15 Mai 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - LOUP - HORS

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune sont des Horsais, Horsaises


Décembre 1828   -   Cour d’Assises.   -   Lundi 1er  Décembre.

Dans les premiers jours du mois d'août 1825, un domestique du sieur Rousse, cultivateur à St-Loup-Hors, étant allé à la cave de son maître, sur les huit heures du soir, crut sentir les vêtements d'un homme qui était caché derrière les tonneaux. Il s'empressa de sortir et d'aller avertir son maître, après avoir eu la précaution d'attacher fortement la porte en dehors. Plusieurs personnes survinrent et arrêtèrent dans la cave Bernardin Becherel. Cet homme s'excusa en disant qu'il avait soif, et qu'il était venu pour boire deux verres de cidre.

On lui laissa la liberté de se retirer. Mais après son départ on trouva dans la cave une bouteille de trois à quatre pots qu'il y avait abandonnée. Becherel disparut après cette tentative de vol.

Arrêté dernièrement, il a été condamné en cinq années d'emprisonnement, le jury ayant écarté la circonstance aggravante résultant de ce que le vol aurait été commis pendant la nuit. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Septembre 1840   -   Nouvelles locales.  -   Un fâcheux accident est arrivé dernièrement, sur la route de Bayeux à St-Lo, vers huit heures du soir, entre la propriété de M. Tostain et les maisons voisines de l'église St-Loup. 

Le nommé Denize, de la commune de Vaubadon, âgé de 23 ans, a été trouvé par le garde-champêtre de St-Loup-Hors, écrasé sous la roue de sa voiture, ce malheureux n'a survécu qu'environ une demi-heure après cette accident. Il paraît qu'il était ivre. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1842  -   Nouvelles locales.   -  Un guet-apens suivi d'assassinat a été commis hier, vers quatre à cinq heures de l'après-midi, sur la personne du sieur Caillet, au hameau du « Montmiret », commune de St-Loup-Hors. Il parait que ce malheureux qui était, comme chacun sait, en possession chez nous d'une certaine célébrité, aurait été attiré hors ville dans un rendez-vous d'une ou de plusieurs femmes, et que là il aurait été victime d'un infâme guet-apens.D'après les premiers renseignements que nous venons de recueillir, le corps de la victime a été retrouvé dans la mare d'un herbage écarté de la route. Des  empreintes de pas assez nombreux, une corde passée au cou de l'infortuné Caillet, le résultat de l'autopsie qui vient d'avoir lieu, tout démontre jusqu'à l'évidence qu'il est mort étranglé et qu'il a été violemment entraîné dans la pièce d'eau où le cadavre a été découvert. Une lutte énergique parait avoir eu lieuentre les assassins et la victime. On n'a retrouvé sur lui, ni sa montre, ni ses clefs. Cette dernière circonstance prouverait que les auteurs du crime auraient eu l'intention d’aller plus tard à son domicile s'emparer de son petit trésor. Personne n'ignore en effet dans notre ville que, par une des nombreuses bizarreries qui caractérisaient ce malheureux, il avait chez lui enfermée dans un coffre la somme d'argent qui faisait toute sa fortune, sa confiance n'avait jamais été jusqu'à vouloir la placer chez un banquier ou sur hypothèque, et depuis nombre d'années cette masse était devenue invariable chez lui. 

Au moment où nous écrivons la justice est encore sur le lieu du crime, plusieurs arrestations viennent d'être opérées, et nous venons de voir passer, au milieu d'une affluence considérable de curieux, et conduits par la gendarmerie, deux hommes et une femme, arrêtés par ordre de M. le procureur du roi. En ce moment, leur confrontation a lieu avec le corps de Caillet, et l'enquête judiciaire se continue avec activité. Ce crime audacieux, commis en plein jour et dans un endroit fréquenté, émeut vivement toute la population de notre ville, dont une grande  partie se porte vers le quartier St-Loup. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Mai 1843   -  Nouvelles locales.   -   Deux autres arrestations ont eu lieu également : celle des nommés Félix Lelièvre, journalier, demeurant à St-Loup, et Auguste Lemoine, journalier à Bayeux. Ce dernier a été écroué en vertu d'un jugement de simple police, en date du 31 mars. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 28 novembre.

  Déclaré coupable de mauvais traitements et blessures envers Marie Marguerite, le nommé Charles Jourdain, cultivateur à Vaubadon, a été condamné en 6 jours de prison.

   Dix jours de la même peine ont été infligés à Théodore Jouet, journalier à St-Loup-Hors, pour blessures faites aux sieurs Lantheuil et Olivier James.

   Un délit de mendicité en réunion ont valu à Michel-Jean Thiennotte, de Cerisy-la-Forêt, 3 mois d'emprisonnement.

   Viennent ensuite Louis Hébert, escoriateur, et Madelaine Colleville, femme Jean Marie, tous les deux du Vernay, auxquels l'accusation reprochait d'avoir, le 11 septembre dernier, à la complicité l'un de l'autre, volé une bourse contenant 6 francs, au sieur Persillet. Convaincus de ce vol, ils ont été condamné chacun en 15 jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1844   -  Police correctionnelle.  -   audience du 11 avril.

