1er Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - MARCOUF

Canton d'Isigny-sur-mer

Les habitants de la commune de Saint-Marcouf sont des ...


Février 1830   -   La Cour d’Assises.   -    Jean Gillette est âgé de 28 ans, déjà il a été condamné en deux années d'emprisonnement pour vol, et aujourd'hui il était traduit devant les assises comme accusé de six autres vols, tous commis à l'aide d'effraction, d'escalade et de fausses clefs, les 14, 24 et 26 octobre dernier, dans les communes de la Folie, Castilly, St-Marcouf et Montfréville.

Il expiera par dix années de travaux forcés les crimes dont il s'est rendu coupable.

Puisse-t-il, pendant ce temps, devenir meilleur, et ne rentrer un jour dans la société que corrigé de ses fâcheux penchants. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Février 1830   -   Le froid.   -   Le froid ne s'était pas fait sentir, depuis bien des années avec autant d'intensité. M. Arago a, dit-on, assuré que, vers le milieu de ce mois, il s'élèverait à 18 degrés.

Ce célèbre astronome attribue cette circonstance à la rupture des glaces polaires, qui a une influence considérable sur l'atmosphère de l'Europe. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Octobre 1842    -  Le mort ressuscite.   -   Vendredi dernier, 30 septembre, le sieur Pierre Pétiard, vieillard infirme et septuagénaire, demeurant à Cartigny-l'Epiney, quitta sa femme pour se rendre au marché de Tréviéres pour affaires de commerce.

Dans le courant de la journée cet homme se trouva un peu pris de boisson et continua jusqu'à l'excès, au point de perdre toute connaissance, cependant il fut mis sur son cheval et prit la route pour se rapprocher du logis, mais plutôt sous la conduite du cheval que do la sienne.

Arrivé à la maison d'un sieur Lefortier, à St-Marcouf, Pétiard est tombé de cheval et est resté longtemps sans avoir de secours, enfin le sieur Lefortier ayant connaissance de cet accident se prêta en toute hâte à donner ses soins à cet homme qui était demi mort par l'effet de l'eau-de-vie qu'il avait bue, mais Lefortier ignorait l'ivresse de Pétiard, croyant au contraire que c'était une violente attaque de paralysie, on passa le reste de la nuit dans de grands débats, et le matin étant venu, on appela M. le curé qui lui administra l'extrême-onction, un instant après on le crut mort et l'on s'empressa de faire sonner le trépas, le midi, on recommença le son funèbre, et pas trois heures après notre ivre-mort était sorti de sa léthargie et donnait l'espoir de retourner le soir coucher chez lui, et c'est ce qu'il a fait. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1844   -  Nouvelles locales.  -   Voici les noms de MM. les jurés de l'arrondissement de Bayeux, qui sont sortis de l'urne, pour la prochaine session des assises du Calvados qui s'ouvrira à Caen, le 6 mai prochain : 

MM. Deslandes, maire à Saint-Marcouf-du-Rochy. — Jourdain, cultivateur à Ryes.  — Henri, maire à Hottot.   Frestel, avoué à Bayeux. —  Pillet, percepteur à Bayeux.   Philippe-Grandchamp, propriétaire à Colombières. —  Fleuriot, propriétaire à Castillon. —  Tardif, propriétaire, à Bayeux.    Loynel, propriétaire à Littry. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juillet 1845   -  Police correctionnelle.   -   audiences des 24 juin et 1er juillet.

  Une condamnation sévère de 13 mois de prison a atteint le nommé Siméon-Zélomir Bernier, né à St-Denis, que de mauvais antécédents recommandaient d'ailleurs, il a été convaincu du vol d'une montre au préjudice du sieur Picquemer, cabaretier à Étréham.

