15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - MANVIEU - BOCAGE

Canton de Saint-Sever-Calvados

Les habitants de la commune sont des Mévéens, Mévéennes


Avril 1832    -    Un accident.   -   Le sieur Paris, fabricant à St-Manvieux, arrondissement de Vire, a été, il y a quelques jours, trouvé écrasé sous la pile de son moulin servant à fouler les draps.

Il parait que dans un moment où il était seul dans son usine, il avait voulu visiter ou réparer quelque chose dans le mécanisme, sans avoir  pris toutes les précautions nécessaires pour en arrêter le mouvement. (Le Pilote du Calvados)

 

Août 1843   -  Nouvelles locales.   -   On nous communique un remède aussi sûr que prompt contre la brûlure. Nous croyons utile de le faire connaître à nos lecteurs.

On prend une pincée de pousses de jeunes buis que l'on pile avec trois blancs de poireaux, et on y ajoute une cuillerée d'huile d'olive. On renferme ensuite le tout dans un linge bien blanc et on l'applique sur la partie brûlée.

Plusieurs personnes qui ont fait l'essai de ce remède, en ont obtenu les plus prompts et les plus heureux résultats. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1843   -  Nouvelles locales.   -   Vire.  M. Dubosc, vicaire de St-Manvieux, près Campeaux, arrondissement de Vire, disparut, le 10 de ce mois, de ce village, après avoir chanté les vêpres ; depuis ce temps, et malgré d'actives recherches, on n'avait plus entendu parler de lui, lorsque jeudi dernier on aperçut un homme debout dans la rivière : on reconnut bientôt que ce n'était qu'un cadavre, celui du malheureux vicaire. Ses jambes étaient chaussées de bottes et recouvertes d'un pantalon, tandis que sa soutane et son chapeau, dans lequel, selon les uns, se trouvé un bréviaire, et un chapelet ; selon les autres, au contraire, une montre en or et une bourse, étaient cachés à quelque distance au bord de l'eau.

On ignore les causes de cette mort qui ouvre le champ aux conjectures les plus diverses. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1852   -   Les Orages.   -   Les derniers orages ont causé, dans une partie du département, de graves dommages aux récoltes.

On cite comme ayant principalement souffert les communes suivantes : Valcongrain, Courvaudon , Cauvicourt, Saint-Sylvain, Saint-Germain-le-Vasson, Bretteville-le-Rabet, Villers-Canivet, Ussy , Meslay, Aubigny, Versainville, etc…

A Vire, la foudre est tombée, dans la nuit de lundi à mardi, vers deux heures, en la commune de Saint-Manvieu, au village de Lerocher-Villedieu, et a mis le feu à un corps de bâtiment appartenant au sieur Jean-François Launay, de Sept-Frères, occupé par les sieurs Bouvy, cultivateur, et Quillard, sabotier.

La perte approximative causée par le feu du ciel est de 3 800 fr. pour le propriétaire, 1 500 fr. pour le sieur Bouvy, et 215 fr. pour le sieur Quillard. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1868   -   Une inspection.   -   Il sera procédé, à compter du 15 mars prochain, à l'inspection de tous les chevaux, juments et mulets de trait de l'armée en dépôt chez les cultivateurs.

Pour l'exécution de cette inscription, les différents départements où il existe des animaux en dépôt sont divisés en vingt-six circonscriptions d'inspection.

Chaque circonscription sera inspectée par un officier d'artillerie ou du train des équipages militaires, assisté d'un vétérinaire ou d'un maréchal ferrant.

Les cultivateurs seront prévenus par la gendarmerie, au moins quatre jours à l'avance, du jour, de l'heure, de la localité où ils seront tenus de présenter eux-mêmes les animaux.

Les animaux qui, pour cause de maladie, seul motif de dispense, ne seront pas amenés aux lieux indiqués, seront visités sur place par la gendarmerie.

 

Mai 1868   -   Le climat.   -   L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet.

Voici à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées depuis un siècle et demi :

En 1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de zéro.

En 1753 et 1793, à 38 degrés.

En 1825, à 37 degrés.

En 1800 et en 1830, à 36 degrés.

La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.  

 

Septembre 1888  -  La foudre.  -  Le tonnerre est tombé sur la maison du sieur Victor Néel, cultivateur à Saint-Manvieu, au village du Montmirel. Entré par la cheminée, il est ressorti par un trou placé près de la crémaillère. Deux poules ont été tuées. Mme Néel et son enfant de trois mois ont été légèrement atteints.  