   Un vol d'un gilet de laine commis à l'aide de manœuvres frauduleuses, au préjudice du sieur Larue, marchand, à St-Loup, a fait condamner Davot, journalier à Bayeux, en 2 ans de prison.

   Paul-Félix Osmont, garçon meunier, à Mestry, subira 6 jours de prison, pour avoir porté des coups et blessures à la dame Etienne.

   Gabriel Cosne, journalier à Littry, sa femme et ses deux filles, étaient prévenus d'avoir fréquemment volé du colza, au préjudice du sieur Pierre Levivier, cultivateur en cette commune, la fille aînée a seule été condamnée en 3 jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1843   -  Nouvelles locales.   -   En Basse-Normandie, l'existence de phénomènes de la nature, que depuis le commencement de l'automne ils se sont multipliés autour de nous. Beaucoup d'arbres d'espèces diverses se sont parés d'un second feuillage, et dans plusieurs communes du Pays-d'Auge, voire même sur la route de Caen à Lisieux, on remarque en ce moment certains pommiers tout couverts de fleurs parmi d'autres qui menacent de se rompre sous le poids des fruits maintenant à peu près murs dont, par extraordinaire, ils sont surchargés cette année jusqu'à l'extrémité des branches les plus frêles et les plus délicates en apparence. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1843   -  Nouvelles locales.   -   Au concours des vaches laitières établi par notre Société d'agriculture et qui a eu lieu mercredi dernier, jour de la foire St-Luc, un grand nombre de vaches ont été présentées : jamais, au dire des personnes compétentes, plus beau choix ne s'était rencontré depuis longtemps. Si la plupart n'étaient pas d'une beauté exceptionnelle, toutes étaient belles.

Les trois primes ont été distribuées dans l'ordre suivant : à M. Bence, propriétaire à St-Germain ; Deslonchamps, propriétaire à Saint-Loup-Hors ; Aubin Simon, à Saon. Cette prime n' a été accordée à M. Simon que dans le cas où il justifierait dans le délai de deux mois que sa vache est pleine. S'il ne remplissait pas cette condition, sa prime reviendrait de droit à M. Le Sénécal.

Les mentions honorables ont été obtenues par MM. Adrien Le Sénécal, marchand de chevaux à Bayeux ; Dubosq, cultivateur à Etreham ; Raisin, propriétaire à St-Vigor-le-Grand. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1845   -   Nouvelle local.   -   Une tentative de vol a été commise dans la nuit du 6 au 7 de ce mois, dans la cour de la ferme de Madame Le Tourneur, à St-Loup-Hors, par la nommée Catherine qui avait été servante dans la maison. Arrêtée et déposée dans un appartement dépendant de cette ferme, cette fille a pratiqué une ouverture dans le mur et s'est enfuie.

La police mise sur les traces de cette fille l'a arrêtée et déposée A la maison d'arrêt. (Source  : L’Indicateur du Bayeux)

 

Mars 1846   -  Tribunal correctionnel.   -  Pierre Ecolasse, était cité pour avoir il y a environ six mois volé une paire de brodequins au préjudice du domestique de la dame Labrèque, fermière à St-Vigor, pour avoir il y a environ 3 mois volé une certaine quantité de bois au préjudice du sieur Riboult, fermier à St-Loup, un monceau de bois au préjudice du sieur Bouillon, une chaîne en fer au préjudice du sieur Bosquain, cultivateur à Subles. 

Ces faits lui ont valu 13 mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1847      -  Nouvelles nationales.  -  Le recensement de la population de la France fait pour 1846, donne un total de 35 400 486 individus, celui fait en 1841 avait donné un total de 34  230 178.

Ce qui donne pour les cinq ans un accroissement de 1 170 308. ( source : Journal de Honfleur)

 

Mai 1847   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  Louise Leroy, âgée de 27 ans, née à Rumerville, est accusé d'avoir volé un lit de plume chez les époux Youf, chez lesquels elle servait comme domestique, à Saint-Loup-Hors. Ce lit de plume avait été confié par elle, comme lui appartenant, à une dame Henteaux, de Bayeux.

L'accusée a avoué son crime dans l'instruction et renouvelle ses aveux devant la cour. Déclarée coupable par le jury, mais avec des circonstances atténuantes, elle est condamnée à cinq ans d'emprisonnement.

— Pierre Marie, dit Beaulieu, âgé de 46 ans, journalier, demeurant à Lisieux, est accusé de vol. Le 2 mars dernier le sieur Grandin, cantonnier à Saint-Martin-de-la-Lieue, trouva en rentrant chez lui, sa porte ouverte à l'aide d'une fausse clé, et reconnut que deux tourtes de pain, un pot de beurre et un sac en toile avaient été volés dans sa cuisine, que l'armoire de sa chambre avait été forcée et que 45 fr. en argent environ, 20 mètres de toile blanche et bleue, 12 chemises et un pantalon en avaient disparu.

Le jour du vol, l'accusé fut aperçu venant du côté de la maison du sieur Grandin et portant un volumineux paquet. Une perquisition faite à son domicile a amené la découverte du pot de beurre, et des deux tourtes de pain que le sieur Gruchy, boulanger, a déclaré sortir de sa boulangerie.