— La même peine de 13 mois de d'emprisonnement et de 5 ans de surveillance a été infligée à André Aubet, mendiant vagabond qui, la menace à la bouche, exigeait l'aumône du sieur Lemettais, de la commune de St-Marcouf,

  Michel Gilles, journalier à Chouain, est parvenu, à l'aide de manœuvres frauduleuses à escroquer, le 31 mai dernier, une paire de pistolets au préjudice du sieur Faucon, plus divers autres objets au préjudice du sieur Lefèvre. Il a été condamné à 6 mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1852   -  On nous écrit d'Isigny.   -   Dimanche dernier, 29 août, une cérémonie touchante a eu lieu dans une commune du canton d'Isigny, à St-Marcouf. Il s'agissait de l'installation du nouveau curé, M. l'abbé Huard, qui remplaçait son vénérable prédécesseur, après l'avoir suppléé pendant quatre ans comme vicaire.

Le matin, tous les habitants de la commune, les jeunes gens en armes, avec musique et tambours, les jeunes filles portant le pain bénit, le maire et les adjoints en tête, sont allés trouver à son domicile, M. le curé, qui était entouré de quatre ecclésiastiques. Après lui avoir offert, au nom des habitants, une jolie pendule, le cortège s'est mis en marche pour l'église, à l'entrée de laquelle, M. Deslandes, maire, a adressé au nouveau pasteur un discours vivement senti. L'office divin a bientôt commencé.  A l'évangile, M. le curé est monté en chaire, et, dans une heureuse inspiration, a remercié ses paroissiens et payé un souvenir touchant à la mémoire de son prédécesseur.

Après la messe, un banquet, auquel présidait la plus franche cordialité, à réuni tous les habitants. Un chœur a été chanté en l'honneur du nouveau pasteur. Nous regrettons que le défaut d'espace nous empêche d'insérer cette touchante et poétique composition, empreinte des sentiments les plus délicats, élégamment exprimés.

La journée s'est terminée, après les vêpres, par un immense feu de joie et par l'exercice du tir. Cette fête de famille, qu'un temps superbe a favorisée, s'est prolongée bien avant dans la nuit. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1854   -  Le nouveau clocher .   -  La commune de Saint-Marcouf, dont l'église était dépourvue de clocher, en fait élever un en ce moment.

La fondation de cette église appartenant à l'ère normande secondaire, le clocher, pour être en harmonie, portera le même cachet.

Voici dans quels termes la fondation de ce pieux monument passera à la postérité :

 

"En l'an de grâce MDCCCLIV,

Sous le pontifical de Mgr Louis-François Robin, le 10e jour de juillet, fut posée la première pierre de ce clocher par MM. Jean Deslandes, maire de Saint-Marcouf-du-Rochy, Bon-Eugène de Billeheust, baron d'Argenton, adjoint au maire, et Jules Huard, prêtre, desservant ladite commune de Saint-Marcouf : en présence de MM. Pierre Bonville, Charles Le Mêtais, Aristide Le Gallois, Sinésius Le Gendre, Isidore Le Long, Eugène Chritsille, Pierre Eudes, Louis Le Provost, membres du conseil municipal, de M. Delauney, architecte à Bayeux, et du sieur Giguet, entrepreneur à Ryes.

La construction de ce clocher, placé à l'occident de l'ancienne église, est due aux sacrifices que les habitants de cette commune se sont imposés, et à un don de douze cents francs qu'ils ont obtenus de la munificence de l'empereur Napoléon III, à. qui Dieu prête un long et glorieux règne.

 

CHRÉTIENS

qui découvrirez cet écrit, priez pour ceux dont les cendres

reposent à l'ombre du clocher,

qu'ils élevèrent,

à la plus grande gloire de Dieu.

Mai 1857   -   Une arrestation.  -    Le 23 de ce mois, les gendarmes, sur les informations du garde-champêtre de la commune de Saint-Marcouf, arrondissement de Bayeux, ont arrêté le nommé Lebasnier (Georges), domicilié chez son père, en la dite commune. La veille au soir, Georges avait tiré un coup de feu sur son frère Théophile, domicilié en la commune de Lison, au moment où celui-ci emportait une cruche de cidre qu'il avait prise dans le cellier de son père et en son absence.

