Décembre
1846 - Cour d'assises du Calvados.
- Briant jeune, d'Orbec, qui a
déjà subi une condamnation pour vol d'abeilles était, cette fois
accusé de s'être introduit à l'aide d'une fausse clé, dans le
cellier du sieur Bonnard et d'y avoir volé 300 litres de cidre et du
bois. Déclaré coupable, mais avec circonstances atténuantes, Briand a
été condamné à 5 ans d'emprisonnement.
—
Le sieur Huard, de Ste-Marie Aumont, accusé d'attentat à la pudeur, a
été acquitté. Cette affaire est la dernière de la session. (
source : Journal de Honfleur)
Août
1850 - Cour d’Assises du Calvados.
- Audience
du 7 août.
Le
23 juin dernier, Deverre vola une hache dans un cabaret à Étouvy, et
se rendit à Ste-Marie-Laumont, entra dans la maison de la veuve Magne,
en escaladant une fenêtre, força une armoire à l'aide de la hache,
venait de cacher sous sa blouse un mouchoir et un morceau de savon et
allait faire main basse sur d'autres objets, lorsqu'il fut surpris par
des voisins qui avaient épié se démarches. Il prétexta en vain qu'il
était ivre, il fut reconnu qu'il ne l'était pas, mais bien voleur
habituel, et déjà repris de justice. Il subira 8 ans de travaux
forcés.
(Source :
Le Journal de Honfleur)
Octobre
1860 - Une imprudence. -
Le 20 du courant, la rivière la Vire était le théâtre
d'une scène très émouvante qui a failli coûter la vie à un
malheureux vieillard.
Dans
la matinée, le sieur Dormeur Pierre-François, âgé de 62 ans, fermier
et meunier du moulin l'Évêque, situé à Champeaux, canton de
Bény-Bocage, se rendait, avec sa voiture non chargée, attelée d'un
cheval, à Sainte-Marie-Laumont, où, pour arriver, il devait passer la
rivière la Vire à gué.
Ce
jour-là, les eaux avaient grossi et le passage paraissait offrir
quelque danger. Cependant, comme il lui était déjà arrivé de
traverser cette rivière lors même qu'elle était plus forte, le sieur
Dormeur n'hésita pas, malheureusement, son voyage ne devait pas, cette
fois, s'effectuer avec autant de succès.
Au
moment où le cheval n'avait plus que quelques mètres à franchir pour
atteindre la rive opposée, la rapidité du courant devint telle qu’il
ne put résister, et bientôt la voiture et son conducteur furent
entraînés à plus de 500 mètres de distance.
Aux
cris de détresse poussés par le sieur Dormeur, Les nommés Lepeltier
Antoine, domestique, et Lepeltier Thomas, garde particulier, de M.
Achard, accoururent, et, à l'aide d'une gaule, ils furent assez heureux
pour sauver le malheureux Dormeur, au moment où il allait
infailliblement périr.
Lorsqu'on
retirera ensuite la voiture et le cheval, ce dernier était noyé. Cette
perte cause un préjudice sérieux au sieur Dormeur, dont la position de
fortune est peu aisée. ( L’Ordre et la Liberté)
Décembre
1860 - Un incendie. -
Le 12 de ce mois, l'attention des gendarmes de Bény-Bocage fut
tout-à-coup attirée par la lueur sinistre d'un incendie qui venait
d'éclater dans la commune de Sainte-Marie-Laumont, au même instant le
tocsin s'est fait entendre d'une des localités voisines.
Après
avoir fait prévenir le lieutenant des pompiers de Bény-Bocage, qui
s'empressa de rassembler ses hommes et de se diriger sur le lieu du
sinistre, ces braves militaires coururent en toute hâte, à travers les
champs, jusqu'au moulin de Combray, situé à Sainte-Marie-Laumont, et
là ils reconnurent qu'un corps de bâtiment, composé d'une maison servant
d’habitation, d'une grange, d'une étable avec greniers, était la
proie des flammes.
Dėjà
M. de Guerpel, maire de Carville, qui se trouvait sur les lieux, avait
organisé des chaînes et dirigeait lui-même les travailleurs pour
arrêter les progrès du feu. Les gendarmes se joignirent à ces
derniers, et parvinrent à retirer du foyer les bois provenant de la
charpente ainsi que le foin qui se trouvait dans le grenier, diminuant
ainsi l'intensité du feu. Cet
incendie a duré depuis 6 heures jusqu'à 9 heures du soir environ.
Le
corps de bâtiment, qui était affermé au sieur Decaen, meunier,
appartenait à M. Galet fils, banquier à Vire. Ce sinistre est
attribué au mauvais état d'une cheminée, et la perte qu'il a
occasionnée s'élève à la somme de 2 450 fr. environ, dont 1 179 fr.
