15 Avril 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ST - MANVIEU-NOREY |
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Canton de Creully |
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Une
installation semblable, avait eu lieu précédemment, pour M. Drouët,
curé constitutionnel de St-Manvieu, paroisse voisine de celle de
Cheux. Le plus parfait accord régnait entre les Officiers Municipaux et
les habitants M Drouët fit un sermon, touchant sur la charité et l’amour
des ennemis. Un bouquet superbe, lui avait été présenté et on ne peut
rendre l’ivresse qu’il a inspirée. (Source
: Conseil Général du Calvados)
Octobre 1830 - Saint-Manvieu : la garde nationale se structure. - Le dimanche précédent, la garde nationale de la commune de Saint-Manvieu, canton de Tilly, qui déjà s'était distinguée de la proclamation du Roi-citoyen et de l'inauguration du drapeau tricolore, a procédé à la nomination de ses officiers et sous-officiers. Une petite fête préparée pour ce jour, mais que l'heure trop avancée n'a pas permis de célébrer, a été ajournée à huitaine. On
a remarqué avec plaisir que plusieurs gardes nationaux de cette commune
étaient revêtus de l'uniforme adopté pour les milices rurales, et qui
produit un fort bon effet. (Le Pilote du Calvados)
Mars 1832 - Meurtre de M. Blouet à Saint-Manvieux. - Un assassinat a été commis samedi soir dans la commune de St-Manvieux, sur la personne d'un sieur Blouet, jardinier, qui habitait cette commune. Ce malheureux revenait de son travail et suivait la lisière d'un champ planté de colza pour regagner son domicile, lorsque le meurtrier, armé d'un instrument tranchant ( ce devait être une bêche ou un croissant ), l'a frappé de plusieurs coups qui lui ont brisé la tête. Deux femmes qui, peu de temps après l'exécution du crime, suivaient le sentier où Blouet venait de trouver la mort, ont vu, dit-on, l'assassin prendre la fuite. Les
soupçons se sont portés aussitôt sur un nommé Pierre Le Pesteur, qui,
déserteur amnistié, était valet de ferme dans la commune, sous le nom
de Jean Leroux, qui, a ce Les recherches les plus actives sont dirigées contre lui, et sans doute il ne tardera pas à rentrer aux mains de la justice, car si la pitié donne quelquefois un asile à l'erreur, elle n'a point d'hospitalité pour le crime. Dimanche, le juge d'instruction et le procureur du Roi de Caen, assistés de deux médecins, se sont rendus sur les lieux pour y constater le genre de mort de Blouet, et prendre les premières informations sur le crime et les circonstances qui s'y rattachent. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1832 -
Une arrestation. -
Hier le nommé Le Pesteur, soupçonné de
s'être rendu coupable de l'assassinat d'un sieur Blouet de St-Manvieux, a
été écroué dans la maison d'arrêt de Caen. Cet individu a été arrêté
à Louvigny par le garde champêtre, au moment où il traversait cette
commune pour se mettre de lui-même, a-t-il déclaré, entre les mains de
la justice. (Le Pilote du Calvados)
Décembre 1846 - Nouvelles locales. - Dimanche dernier, à Marcelet, hameau dépendant de la commune de Saint-Manvieux, près Caen, des enfants eurent l'imprudence de chercher sous un lit, à l'aide d'une lumière, un petit oiseau avec lequel ils avaient joué et qui s'y était réfugié.
On cite comme ayant particulièrement payé de leur personne, MM. le curé de Saint-Manvieux, Du Méril, propriétaire du château de Marcelet, et Cautru, son beau-père. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1847 -
La grippe. - Les journaux de médecine nous apprennent que cette
maladie sévit de nouveau en France, c'est une occasion et un devoir de
rappeler les services que la Pâte de Regnauld aîné a rendue dans
l'épidémie de même nature qui a éclaté en 1837. Sa
renommée, comme la plus efficace de toutes les pâtes pectorales, s'est
trouvée justifiée par les heureux résultats qui ont été obtenus à
cette époque et dont tout le monde a gardé le souvenir.