Il résulte de l'enquête que Théophile, âgé de 28 ans, proférait journellement des menaces du vol, d'incendie et d'assassinat contre ses parents ; que, le 27 du même mois, il avait volé une vache à son père, et qu'il était allé la vendre à la foire de Saint-Lô ; que, plusieurs fois, il s'était présenté chez son père pour demander de l'argent avec des menaces de mort et d'incendie, et qu'un jour, en sortant d'un cabaret de la commune de Cartigny, il disait à toutes les personnes qu'il rencontrait qu'il allait tuer son père et sa mère, et qu'il savait bien qu'il porterait sa tête sur l'échafaud. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1863   -   Par arrêté du 29 août.   -   M. le préfet du Calvados a nommé maire de la commune de Saint-Marcouf, M. Le Provost (Jean-Louis), en remplacement de M. Deslandes, décédé. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1863   -   Par arrêtés des 6 et 7 novembre.     -    M. le préfet du Calvados a nommé :

-        Adjoint de la commune de Roullours, M. Madelaine (Pierre), en remplacement de M. Lecomte, décédé.

-        Maire de la commune de Saint-Marcouf, M. Le Gallois (Aristide), en remplacement de M. Le Provost. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1868   -   Le climat.   -   L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet.

Voici à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées depuis un siècle et demi :

En 1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de zéro.

En 1753 et 1793, à 38 degrés.

En 1825, à 37 degrés.

En 1800 et en 1830, à 36 degrés.

La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.

 

Avril 1876   -  Un crime.  -  Le dimanche 23 avril, vers 4 heures du soir, le cadavre de la nommée Aimée Picquenard, femme Le Basnier, 34 ans propriétaire à St-Marcouf, arrondissement  de Bayeux, a été trouvé dans une mare, près de sa maison d'habitation, la levée du cadavre et les premiers renseignements recueillis ont fait supposer que cette mort est le résultat d'un crime, son mari, Georges-Victor Le Basnier, sur lequel de graves soupçons planent, a été arrêté.  

 

Août 1882  -  Incendie.  -  Jeudi, à St-Marcouf, un incendie, dont la cause est attribuée à la malveillance, a entièrement détruit un bâtiment à usage d'habitation, appartenant à M. Basnier, propriétaire.  

 

Janvier 1888  -  Écrasé.  -  La semaine dernière, le sieur Désiré Candon, cafetier à St-Marcouf, 52 ans, a été pris sous un arbre qu'il était en train d'abattre. La mort sa été instantanée.

 

Janvier 1888  -  Tué par un arbre.  -  Le sieur Cando, journalier à St-Marcouf, Près Lison, a été tué subitement en abattant des arbres. Ses deux camarades tiraient sur la corde, lorsque Cando finissait de couper le pied de l'arbre. Ce dernier, s'abattant tout à coup, fit bascule, saisissant Cando qu'il envoya à plus de 20 mètres en l'air. Ses deux camarades se portèrent aussitôt à son secours, mais ils ne purent que relever un cadavre.  

 

Mai 1891   -   Destruction des chardons.   -   Le Préfet du Calvados vient de prendre l’arrêté suivant, approuvé par le ministre de l’agriculture.

Art. 1er .  -   Il est enjoint à tous les propriétaires, fermiers ou locataires de détruire les chardons excrus sur les terres qui leur appartiennent ou qu’ils exploitent.

 (Pour éviter la propagation de cette plante adventice, le mieux, si l’on ne peut l’arracher partout ou elle se trouve, est de la couper entre deux terres, ou de l’écimer à plusieurs reprises, de manière à empêcher la floraison et, par suite, la dissémination des graines.)

L’État, les communes et les &établissements publics et privés sont astreints aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant.

