Dans
les premiers jours du mois d'août 1825, un domestique du sieur Rousse,
cultivateur à St-Loup-Hors, étant allé à la cave de son maître, sur
les huit heures du soir, crut sentir les vêtements d'un homme qui
était caché derrière les tonneaux. Il s'empressa de sortir et d'aller
avertir son maître, après avoir eu la précaution d'attacher fortement
la porte en dehors. Plusieurs personnes survinrent et arrêtèrent dans
la cave Bernardin Becherel. Cet homme s'excusa en disant qu'il avait
soif, et qu'il était venu pour boire deux verres de cidre.
On
lui laissa la liberté de se retirer. Mais après son départ on trouva
dans la cave une bouteille de trois à quatre pots qu'il y avait
abandonnée. Becherel disparut après cette tentative de vol.
Arrêté
dernièrement, il a été condamné en cinq années d'emprisonnement, le
jury ayant écarté la circonstance aggravante résultant de ce que le
vol aurait été commis pendant la nuit.
(Le Journal de Caen et de la Normandie)
Septembre
1840-Nouvelles
locales.-Un
fâcheux accident est arrivé dernièrement, sur la route de Bayeux à
St-Lo, vers huit heures du soir, entre la propriété de M. Tostain et
les maisons voisines de l'église St-Loup.
Le
nommé Denize, de la commune de Vaubadon, âgé de 23 ans, a été
trouvé par le garde-champêtre de St-Loup-Hors, écrasé sous la roue
de sa voiture, ce malheureux n'a survécu qu'environ une demi-heure
après cette accident. Il paraît qu'il était ivre.
(Source : L’indicateur de Bayeux)
Mars
1842 -Nouvelles locales.-Un guet-apens suivi d'assassinat a été commis hier, vers quatre
à cinq heures de l'après-midi, sur la personne du sieur Caillet, au
hameau du « Montmiret », commune de St-Loup-Hors. Il parait
que ce malheureux qui était, comme chacun sait, en possession chez nous
d'une certaine célébrité, aurait été attiré hors villedans
un rendez-vous d'une ou de plusieurs femmes, et que là il aurait été
victime d'un infâme guet-apens.D'après les premiers renseignements que
nous venons de recueillir, le corps de la victime a été retrouvé dans
la mare d'un herbage écarté de la route. Des empreintes de pas
assez nombreux, une corde passée au cou de l'infortuné Caillet, le
résultat de l'autopsie qui vient d'avoir lieu, tout démontre jusqu'à
l'évidence qu'il est mort étranglé et qu'il a été violemment
entraîné dans la pièce d'eau où le cadavre a été découvert. Une
lutte énergique parait avoir eu lieuentre les assassins et la victime.
On n'a retrouvé sur lui, ni sa montre, ni ses clefs. Cette dernière
circonstance prouverait que les auteurs du crime auraient eu l'intention
d’aller plus tard à son domicile s'emparer de son petit trésor.
Personne n'ignore en effet dans notre ville que, par une des nombreuses
bizarreries qui caractérisaient ce malheureux, il avait chez lui
enfermée dans un coffre la somme d'argent qui faisait toute sa fortune,
sa confiance n'avait jamais été jusqu'à vouloir la placer chez un
banquier ou sur hypothèque, et depuis nombre d'années cette masse
était devenue invariable chez lui.
Au
moment où nous écrivons la justice est encore sur le lieu du crime,
plusieurs arrestations viennent d'être opérées, et nous venons de
voir passer, au milieu d'une affluence considérable de curieux, et
conduits par la gendarmerie, deux hommes et une femme, arrêtés par
ordre de M. le procureur du roi. En ce moment, leur confrontation a lieu
avec le corps de Caillet, et l'enquête judiciaire se continue avec
activité. Ce crime audacieux, commis en plein jour et dans un endroit
fréquenté, émeut vivement toute la population de notre
ville, dont une grande partie se porte vers le quartier St-Loup.
(Source : L’indicateur de Bayeux)
Mai
1843-Nouvelles locales.-Deux autres arrestations ont eu lieu également : celle des
nommés Félix Lelièvre, journalier, demeurant à St-Loup, et Auguste
Lemoine, journalier à Bayeux. Ce dernier a été écroué en vertu d'un
jugement de simple police, en date du 31 mars. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1843-Police correctionnelle.-Audience du 28 novembre.
—Déclaré coupable de mauvais traitements et blessures envers
Marie Marguerite, le nommé Charles Jourdain, cultivateur à Vaubadon, a
été condamné en 6 jours de prison.
—Dix jours de la même peine ont été infligés
à Théodore Jouet, journalier à St-Loup-Hors, pour blessures faites
aux sieurs Lantheuil et Olivier James.
—Un délit de mendicité en réunion ont valu à Michel-Jean
Thiennotte, de Cerisy-la-Forêt,
3 mois d'emprisonnement.
—Viennent ensuite Louis Hébert, escoriateur, et Madelaine
Colleville, femme Jean Marie, tous les deux du Vernay, auxquels
l'accusation reprochait d'avoir, le 11 septembre dernier, à la
complicité l'un de l'autre, volé une bourse contenant 6 francs, au
sieur Persillet. Convaincus de ce vol, ils ont été condamné chacun en
15 jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1844-Police correctionnelle.-audience du 11 avril.
