Février
1831 -
Police correctionnelle.
- Le sieur Agnest , taupier de son état et bossu de sa
personne, demeure dans la commune de St-Louet-sur-Seulles, avec sa mère
dont les facultés intellectuelles sont depuis longtemps affaiblies par
suite d'une maladie de nerfs qui agit encore violemment sur cette
malheureuse.
Le
1er janvier dernier, jour où il se boit généralement plus
de cidre que dans les jours ordinaires, Agnest, légèrement ému,
revenait au soir de chercher un outil de sa profession ( un piège à
taupes ) qu'il avait laissé dans un champ, lorsque franchissant une
brèche il se trouva en présence de deux femmes, l'une desquelles se
nomme Doisnel. A la vue de cette dernière, Agnest s'arrête un moment,
comme si un génie malfaisant se fut offert à ses regards : «
Malheureuse, lui dit-il d'une voix altérée, cesserez-vous bientôt de
tourmenter et de faire crier ma mère ? Ah ! laissez la tranquille et
tourmentez-moi plutôt moi-même, puisque ce n'est pas assez pour vous
d'avoir toute notre fortune et qu'il vous faut encore notre
repos ».
Nos
lecteurs nous permettront sur ce point une explication nécessaire pour
l'intelligence de ces paroles. En 1817, le mari de la femme Doisnel, se
disant calomnié par trois filles, habitant comme lui la commune de
St-Louet, les menaça d'un procès.
Ces
trois filles, qui étaient la mère du petit bossu en question et les
deux sœurs de cette femme, voulant prévenir les poursuites, firent
avec le plaignant une transaction devant un notaire royal de Villers, le
sieur Paulite Langlois. Par cet acte elles reconnaissaient faux les
propos tenus sur le compte du sieur Doisnel, et pour conjurer sa colère
ou le procès près de naître, dit la transaction, elles consentaient
lui payer comptant 200 fr. et en outre distribuer aux pauvres de la
paroisse, à l'issue de la messe de l'Assomption, huit tourtes de pain
à la seconde, du poids de chacune douze livres. Cette transaction,
est-il dit dans l'acte est due tant aux prières des trois sœurs qu'aux
sollicitations d'amis communs,
Là
ne se bornaient pas les clauses de cet acte étrange : les malheureuses
filles s'engageaient à payer à Doisnel six cents francs chaque fois
qu'il serait prouvé qu'elles auraient recommencé leurs propos contre
lui. Enfin elles payaient les frais de l'acte qui se terminait par la
déclaration qu'elles avaient été bien et dûment averties de la
rigueur des lois, qui n'admettent point de restitution contre de
semblables transactions et la constatation que l'acte était fait double
( un acte notarié ).
Grâce
à une des clauses de cet acte, qu'il serait difficile de qualifier, les
pauvres filles se virent bientôt après, poursuivies comme coupables
d'avoir récidivé, et passibles conséquemment de la peine mentionnée
en l'acte. Des témoins furent entendus, et un juge de paix, ajoutant la
monstruosité d'un jugement à celles de la transaction, condamna les
trois sœurs à payer les 600 fr. stipulés.
C'était
à ces faits qu'Agnest faisait allusion le soir en question, mais en
même temps il voulait parler d'un fait d'autre nature : Depuis
plusieurs années sa mère est attaquée d'une terrible maladie, qui
n'est autre chose qu'un sort que la femme Doisnel aurait jeté sur elle,
telle est du moins la pensée d'Agnest, telle est la source des
reproches qu'il lui a adressés. La femme Doisnel prétend qu'Agnest ne
s'est point borné à ces invectives, et qu'il s'est porté envers elle
à des voies de fait.
En
conséquence, elle a dirigé des poursuites contre le petit bossu et
appelé des témoins. Plusieurs ont entendu du bruit vers l'endroit où
la scène a eu lieu, mais aucun n'a vu porter les coups. Agnest a
soutenu aux débats que la femme Doisnel est une sorcière que c'est
elle qui tourmente sa mère, et il a raconté que tant que ses moyens le
lui ont permis il a procuré à sa mère le repos dont elle est privée
par l'influence magique de la femme Doisnel, parce qu'il avait decouvert,
dans la commune d'Anctoville, un sorcier qui, plus puissant qu'elle,
savait conjurer ses maléfices, mais maintenant, ne pouvant plus payer
cet homme, la sorcière a repris tout son empire sur sa mère, qu'elle
tourmente jour et nuit.