— Dépôt dans
toutes les villes. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1849 -
Un incendie. -
Hier, un incendie a dévoré une partie du village de
Saint-Manvieux. C'est
vers une heure après midi que le feu a pris chez M. Barrière, boulanger,
il a été communiqué par de la braise mal éteinte, qui avait été
déposée dans un grenier. La plupart
des habitants étaient en ce moment aux champs, occupés à leurs travaux,
et cette absence a été cause que les premiers secours ont manqué. Plus
lard, il n'était plus temps, et malgré le zèle surhumain qui a été
déployé dans cette triste et douloureuse circonstance, trente maisons
sont devenues la proie des flammes. Le cœur saigne quand on voit de
semblables sinistres. Nous
avons déjà ouvert une souscription en faveur des malheureux orphelins
d'Ouistreham, nous en ouvrons une pour[1]les
habitants de Saint-Manvieux, dont un grand nombre
se trouvent dans le plus complet dénuement. Nous
ne pouvons cependant nous empêcher de faire remarquer que chaque jour
apporte un argument de plus à notre système d'assurances obligatoires
par l'Etat, devant remplacer
l'impôt. Nous
saisissons aussi celle occasion de rendre justice aux excellentes
intentions qui ont dicté à M. le préfet l'arrêté que nous avons
publié dans notre dernier numéro.
En outre, nous ne saurions trop regretter que le conseil général n'ait
pas cru devoir prendre en plus grande considération le vœu du conseil
d'arrondissement de Vire, relatif à l'interdiction des couvertures en
chaume. Voici, en huit années, trois villages, Creully,
Ste-Honorine-du-Fay, St-Manvieux, qui sont victimes de cette désastreuse
manière de couvrir les maisons. Il serait temps que la législation
intervint pour prohiber ces couvertures, au moins pour l'avenir. Nous
sommes de l'avis de M. Morin qui, dans le sein du conseil général,
soutenait cette opinion que, quand le particulier n'a pas de prudence, la
société doit en avoir pour lui. Il
nous semble cependant que des désastres aussi considérables que ceux de
Creully, de Sainte-Honorine et de Saint-Manvieux devraient éclairer les
populations agricoles. (Haro). (source : L’Indicateur de Bayeux)
La
perte est estimée à 600 fr. Divers objets mobiliers, évalués à 200
fr. et appartenant au sieur Jardin, ont aussi été brûlés. Le tout
était assuré. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1858 - Le feu. - Le 22 novembre, un incendie attribué à l'imprudence, a consumé dans la commune de Saint-Manvieu (hameau de Marcelet), canton de Tilly-sur-Seulles, un corps de bâtiment couvert en chaume, appartenant à M. Legras Alexandre, cultivateur. Tout ce que renfermait la maison a été la proie des flammes. La perte évaluée 1 600 francs, est couverte par une assurance. De
la braise que l'on supposait éteinte avait été déposée la veille dans
un grenier, près d'un amas de paille de colza. Il est probable qu'elle
s'est rallumée, et a ainsi occasionné l'incendie. ( Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1866 -
Un décret. -
Par décision du 30 avril 1866, M. le
ministre de la justice et des cultes a voulu accorder un secours
supplémentaire de 2000 francs de à la commune de Saint-Manvieu, près de
Caen, pour l'aider à payer la dépense de réédification de la nef de
son église et de construction de deux chapelles.
Septembre 1869 - Fait divers. - Un horrible accident est arrivé dans la journée de mercredi dernier, chez M. Lesaulnier, cultivateur à Saint-Manvieu. Un jeune domestique nommé Denize, âgé de 15 ans et 4 mois, a été tué par un cheval qui l'a traîné l'espace de 800 mètres. Ce jeune homme était le seul soutien de sa mère infirme qui habile Monts.
Mai
1872 - Incendie.
- Un
incendie accidentel a éclaté le 6 de ce mois, à Saint-Manvieu, et a
consumé deux petites maisons couvertes en chaume, appartenant à Mme
Lecouvreur et M. Auguste Brieller. La perte est évaluée à 1.400 fr.
pour M. Lecouvreur (assuré), et à 600 fr. pour M. Brieller (non
assuré).
Janvier
1874
-
Suicide.
- Le
sieur Jean-Jacques Bouet, âgé de 47 ans, cultivateur à Saint-Manvieu,
né à Cristot, a été trouvé dans un puits situé en face de sa maison.
La levée du cadavre a fait reconnaître
que la mort
était le résultat d'un suicide produit par l'abus des liqueurs
alcooliques, dont cet homme faisait usage.
Mai
1876
-
Armée. -
Le
fusil Gras ou chassepot modifié vient d'être distribué à toutes les
troupes du 3e corps. Contrairement à l'ancien fusil, celui-ci
a le canon et les capucines bleu foncé. La batterie est en métal poli.
Quant au fonctionnement, il est, à peu de chose près, le même que pour
le chassepot, mais le fusil Gras est bien moins
Mai 1876 - Nos récoltes. - La longue période de sécheresse que nous avons subie pendant près d'un mois avec grands vents d'amont continuels et très-froids, inspirait des craintes sérieuses à l'agriculture : plantes légumineuses et fourragères, prairies naturelles et artificielles, tout semblait dépérir sur pied faute d'humidité. Le temps vient heureusement de changer, il est à l'eau. Dans le Midi, il pleut beaucoup, les orages sont à redouter.