—Un vol d'un gilet de laine commis à l'aide de manœuvres
frauduleuses, au préjudice du sieur Larue, marchand, à St-Loup,
a fait condamner Davot, journalier à Bayeux, en 2 ans de prison.
—Paul-Félix Osmont, garçon meunier, à Mestry, subira 6 jours de
prison, pour avoir porté des coups et blessures à la dame Etienne.
—Gabriel Cosne, journalier à Littry, sa femme et ses deux filles,
étaient prévenus d'avoir fréquemment volé du colza, au préjudice du
sieur Pierre Levivier, cultivateur en cette commune, la fille aînée a
seule été condamnée en 3 jours de prison. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1843-Nouvelles locales.-En Basse-Normandie, l'existence de phénomènes de la nature, que
depuis le commencement de l'automne ils se sont multipliés autour de
nous. Beaucoup d'arbres d'espèces diverses se sont parés d'un second
feuillage, et dans plusieurs communes du Pays-d'Auge, voire même sur la
route de Caen à Lisieux, on remarque en ce moment certains pommiers
tout couverts de fleurs parmi d'autres qui menacent de se rompre sous le
poids des fruits maintenant à peu près murs dont, par extraordinaire,
ils sont surchargés cette année jusqu'à l'extrémité des branches
les plus frêles et les plus délicates en apparence. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1843-Nouvelles locales.-Au concours des vaches laitières établi par notre Société
d'agriculture et qui a eu lieu mercredi dernier, jour de la foire St-Luc,
un grand nombre de vaches ont été présentées : jamais, au dire des
personnes compétentes, plus beau choix ne s'était rencontré depuis
longtemps. Si la plupart n'étaient pas d'une beauté
exceptionnelle, toutes étaient belles.
Les
trois primes ont été distribuées dans l'ordre suivant : à M. Bence,
propriétaire à St-Germain ; Deslonchamps, propriétaire à Saint-Loup-Hors
; Aubin Simon, à Saon. Cette prime n' a été accordée à M. Simon que
dans le cas où il justifierait dans le délai de deux mois que sa vache
est pleine. S'il ne remplissait pas cette condition, sa prime
reviendrait de droit à M. Le Sénécal.
Les
mentions honorables ont été obtenues par MM. Adrien Le Sénécal,
marchand de chevaux à Bayeux ; Dubosq, cultivateur à Etreham ; Raisin,
propriétaire à St-Vigor-le-Grand. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1845-Nouvelle local.-Une tentative de vol a été commise dans la nuit du 6 au 7 de ce
mois, dans la cour de la ferme de Madame Le Tourneur, à St-Loup-Hors,
par la nommée Catherine qui avait été servante dans la maison.
Arrêtée et déposée dans un appartement dépendant de cette
ferme, cette fille a pratiqué une ouverture dans le mur et s'est
enfuie.
La
police mise sur les traces de cette fille l'a arrêtée et déposée A
la maison d'arrêt. (Source
: L’Indicateur du Bayeux)
Mars
1846-Tribunal correctionnel.-Pierre
Ecolasse, était cité pour avoir il y a environ six mois volé une
paire de brodequins au préjudice du domestique de la dame Labrèque,
fermière à St-Vigor, pour avoir il y a environ 3 mois volé une
certaine quantité de bois au préjudice du sieur Riboult, fermier à
St-Loup, un monceau de bois au préjudice du sieur Bouillon, une chaîne
en fer au préjudice du sieur Bosquain, cultivateur à Subles.
Ces
faits lui ont valu 13 mois de prison. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1847-Nouvelles nationales.-Le recensement de la population de la France fait pour 1846,
donne un total de 35 400 486 individus, celui fait en 1841 avait donné
un total de 34 230 178.
Ce
qui donne pour les cinq ans un accroissement de 1 170 308. (
source : Journal de Honfleur)
Mai
1847-Cour d’Assises du Calvados.-Louise Leroy,
âgée de 27 ans, née à Rumerville, est accusé d'avoir volé un lit
de plume chez les époux Youf, chez lesquels elle servait comme
domestique, à Saint-Loup-Hors. Ce lit de plume avait été confié par
elle, comme lui appartenant, à une dame Henteaux, de Bayeux.
L'accusée
a avoué son crime dans l'instruction et renouvelle ses aveux devant la
cour. Déclarée coupable par le jury, mais avec des circonstances
atténuantes, elle est condamnée
à cinq ans d'emprisonnement.
—
Pierre Marie, dit Beaulieu, âgé de 46 ans, journalier, demeurant à
Lisieux, est accusé de vol. Le 2 mars dernier le sieur Grandin,
cantonnier à Saint-Martin-de-la-Lieue, trouva en rentrant chez lui, sa
porte ouverte à l'aide d'une fausse clé, et reconnut que deux tourtes
de pain, un pot de beurre et un sac en toile avaient été volés dans
sa cuisine, que l'armoire de sa chambre avait été forcée et que 45
fr. en argent environ, 20 mètres de toile blanche et bleue, 12 chemises
et un pantalon en avaient disparu.
Le
jour du vol, l'accusé fut aperçu venant du côté de la maison du
sieur Grandin et portant un volumineux paquet. Une perquisition faite à
son domicile a amené la découverte du pot de beurre, et des deux
tourtes de pain que le sieur Gruchy, boulanger, a déclaré sortir de sa
boulangerie.