 

Octobre 1888  -  Les machines à battre.  -  Jeudi soir, le nommé Despois, cultivateur à St-Manvieu, près Vire, voulant faire glisser plus rapidement une botte de sarrasin dans le tambour de la machine, a eu la main gauche broyée. Il a fallu amputer le bras.  

 

Avril 1891  -  Mort accidentelle.  -  La semaine dernière, le nommé Houssin, domestique chez le sieur Legrix, minotier à St-Manvieu, près St-Sever, revenait de Sourdeval avec sa voiture chargée de grains. En tournant dans la cour du moulin, un brancard le heurta si violemment que le malheureux tomba et une des roues de la voiture lui passa sur le corps. Une heure après, il expirait.  

 

Octobre 1891  -  Découverte d’un cadavre.  -  Le cadavre du sieur François Pascal, ouvrier carrier à Saint-Manvieu, près Vire, a été trouvé dans un bois de St-Sever, dans un état de putréfaction très avancé. Cet homme, qui avait disparu de son domicile depuis le 27 août dernier, s'est pendu. Il avait attaché la corde à une branche d'arbre, mais cette corde, détrempée par les pluies, s'est rompue, et le corps est tombé.

 

Mars 1893  -  Incendie.  -  A St-Manvieu, près St-Sever, incendie d'un bâtiment à usage d'habitation et de magasin à fourrages appartenant au sieur Lebouyier et à la veuve Bigot, habité par les sieurs Anne et Lefranc, journaliers. Pertes, 8 100 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1893  -  Un nouvelle hercule.  -  L'Hercule de l'antiquité, célèbre par ses douze travaux, a un émule : c'est le secrétaire de la mairie de Saint-Manvieu, car il fait l'ouvrage des douze conseillers municipaux de la commune, en rédigeant, avant les séances, les délibérations que ces messieurs n'ont plus qu'à signer. La commune va-t-elle élever une statue à cet Hercule moderne ? (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1901   -   Accident mortel.  -    Le sieur Lehoc a été trouvé mort à Saint-Manvieu, près Saint-Sever. On suppose que le malheureux s'est tué en tombant de sa voiture. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1901   -   Suicide.   -  On a Trouvé pendu dans la grange du sieur Néel, cultivateur à Saint-Manvieu, près Saint-Sever, chez lequel il avait demandé l'hospitalité pour la nuit, le sieur François Souflais, 47 ans, rémouleur, sans domicile. La misère a dû pousser ce malheureux à se suicider. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1903  -   Du danger se se lier trop facilement.   -   Un sieur Victor Leplanquois, taupier à Saint-Manvieu, près Vire, s'était rendu à une foire voisine pour vendre deux moutons. Il fut accosté par un individu auquel il paya à boire et qui ne le quitta pas de la journée. Le soir venu, l'inconnu proposa de reconduire Leplanqttois chez lui, sous prétexte d'acheter plusieurs de ses moutons. Arrivé près de Clinchamps, l'inconnu flanqua une poussée à Leplanquois, qui tomba sur un tas de pierres ; puis, profitant de son étourdissement, il lui enleva son porte-monnaie contenant 103 fr. et prit sa course du côté de Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1905  -  Saint-Manvieu-Bocage.   -   Un décret récent attribue à la commune de St-Manvieu (Calvados, canton de St-Sever, arrondissement de Vire), le nom de 8t-Manvieu-Bocage. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1916  -  Au champ d’honneur.  -  M. Ernest Fouquet, demeurant à Saint-Manvieu-Bocage, est tombé au champ d’honneur le 26 septembre 1915. Nos condoléances à la famille.

 

Mars 1917  -  Un mort inconnu.  -  Un individu, âgé d'une cinquantaine d'années et paraissant déséquilibré, avait demandé l'aumône chez M. Desmonts, propriétaire à Saint-Manvieu, canton de Saint Sever. Le lendemain, on trouvait son cadavre dans un herbage voisin. On croit qu'il a succombé à une affection cardiaque. On n'a pu établir son identité.

 

Août 1921  -   Dramatique suicide.   -   D'un caractère taciturne, en proie, depuis quelque temps, à la manie de la persécution, M, Albert Lepetit, 42 ans, propriétaire, vivait seul dans un immeuble, situé au milieu d'un plant à St-Manvieu-Bocage, canton de Tilly.