Art. 2.  -  Tout chardon en fleurs constituera une contravention à la charge du propriétaire, fermier ou locataire exploitant.

 

Mars 1893  -  Mort subite.  -  Samedi, le fils du sieur Gassion, propriétaire à Saint-Marcouf, s'apprêtait à partir avec un attelage pour charrier du bois, lorsqu'il tomba tout d'un coup, près de l'équipage, frappé par une congestion. La mort avait été foudroyante, il était âgé de 21 ans.  (Source B.N.)  

 

Juin 1893  -  A propos de sécheresse.  -  La plus grande que nous avions eue en Normandie est celle de 1559. De Pâques à la Toussaint la chaleur fut fort grande, dit M. de Bras. Le temps était toujours à l'orage et, pendant plus de six mois, il ne tomba pas, ou très peu d'eau. L'hiver qui suivit fut très doux et les violettes de mars parurent en janvier. Les arbres, trop avancés, donnèrent peu de fruits. (source le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Incendie par malveillance.  -  Le sieur Gouesmel, cultivateur à St-Marcouf, fermier de la propriété du sieur Legallois, de Trévières, chez qui on avait déjà mis le feu deux fois, depuis peu de temps, n'osait plus se coucher qu'à une heure avancée de la nuit et après avoir fait la ronde dans toute sa ferme.               

Dimanche, après avoir pris les précautions habituelles, il venait de se coucher, lorsqu'il fut réveillé par la lueur des flammes, le feu avait été mis sur deux points à la fois. Il n'y a pas eu d'accident de personnes, mais tous les porcs et la volaille ont péri et le corps de ferme a été entièrement détruit.  (source le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1895  -  Une sifflomane sans le vouloir.  - La fille Picot, en service chez M. Ménager, cultivateur à St-Marcouf, arrondissement de Bayeux, était allée traire au petit jour des vaches dans un herbage. Elle revenait paisiblement montée sur un âne, quand un individu de belle mine, bien vêtu, l'arrêta et lui porta la main à la gorge en lui demandant si elle était de Saint-Lô. Toute tremblante, elle répondit que non, qu'elle était de la Cambe. 

L'individu s'éloigna et la jeune servante continua son chemin, plus morte que vive. A sa rentrée, elle fit connaître ce qui lui était arrivé et se mit à manger sa soupe. Soudain, des coups de sifflet, semblant partir de son estomac, se firent entendre, pendant que cinq cailloux rougeâtres tombaient à ses pieds. Pendant trois jours, les coups de sifflet se firent encore entendre,  mais à la suite d'une messe, dite à Saint-Marcouf, ils ont cessé. 

La jeune fille a été ramenée dans sa famille. Elle a constamment des accès de frayeur et croit toujours voir apparaître l'individu qui l'a arrêtée sur la route. Un médecin consulté n'a constaté aucune maladie. Il ne sait quoi penser, à moins que la fille Picot ne soit ventriloque et siffle sans le vouloir. Ces faits font tant de bruit dans le pays, qu'une enquête a été ouverte. (source le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Infanticide.  -  Le cadavre d'un nouveau-né, du sexe masculin a été trouvé dans l'abreuvoir d’un herbage , à St-Marcouf-du-Rochy, canton d'Isigny. L'enquête a fait découvrir que l'auteur de cet infanticide est la fille Albertine Leprovost, 24 ans, servante chez le sieur Lecomte, cultivateur.

Interrogée, elle a déclaré être accouchée, le soir, dans l'herbage où le petit cadavre a été trouvé, alors qu'elle trayait. Ne voyant pas l'enfant remuer et le croyant mort, elle l'avait enveloppé dans un mouchoir avec une motte de terre pour le faire couler et l'avait lancé dans l'abreuvoir. La fille Leprovost était rentrée à la ferme, où elle avait tenté de faire disparaître toute trace de son accouchement.