L'accusé
n'oppose que des explications contradictoires et invraisemblables. Il
est condamné à 6 ans de réclusion. ( source : Journal de
Honfleur)
Décembre
1847-Chronique des Assises du Calvados.-La quatrième session, des assises du Calvados s'est
ouverte le lundi 22 sous la présidence de M. Courtoise.
—Le 13 août dernier, le sieur Lucas, propriétaire à
Saint-Loup-Hors, quitta son domicile après en avoir fermé la porte,
mais, en laissant ouverte la croisée de la salle dans laquelle il
couche.
A
son retour, vers 8 heures du soir, il trouva sa porte ouverte, un voleur
s'était introduit par la fenêtre et avait ouvert la porte
intérieurement pour sortir. Le malfaiteur avait brisé l'armoire et
fouillé tout ce qu'elle contenait : mais il n'avait pas trouvé
d'argent, enfin il avait pris une assiette de beurre et un morceau de
pain dans le buffet de la cuisine.
Le
même jour, un second vol fut commis dans la même commune, au
préjudice des époux Mouchel. Pendant leur absence un voleur pénétra
dans leur domicile en escaladant une fenêtre qu'il avait ouverte en
brisant un des carreaux, il força leur armoire et s'empara d'une
cravate et d'une paire de bas, il s'empara également d'une montre en
argent placée dans la même pièce, enfin, dans la cuisine, il brisa un
buffet fermé à clef et prit une somme de 37 à 38 fr. qu'il
renfermait.
On
apprit bientôt que dans la journée du 13 août, on avait vu les
frères Ecolasse, nés et demeurant à Subles, dont l'un, Pierre, est
âgé de 18 ans, et l'autre, Adolphe-Désiré, n'a encore que 15 ans,
rôdant autour de la maison des époux Mouchel. Le commissaire de police
qui procéda le lendemain à leur arrestation, retrouva en leur
possession la plus grande partie des objets volés au préjudice des
époux Mouchel, les deux accusés avouèrent alors qu'ils étaient les
auteurs des deux vols commis dans la journée du 13 août.
Les
frères Ecolasse ont la plus fâcheuse réputation, l'un d'eux, Pierre,
a déjà subi une condamnation à 13 mois d'emprisonnement pour vol.
Pierre
Ecolasse a été déclaré coupable, avec circonstances atténuantes, et
condamné, à 5 ans d'emprisonnement.
—le jury ayant déclaré qu'Adolphe Ecolasse avait agi sans
discernement, cet accusé a été acquitté, mais la cour l'a envoyé
dans une maison de correction jusqu'à 20 ans.
Ministère
public : M. Lebastard-Delisle. — Défenseurs :
pour Pierre Ecolasse, MeLemonnier ;
pour Adolphe Ecolasse, MeLucas.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Janviers
1851-Le Tribunal de Police correctionnelle.-Audience du 24 décembre 1850.
—Pour avoir, le 17 novembre dernier, à Saint-Loup-Hors , fait une
blessure au sieur Huet, garde-champêtre de ladite commune, le nommé
François-Gabriel Cosne, âgé de 29 ans, cultivateur au Vernay, subira
3 jours d'emprisonnement.
—Une amende de 5 francs a été infligée à Jean Jacqueline,
journalier à Huppain, pour coups et blessures sur le sieur Mesnil, de
la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1856-Enquête
sur le tracé du chemin de fer de Caen à Cherbourg.Avis. - Le
sous-préfet prévient les intéressés que quelques légers changements
de voies latérales et autres passages, élargissements de ponts ont
été adoptés par la commission d'enquête d'accord avec la compagnie
du chemin de fer dans les communes de Condé-sur-Seulles,
St-Martin-des-Entrées, Bayeux, St-Loup-Hors,
Crouay, le Molay, Baynes, Cartigny-l'Èpinay, Lison,
Ste-Marguerite-d'Elle, Neuilly et Isigny, et que les plans rectifiés
resteront déposés à la sous-préfecture durant un nouveau délai
pendant lequel les parties intéressées pourront en prendre
connaissance sans déplacement et sans frais, et fournir leurs
observations écrites. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1857-Un accident.-Un nouvel
accident est arrivé hier, dans l'après-midi, aux travaux du chemin de
fer, à Saint-Loup. Un ouvrier anglais, l'un des lanceurs, est tombé
sous un wagon chargé et a eu la cuisse broyée par les roues.
Transporté immédiatement à l'hôpital, il y a expiré au bout d'une
demi-heure. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1857-Le
tribunal de Simple police.-L'audience du
tribunal de simple police de Bayeux de mardi dernier a été troublée
par un outrage envers les membres du tribunal, mais dont la répression
a eu lieu sur le champ.
Auguste
Choé, sabotier, demeurant à St-Loup-Hors, venait d'être condamné à
l'amende et à l'emprisonnement pour injures et jet d'immondices contre
la femme Dolivet, journalière au même lieu ; s'étant écrié en
gesticulant : « c'est une injustice ! » il a été
condamné, séance tenante, sur la réquisition du ministère public, en
quatre jours de prison. Cette
sentence étant en dernier ressort, Choé a été, sur l'ordre de M. le
commissaire de police, immédiatement conduit à la maison d'arrêt pour
y subir cette dernière peine.