Un soir un voisin, M. Hodey, se disposait à se coucher quand il vit la toiture de la maison de Lepetit en flammes. Il courut sur les lieux et appela le propriétaire, qui lui répondit de l'intérieur. « Oh ! oh ! ». M. Hodey défonça les contrevents à l'aide d'un madrier. Aussitôt Lepetit sortit par l'ouverture, et vint tomber aux pieds de son voisin.

Il portait une large blessure à la gorge. M. Hodey plaça le blessé au pied d'un pommier et le quitta pour s'occuper de l'incendie qui menaçait de s'étendre jusque chez lui. Lorsqu'il, revint peu de temps après, Lepetit. avait disparu. Toutes les recherches faites pour le retrouver furent inutiles. Il est à croire que dans un accès de folie, Lepetit a mis le feu à sa maison et qu'il est allé mourir dans quelque coin. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1923  -  Un demi fou.  -  Le village de Montmirel, en Saint-Manvieu est souvent le théâtre de scènes qui troublent la tranquillité de ses habitants et donnent à craindre ces derniers pour leur sécurité. Le fils M…. donne des signes d'aliénation mentale. Lorsqu'il a bu il devient dangereux et méchant, menaçant ses voisins de mettre le feu à leurs timents. On craint toujours qu'il ne mette ses menaces à exécution et des démarche vont être faites pour, que le malheureuxment soit interné.

 

Novembre 1923 -  Exploits de deux jeunes employés de ferme.  -  Voici dans quelles circonstances fut commis au préjudice de la dame veuve Poupinel, le vol d'eau-de-vie et d'argent.
Le vendredi, 2 courant, le jeune Dodeman, âgé de 15 ans, demeurant chez sa mère et son beau-père le sieur Jamet, cultivateur, au Hamel-du-Haut, en la commune de Le Gast, apprit, par un enfant qui se rendait à l'école, que la dame Veuve Poupinel, née Mauduit Alix, âgée de 64 ans, propriétaire au hameau de la « Pichardière » à Saint-Manvieu-Bocage, était partie au marché de Vire. Soudain, l'idée de voler de l'eau-de-vie à la dame Poupinel se présenta à son esprit, il en fit part au domestique de son beau-père, le nommé Herpe Marcel, âgé de 19 ans, et tous les deux se mirent en devoir de mettre en exécution leur projet. Ils pénétrèrent d'abord dans la cour de la dame Poupinel avec effraction et après y avoir dérobé plusieurs bouteilles d'eau-de-vie et de vin, ils montèrent dans une chambre du premier étage, ouvrirent un secrétaire et volèrent un portefeuille contenant en billets, une somme de 2.000 francs environ et à pleines mains ils ramassèrent tout l'argent qui se trouvait dans un tiroir. Une partie de cet argent fut placée dans une boite en fer blanc et cachée ensuite dans l'écurie de la ferme exploitée par Jamet.

Rentrée chez elle, la dame Poupinel s'aperçut immédiatement du vol dont elle était victime. Aussitôt prévenu, l'aspirant officier, M. Baratier, chef des brigades de gendarmerie de l'arrondissement de Vire, envoya pour enquêter sur cette affaire MM. Letenneur et Hergniaux, gendarmes à Vire, qui eurent tôt fait de découvrir les coupables.

Ceux-ci se déclarèrent d'abord innocents de l'inculpation qui pesait sur eux, mais habilement cuisinés ils finirent par avouer, après avoir toutefois déclaré que le sieur Jamet était au courant de leur vol. Jamet a été laissé en liberté provisoire.

 

Mai 1936  -  Désespéré de la mort de sa femme, il se suicide.  -  On a trouvé pendu à son domicile, M. Albert Lepage, 62 ans, journalier au lieu dit « La Norerie ». Depuis la mort de sa femme, survenue en janvier dernier, M. Lepage s'était mis à boire. C'est au deuil qui l'avait accablé qu'il faut imputer son acte de désespoir. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Décembre 1937  -  Un nouveau circuit de poste automobile rurale.   - L'Administration des P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région Vire-Saint-Sever, un circuit  de Poste automobile rurale qui desservira les communes ci-dessous  :

Saint-Martin-de-Tallevende ; St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil- Clinchamps ; Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces, Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry.

Des postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront créés dans chacune des localités visitées.