Elle est déjà mère d'un enfant de 3 ans elle n'avait rien préparé pour recevoir celui-ci.  (source le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899   -   Recensement des chevaux.   -   Le recensement des chevaux, juments, mulets et mules de tout âge aura lieu avant le 16 janvier 1900.

Les propriétaires devront déclarer à la mairie, avant le 1er janvier 1900, tous les chevaux et mulets qui sont en leur possession. Il ne sera pas fait, en 1900, de recensement des voitures attelées. (source le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899   -   Une récidiviste.   -  La fille Albertine Leprovost, 24 ans, a un enfant de 3 ans qu'elle élève.

En juillet 1898, elle accoucha de nouveau, chez son père, d'un enfant qui disparut sans qu'on en ait retrouvé les restes. Elle prétend que cet enfant n'a pas vécu et qu'elle l'a déposé dans un cellier, sous une cuve renversée.

Enfin, au mois de juillet dernier, se trouvant enceinte pour la troisième fois, elle accoucha, sans en rien laisser paraître, chez son maître, le sieur Lecomte, cultivateur à Mestry. La fille Leprovost enveloppa le nouveau-né dans un mouchoir en y ajoutant de la terre, puis elle le jeta dans l'abreuvoir d'un herbage de Saint-Marcouf.

Le petit cadavre ayant été retrouvé cinq jours plus tard, la fille Leprovost fut arrêtée, mais, comme il n’a pas été prouvé qu'aucun des deux enfants soit né viable, le tribunal de Bayeux l'a condamnée à un an de prison. (source le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Viol.  -  Le garde champêtre de St-Marcouf-du-Rochy, canton d'Isigny, a arrêté le nommé Victor Ledarondel, 23 ans, qui se rendait à Deux- Jumeaux, il est prévenu de viol sur la Ve Letourneur, 55 ans, cultivatrice. 

Étant entré chez elle pour lui demander un verre de cidre, le misérable l'avait prise à bras-le-corps et, après l'avoir renversée, avait abusé d'elle. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   La foudre.      La tour de l'église de Saint-Marcouf-du-Rochy, canton d’lsigny, a été frappée par la foudre qui l'a fortement endommagée. Le fluide a traversé ensuite toute l'église. Les dégâts importants sont assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1913  -  Élections  -  Ont été réélus : maire, M. Georges Gibert, et adjoint M. Émile Leprovost.

 

Février 1923   -  Une chasse à l’écureuil.   -   M. Charles Laperruque, 24 ans, de Castilly, canton d'Isigny faisait une partie de chasse avec son oncle, propriétaire à Saint-Marcouf. Apercevant un écureuil dans un orme, le jeune homme s'approcha, et, pour effaroucher l'animal, frappa l'arbre avec la crosse de son fusil chargé. Le coup partit et l'imprudent chasseur fut grièvement blessé au bras. Transporté à Caen, il a dû subir l'amputation. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Juin 1941  -  Une fillette se noie.  -  Laissée seule un instant à la cuisine par sa mère, la petite Geneviève Delangle, 2 ans, fille de cultivateurs de Saint-Marcouf, est sortie, s'est approchée de la mare voisine et, ayant sans doute glissé, est tombée à l'eau. Retirée peu après, la pauvre enfant, qui venait de manger, avait succombé à une congestion et tous les soins sont restés vains.  

 

Janvier 1945  -  Fatale méprise.  -  Profitant d’une courte absence de Mme Urbain Marie, de St-Marcouf, ses deux enfants se sont emparés d’une boite contenant du « méta » et ont mangé plusieurs tablettes de ce dangereux toxique qu’ils prenait pour des bonbons.

L’un des bambin, Michel, âgé de 4 ans, est décédé dans des souffrances atroces. L’état de l’autre enfant est grave.  

6    EN NORMANDIE.  -  Le Cidre.  -  Mise en Sac des Pommes.  -  ND

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