Un
aussi prompt châtiment sera, nous l'espérons, d'un salutaire exemple.
. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1860-Un accident.-Lundi, à 5 heures
3/4, une femme Chanu, demeurant à Saint-Loup, prés Bayeux,
journalière et mère de 4 enfants, a reçu une blessure à la jambe gauche
en se lançant sur la voie ferrée près du poteau kilométrique n° 269
( gare de Bayeux ), au moment où passait le train n° 27bis.
Cette
femme, qui paraissait ivre, a été transportée à son domicile, après
un premier pansement du médecin de la Compagnie du chemin de fer. ( L’Ordre
et la Liberté)
Octobre
1868-Les chasseurs.-D'après une statistique récente, il y aurait en France un
million de chasseurs,
parmi lesquels près de six cents mille sans ports d'armes. Le
nombre des procès de chasse, dans le dernier exercice, s'est
élevé à 30 000. Il faudra bientôt des tribunaux spéciaux.
Octobre
1868-Les archives.-D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur, la
garde et la conservation des archives doivent être confiées
désormais, dans les communes rurales dépourvues de mairie, à
l'instituteur secrétaire de mairie. On déposerait à la maison
d'école les archives communales, qui n'en resteraient pas moins sous l'autorité
et la surveillance directe du maire.
Octobre
1868-La garde nationale.-Les maires de toutes les communes de France viennent de recevoir
du ministre de la guerre la liste des hommes inscrits pour faire partie
de la garde nationale
mobile.
Novembre
1874-L’hiver.-Les
astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera
des plus rigoureux.
—
La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans,
quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres
passent par bandes se rendant
à leurs quartiers d'hiver.
Décembre
1874-Recensement.-Les
maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des
chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les
besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant
le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.
Décembre
1874-La neige.-La
neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions
de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était
pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route
de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A
Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit
victimes. Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la
semaine dernière avec abondance.
Janvier
1875-Fait divers.-Depuis
quelque temps, les communes de Gueron, St-Loup-Hors et Subles,
arrondissement de Bayeux, sont visitées par des renards à deux pieds
qui enlèvent les poules et les lapins.
Dimanche,
27 décembre, un sieur Paulmier, demeurant à Gueron, entendant vers
minuit crier ses poules, ouvrit sa porte, et armé d'un fusil explora
les environs. Il aperçut un homme près du poulailler, lui lâcha
un coup de fusil, puis craignant d'être assailli, rentra chez lui et se
barricada.Le lendemain à
quelque distance du bâtiment, on trouva le corps d'un sieur Victor
Barbier, ancien cantonnier à Gueron et maintenant garde de la ferme de
M. de Rots, à Vaux-sur-Aure. Le ventre était défoncé par la charge
de plomb et la mort remontait à quelques heures. Barbey laisse une
veuve et des enfants en bas-âge. Que venait faire cet homme dans la
cour du sieur Paulmier ?L’enquête
nous l'apprendra.
Janvier
1882- Brutalité
sauvage.-Un soir de la
semaine dernière, tout près du pont du chemin de fer de St-Loup, entre
la route de Gueron et celle de St-Lo, trois malfaiteurs ont attaqué et
frappé un jardinier nommé Lesseline, de Gueron, qui attendait sa
famille. Les blessures qu'il a reçues sont très graves, Lesseline est
âgé de 68 ans et il est d’un caractère doux et tranquille. Toute
idée de vol doit être écartée, on ne peut même pas, étant donné
le caractère inoffensif du sieur Lesseline, supposer que c'est un acte
de vengeance. Espérons que l'enquête commencé fera connaître les
coupables et le
mobile qui les a fait agir.
Octobre
1882-Statistique.-La
statistique vient de découvrir que la Calvados est un des départements
dans lesquels il y a le plus de vieilles filles, et où les vieillards
se trouvent en plus
grand nombre.
Octobre
1882-La laïcisation.-A
St-Loup-Hors, près Bayeux, c'est une autre chanson : l'école, qui a
coûté 15 000 fr., est fréquentée par deux petites filles seulement.
C'est l'Ordre et la Liberté qui le dit, et qui ajoute que le conseil
municipal aurait donné sa démission, parce qu'il trouve que
l'institutrice ne vaut pas le diable, le sous-préfet, au contraire, dit
que c'est une perle.
Il y a un excellent moyen de mettre tout le monde d'accord : que le
sous-préfet Strauss la prenne à son service.
Décembre
1883-Infanticide. –Dimanche l'après-midi, le cadavre d'un enfant du sexe
masculin a été découvert, dans un abreuvoir situé dans un herbage de
la commune de Saint-Loup-Hors.
D'après les constatations du médecin, cet enfant a vécu environ dix
jours avant qu'il ne soit jeté dans l'eau,
où il a séjourné environ trois semaines. Jusqu'à ce jour,
l'auteur de ce crime est
inconnu.
Mai
1887-Les
monuments historiques de l'arrondissement de Bayeux. -Jeudi
dernier, a paru au Journal Officiel, la loi nouvelle sur la conservation
des monuments et objets d'art ayant un intérêt historique et
artistique.