L'accusé n'oppose que des explications contradictoires et invraisemblables. Il est condamné à 6 ans de réclusion. ( source : Journal de Honfleur)

 

Décembre 1847   -  Chronique des Assises du Calvados.   -   La quatrième session, des assises du Calvados s'est ouverte le lundi 22 sous la présidence de M. Courtoise.

  Le 13 août dernier, le sieur Lucas, propriétaire à Saint-Loup-Hors, quitta son domicile après en avoir fermé la porte, mais, en laissant ouverte la croisée de la salle dans laquelle il couche.

A son retour, vers 8 heures du soir, il trouva sa porte ouverte, un voleur s'était introduit par la fenêtre et avait ouvert la porte intérieurement pour sortir. Le malfaiteur avait brisé l'armoire et fouillé tout ce qu'elle contenait : mais il n'avait pas trouvé d'argent, enfin il avait pris une assiette de beurre et un morceau de pain dans le buffet de la cuisine.

Le même jour, un second vol fut commis dans la même commune, au préjudice des époux Mouchel. Pendant leur absence un voleur pénétra dans leur domicile en escaladant une fenêtre qu'il avait ouverte en brisant un des carreaux, il força leur armoire et s'empara d'une cravate et d'une paire de bas, il s'empara également d'une montre en argent placée dans la même pièce, enfin, dans la cuisine, il brisa un buffet fermé à clef et prit une somme de 37 à 38 fr. qu'il renfermait.

On apprit bientôt que dans la journée du 13 août, on avait vu les frères Ecolasse, nés et demeurant à Subles, dont l'un, Pierre, est âgé de 18 ans, et l'autre, Adolphe-Désiré, n'a encore que 15 ans, rôdant autour de la maison des époux Mouchel. Le commissaire de police qui procéda le lendemain à leur arrestation, retrouva en leur possession la plus grande partie des objets volés au préjudice des époux Mouchel, les deux accusés avouèrent alors qu'ils étaient les auteurs des deux vols commis dans la journée du 13 août.

Les frères Ecolasse ont la plus fâcheuse réputation, l'un d'eux, Pierre, a déjà subi une condamnation à 13 mois d'emprisonnement pour vol.

Pierre Ecolasse a été déclaré coupable, avec circonstances atténuantes, et condamné, à 5 ans d'emprisonnement.

   le jury ayant déclaré qu'Adolphe Ecolasse avait agi sans discernement, cet accusé a été acquitté, mais la cour l'a envoyé dans une maison de correction jusqu'à 20 ans.

Ministère public : M. Lebastard-Delisle. —  Défenseurs : pour Pierre Ecolasse, Me  Lemonnier ; pour Adolphe Ecolasse, Me  Lucas. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janviers 1851   -   Le Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience du 24 décembre 1850.

  Pour avoir, le 17 novembre dernier, à Saint-Loup-Hors , fait une blessure au sieur Huet, garde-champêtre de ladite commune, le nommé François-Gabriel Cosne, âgé de 29 ans, cultivateur au Vernay, subira 3 jours d'emprisonnement.

  Une amende de 5 francs a été infligée à Jean Jacqueline, journalier à Huppain, pour coups et blessures sur le sieur Mesnil, de la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1856   -  Enquête sur le tracé du chemin de fer de Caen à Cherbourg.    Avis.  -  Le sous-préfet prévient les intéressés que quelques légers changements de voies latérales et autres passages, élargissements de ponts ont été adoptés par la commission d'enquête d'accord avec la compagnie du chemin de fer dans les communes de Condé-sur-Seulles, St-Martin-des-Entrées, Bayeux, St-Loup-Hors, Crouay, le Molay, Baynes, Cartigny-l'Èpinay, Lison, Ste-Marguerite-d'Elle, Neuilly et Isigny, et que les plans rectifiés resteront déposés à la sous-préfecture durant un nouveau délai pendant lequel les parties intéressées pourront en prendre connaissance sans déplacement et sans frais, et fournir leurs observations écrites. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1857   -   Un accident.  -   Un nouvel accident est arrivé hier, dans l'après-midi, aux travaux du chemin de fer, à Saint-Loup. Un ouvrier anglais, l'un des lanceurs, est tombé sous un wagon chargé et a eu la cuisse broyée par les roues. Transporté immédiatement à l'hôpital, il y a expiré au bout d'une demi-heure. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1857   -   Le tribunal de Simple police.  -  L'audience du tribunal de simple police de Bayeux de mardi dernier a été troublée par un outrage envers les membres du tribunal, mais dont la répression a eu lieu sur le champ.

Auguste Choé, sabotier, demeurant à St-Loup-Hors, venait d'être condamné à l'amende et à l'emprisonnement pour injures et jet d'immondices contre la femme Dolivet, journalière au même lieu ; s'étant écrié en gesticulant : « c'est une injustice ! » il a été condamné, séance tenante, sur la réquisition du ministère public, en quatre jours de prison. Cette sentence étant en dernier ressort, Choé a été, sur l'ordre de M. le commissaire de police, immédiatement conduit à la maison d'arrêt pour y subir cette dernière peine.