La
femme Doisnel, âgée d'environ 55 ans, maigre, jaune, les yeux
enfoncés et brillants, mais verte encore, souriait à demi pendant ces
débats, tandis que le pauvre Agnest semblait redouter son influence, et
assurait qu'il n'était pas le seul dans le pays qui la redoutât.
Le
tribunal a eu pitié de la position et des préjugés du pauvret, et l'a
renvoyé de l'action.
Au
moment où la prétendue sorcière est sortie de la salle, l'assemblée,
sans craindre ses maléfices, l'a huée, tandis que d'un air irrité,
qui rendait ses traits plus extraordinaires encore, cette femme se
retirait en murmurant des mots que l'on n'entendait point, mais qu'Agnest
eût pris sans doute pour des conjurations magiques. (Le Pilote du
Calvados)
Août
1843 -
Chronique des Assises du Calvados.
- Delaunay, d'Anctoville , après avoir quitté fort
jeune la maison paternelle se met à courir le monde. Entré au service
d'un sieur Heude, aubergiste au Châtou et chargé par celui-ci le
lendemain de son arrivée, d'aller chercher une charretée de foin à
Poissy, Delaunay, laisse le cheval et la charrette de son maître au
milieu de la grande route et s'enfuit emportant une somme de 40 fr.
qu'on lui avait donnée pour payer le fourrage.
Revenu
dans le pays le 2 avril dernier, il pénétra dans la maison de M.
Roger, propriétaire à St-Louet-sur-Seulles , et, après avoir brisé
une armoire, il vola tout l'argent qu'il trouva dans ce meuble.
Divers
faits d'escroquerie reprochés encore à Delaunay ne militaient pas en
sa faveur. Il a été condamné en 5 années d'emprisonnement.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1851 -
Tribunal de police correctionnelle.
- Audience
du 30 juillet 1851.
—
Deux mois d'emprisonnement ont été infligés à Louis-François
Aubert, dit Hamars, âgé de 27 ans, cultivateur, et voiturier, né à
Hamars, arrondissement de Caen, demeurant à St-Louet, pour avoir, le 15
juillet présent mois, volé un canard au préjudice du sieur Voisin,
journalier à Torteval.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1859 - Un accident de la route.
- Mercredi
dernier, vers cinq heures de l'après-midi, un accident est arrivé sur
le territoire de la commune de St-Louet (canton de Villers-Bocage). Le
nommé Marie (Jacques), né à la Vaquerie (canton de Caumont), âgé de
vingt-sept ans, domestique à St-Georges-d'Aunay, conduisait une voilure
chargée de blé et attelée de cinq chevaux. A la descente du
Pont-Chouquet, cet homme ayant négligé de serrer la mécanique, fut
entraîné et renversé par les chevaux.
Une
des roues lui passa sur le ventre. Transporté à l'hospice de Villers,
il ne larda pas à expirer. {Moniteur du Calvados.)
Mai
1861 - Par arrêtés de M. le préfet du Calvados.
- Par
arrêtés de M. le préfet du Calvados, ont été nommés :
-
Maire de la commune de Saint-Louet-sur-Seulles, M. Marie
(Jean-Louis François), en remplacement de M. Bosquet.
-
Maire de la commune de Ducy-Sainte-Marguerite, M. Paris
(Jacques), en remplacement de M. le marquis de Fontette.
-
Adjoint au maire de la commune de Saint-Martin-de-Fresnay, M.
Bertheaume (Magloire), en remplacement de M. Leboucher, demissionnaire.
( L’Ordre et la
Liberté)
Juin
1861
-
Sur la demande de M. le préfet da Calvados.
-
Par décision du 19 de ce mois, M. le ministre de
l'instruction publique et des cultes a bien voulu accorder des secours
aux communes ci-après :
1°
Commune de Soliers, pour l'aider à payer la dépense de
restauration du presbytère.
800 fr.
2°
Commune de Marolles, pour l'aider à reconstruire son
presbytère, 2 000 fr.
3°
Commune de Gonneville-sur-Mer, pour l'aider à réparer son
église, 1 500 fr
4°
Commune d'Esquay-sur-Seulles, pour l'aider à réparer le clocher
de son église, 1 200 fr.
5°
Commune de Heurtevent, pour l'aider à réparer son église,
1 400 fr.
6°
Commune de Guéron, pour l'aider à réparer son église,
1 500 fr.