A
la suite, figurait le tableau de ces monuments et objets. Nous en
extrayons le relevé en ce qui concerne l'arrondissement de Bayeux :
Monuments
du Moyen-age, de la Renaissance et des temps modernes :
Asnières.
— Église.
- Bayeux. — Cathédrale Notre-Dame ; Chapelle du
séminaire ; Tapisserie de la reine Mathilde dans la
bibliothèque ; Maison dite du Gouverneur, rue Bourbesneur ;
Maison rue Saint-Malo, n° 4 ; Maison rue des Cuisiniers, n°
1 ; Maison place de la cathédrale.
Saint-Loup
de Bayeux.
— Église.
Bricqueville.
— Église.
- Campigny. — Tour de l'Église et tombeaux dans la chapelle
sud.
- Colleville-sur-Mer. —Église.
- Colombiers-sur-Seulles. — Tour de l'église.
- Etréham. —Église.
- Formigny. —Église.
- Louvières. —Église.
- Marigny. —Église.
- Ryes. —Église.
- Tour. —Église.
- Ver-sur-Mer. — Tour de l'église.
Dans
la partie de la loi concernant les monuments mégalithiques de la
Basse-Normandie, on cite le Menhir de Colombiers-sur-Seulles.
Août
1890-Fécondité peu commune.-Une vache appartenant au sieur Barbey, fermier au quartier du
Clos-Bouillon, à St-Loup-Hors, prés Bayeux,
a mis bas trois veaux parfaitement constitués.(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1891-Du
danger de courir les filles.-Le sieur Thomas
Ursibal, 60 ans, journalier à St-Loup-Hors, passait dans la rue St-Loup,
à Bayeux. Il fit la rencontre d'une fille Lucie
Hue, 33 ans, se disant journalière. Après quelques instants de
conversation, cette fille l'invita à entrer chez elle. Ursibal accepta
cette trop aimable invitation et, pour payer l'hospitalité qui lui
était ainsi offerte, il offrit 75 centimes de café à sa compagne.
Quand cette consommation fut absorbée, Ursibal se disposait à s'en
retourner chez lui. La fille Hue lui demanda à l’accompagner, il ne
fit aucune difficulté. Arrivé dans sa maison, il mit son
porte-monnaie, contenant 18 fr., sous son traversin et sortit pour aller
chercher de l'eau. A son retour, la fille Hue avait disparu, ainsi que
le porte-monnaie.(Source : Le
Bonhomme
Normand)
Mai
1892-Les voleurs de crins. -Les
cultivateurs des environs
de Bayeux sont dans la consternation. Des malfaiteurs, pour voler du
crin, ont mutilé une série d'animaux. A St-Loup-Hors, on a
coupé un tronçon de la queue d'une vache appartenant au sieur Lucien
Delauney. Sur le même territoire, on a coupé la queue à cinq vaches,
au sieur Oscar Anne.
—A Vaucelles, on a coupé la
queue à une jument appartenant au sieur César Adeline. Précédemment,
deux juments appartenant au sieur Désiré Gouesmel cultivateur à
Sully, avaient eu la queue coupée, et une jument, appartenant au sieur
Lucien Drieu, cordonnier, à Magny, avait subi la même mutilation. L'un
de ces malfaiteurs, est dit-on, arrêté.
—
A Fontaine-Etoupefour, on a coupé les crins des queues aux chevaux de
plusieurs cultivateurs, M. Bonpaim, propriétaire le plus éprouvé,
évalue à 4 000 fr. le préjudice à lui cause,
ses chevaux étant préparés pour la remonte.(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1892-Mort en se baignant.-On a retrouvé dans la Drôme, le corps du sieur Antoine
Pégouet, 19 ans, domestique à Saint-Loup-Hors. Des constatations
faites, il résulte
que Pégouet s'est noyé en se baignant.(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1898-Incendies.-A la
Ferrière-Hareng, de 35
ares de bois à la marquise de Grandval, à Saint-Denis-Maisoncelles.
Pertes, 200 fr.
—
De bâtiments de la ferme de la dame Renaud, à Saint-Loup-Hors ;
deux veaux ont été brûlés. Pertes : 1 500 fr. pour le locataire, et
6 000 fr. pour le propriétaire, M. Bothro, capitaine au long cours, à
Caen.
—
D'une maison et d'une étable au sieur Villon, à St-Martin-de-Sallen,
Pertes, 700 fr. Ass.
—
De la boulangerie du sieurCotentin, demeurant
à Rots.(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1898-Attentat à la pudeur.-Le nommé
Michel Bacon, 84 ans, cordonnier à St-Loup-Hors, a tenté d'abuser de
la jeune Louise Bayer, 11 ans, mise en nourrice par l'assistance,
publique chez la femme Lepetit. Ce misérable a manifesté l'intention
de se suicider.(Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1898-Accident de chasse.-Le
sieur Harivel,
31 ans, journalier à Guéron, près Bayeux, chassait, à
Saint-Loup-Hors avec l'un des fils de la dame Bouillon, de Subles. Ce
dernier, voulant franchir un fossé, tendit à Harivel son fusil
chargé, les canons en avant, mais, à ce moment, une détonation
retentissait et Harivel tombait, gravement atteint à la cuisse. Son
état n'est cependant pas inquiétant. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899-Découvertes de cadavres.-Le cadavre en
putréfaction du sieur Eugène Guille, 36 ans, journalier à Bayeux, a
été trouvé dans l'étang de M. de Rampan, à Saint-Loup-Hors,
près Bayeux. C'est une citation trouvée dans sa poche qui a permis de
le reconnaître. On croit que, trompé par l'obscurité, le sieur Guille
est tombé accidentellement dans l'étang.