Un aussi prompt châtiment sera, nous l'espérons, d'un salutaire exemple. . (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1860   -   Un accident.  -   Lundi, à 5 heures 3/4, une femme Chanu, demeurant à Saint-Loup, prés Bayeux, journalière et mère de 4 enfants, a reçu une blessure à la jambe gauche en se lançant sur la voie ferrée près du poteau kilométrique n° 269 ( gare de Bayeux ), au moment où passait le train n° 27bis.

Cette femme, qui paraissait ivre, a été transportée à son domicile, après un premier pansement du médecin de la Compagnie du chemin de fer. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1868   -   Les chasseurs.    -   D'après une statistique récente, il y aurait en France un million de chasseurs, parmi lesquels près de six cents mille sans ports d'armes. Le nombre  des procès de chasse, dans le dernier exercice, s'est élevé à 30 000. Il faudra bientôt des tribunaux spéciaux.

 

Octobre 1868   -   Les archives.    -    D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur, la garde et la conservation des archives doivent être confiées désormais, dans les communes rurales dépourvues de mairie, à l'instituteur secrétaire de mairie. On déposerait à la maison d'école les archives communales, qui n'en resteraient pas moins sous l'autorité et la surveillance directe du maire.

 

Octobre 1868   -   La garde nationale.    -   Les maires de toutes les communes de France viennent de recevoir du ministre de la guerre la liste des hommes inscrits pour faire partie de la garde nationale mobile.

 

Novembre 1874   -   L’hiver.  -  Les astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera des plus rigoureux.

— La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.

 

Décembre 1874   -   Recensement.  -  Les maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.

 

Décembre 1874   -   La neige.  -  La neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit victimes. Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la semaine dernière avec abondance.

 

Janvier 1875   -   Fait divers.  -  Depuis quelque temps, les communes de Gueron, St-Loup-Hors et Subles, arrondissement de Bayeux, sont visitées par des renards à deux pieds qui enlèvent les poules et les lapins.

Dimanche, 27 décembre, un sieur Paulmier, demeurant à Gueron, entendant vers minuit crier ses poules, ouvrit sa porte, et armé d'un fusil explora les environs. Il aperçut un homme près  du poulailler, lui lâcha un coup de fusil, puis craignant d'être assailli, rentra chez lui et se barricada.  Le lendemain à quelque distance du bâtiment, on trouva le corps d'un sieur Victor Barbier, ancien cantonnier à Gueron et maintenant garde de la ferme de M. de Rots, à Vaux-sur-Aure. Le ventre était défoncé par la charge de plomb et la mort remontait à quelques heures. Barbey laisse une veuve et des enfants en bas-âge. Que venait faire cet homme dans la cour du sieur Paulmier ?   L’enquête nous l'apprendra.

 

Janvier 1882  -  Brutalité sauvage.  -  Un soir de la semaine dernière, tout près du pont du chemin de fer de St-Loup, entre la route de Gueron et celle de St-Lo, trois malfaiteurs ont attaqué et frappé un jardinier nommé Lesseline, de Gueron, qui attendait sa famille. Les blessures qu'il a reçues sont très graves, Lesseline est âgé de 68 ans et il est d’un caractère doux et tranquille. Toute idée de vol doit être écartée, on ne peut même pas, étant donné le caractère inoffensif du sieur Lesseline, supposer que c'est un acte de vengeance. Espérons que l'enquête commencé fera connaître les coupables et le mobile qui les a fait agir.  

 

Octobre 1882  -  Statistique.  -  La statistique vient de découvrir que la Calvados est un des départements dans lesquels il y a le plus de vieilles filles, et où les vieillards se trouvent en plus grand nombre.

 

Octobre 1882  -  La laïcisation.  -  A St-Loup-Hors, près Bayeux, c'est une autre chanson : l'école, qui a coûté 15 000 fr., est fréquentée par deux petites filles seulement. C'est l'Ordre et la Liberté qui le dit, et qui ajoute que le conseil municipal aurait donné sa démission, parce qu'il trouve que l'institutrice ne vaut pas le diable, le sous-préfet, au contraire, dit que c'est une perle. Il y a un excellent moyen de mettre tout le monde d'accord : que le sous-préfet Strauss la prenne à son service.

 

Décembre 1883  -  Infanticide.    Dimanche l'après-midi, le cadavre d'un enfant du sexe masculin a été découvert, dans un abreuvoir situé dans un herbage de la commune de Saint-Loup-Hors. D'après les constatations du médecin, cet enfant a vécu environ dix jours avant qu'il ne soit jeté dans l'eau,  où il a séjourné environ trois semaines. Jusqu'à ce jour,  l'auteur de ce crime est inconnu.  

 

Mai 1887  -  Les monuments historiques de l'arrondissement de Bayeux. -  Jeudi dernier, a paru au Journal Officiel, la loi nouvelle sur la conservation des monuments et objets d'art ayant un intérêt historique et artistique.