Les personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et désireuses de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à faire acte de candidature en adressant leur demande sur papier libre, à M. le Directeur des Postes, à Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Un nouveau circuit de la poste automobile rurale.  -   L'administration des Postes informe les habitants des communes ci-après : Mesnil-Benoît, St-Manvieu-Bocage, Mesnil-Caussois, Mesnil-Clinchamps, Mesnil-Robert, qu'un circuit de poste automobile rurale desservant leur localité sera mis en activité le 16 mars 1938.

Les correspondances destinées à chacune de ces communes, devront, à partir du 15 mars, porter la mention : « par Vire P.A.R. » et non plus « par Saint-Sever » ou « par Landelles » comme actuellement. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Dans un carré de choux le cadavre d’un nouveau-né.   -  Depuis le 4 juillet, M. Eugène Bréard, cultivateur à St-Manvieu-Bocage, avait à son  service une servante nommée Suzanne Frémont, âgée de 22 ans, dont la mère habite Beauficel (Manche).

Vendredi, M. Bréard alla au marché de Vire et laissa seule à la ferme sa bonne. A son retour, vers 14 heures, sa domestique lui apparut, alors qu'elle était dans le jardin, toute pâle et  pouvant à peine marcher. Il s'inquiéta mais, à toutes les questions qui lui furent posées, elle répondit négativement. Ne pouvant venir à bout de l'entêtement de la jeune bonne, M. Bréard parla d'appeler un médecin de Vire. Alors, cette fois, la domestique dit qu'elle allait se rendre à bicyclette chez sa mère.

M. Bréard, qui se rendait parfaitement compte que sa bonne ne pouvait faire à bicyclette le long trajet, résolut de la reconduire à Beauficel en auto.

Mais, avant de partir, elle prit une bêche sous une remise et se rendit au jardin légumier de son patron. M. Bréard fut de retour à la ferme vers 20 heures, mais, intrigué par la visite qu'avait faite la domestique au jardin légumier, il s'y rendit et vit, entre deux rangs de choux, la terre remuée sur une longueur de 40 centimètres environ. A une profondeur de 30  centimètres environ, il mit à découvert le cadavre d’un nouveau-né.

Mlle Frémont avait mis au monde un enfant viable ainsi que devait le constater le médecin-légiste. Elle l'avait ensuite enterré dans Ie jardin de Bréard. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1939   -   La mère criminelle de Saint-Manvieu-Bocage est condamnée à 2 ans de prison   -   L'interrogatoire de Suzanne Frémont a révélé l'indigence intellectuelle et morale de la prévenue qui, malgré les efforts de son défenseur Me  Préel. s'obstine à nier son crime.

Les témoignages des médecins sont pourtant formels. Une dizaine de témoins sont entendus et tous les anciens patrons de l'accusée affirment qu'elle ne fut jamais une fille de bonne conduite, mais qu'elle travaillait dur et qu'elle était honnête.

Habilement défendue par Me  Préel, la fille Frémont a été condamnée à deux ans de prison. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1941   -   Au feu !   -   Samedi dernier vers 18 h., Mme Veuve Houssin, de Saint-Manvieux-Bocage, se trouvait dans son jardin, quand elle vit des flammes sortir de la maison de son beau-frère, M. Émile Houssin, cultivateur.

Les pompiers de Vire furent  aussitôt alertés et parvinrent à maîtriser le feu. Néanmoins, les dégâts sont élevés. M. Houssin a perdu tout son mobilier, et 80 000 francs en titres et billets de banque. On ignore les causes de l'incendie.

 

Juillet 1941   -   Cinquantenaire sacerdotal.   -   Dimanche 29 Juin, avait lieu la cérémonie de la Communion solennelle, prêchée ainsi que la retraite préparatoire par M. l'abbé Le Thorel, curé de Coulonces.
Or, ce jour même, il y avait cinquante ans que fut ordonné prêtre, M. l'abbé Lecomte, curé de Saint-Martin-de-Tallevende, qui dessert la paroisse, et les habitants avaient pris
l'initiative de célébrer les noces d'or de leur voué pasteur.
L'église avait reçu une belle parure de mousse, de feuillage et de fleurs. Des guirlandes encadraient les fenêtres et pendaient au fronton au bord de l'antique charpente.