—
Ou a trouvé à Villerville, près Trouville, le cadavre d'un inconnu
assez bien mis, de 25 à 30 ans, auquel manquait le doigt majeur de la
main droite. Il avait dans sa poche 25 centimes.
La mort paraissait dater de quelques heures seulement. On croit qu'il
était domestique. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900-Tombés d’un arbre.-Le
sieur Jourdain, 41 ans,
journalier à Bayeux, émondait des arbres à Saint-Loup-Hors, quand, en
voulant passer sa serpe derrière son dos, il est tombé de l'un d'eux,
se brisant la colonne vertébrale. Transporté à l'hospice, il y est
décédé deux jours après.
—
Le sieur Bisson, custos à Subies, près Bayeux, est tombé si
malheureusement d'un pommier, dont il ôtait le gui, qu'il s'est brisé
la cheville droite. (
Le Bonhomme Normand )
Septembre
1901-C’était écrit. -Le sieur Noël Le Boucher, 56 ans, journalier à
Saint-Loup-Hors, près Bayeux, chez le sieur Lefrançois, cultivateur,
conduisait dans un herbage un
banneau chargé de terre. Ayant fait un faux pas, il est tombé sous une
roue du véhicule qui lui a passé sur le ventre et fracturé la colonne
vertébrale.
Transporté
à l'hospice de Bayeux, Le Boucher y est mort peu de temps après. Le
malheureux avait été déjà victime de deux graves accidents : il y a
sept à huit ans, il tomba de voiture et se fractura la jambe droite, il
y a trois ans, au moulin de Ranchy, en déchargeant une voiture remplie
de sacs de farine, il glissa et se rompit la cuisse gauche. Comme on le
voit, Le Boucher devait trouver la mort sous une voiture. (Le
Bonhomme Normand )
Octobre
1901-Tué par un bœuf.La
veuve Laisné, née Rose Lempérière, 70 ans, depuis longtemps au
service du sieur Baudel, cultivateur à Saint-Loup-Hors, près Bayeux,
se trouvait dans un herbage où on voulait s'emparer d'un bœuf. Cet
animal, assez doux d'ordinaire, venait d'être pris, et on lui passait
autour des cornes la corde que la veuve Laisné venait d'apporter, quand
il fit un brusque écart, renversa la dame Laisné et lui marcha sur le
dos.
Cette
malheureuse a succombé le surlendemain aux suites de cet accident. Le bœuf
appartient, à un sieur Moulin, demeurant à Mondrainville.
(Source :Le Bonhomme Normand)
Octobre
1906 - Écrasé par un tombeau.
- Mercredi l'après-midi, M. Louis Lepetit, âgé de 74 ans,
habitant chez son gendre, M. Mariette, garde champêtre à
Saint-Loup-Hors, était occupé à accueillir de l'herbe dans le
cimetière de cette commune, lorsque vers 5 heures, pris sans doute d'un
étourdissement, comme il en avait fréquemment, il s'appuya sur un
tombeau. Malheureusement la pierre qui ne tenait presque plus, oscilla
et tomba sur le vieillard qui fut écrasé.
Le
docteur Gallier appelé en toute hâte n'a pu que constater le décès.
Avril
1914 - Les monuments
historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel,
la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la
promulgation de la
loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :
Décembre
1914-Les braves.-Ont été
cités à l'ordre du jour : le soldat Pierre Delangle, du 21e
colonial, dont la famille habite rue de Geôle, à Caen.
La
21e
compagnie du 205e
de ligne, capitaine Perrinetti. Le capitaine Perrinetti a été nommé
chef de bataillon et affecté au 319e.
Le
sergent Paul d'Arvieu, du 1er
colonial, de Saint-Loup-Hors, a reçu la médaille militaire. (Bonhomme
Normand)
Août
1915-Équipes
agricoles.-Le
Préfet du Calvados
croit utile de rappeler aux maires qui ont dans leur commune des
équipes de travailleurs militaires qu'ils n'ont nullement
le droit d'accorder à ces soldats des permissions pour se rendre soit
chez eux, soit ailleurs. En le faisant ils engageraient gravement leur
responsabilité. Les militaires, de leur coté, s'exposent à de très
sévères punitions s'ils s'absentent de la commune, où ils ont été
envoyés, sans une permission régulièrement délivrée par leurs chefs
de corps.
Il
importe que de part et d'autre, la période de séjour des équipes soit
considérée comme une période de travail intensif et non comme une
période de repos à la campagne. Les soldats
qui travaillent en ce moment à la récolte des moissons remplissent,
comme ceux qui se battent sur le
front, un devoir national.
Août
1915-Une excuse
valable.-L'autre jour, des gendarmes rencontrant, à Saint-Loup-Hors,
près Bayeux, un soldat du 167e, voulurent s'assurer de sa
situation au point de vue militaire. Ils constatèrent que le soldat, un
sieur Henri Ruestmann, 45 ans, avait été réformé, et, par
conséquent, n'avait plus le droit de porter l'uniforme. Ruestmann avait
d'excellentes raisons pour cela : lors de son départ, ses
effets civils n'avaient pu être retrouvés, et il n'avait pas le
premier sou pour en acheter d'autres. Il n'en sera pas moins
poursuivi pour port illégal d'uniforme.