A la suite, figurait le tableau de ces monuments et objets. Nous en extrayons le relevé en ce qui concerne l'arrondissement de Bayeux :

Monuments du Moyen-age, de la Renaissance et des temps modernes :

Asnières. — Église. -  Bayeux. — Cathédrale Notre-Dame ; Chapelle du séminaire ; Tapisserie de la reine Mathilde dans la bibliothèque ; Maison dite du Gouverneur, rue Bourbesneur ; Maison rue Saint-Malo, n° 4 ; Maison rue des Cuisiniers, n° 1 ; Maison place de la cathédrale.

Saint-Loup de Bayeux. — Église.

Bricqueville. — Église. -  Campigny. — Tour de l'Église et tombeaux dans la chapelle sud. -  Colleville-sur-Mer. —  Église. -  Colombiers-sur-Seulles. — Tour de l'église. -  Etréham. —  Église. -  Formigny. —  Église. -  Louvières. —  Église. Marigny. —  Église.Ryes. —  Église. -  Tour. —  Église. -  Ver-sur-Mer. — Tour de l'église.

Dans la partie de la loi concernant les monuments mégalithiques de la Basse-Normandie, on cite le Menhir de Colombiers-sur-Seulles.

 

Août 1890  -  Fécondité peu commune.  -  Une vache appartenant au sieur Barbey, fermier au quartier du Clos-Bouillon, à St-Loup-Hors, prés Bayeux, a mis bas trois veaux parfaitement constitués.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1891  -  Du danger de courir les filles.  -  Le sieur Thomas Ursibal, 60 ans, journalier à St-Loup-Hors, passait dans la rue St-Loup, à Bayeux. Il fit la rencontre d'une fille Lucie Hue, 33 ans, se disant journalière. Après quelques instants de conversation, cette fille l'invita à entrer chez elle. Ursibal accepta cette trop aimable invitation et, pour payer l'hospitalité qui lui était ainsi offerte, il offrit 75 centimes de café à sa compagne. Quand cette consommation fut absorbée, Ursibal se disposait à s'en retourner chez lui. La fille Hue lui demanda à l’accompagner, il ne fit aucune difficulté. Arrivé dans sa maison, il mit son porte-monnaie, contenant 18 fr., sous son traversin et sortit pour aller chercher de l'eau. A son retour, la fille Hue avait disparu, ainsi que le porte-monnaie.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1892  -  Les voleurs de crins. -  Les cultivateurs des environs de Bayeux sont dans la consternation. Des malfaiteurs, pour voler du crin, ont mutilé une série d'animaux. A St-Loup-Hors, on a coupé un tronçon de la queue d'une vache appartenant au sieur Lucien Delauney. Sur le même territoire, on a coupé la queue à cinq vaches, au sieur Oscar Anne. 

A Vaucelles, on a coupé la queue à une jument appartenant au sieur César Adeline. Précédemment, deux juments appartenant au sieur Désiré Gouesmel cultivateur à Sully, avaient eu la queue coupée, et une jument, appartenant au sieur Lucien Drieu, cordonnier, à Magny, avait subi la même mutilation. L'un de ces malfaiteurs, est dit-on, arrêté. 

— A Fontaine-Etoupefour, on a coupé les crins des queues aux chevaux de plusieurs cultivateurs, M. Bonpaim, propriétaire le plus éprouvé, évalue à 4 000 fr. le préjudice à lui cause, ses chevaux étant préparés pour la remonte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1892  -  Mort en se baignant.  -  On a retrouvé dans la Drôme, le corps du sieur Antoine Pégouet, 19 ans, domestique à Saint-Loup-Hors. Des constatations faites, il résulte que  Pégouet s'est noyé en se baignant.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1898  -  Incendies.  -  A la Ferrière-Hareng, de 35 ares de bois à la marquise de Grandval, à Saint-Denis-Maisoncelles. Pertes, 200 fr. 

—  De bâtiments de la ferme de la dame Renaud, à Saint-Loup-Hors ; deux veaux ont été brûlés. Pertes : 1 500 fr. pour le locataire, et 6 000 fr. pour le propriétaire, M. Bothro, capitaine au long cours, à Caen.

—  D'une maison et d'une étable au sieur Villon, à St-Martin-de-Sallen, Pertes, 700 fr. Ass. 

—  De la boulangerie du sieur Cotentin, demeurant à Rots. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1898  -  Attentat à la pudeur.  -  Le nommé Michel Bacon, 84 ans, cordonnier à St-Loup-Hors, a tenté d'abuser de la jeune Louise Bayer, 11 ans, mise en nourrice par l'assistance, publique chez la femme Lepetit. Ce misérable a manifesté l'intention de se suicider. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1898  -  Accident de chasse.   -   Le sieur Harivel, 31 ans, journalier à Guéron, près Bayeux, chassait, à Saint-Loup-Hors avec l'un des fils de la dame Bouillon, de Subles. Ce dernier, voulant franchir un fossé, tendit à Harivel son fusil chargé, les canons en avant, mais, à ce moment, une détonation retentissait et Harivel tombait, gravement atteint à la cuisse. Son état n'est cependant pas inquiétant. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Découvertes de cadavres.  -  Le cadavre en putréfaction du sieur Eugène Guille, 36 ans, journalier à Bayeux, a été trouvé dans l'étang de M. de Rampan, à Saint-Loup-Hors, près Bayeux. C'est une citation trouvée dans sa poche qui a permis de le reconnaître. On croit que, trompé par l'obscurité, le sieur Guille est tombé accidentellement dans l'étang. 