Juin
1876
- Un homme écrasé.
- Le
22 courant, vers 4 heures du soir, sur le chemin de grande communication
n° 57, territoire de la commune de Saint-Manvieu, le nommé Jean,
domestique du sieur Cairon, cultivateur à Anctoville, est tombé sous les
roues de sa voiture. La mort a été presque instantanée.
Octobre
1876
- Une bonne prise. - Le
24 septembre, deux gendarmes de la brigade de Tilly-sur-Seulles,
rencontrèrent, sur le territoire de Saint-Manvieu, les nommés Alexandre
Richard et Constant Lachainé, journaliers, demeurait à Carpiquet, ces
deux personnes paraissant suspects, ils demandèrent à visiter les sacs
qu'ils avaient sur l'épaule.
Leur fouille mena à la découverte de trois perdrix prises au moyen des
engins prohibés.
Mai 1877 - L’évènement de Saint-Manvieu. - Un grand malheur est arrivé, mardi soir, vers 6 heures, chez M. Jouen, hameau de Marcelet, près Caen. M. Jouen fils, âgé de 24 ans, se croyant seul â la ferme avec son frère, dit à celui-ci qu'il allait décharger son fusil pour le nettoyer. De la cuisine, il ajusta dans la cour par l'embrasure de la porte et fit feu juste au moment où la femme Mathilde Guillot, rentrant précipitamment à cause de la pluie, présentait la tête à la porte. La malheureuse reçut à bout portant, dans l’œil droit, la charge qui fit balle et la tua roide. A la vue du cadavre sanglant de la pauvre femme, M. Jouen devint fou de désespoir, et il allait diriger contre lui le deuxième coup de son fusil si son frère ne le lui eût arraché des mains, mais il ne put le retenir à la ferme et le malheureux prit la fuite à travers champs. Ce n'est que le lendemain, dans la journée, qu'il a été trouvé couché dans la campagne, où il venait de passer vingt heures sans manger. Le mari de la femme Guillot, qui travaille au chemin de fer, n'a appris l'accident qu'à son retour, il y a peu de temps, ce pauvre homme avait, par maladie, été trois semaines sans travailler. Mathilde
Guillot était âgée de 23 ans, elle laisse, sans soins et sans secours,
deux enfants : l'un de 2 ans et demi, l'autre de 4 mois qu'elle allaitait.
Nous recommandons ces petits malheureux à la pitié de nos lecteurs et
surtout de nos lectrices.
Novembre 1881 - L’hiver. - D'après de récents avis des diverses, agences météorologique les plus dignes de foi, l'hiver de cette année sera l'un des plus rigoureux du siècle, du commencement de décembre à la mi-février, le froid serait très vif, la neige est déjà apparue dans l’Est de la France. Elle est tombée dimanche à Lisieux.
Décembre
1881
- Accidents
possibles.
- Encore un pont qu'on
devrait bien ne pas négliger. C'est celui de Dathée, sur le chemin de
St-Manvieu à St-Germain-deTallevende, près Vire. Il est dans un tel
état de vétusté qu'il va crouler un de ces matins. Est-ce qu'on attend
pour le réparer qu'il soit démoli tout à fait ou qu'il y ait eu un
accident ?
Février 1888 - Vols qualifiés. - Lucien Colace a 18 ans, il boit, il a mauvaise tête et est brutal. Il était en service chez les époux Lebouvier, meuniers à Saint-Manvieu. Il le renvoyèrent pour brutalité envers les chevaux. Il jura de se venger. Un jour, il s'introduisit dans le moulin et enleva 1 300 fr., puis il partit pour Paris et revint chez son père, à Champ-du-Boult, auquel il avoua son vol, en lui remettant 890 fr. qui lui restaient. Son père le conduisit à la gendarmerie. Colace a été condamné à deux ans.
Mai
1890 -
Mort subite. -
Le nommé Urbin Eudin, 65 ans, marchand de cresson à Norrey, a
été trouvé sur le bord d'un chemin de la commune de Saint-Manvieu, ne
donnant plus signe de vie, il était à 150 mètres de son domicile. Le
médecin a constaté que la mort était le résultat d'une congestion
cérébrale.