Espérons qu'on lui sera indulgent.
Juillet
1916-Tragique coïncidence.-A
Saint-Loup-Hors, près
Bayeux, le taureau de M. Laisney, cultivateur, permissionnaire du 62e
d'infanterie, était passé dans un herbage où paissaient des vaches à
M. Lalonde. M. Laisney put reprendre assez facilement son taureau, mais
l'animal le renversa d'un coup de pied. Dans sa chute, M. Laisney se
fractura la jambe gauche.
On le soigne à l'hôpital de Bayeux. Le père da M. Laisney fut tué,
il y a quelques années, par un taureau.
Février
1917-Accident d’auto.-M. Dominique Le Petit,
journalier à Saint-Loup-Hors, prés Bayeux, a été renversé, route de
Littry, par une auto que conduisait le jeune Mauger, de Cottun.
Une roue de l'auto lui a passé sur le bras gauche, et, de plus, Il se
plaint de vives douleurs internes. Le chauffeur affirme avoir actionné
sa trompe, que Le Petit
n'aurait pas entendue à cause du bruit fait par deux grosses carrioles
de marché qui passaient à ce moment.
Mai1918-50% d’eau.-Le Tribunal
Correctionnel deBayeuxvientdefaireunexemple.
Il condamnentlaveuveMariedeSaint-Loup-Horsquivenaitvendredulaitdansnotreville,
à trois
moisd'emprisonnementetàmillecinqcentsfrancsd'amendepourfalsificationdesa
marchandise.
La
susditeveuveMarie,vendaitdulaitcontenant50 %
d'eau,etcelaauprixde0fr.45centimeslelitre.
Septembre
1924-Fête patronale.-La fêle patronale de Saint-Loup organisée par les jeunes gens
de la commune et de la rue Saint-Loup, à Bayeux aura lieu le dimanche
21 septembre.
A
10 heures, messe en musique avec le concours de la Musique Municipale de
Bayeux, une gerbe de fleurs sera déposée par les jeunes gens au
monuments élevé à la mémoire des enfants de la paroisse
Saint-Loup morts pour la France.
A
2 heures, fête foraine, attractions.
A
2 h. 30, depuis la place au Bois jusqu'aux village de Saint-Loup,
défilé par la Musique Municipale de Bayeux et l’Union Sportive
Bayeusaine.
Courses
de chevaux, course aux ânes,
A
14 heures, exercices sportifs par les Sapeurs-pompiers.
A
15 heures, course cycliste ; concert par la Musique Municipale.
A
16 h. 30, banquet par souscription.
Fête
de nuit à 9 heures, retraite aux flambeaux avec la musique.
A
9 h. 30, feu d'artifice ; à 10 heures, bals.
Juin
1928-Les méfaits de l'orage. -On sait que des orages d'une rare violence se sont abattus la
semaine dernière sur la région, provoquant à certains endroits de
très sérieux dégâts. Dans la région de Bayeux, le fluide est
également tombé en plusieurs endroits, notamment à Saint-Loup-Hors,
sur une ligne électrique. La trombe d'eau à même provoqué des
inondations dans le bas-Bayeux, causant d'importants dégâts dans les
jardins, où les récoltes ont été en partie détruites.
Août
1932-Las de la vie.-Pêchant dans la Drôme,
M. Dumont, horloger à Falaise, a découvert près de l'ancien moulin du
Pont-Roch, flottant sur la rivière, le cadavre d'un homme qui a été
identifié peu après, Il s'agissait d'Alexandre Harivel, 68 ans,
journalier à St-Loup-Hors.
Au
bord de la rivière, on découvrit une canne et une bouteille
d'eau-de-vie vide dont le désespéré devait avoir bu le contenu avant
de se jeter à l'eau. Harivel avait manifesté plusieurs fois
l'intention de se tuer. (Bonhomme Normand)
Février
1937-Un maire démissionne.-
M.
Gaston Pelhale, ancien directeur-gérant de l'imprimerie du « Journal
de Bayeux », maire de Saint-Loup-Hors, a adressé sa démission à
M. le Préfet du Calvados. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1937-Un maire démissionnaire se suicide.- M.
Gaston Pelhate, ancien directeur-gérant de l'imprimerie du Journal de
Bayeux, ancien maire de Saint-Loup-Hors, dont nous avons
annoncé la démission mercredi, S'est empoisonné lundi dernier en
absorbant une certaine quantité de potassium. Il est décédé hier
soir après d'horribles souffrances.
Il était âgé de 50 ans. Ses obsèques auront lieu lundi matin en
l'église de Saint-Loup-Hors.(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1938-Les crédits pour les monuments historiques.-L'Assemblée
décidé la répartition du crédit, de 70 000 francs qu'elle consacre
annuellement à l'entretien et à la conservation
des monuments historiques, soit deux mille francs pour l’église du
Vieux Saint-Gilles ; 7 500 francs pour la chapelle Halbout à
Saint-Etienne ; 30 000 pour Saint-Nicolas ; 5 000 pour la Lieutenance,
et 1 000 pour Sainte-
Catherine de Honfleur ; 1 000 pour l'église de Langrune ; 2 000
pour St-Pierre de Lisieux, et 3 000 pour la maison ancienne à Lisieux ;
3 000 pour l'église St-Loup-Hors, et 5 500 pour Notre-Dame de
Vire.
