivateur, son voisin, a un droit de passage
dans sa cour. Souvent l'exercice de ce droit avait donné lieu à de
graves difficultés.
Une
circonstance particulière était venue augmenter encore l'animosité
que Cauvel avait contre Janvrin. Des bois que celui-ci avait coupés sur
une haie qui sépare leurs héritages avaient exaspéré le premier, au
point qu'il avait tenu des propos et proféré des menaces qui annonçaient
que Janvrin avait tout à craindre de lui.
Le
21 octobre 1832, vers 10 heures du soir, Janvrin traversait la cour de
Cauvel pour retourner chez lui, lorsqu'il se vit tout-à-coup assailli
par Cauvel, qui s'était placé de manière à l'attaquer à
l'improviste.
Profitant
de l'impossibilité où il était de se défendre, puisqu'il avait les
mains embarrassées, Cauvel lui applique d'abord un soufflet,
et lui porte aussitôt deux coups d'une grosse pierre qu'il avait à la
main. Le premier de ces coups fut si violent que Janvrin en fut terrassé,
et comme il se relevait, il reçut au dessus de l'œil le second coup,
qui lui fit une profonde blessure, par suite de laquelle il a été forcé
de garder le lit pendant plusieurs semaines.
Le
nommé Cauvel comparaissait donc comme accusé d'avoir volontairement,
avec préméditation et de guet-apens, porté des coups
et fait des blessures ayant occasionné une maladie et une incapacité
de travail pendant plus de 20 jours. Il n'a point méconnu être
l'auteur de la blessure reçue par Janvrin, mais il a prétendu avoir été
provoqué par celui-ci.
Le
jury a déclaré Cauvel coupable, mais en écartant la circonstance de
préméditation, et en admettant des circonstances atténuantes, et
Canvel a été condamné seulement à six années de réclusion et à
l'exposition. (Mémorial du
Calvados)
Octobre
1863
-
Par arrêté du 15 octobre. -
M. le préfet du Calvados a nommé M. Mauger (Charles)
adjoint au maire de la commune de Saint-Léger-Dubosq, en remplacement
de M. Brafin. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1868 -
Le mauvais temps. -
Les journaux sont remplis du récit des désastres causés de
tous côtés par les terribles bourrasques de ces derniers temps.
La
tourmente a fait de véritables ravages à Chatellerault, au Havre, à
Yvetot et dans beaucoup d'autres villes.
Un
bateau a sombré à Paris, devant l'Institut. Des sinistres ont été à
déplorer de Dunkerque à Nantes.
Le
Bulletin officiel de l'Observatoire, constate la marche suivie par cette
grande tempête, qui a passé de la Manche à la Méditerranée.
Février
1868 -
Une inspection. -
Il sera procédé, à compter du 15 mars prochain, à
l'inspection de tous les chevaux, juments et mulets de trait de l'armée
en dépôt chez les cultivateurs.
Pour
l'exécution de cette inscription, les différents départements où il
existe des animaux en dépôt sont divisés en vingt-six
circonscriptions d'inspection.
Chaque
circonscription sera inspectée par un officier d'artillerie ou du train
des équipages militaires, assisté d'un vétérinaire ou d'un maréchal
ferrant.
Les
cultivateurs seront prévenus par la gendarmerie, au moins quatre jours
à l'avance, du jour, de l'heure, de la localité où ils seront tenus
de présenter eux-mêmes les animaux.
Les
animaux qui, pour cause de maladie, seul motif de dispense, ne seront
pas amenés aux lieux indiqués, seront visités sur place par la
gendarmerie.
Octobre
1879
-
Un ballon. -
Un
aérostat est tombé, mercredi dernier, dans la cour d'un habitant de
Saint-Léger-Dubosq, arrondissement de Pont-l’Evéque. Le ballon
était monté par deux personnes, parties le matin de Meudon, à neuf
heures. C'est vers 2 heures d'après-midi que les voyageurs aériens
sont tombés à Saint-Léger.
Novembre
1896 -
Malfaiteurs dangereux.
- Adolphe
Vérel, 29 ans, conducteur de bestiaux à Danestal, et Ernest Calle, 30
ans, domestique à Évreux, sortaient, au mois de juillet dernier, de la
maison centrale de Gaillon.
Quelques
jours après, ils s'introduisaient, à l'aide d'effraction, dans une
maison appartenant aux époux Bissay, située à Saint-Léger-Dubosq,
puis, chez le sieur Pannier, cultivateur à Danestal. Après avoir pris
tout ce qui leur convenait, les deux voleurs prirent la fuite.
Rencontrés
sur leur chemin par deux gendarmes qui voulurent les arrêter, ils les
frappèrent avec violence d'un manche de fouet à bout plombé. Vérel
et Calle sont deux repris de justice des plus dangereux.