— Ou a trouvé à Villerville, près Trouville, le cadavre d'un inconnu assez bien mis, de 25 à 30 ans, auquel manquait le doigt majeur de la main droite. Il avait dans sa poche 25 centimes. La mort paraissait dater de quelques heures seulement. On croit qu'il était domestique. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Tombés d’un arbre.  -  Le sieur Jourdain, 41 ans, journalier à Bayeux, émondait des arbres à Saint-Loup-Hors, quand, en voulant passer sa serpe derrière son dos, il est tombé de l'un d'eux, se brisant la colonne vertébrale. Transporté à l'hospice, il y est décédé deux jours après. 

— Le sieur Bisson, custos à Subies, près Bayeux, est tombé si malheureusement d'un pommier, dont il ôtait le gui, qu'il s'est brisé la cheville droite. ( Le Bonhomme Normand )

 

Septembre 1901   -   C’était écrit.  -   Le sieur Noël Le Boucher, 56 ans, journalier à Saint-Loup-Hors, près Bayeux, chez le sieur Lefrançois, cultivateur, conduisait dans un herbage un  banneau chargé de terre. Ayant fait un faux pas, il est tombé sous une roue du véhicule qui lui a passé sur le ventre et fracturé la colonne vertébrale.

Transporté à l'hospice de Bayeux, Le Boucher y est mort peu de temps après. Le malheureux avait été déjà victime de deux graves accidents : il y a sept à huit ans, il tomba de voiture et se fractura la jambe droite, il y a trois ans, au moulin de Ranchy, en déchargeant une voiture remplie de sacs de farine, il glissa et se rompit la cuisse gauche. Comme on le voit, Le Boucher  devait trouver la mort sous une voiture. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Octobre 1901   -   Tué par un bœuf.    La veuve Laisné, née Rose Lempérière, 70 ans, depuis longtemps au service du sieur Baudel, cultivateur à Saint-Loup-Hors, près Bayeux, se trouvait dans un herbage où on voulait s'emparer d'un bœuf. Cet animal, assez doux d'ordinaire, venait d'être pris, et on lui passait autour des cornes la corde que la veuve Laisné venait d'apporter, quand il fit un brusque écart, renversa la dame Laisné et lui marcha sur le dos.

Cette malheureuse a succombé le surlendemain aux suites de cet accident. Le bœuf appartient, à un sieur Moulin, demeurant à Mondrainville. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1906  -  Écrasé par un tombeau. -  Mercredi l'après-midi, M. Louis Lepetit, âgé de 74 ans, habitant chez son gendre, M. Mariette, garde champêtre à Saint-Loup-Hors, était  occupé à accueillir de l'herbe dans le cimetière de cette commune, lorsque vers 5 heures, pris sans doute d'un étourdissement, comme il en avait fréquemment, il s'appuya sur un tombeau. Malheureusement la pierre qui ne tenait presque plus, oscilla et tomba sur le vieillard qui fut écrasé.

Le docteur Gallier appelé en toute hâte n'a pu que constater le décès.

 

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31  décembre 1913, pour le département du Calvados :

Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ; Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy : Église ; Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville : Portail méridional de l'église, etc...

 

Décembre 1914   -   Les braves.   -   Ont été cités à l'ordre du jour : le soldat Pierre Delangle, du 21e colonial, dont la famille habite rue de Geôle, à Caen.

La 21e compagnie du 205e de ligne, capitaine Perrinetti. Le capitaine Perrinetti a été nommé chef de bataillon et affecté au 319e.

Le sergent Paul d'Arvieu, du 1er colonial, de Saint-Loup-Hors, a reçu la médaille militaire. (Bonhomme Normand)

 

Août 1915  -  Équipes agricoles.  -  Le Préfet du Calvados croit utile de rappeler aux maires qui ont dans leur commune des équipes de travailleurs militaires qu'ils n'ont nullement le droit d'accorder à ces soldats des permissions pour se rendre soit chez eux, soit ailleurs. En le faisant ils engageraient gravement leur responsabilité. Les militaires, de leur coté, s'exposent à de très sévères punitions s'ils s'absentent de la commune, où ils ont été envoyés, sans une permission régulièrement délivrée par leurs chefs de corps. 

Il importe que de part et d'autre, la période de séjour des équipes soit considérée comme une période de travail intensif et non comme une période de repos à la campagne. Les soldats qui travaillent en ce moment à la récolte des moissons remplissent, comme ceux qui se battent sur le front, un devoir national.

 

Août 1915  -  Une excuse valable.  -  L'autre jour, des gendarmes rencontrant, à Saint-Loup-Hors, près Bayeux, un soldat du 167e, voulurent s'assurer de sa situation au point de vue militaire. Ils constatèrent que le soldat, un sieur Henri Ruestmann, 45 ans, avait été réformé, et, par conséquent, n'avait plus le droit de porter l'uniforme. Ruestmann avait d'excellentes  raisons pour cela : lors de son départ, ses effets civils n'avaient pu être retrouvés, et il n'avait pas le premier sou pour en acheter d'autres. Il n'en sera pas moins  poursuivi pour port illégal  d'uniforme. Espérons qu'on lui sera indulgent.