7°
Commune d'Audrieu, pour l'aider à restaurer son église,
3 000 fr.
8°
Commune de Quétiéville, pour l'aider à réparer son église et
à reconstruire son presbytère,
4 000 fr.
9°
Commune de St-Germain-la-Blanche-Herbe, pour l'aider à payer la
dépense de consolidation de son église, 3
000 fr.
10°
Commune d'Ouffières, pour l'aider à payer la dépense de
restauration de son église et de réparation de son presbytère,
1 500 fr.
11°
Commune de Lisores, pour l'aider à payer la dépense
d'acquisition d'un presbytère,
1,000 fr.
12°
Commune de Montpinçon, pour l'aider à payer la dépense de
construction d'un presbytère,
1 500 fr.
13°
Commune de Saint-Louet-sur-Seulles, pour l'aider à
construire un presbytère,
2 500 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1864 -
Tribunal Correctionnel de Caen.
- Présidence
de M. Lentaigne, Vice-président.
M.
O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial,
occupant le siége du ministère public.
Audience
du samedi 25 Juin.
-
Lelarge , cultivateur, à Saint-Louet-sur-Seulles, Marie Farcy,
sa femme, et Jacques François Lelarge, leur fils, sont prévenus
d'avoir conjointement et volontairement porté des coups et fait des
blessures au nommé Louis Douesnel, aubergiste à
Saint-Louet-sur-Seulles, âgé de 40 ans.
Après
l'audition des témoins, Douesnel déclare se porter partie civile, et
pose des conclusions à cet effet, tendant à 500 fr. de
dommages-intérêts.
Voici
dans quelles circonstances les faits se sont passés :
Le
8 mai dernier, Douesnel sortait de chez lui avec un parapluie, à 5
heures du soir. Le fils Lelarge le rencontra et lui dit : « Ferme
donc ton parapluie ; tu es sale, l'eau va te laver.
» Douesnel ne répondit pas. Le fils Lelarge recommença ses
invectives, et Douesnel, à la fin, répondit, mais sans s'arrêter : «
Viens me laver.
» Un instant après, la femme Lelarge tenait Douesnel par le collet, le
fils Lelarge frappait son adversaire et le renversait par terre.
Lelarge
père accourait lui-même et venait frapper Douesnel avec une règle
pesante et à angles vifs. Le docteur Binet, qui a constaté les
blessures du plaignant, rend compte des nombreuses traces de coups qu'il
a remarquées sur le corps de Douesnel. Il a craché le sang pendant
longtemps ; aujourd'hui encore il n'est pas guéri. Le médecin pense même
qu'il se ressentira longtemps des violences de la famille Lelarge à son
égard.
Les
prévenus allèguent pour leur défense les provocations du plaignant,
mais la provocation, qui n'est nullement prouvée, quand même elle
serait vraie, ne nécessitait pas certainement que trois personnes se
jetassent sur un seul adversaire et le renversassent par terre. Les
prévenus font comparaître deux témoins à décharge pour attester
leur douceur de caractère, qui peut fortement être mise en suspicion.
Ils présentent même un certificat de médecin pour attester les
contusions que le fils Lelarge aurait reçues lui-même dans la lutte
avec Douesnel.
Le
Tribunal prononce contre les trois prévenus la peine pour chacun de 25
fr. d'amende ; il les condamne envers la partie civile à 60 fr. de
dommages-intérêts.
Défenseur
des prévenus, Me
Engerand.
Me
Clément a porté la parole
pour la partie civile. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1865 -
Tribunal correctionnel de Caen.
- Présidence
de M. Lentaigne, Vice-presidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de
M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public.
-
Alphonse Heuzet, demeurant à Saint-Louet-sur-Seulles, prévenu
d'avoir soustrait frauduleusement deux morceaux de savon, pesant
ensemble 2 kilogrammes, au sieur Léger, aubergiste, a avoué sa
culpabilité aux gendarmes. Il a déjà été condamné pour vol, ses
antécédents sont mauvais, cependant le ministère public lui-même, en
considération de la spontanéité des aveux qu'il a passé. supplie le
Tribunal de le traiter avec une certaine indulgence.
Condamnation,
1 mois de prison et 16 fr. d’amende.
(L’Ordre et la Liberté )
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation
de la température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie
du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats,
où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet.
Voici
à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées
depuis un siècle et demi :
En
1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus
de zéro.