Ils
ont été condamnés chacun à 10 ans de travaux forcés et à la
relégation. Défenseurs : Mes Choisy
et Chavance. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Ignoble personnage. -
La
jeune
Henriette Capron, 9 ans, de St-Léger-Dubosq, aurait été victime d'un
attentat aux mœurs de la part de Jean Légal, charretier.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Affection mal placée. –
Le sieur Charles
Pannier, 75 ans, propriétaire à St-Léger-Dubosq, près Dozulé,
avait, par testament, légué son bien à une femme à son service
pour laquelle il avait une certaine affection.
La
semaine dernière, le sieur Pannier est venu déclarer à la gendarmerie
que cette femme l'avait poussé dans une mare pour le noyer. La femme
prétend, au contraire, qu'elle aurait tendu une perche au vieillard
pour l'aider à se retirer de l'eau où il était tombé
accidentellement. La gendarmerie fait une enquête pour rechercher de
quel côté est la vérité. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Saint-Médard. –
C'était mercredi la
fête de Saint-Médard, un évêque qui a inventé la fête des
rosières. C'est le patron des marchands de parapluies, car on dit que
« s'il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard »,
à moins que Saint-Barnabé, dont la fête tombe le 11 juin, ne coupe la
chique à Saint-Médard en rétablissant le beau temps. Or, mercredi, de
notre coté, il a plu comme du chien, et il pleut encore.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Tentative d’empoisonnement.
– La
gendarmerie de Dozulé procède à une enquête relative à une
tentative d'empoisonnement dont aurait été victime, de la part de son
mari, la dame Alexandrine Létot, âgée de 64 ans, propriétaire à
St-Léger-Dubosq. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 - Adultère. -
La gendarmerie de Dozulé a pincé, en flagrant délit
d'adultère, la dame Armandine Morel et le sieur Célestin Taupin, 59
ans, journaliers à Saint-Léger-Dubosq. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Amours coupables. - Depuis le 1er janvier, la femme
Alphonsine Céret, 32 ans, et Albert Marie, 28 ans, journalier à
Saint-Pierre-sur-Dives, vivaient tranquillement ensemble, lorsque, il y
a un mois, la gendarmerie se présenta, à six heures du matin, pour les
pincer en flagrant délit d'adultère.
La
chose fut d'autant plus facile que les coupables ne se levèrent même
pas pour inviter les représentants de l'autorité à s'asseoir. La
femme Céret est mère de sept jeunes enfants qu'elle a
abandonnés pour aller vivre avec Marie.
Le
tribunal de Lisieux s'est montré sévère et a condamné les coupables
à 3 mois chacun.
—
Le tribunal de Pont-l'Evêque est plus coulant pour ces sortes de
délits, car Célestin Taupin, 59 ans, et la femme Hortense Malcourant,
43 ans, surpris dans les mêmes conditions, à Saint-Lèger-Dubosq,
n'ont été condamnés qu'à 100 francs d'amende chacun, et cependant la
femme a été déjà condamnée une fois pour adultère. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Mari repentant. - Après avoir battu comme plâtre sa femme
Eugénie, Auguste Fergant, demeurant à St-Léger-Dubosq, près Dozulé,
pris de remords sans doute, a tenté de se suicider. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - Vols de vaches. -
On a volé dans la cour
du sieur Lebedel, cultivateur à Pennedepie, près Honfleur, une vache
estimée 250 francs.
—
Une vache de 400 fr. a été volée au sieur Albert Dufour,
propriétaire à Saint-Léger-Dubosq, près Dozulè. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1921 -
La fin des maux. -
Souffrant
d'une maladie de poitrine, M. Jules Chatclaye, 52 ans, gardien
d'herbages à Saint-Léger-du-Bosq, canton de Dozulé, s'est pendu à un
pommier de sa cour. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1939 -
Un malade met fin a ses souffrances.
– Malade
depuis dix-huit mois, M. André Joseph, 65 ans, de Saint-Léger-Dubosq,
s'est suicidé en l'absence de sa femme, en se tirant une balle de
carabine dans l'oreille droite.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1941 -
Morts de froid. -
La brusque offensive du froid vient de faire deux victimes dans
l'arrondissement de Pont-l'évêque. Le 2 janvier, M. Pouchin, passant
route de la Perrée, sur Englesqueville, découvrait le cadavre de M.
Jules Agnès, 53 ans, bûcheron.
Un
médecin, aussitôt appelé, ne put que constater le décès dû à une
congestion occasionnée par le froid.
Par
ailleurs, un employé de M. Provost, maire de Saint-Léger-Duboscq, a
découvert, inanimée, une pauvre femme gisant près d'un hangar, sur un
tas de foin. Celle -ci, Mlle Berthe Legris, 51 ans, journalière,
respirait encore faiblement mais, malgré tous les soins donnés elle ne
put être ranimée. La malheureuse, qui était misérablement vêtue,
était encore trempée des pluies de la veille. C'est en revenant de son
travail, sans doute, que, transie de froid, elle s'affaissa sur le bord
du chemin. Elle dut rester ainsi toute la nuit sans que ses appels au
secours puissent être entendus.
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