 

Juillet 1916  -  Tragique coïncidence.  -  A Saint-Loup-Hors, près Bayeux, le taureau de M. Laisney, cultivateur, permissionnaire du 62e d'infanterie, était passé dans un herbage où paissaient des vaches à M. Lalonde. M. Laisney put reprendre assez facilement son taureau, mais l'animal le renversa d'un coup de pied. Dans sa chute, M. Laisney se fractura la jambe gauche. On le soigne à l'hôpital de Bayeux. Le père da M. Laisney fut tué, il y a quelques années, par un taureau.  

 

Février 1917  -  Accident d’auto.  -  M. Dominique Le Petit, journalier à Saint-Loup-Hors, prés Bayeux, a été renversé, route de Littry, par une auto que conduisait le jeune Mauger, de Cottun.  Une roue de l'auto lui a passé sur le bras gauche, et, de plus, Il se plaint de vives douleurs internes. Le chauffeur affirme avoir actionné sa trompe, que Le Petit n'aurait pas entendue à cause du bruit fait par deux grosses carrioles de marché qui passaient à ce moment.

 

Mai 1918  -  50% d’eau.  -  Le Tribunal Correctionnel de Bayeux vient de faire un exemple. Il condamnent la veuve Marie de Saint-Loup-Hors qui venait vendre du lait dans notre ville, à trois  mois d'emprisonnement et à mille cinq cents francs d'amende pour falsification de sa marchandise.

La susdite veuve Marie, vendait du lait contenant 50 % d'eau, et cela au prix de 0 fr. 45 centimes le litre.

 

Septembre 1924  -  Fête patronale.  -  La fêle patronale de Saint-Loup organisée par les jeunes gens de la commune et de la rue Saint-Loup, à Bayeux aura lieu le dimanche 21 septembre.

A 10 heures, messe en musique avec le concours de la Musique Municipale de Bayeux, une gerbe de fleurs sera déposée par les jeunes gens au monuments élevé à la mémoire des  enfants de la paroisse Saint-Loup morts pour la France.

A 2 heures, fête foraine, attractions.

A 2 h. 30, depuis la place au Bois jusqu'aux village de Saint-Loup, défilé par la Musique Municipale de Bayeux et l’Union Sportive Bayeusaine.

Courses de chevaux, course aux ânes,

A 14 heures, exercices sportifs par les Sapeurs-pompiers.

A 15 heures, course cycliste ; concert par la Musique Municipale.

A 16 h. 30, banquet par souscription.

Fête de nuit à 9 heures, retraite aux flambeaux avec la musique.

A 9 h. 30, feu d'artifice ; à 10 heures, bals.

 

Juin 1928  -  Les méfaits de l'orage.  -  On sait que des orages d'une rare violence se sont abattus la semaine dernière sur la région, provoquant à certains endroits de très sérieux dégâts. Dans la région de Bayeux, le fluide est également tombé en plusieurs endroits, notamment à Saint-Loup-Hors, sur une ligne électrique. La trombe d'eau à même provoqué des inondations dans le bas-Bayeux, causant d'importants dégâts dans les jardins, où les récoltes ont été en partie détruites.  

 

Août 1932   -   Las de la vie.   -    Pêchant dans la Drôme, M. Dumont, horloger à Falaise, a découvert près de l'ancien moulin du Pont-Roch, flottant sur la rivière, le cadavre d'un homme qui a été identifié peu après, Il s'agissait d'Alexandre Harivel, 68 ans, journalier à St-Loup-Hors.

Au bord de la rivière, on découvrit une canne et une bouteille d'eau-de-vie vide dont le désespéré devait avoir bu le contenu avant de se jeter à l'eau. Harivel avait manifesté plusieurs fois l'intention de se tuer.  (Bonhomme Normand)

 

Février 1937  -  Un maire démissionne.  -  M. Gaston Pelhale, ancien directeur-gérant de l'imprimerie du « Journal de Bayeux », maire de Saint-Loup-Hors, a adressé sa démission à M. le Préfet du Calvados. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1937  -  Un maire démissionnaire se suicide.  -  M. Gaston Pelhate, ancien directeur-gérant de l'imprimerie du Journal de Bayeux, ancien maire de Saint-Loup-Hors, dont nous  avons  annoncé la démission mercredi, S'est empoisonné lundi dernier en absorbant une certaine quantité de potassium. Il est décédé hier soir après d'horribles souffrances. Il était âgé de 50 ans. Ses obsèques auront lieu lundi matin en l'église de Saint-Loup-Hors. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1938   -   Les crédits pour les monuments historiques.   -   L'Assemblée décidé la répartition du crédit, de 70 000 francs qu'elle consacre annuellement à l'entretien et à la conservation des monuments historiques, soit deux mille francs pour l’église du Vieux Saint-Gilles ; 7 500 francs pour la chapelle Halbout à Saint-Etienne ; 30 000 pour Saint-Nicolas ; 5 000 pour la Lieutenance, et 1 000 pour Sainte- Catherine de Honfleur ; 1 000 pour l'église de Langrune ; 2 000 pour St-Pierre de Lisieux, et 3 000 pour la maison ancienne à Lisieux ; 3 000 pour l'église St-Loup-Hors, et 5 500 pour Notre-Dame de Vire.