En
1753 et 1793, à 38 degrés.
En
1825, à 37 degrés.
En
1800 et en 1830, à 36 degrés.
La
moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à
presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.
Janvier
1872 -
Fait divers.
- Dans
la nuit du 23 au 24 janvier, à Saint-Louet-sur-Seulles, un incendie
s'est déclaré dans un corps de bâtiment servant à usage de grange et
appartenant
aux frères Roger. La perte est évaluée à 5.800 fr. environ. Rien
n'était
assuré.
Février
1874
-
Un cas d’empoisonnement. -
Un
habitant de Saint-Louet-sur-Seulles, près Caen, a failli être victime
d'un empoisonnement. Etant en train d'acheter de l'eau-de-vie,
lisons-nous dans le Journal de Caen, il manifesta l'intention de la
goûter. Le vendeur lui fit remarquer que le robinet de la barrique
étant en cuivre, il ferait bien de tirer quelques verres d'alcool
avant de goûter. Il ne fut pas tenu compte malheureusement de cette
observation. Quelques instants après, la
personne en question fut saisie de violentes
douleurs et enfla presque instantanément. Ce n'est qu'après avoir fait
absorber au malade une forte quantité de lait qu'on put le tirer de
danger.
Février
1880
- Bons et
secours. -
Des secours pour construction ou réparation d'écoles ont été
accordés aux communes suivantes : 8 000 francs à St-Gatien,
construction d'école de garçons et de filles ; 840 fr. à
Lécaude ; 1 200 fr. à Carpiquet, ; 700 fr. à St-Louet-sur-Seulles,
et 800 fr. à St-Germain-de-Langot, réparations aux bâtiments
scolaires.
Septembre
1885 -
Morts accidentelles. -
Le
nommé Alphonse Dérel,
44 ans, journalier à Villy-Bocage, sortait un banneau de sable d'une
carrière située dans la commune et gagnait la route, il longeait une
carrière à ciel ouvert, lorsque s'étant approché trop près de
celle-ci, il tomba d'une hauteur de trois mètres dans la carrière, le
cheval et la voiture par-dessus lui. Immédiatement dégagé, il a
été emporté à son domicile, mais il est mort pendant le trajet. Cet
homme était un peu pris de boisson au moment de l'accident, il laisse
une veuve et une fille de 18 ans.
—
La nommée Amélie Roger, femme Madeleine, 45 ans, journalière à Saint-Louet-sur-Seulles,
qui était occupée chez le sieur Labbé, batteur audit lieu, à jeter
des gerbes dans
l'aire de la grange, a perdu pied et est venue tomber sur le sol d'une
hauteur de cinq mètres. Relevée aussitôt, et transportée sur un lit,
elle expira.
Mai
1891 -
Destruction des chardons. - Le
Préfet du Calvados vient de prendre l’arrêté suivant, approuvé par
le ministre de l’agriculture.
Art.
1er .
- Il est enjoint à tous les propriétaires, fermiers ou
locataires de détruire les chardons excrus sur les terres qui leur
appartiennent ou qu’ils exploitent.
(Pour
éviter la propagation de cette plante adventice, le mieux, si l’on ne
peut l’arracher partout ou elle se trouve, est de la couper entre deux
terres, ou de l’écimer à plusieurs reprises, de manière à
empêcher la floraison et, par suite, la dissémination des graines.)
L’État,
les communes et les &établissements publics et privés sont
astreints aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant.
Art.
2.
- Tout chardon en
fleurs constituera une contravention à la charge du propriétaire,
fermier ou locataire exploitant.
Février
1892 -
Mauvais fils. - Ferdinand
Madelaine, 43 ans, demeurant avec sa mère à
Saint-Louet-sur-Seulles, va être poursuivi pour coups et blessures
envers sa mère, âgée de 86 ans. Cet individu, condamné
dernièrement par le tribunal de Caen pour vol, frappe très souvent sa
mère, surtout lorsque cette malheureuse, qui demande sa vie, ne rapporte
pas assez. Lundi matin, alors que la malheureuse était encore au lit,
il lui asséna un coup de bâton sur la hanche. Elle se leva, mais son
fils continua de lui porter des coups
de poing sur la figure. Il l'a maintes fois menacée de la tuer. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1892 -
Un berger infidèle. -
Dernièrement,
à Saint-Louet-sur-Seulles, le nommé Gaillet, berger chez le sieur
Palos, cultivateur, déclarait à son maître qu'une brebis avait fait
un agneau mort pendant qu'elle était au pâturage. C'était la
troisième fois, depuis onze jours, que le fait se produisait. Pris de
soupçon, le sieur Palos fit une enquête et apprit que son berger avait
vendu un agneau à la garde barrière de Maisoncelles-Pelvey.