Avant le Salut, M. l'abbé Porquet, aumônier de l'Institut St-Jean-Eudes de Vire, dit les grandeurs du Sacerdoce, les bienfaits du ministère sacerdotal, évoquant ces cinquante années de la vie de M. l'abbé Félix Leconte, né dans la Manche, à Guilberville, il vint tout jeune dans le Calvados à Pleines-Oeuvres.
En 1891, il revenait comme professeur au Petit Séminaire de Vire, il avait été élève. Nommé curé de Saint-Martin-de-Tallevende en 1899. Il dessert Saint-Manvieu-Bocage depuis la mort du dernier curé de cette paroisse, M l'abbé Léon décédé en 1933. Il est depuis 1936, président de l'Association des Anciens Élèves du Petit Séminaire et de l'Institut Saint-Jean-Eudes de Vire, et, depuis 1932, chapelain épiscopal.
A la fin de la cérémonie, des compliments furent adressés au vénéré Jubilaire, au nom des jeunes gens et des jeunes filles, par M. Alfred Robert et Mlle Francine Cauilez, qui lui
présentèrent les souvenirs offerte par les paroissiens : deux aubes, une nappe et du linges d'autel.
Les remerciements émus de M. le Curé terminèrent cette
magnifique journée.  

 

Août 1945  -  L’explosion d’un obus cause la mort de deux enfants.  -  Les enfants des époux Cauvin, cultivateurs à Saint-Manvieu-Bocage, s’amusaient avec le petit Georges Anne, de Mesnil-Clinchamps, en vacances dans la commune. Au cours de leurs jeux, la jeune Cauvin, âgée de 5 ans, découvrit un petit obus dont elle s’empara, son frère Pierre, 6 ans, voulut le lui retirer. L’obus éclats, tuant sur le coup les deux bambins et blessant le jeune Anne que l’on désespère de sauver. Deux autres enfants Cauvin âgés de 4 ans et 7 ans ½, ont été également atteints par des éclats ou projectiles mais leurs jours ne sont pas en danger. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1945  -  Plainte a été portée.  -  Par Mme Vve Roussin, cultivatrice à Roullours, pour vol d’une bicyclette et d’un équipage moins le collier.

Par Mme Raymond Catherine, cultivatrice à Campagnolles, pour pillage de sa maison pendant l’exode.

Par M. Marcel Durand, cultivateur à St-Manvieu-Bocage, pour vol d’un harnais

Par M. Fernand Provost, agent des P.T.T. à Vaudry, pour détérioration d’un câble téléphonique reliant St-Germain-de-Tallevende.

Par M. André Marie, cultivateur à Ste-Marie-Lauront, pour vol de sa bicyclette. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   L'installation de M. le curé de Saint-Manvieu-Bocage.   -    C'est dans l'allégresse que la population de Saint-Manvieu a accueilli son nouveau curé M. l'abbé Giraud.

Dans l'église joliment décorée, les cérémonies se déroulèrent sous la présidence de M. le chanoine Aubrée, curée-doyen de Notre-Dame de Vire. Au cours de la messe, M. le chanoine Paul, curé de Saint-Julien de Caen, fit un délicat éloge de son ancien vicaire.

Lors du banquier qui suivit et auquel assistaient les membres du Conseil municipal, les représentants du Conseil paroissial de Saint-Julien de Caen, de la municipalité de Saint-Martin-de-Tallevende et du Comité des fêtes de Saint-Manvieu, M. de Petitville, Conseil Général du canton de Saint-Sever se fit l'interprète de tous auprès du nouveau pasteur.

Une foule aussi nombreuses que le matin assista au chant des vêpres  suivis d'une imposante procession durant laquelle furent bénis deux calvaires restaurés. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Octobre 1948   -   Le feu ravage une exploitation agricole.   -   Un sinistre d'une rare violence qui aurait été provoqué par une étincelle provenant d'une machine à battre s'est déclaré à Manvieu-Bocage dans la ferme exploitée par M. Victor Ellier et appartenant à Mme Halbout.

Après quatorze heures d'efforts, les pompiers de Vire, sous le commandement du capitaine Stentelaire, ont réussi à circonscrire le fléau qui a détruit deux granges et de charretteries, couvertes en chaume, 900 gerbes de blé, 800 d'avoine, 1 000 d'orge et 30 000 kilos de foin, une machine à battre et du matériel divers. Les dégâts atteindraient 3 millions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Y a des loups.   -   Un chien errant a mis à mal dans un herbage, à Saint-Manvieu-Bocage, deux moutons appartenant à M. Lucien Lefrançois ; des bêtes du troupeau de M. Renard ont subi le même sort. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Tilly-sur-Seulles.  -  Tilly-sur-Seulles (D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ; Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ; Juvigny (R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville (R) ; Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu (R) ; Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

SAINT-MANVIEU (Calvados)  -  Vue du Bourg

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