A la demande de M, le Docteur Gosselin, rapporteur, le Conseil général spécifie que sur ce crédit de 70 000 francs, une somme de 3 000 fr. doit être affectée à la conservation du Mobilier classé.

Le rapporteur proteste d'autre part contre le fait que l'architecte chargé des monuments historiques dans le Calvados habite Metz. (source le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   On liquide à bon marché les gares du Calvados.   -  Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados.

Jusqu'à présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. : Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ;  Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Le motocycliste s’est-il noyé ?    Depuis quelques jours, une motocyclette d'une force de 4 CV, en très mauvais état, démunie de plaque d'identité, et portant le numéro minéralogique 4069-C. T. 1. était abandonnée près du pont Roch, commune de Saint-Loup-Hors. Ce pont enjambe la rivière « La Drôme ».

La brigade de gendarmerie de Bayeux ayant été avisée, des recherches en vue de retrouver le motocycliste, commencèrent dimanche dernier. Elles sont restées jusqu'à présent sans  résultat. On craint que le motocyclisme soit venu pour pécher à la ligne dans la « Drôme » et se soit noyé. Les berges de la rivière sont dangereuses par suite du sol glissant. Des traces qui pourraient être celles du motocycliste ont été relevées sur l'un des bords, ce qui permettrait d'admettre l'hypothèse de la noyade.

Des recherchés avec des gaffes ont été faites, mais n'ont donné aucun résultat. A cet endroit, la rivière présente des trous profonds de plusieurs mètres.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Le possesseur de la motocyclette avait tout simplement abandonné sa machine.  -   Nous avons relaté mardi dernier dans quelles conditions la brigade de gendarmerie de Bayeux avait été alertée pour rechercher le propriétaire d'une motocyclette abandonnée près de la rivière la « Drôme », au pont Roch, commune de Saint-Loup-Hors. Nous disions, alors les motifs qui faisaient craindre un accident ou, un suicide de la part du propriétaire de cette machine. Heureusement, il n'en est rien.

Le propriétaire de la motocyclette, M. Pierre Levavasseur, demeurant à Littry, avait simplement abandonné sa machiné au pont Roch parce qu'elle ne marchait plus.

Apprenant par la voie de la Presse que les gendarmes le recherchaient, il se présenta hier mercredi à la brigade de Bayeux pour reprendre sa machine, mais il s'est vu gratifier d'une contravention pour défaut de plaque d'identité. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1944  -  Bataille de Normandie.  -  Un pont Bailey construit par la 72nd Field Company des Royal Engineers de l’armée de terre britannique à Saint-Loup-Hors, le pendant la bataille de Normandie.

 

Novembre 1947  -    Un caennais se jette sous un train.  -  Samedi matin, à proximité du pont de Saint-Loup-Hors, M. René Lemaitre, 49 ans, ex-employé de Préfecture, demeurant rue Saint-Nicolas, s’est jeté en travers de la voie au passage du train transatlantique Cherbourg-Paris. La rapidité du drame n’a pas permis l’intervention d’une équipe de cheminots travaillant non loin de là.

A l’arrivée du convoi en gare de Caen, on devait découvrir un porte-monnaie, un morceau de vêtement et un lambeau de chair collé à l’avant de la locomotive. Le désespéré était célibataire. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Une annexion pacifique.   -   L'administration préfectorale a prononcé le rattachement à la commune de Bayeux d'une parcelle de terrain dénommée « la pièce du Clos-Bouillon », cadastrée sous le n° 21 de la section A, et dépendant ultérieurement du territoire de la commune de Saint-Loup-Hors. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1950   -   Un malfaiteur s’empare de 220 000 francs à Saint-Loup-Hors.   -   Tandis que Mme Lemoine, cultivatrice, hameau de Brunville, était occupée aux travaux de la ferme en compagnie de son fils, un malfaiteur s'étant introduit dans la maison d'habitation dérobait dans une armoire un portefeuille renfermant 223 000 francs.

Les gendarmes de Bayeux n'ont pas tardé à mettre la main au collet du malfaiteur, un nomme René Gancel, 33 ans, représentant de commerce, demeurant rue des Teinturiers. L'individu avait caché le magot dans une venelle de la rue de la Cavée après avoir prélevé 4 000 francs pour rembourser son employeur de sommes encaissées qu'il avait dilapidées. ( Le Bonhomme Libre )

 

Août 1950   -   Une brute.   -   A Saint-Loup-Hors un individu que la gendarmerie recherche a mutilé une génisse en lui serrant un trayon à l'aide d'une ficelle. La blessure de l'animal a nécessité l'intervention d'un vétérinaire.

Le propriétaire de l'animal estime son préjudice à 15 000 francs. (Le Bonhomme Libre)

89     SAINT-LOUP-HORS-BAYEUX (Calvados)  -  L'Église (côté sud).  -  ND. 

Saint-Loup-Hors  -  Le pont Bailey construit le 4 Juillet 1944.

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