Octobre 1892 - Mystérieuse affaire. - Vendredi soir, Albert Lepoultier, 20 ans, domestique de M. Laurent, messager de Caen à Caumont-l'Eventé, quittait notre ville, conduisant une voiture contenant un plein chargement de diverses marchandises. En arrivant à St-Manvieu, les chevaux n'avaient plus de conducteur. Des passants les arrêtèrent et se mirent à la recherche du conducteur qu'ils trouvèrent sans vie sur la route, la poitrine écrasée. On dit que Lepoultier aurait eu une altercation avec un maçon du pays, monté sur un vélocipède, auquel il aurait, donné un coup de fouet. Les deux hommes se seraient battus, et Lepoultier laissé sur place, aurait eu la poitrine écrasée par les roues d'une voiture. L’enquête dira si Lepoultier était mort avant que la roue ne lui passât sur le corps. Ce maçon est un nommé Hamel. Il dit qu'ayant été attaqué, il s'est défendu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1892 - Affaire de Saint-Manvieu. - Nous avons, dans notre dernier numéro, raconté qu'un sieur Albert Lepoultier, 20 ans, conducteur au service de M. Vincent, voiturier de Caumont à Caen, avait été trouvé, sans vie, la poitrine brisée, les mains croisées, à peu de distance de la route de Cheux à Rots. On a cru d'abord à un accident. L'enquête a été difficile, paraît-il, car la mort remonte au vendredi, et l'auteur présumé de ce meurtre n'a été écroué définitivement que jeudi. C'est un nommé Georges-Gustave Hamel, 27 ans, maçon, aujourd'hui aubergiste à Grainville-sur-Odon. Comme nous l'avons dit, Hamel était sur un vélocipède, lorsqu'il eut une altercation avec Lepoultier. Hamel serait descendu de son véloce, aurait renversé Lepoultier et l'aurait frappé à coups de talon sur la poitrine. Le malheureux criait : « Grâce ! » C'est du moins ce que disent trois individus, qui étaient non loin de là, en train de fileter dans les bois de La Londe. Comment se fait-il qu'ils ne soient pas accourus ?
Hamel avouai revenir sur ce qu'il avait dit, il a même demandé au cafetier de n'en souffler mot. La vérité sera difficile à établir, car personne n'a vu la lutte et Hamel, pour justifier son premier dire, soutiendra qu'il était en cas de légitime défense quand il a frappé. Hamel est d'un caractère violent. Il y a deux ans, il était condamné à 8 jours pour coups à son oncle, le sieur Lelièvre, aubergiste à Louvigny. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1892 - Affaire de Saint-Manvieu. - C'est sous ce titre que nous avons raconté que le sieur Lepoultier avait été trouvé mort sur la route et qu'un sieur Gustave Hamel avait été arrêté sous l'inculpation d'avoir porté des coups au sieur Lepoultier. Ce soir-là, Hamel était tombé de son vélocipède, et, pour ne pas être blagué dans le café où il fut se débarbouiller et se laver, il dit : « Je viens de faire un beau coup, en arrivant au bois de la Londe, j'ai rencontré un harnais de trois chevaux, dont le premier était gris. J'ai demandé au conducteur de se déranger. Au même moment, j'ai reçu un coup de teurquet à la tète, j'ai sauté à terre et lui en ai tant flanqué qu'il est resté sur place, vous n'avez qu'à aller voir, vous le trouverez sur le bord de la route. Quelques heures plus tard, on ramassait à l'endroit indiqué le cadavre de Lepoultier. L'enquête a établi que ce malheureux était mort écrasé et que son corps ne portait pas trace de coups. Du reste, à l'heure où Hamel faisait son récit, Lepoultier et son maître étaient encore attablés dans une auberge de la Maladrerie. Par suite, une ordonnance de non-lieu a été rendue en faveur de Hamel, qui n'a qu'à s'en prendre à lui s'il a été soupçonné et emprisonné. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - L’enfance est sans pitié. - La semaine dernière, à Saint-Manvieu, pendant la récréation, plusieurs enfants de l'école des garçons tourmentaient le petit Morice, 7 ans, enfant naturel, élevé par une femme Queudeville. Après l'avoir tiré par les cheveux, ils lui plongèrent la tête dans un baquet d'eau froide. Une méningite s'est déclarée et le petit Morice est mort mercredi malin. Ce malheur ne serait pas arrivé si les enfants avaient été mieux surveillés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1893 - Récoltes dans le Calvados. - Blé d'hiver, bon ; seigle, bon ; avoine de printemps, assez bonne ; orge de printemps, passable ; foin, peu abondant par suite de la sécheresse, pommes, récolte moyenne sur certains points, presque nulle sur d'autre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1893 - Chute mortelle. - Le sieur Victor Bazin, 69 ans, cultivateur à St-Manvieu, s'est tué en tombant dans le bassin à flot de Granville, mis à sec pour la réfection des portes. Bazin était parti de chez lui depuis le 20 mai pour se rendre à Landelles, et sa famille le recherchait depuis cette date. (Source : Le Bonhomme Normand) .