Procès-verbal a été dressé. (
Le Bonhomme Normand )
Avril
1894 -
Chronique judiciaire. -
Femme Harster,
29 ans, ménagère à Maisoncelles-Pelvey, bris de clôture, 20 f.
—
Pierre Lerebourg, 35 ans, journalier à Mesnil-au-Grain, 80 fr. d’amende
; Théodore Hybert, 35 ans, journalier à Beauquay, 60 fr, chasse.
—
Alphonse Lefortier, 46 ans, journalier à Anctoville. coups et blessures
au sieur Martin et à la femme Lamay, demeurant à St-Louet-sur-Seulles,
4 mois. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1939 -
Prés de Villers-Bocage un incendie détruit un bâtiment
agricole. -
Ce matin, vers 4 h. 30, un incendie s'est déclaré dans un
bâtiment à usage de buanderie et de grenier à grains dépendant de la
ferme de M. Joseph Martin, cultivateur à St-Louet-sur-Seulles. Le
sinistre fut constaté par ce dernier alors qu'il allait réveiller ses
domestiques.
Les
pompiers de Villers-Bocage, alertés, se rendirent immédiatement sur
les lieux, mais à leur arrivée le feu, se développant avec une
foudroyante rapidité, avait pris une extension telle qu'il n'était
plus possible de le maîtriser, aussi bien, l'eau manquait.
Le
bâtiment long de cinq mètres et large de six a été complètement la
proie des flammes. 25 sacs de grains et d'engrais et 300 sacs vides ont
été également détruits. Les dégâts, couverts par des assurances,
s'élèvent à douze mille francs.
L'incendie
paraît avoir été provoqué par l'état défectueux d'une cheminée
où du feu avait été allumé hier. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1946 -
Tué par une torpille. -
M. Fernand
Rosalle, 32 ans, ouvrier agricole, demeurant à
Feuguerolles-sur-Seulles, a trouvé la mort par suite de l’explosion d’une
torpille à
ailettes, au lieu-dit « les Hauts-Légers », commune de
Saint-Louet. Le malheureux était père de trois enfants.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur
d’Académie a décidé en application du Code de la famille, que 4
demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la
suppression des allocations familiales pour le mois en cours.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1948 - L'enfance
abandonnée. - Monsieur
Guérin, maire de Saint-Louet-sur-Seulles, était informé par
l'institutrice de la commune que la porte d'une pièce de l'école
servant de salle municipale avait été fracturée. Dans le local on
devait constater la disparition de deux feuilles de matières grasses.
Peu
de temps après, M. Louis Berger, épicier, était lui aussi victime
d'un cambriolage : Chocolat, beurre, savonnettes, couteaux, et
divers autres objets avaient disparu. Une boîte de filets de poisson
avait même été entamée sur place.
Une
enquête des gendarmes a abouti à la découverte du coupable. Un gamin
de 13 ans, H. E……. livré à lui-même, l'enfant aurait été
poussé pas la faim à commettre ces larcins.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950 -
Un dramatique suicide.
- Au
début de l'après-midi, une femme se présentait au passage à niveau
de la ligne Caen-Vire, route nationale 175, territoire de Parfouru-sur-
Odon, et demandait à la préposée les heures auxquelles passaient les
trains, notamment les « gros ». On la vit ensuite se diriger vers
Villers-Bocage en suivant la voie ferrée.
Un
peu après 15 h. le chauffeur d'un convoi de marchandises apercevait, à
300 mètres du passage à niveau, cette même femme couchée à plat
ventre sur les rails. Il cria au maximum de stopper, mais il était trop
tard, la malheureuse fut coupée en deux par la locomotive. La désespérée
a été identifiée comme étant une dame Grenet, née Désirée
Lecoquet, âgée de 46 ans, habitant Saint-Louet-sur-Seulles. Dans un
sac à main sur lequel elle avait placé son dentier et un chapelet, on
a trouvé une lettre dans laquelle elle annonçait son intention de se
suicider. (Le Bonhomme Libre)
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