A
la demande de M, le Docteur Gosselin, rapporteur, le Conseil général
spécifie que sur ce crédit de 70 000 francs, une somme de 3 000 fr.
doit être affectée à la conservation du Mobilier classé.
Le
rapporteur proteste d'autre part contre le fait que l'architecte chargé
des monuments historiques dans le Calvados habite Metz. (source le
Moniteur du Calvados)
Février
1939-On liquide à bon marché les gares du Calvados.-Le Conseil
général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a
fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des
notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer
du Calvados.
Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix,
4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay,
4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors,
10 100 francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay,
3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7
100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ;
Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939-Le motocycliste s’est-il noyé ?–Depuis
quelques jours, une motocyclette d'une force de 4 CV, en très mauvais
état, démunie de plaque d'identité, et portant le numéro
minéralogique 4069-C. T. 1. était abandonnée près du pont Roch,
commune de Saint-Loup-Hors. Ce pont enjambe la rivière « La
Drôme ».
La
brigade de gendarmerie de Bayeux ayant été avisée, des recherches en
vue de retrouver le motocycliste, commencèrent dimanche dernier. Elles
sont restées jusqu'à présent sans résultat. On craint que le
motocyclisme soit venu pour pécher à la ligne dans la
« Drôme » et se soit noyé. Les berges de la rivière sont
dangereuses par suite du sol glissant. Des traces qui pourraient être
celles du motocycliste ont été relevées sur l'un des bords, ce qui
permettrait d'admettre l'hypothèse de la noyade.
Des
recherchés avec des gaffes ont été faites, mais n'ont donné aucun
résultat. A cet endroit, la rivière présente des trous profonds de
plusieurs mètres.(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939-Le possesseur de la motocyclette avait tout simplement abandonné
sa machine.-Nous avons relaté mardi
dernier dans quelles conditions la brigade de gendarmerie de Bayeux
avait été alertée pour rechercher le propriétaire d'une motocyclette
abandonnée près de la rivière la « Drôme », au pont
Roch, commune de Saint-Loup-Hors. Nous disions, alors les motifs qui
faisaient craindre un accident ou, un suicide de la part du
propriétaire de cette machine. Heureusement, il n'en est rien.
Le
propriétaire de la motocyclette, M. Pierre Levavasseur, demeurant à
Littry, avait simplement abandonné sa machiné au pont Roch parce
qu'elle ne marchait plus.
Apprenant
par la voie de la Presse que les gendarmes le recherchaient, il se
présenta hier mercredi à la brigade de Bayeux pour reprendre sa
machine, mais il s'est vu gratifier d'une contravention pour défaut de
plaque d'identité. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1944 - Bataille de Normandie. -Un pont Bailey construit par la 72nd Field Company des Royal
Engineers de l’armée de terre britannique à Saint-Loup-Hors, le
pendant la bataille de Normandie.
Novembre
1947-Un caennais se jette sous un train.-Samedi matin, à
proximité du pont de Saint-Loup-Hors, M. René Lemaitre, 49 ans,
ex-employé de Préfecture, demeurant rue Saint-Nicolas, s’est jeté
en travers de la voie au passage du train transatlantique
Cherbourg-Paris. La rapidité du drame n’a pas permis l’intervention
d’une équipe de cheminots travaillant non loin de là.
A
l’arrivée du convoi en gare de Caen, on devait découvrir un
porte-monnaie, un morceau de vêtement et un lambeau de chair collé à
l’avant de la locomotive.
Le désespéré était célibataire. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1949-Une annexion pacifique.-L'administration
préfectorale a prononcé le rattachement à la commune de Bayeux d'une
parcelle de terrain dénommée « la pièce du Clos-Bouillon »,
cadastrée sous le n° 21 de la section A, et dépendant ultérieurement
du territoire de la commune de Saint-Loup-Hors. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Février
1950-Un malfaiteur s’empare de 220 000 francs à Saint-Loup-Hors.-Tandis que
Mme Lemoine, cultivatrice, hameau de Brunville, était occupée aux
travaux de la ferme en compagnie de son fils, un malfaiteur s'étant
introduit dans la maison d'habitation dérobait dans une armoire un
portefeuille renfermant 223 000 francs.
Les
gendarmes de Bayeux n'ont pas tardé à mettre la main au collet du
malfaiteur, un nomme René Gancel, 33 ans, représentant de commerce,
demeurant rue des Teinturiers. L'individu avait caché le magot dans une
venelle de la rue de la Cavée après avoir prélevé 4 000 francs pour
rembourser son employeur de sommes encaissées qu'il avait dilapidées.
( Le Bonhomme Libre )
Août
1950-Une brute.-A
Saint-Loup-Hors un individu que la gendarmerie recherche a mutilé une génisse
en lui serrant un trayon à l'aide d'une ficelle. La blessure de
l'animal a nécessité l'intervention d'un vétérinaire.
Le
propriétaire de l'animal estime son préjudice à 15 000 francs. (Le
Bonhomme Libre)