Avril 1894 - Baisers et bourrades. - Alcindor Caumont, 25 ans, est un charpentier de St-Manvieu qui n'est pas de bois, surtout quand il a bu. Il en a encore donné la preuve, certain dimanche, en entrant dans un débit de Marcelet d'où sortait, en même temps, une dame Lecomte, qu'il voulût embrasser et déplut au mari et à son père. Mais, comme Alcindor n'est aimable qu'avec les dames, il cogna sur les deux hommes. Traduit devant la tribunal Correctionnel de Caen, Alcindor s'en est tiré avec 25 fr. d'amende. Embrasser la femme d'un autre, rosser le mari et le papa par-dessus le marché pour 25 balles, ce n'est véritablement pas la peine de s'en priver. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Mouvement de la population dans le Calvados. - Voici le relevé de la population dans notre département en 1895. Population : 429 417 habitants ; mariages, 2 895 ; divorcés, 100 ; naissances, 8 453, dont 7 436 légitimes et 1 017 illégitimes ; décès, 10 709. Excédent des décès sur les naissances. 2 256. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Écrasé. - Dimanche soir, Ernest Lefortier, cocher chez M. Primois, revenait de Cormolain avec sa voiture, lorsqu'on traversant St-Manvieu un nommé Louis Eudes, journalier, 56 ans, qui ne vit pas venir sa voiture, fut, malgré les efforts du conducteur, renversé et passa sous les roues. Il fut relevé par le sieur Lefortier qui le ramena à son domicile où il expira sans avoir repris connaissance. Il n'y a pas de la faute du cocher. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Les femmes témoins. - On vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Agression nocturne. - Comme il se rendait à son travail à Bretteville-l’Orgueilleuse, le matin vers 4 heures, le sieur Anatole, fils du sonneur de Cheux, rencontra sur la route, à Saint-Manvieu, deux individus qui se jetèrent sur lui et ont tenté de lui faire un mauvais parti. Des ouvriers, suivant à peu de distance, accoururent et mirent en fuite les deux agresseurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
En ce moment, il y a en France un débit par 85 habitants. L'écart est grand. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Victimes de l’alcool. -
La
femme Louise Letellier,
née Marie Lebret, 48 ans, journalière à St-Manvieu, a été trouvée
morte à son domicile. Le
cadavre tout habillé était à demi couché sur le lit, les pieds
appuyés sur le sol, la face contre la couverture. La femme Letellier
avait l'habitude de boire. Elle a succombé à
une congestion dans un moment d'ivresse. — On a trouvé dans un herbage, à Beuvron-en-Auge, le cadavre du sieur Raoul Liot, 32 ans. Il était mort d'hémorragie cérébrale causée par l'alcool. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Incendies. -
D'une
meule de 750 bottes de paille au sieur Ledran, à Beaumais. Pertes,
150 fr., assurées pour 100 fr. seulement. —
D'un bâtiment contenant 1 400 bottes de foin, 200 bottes de paille
et 3 000 liens au sieur Samson, à Saint-Manvieu. Pertes, 6 200 fr.
Assuré. —
D'un immeuble appartenant au sieur Ballé et habité par les époux
Rivière, au Tourneur. Pertes pour le propriétaire non assuré 2 350 fr.
; pour les locataires assurés, 1 500 fr. —
A Merville, dans un herbage au sieur Boéda. Pertes, 150 fr., de
plus à M. Robert Planquette. Pertes, 300 fr. — A Rocques, d'une maison d'habitation à la comtesse du Merle et occupée par le sieur Puiney. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
A propos de fièvre aphteuse. - M.
Médéric Guilbert, propriétaire à Mosles ; Adolphe Revel, propriétaire
à Saiut-Manvieu ; Morel, propriétaire à Creully ; Henri Audrieu,
propriétaire à Bavent ; Martine, maire de Brucourt ; Martine, maire de
Varaville, et Bézières, propriétaire à Saint-Pierre-du-Jonquet,
étaient poursuivis devant le juge de paix pour avoir refusé d'ouvrir la
bouche de leurs bœufs, sur l'injonction du vétérinaire sanitaire
chargé de la visite du marché de Caen. Tous ont été acquitté.
(Source : Le Bonhomme Normand)
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1901 c'est ici |
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10556 - ST-MANVIEU (Calvados) - Château Marcelet |
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