à la charge du locataire. Rien n'était assuré. ( L’Ordre et la
Liberté)
Octobre
1866 -
Un incendie. -
Dans la nuit du 13 au 14 de ce mois,
un incendie accidentel s'est manifesté dans une boulangerie appartenant
à Mme Veuve Lechartier, cultivatrice à Sainte-Marie-Laumont, canton de
Bény-Bocage. Ce sinistre est dû au contact d'une poutre en bois
placée dans la muraille et d'un four neuf qu'on essayait. La perte est
évaluée à 776 francs. Rien n'était assuré.
Janvier
1869 -
Les maisons d'écoles.
- M.
le ministre de l'instruction publique vient d'accorder aux communes
ci-après des secours destinés à la construction de maisons d'école
ou à l'acquisition du mobilier à l'usage des instituteurs,
savoir : Monts, 6 000 francs ; Sainte-Marie-Laumont, 3 000 francs
; Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, 300 francs.
Mai
1870 - Fait
divers.
- Samedi
dernier, vers 4 heures du soir, un incendie attribué à l'imprudence
des époux Georges Marie, journaliers à Campeaux, a consumé environ 13
hectares de bruyères et de bois taillis, situés commune de
Sainte-Marie-Laumont, et appartenant au sieur Achard, propriétaire à
St-Charles-de-Percy. Perte, 4.500 fr.
Mai
1874
- Accident mortel. -
Pierre
Castel, âgé de 40 ans, né à Saint-Georges-d'Aunay, demeurant à
Montchauvet, a été surpris par un éboulement de terre et écrasé en
travaillant à la confection d'un chemin vicinal allant de
Sainte-Marie-Laumont à Etouvy. Les camarades de Castel, les sieurs
Launay et Eudeline se sont empressés de le dégager,
mais malgré la diligence qu'ils ont apportée, ils n'ont pu retirer
qu'un cadavre. Castel est marié et père de deux enfants.
Mai
1875
-
Tentative de meurtre. -
Une
tentative de meurtre a été commise, dimanche dernier, à
Sainte-Marie-Laumont, sur le sieur Ferdinand Martel, âgé de 33 ans,
couvreur en paille à Bény-Bocage.
Cet
homme aidait du domestique du sieur Jamet, marchand de bois à
Saint-Pierre-Tarentaine, à charger dans une voiture des arbres que son
maître avait achetés du sieur Edmond
Anquetil, sur la terre de son beau-père, le sieur Henri Barbot. Au
moment où ils plaçaient une chaine en fer autour d'un arbre qui se
trouvait dans le jardin du sieur Barbot, ce dernier les injuria et leur
dit que, s’ils enlevaient ce bois, il allait faire feu sur eux. Voyant
qu'ils continuaient toujours leur travail, il s'arma de son fusil, monta
comme un furieux
à sa chambre, et par la croisée, qui se trouvait à une distance
de 45 mètres des ouvriers, il ajusta le sieur Martel, qui n'eut que le
temps de se jeter à terre, derrière l'arbre, dans le tronc duquel
toute la charge est venue se loger. La justice informe.
Mars
1878
- Secours
aux communes. -
Le gouvernement vient
d'accorder, à la commune de Ste-Marie-Laumont, 260 fr. à
l'effet d'acquitter les frais relatifs aux travaux de terrassement et
d'établissement d'un puits.
Le
gouvernement a accordé 5 300 fr. à la commune de Saint-Aubin-sur-Mer,
pour l'établissement d'une maison d'école.
Juillet
1888 -
Les suites d’un coup de tonnerre.
-
M. Picard, 50 ans,
propriétaire à Ste-Marie-Laumont, canton de Villers-Bocage, étant à
chercher de l'herbe avec sa voiture dans une pièce, fut surpris par
l'orage. Un coup de tonnerre vint effrayer sa jument et il tomba de sa
voiture. Il se fit dans sa chute une blessure à la tempe. Quelqu'un qui
était avec lui s'empressa de lui porter secours. Transporté chez lui,
Picard est mort au bout de quelques
heures.
Décembre
1892 -
Retour de Jersey. -
À la suite d'une scène
sanglante avec son mari, la femme Jules Leroy, demeurant à
Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage, s'était, avec ses deux
filles, réfugiée à Jersey, où elle espérait continuer, en compagnie
d'un nommé Courvalet, la vie galante qu'elle menait autrefois.
Courvalet ne vint pas. A bout de ressources, la femme Leroy eut recours
aux expédients pour vivre. Le centenier de Jersey l'a fait embarquer
avec ses deux filles à destination de Granville. Elles étaient dans
une extrême misère.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Elie
Hébert, 33 ans, épicier à Pierres, 2 journées de travail, violences
légères.
—
Gustave Durand, 21 ans, maçon à Rully, 30 fr., coups et
blessures.
—
Armand Jouenne, 21 ans, cultivateur à Rully, 6 jours, vol.
—Arsène
LouveL, 29 ans, journalier à Ste-Marie-Laumont, 24 heures,
coups. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Attaque
nocturne. - Le
sieur Lepeltier, de
St-Martin-de-Tallevende, et son fils, en revenant de Ste-Marie-Laumont,
mardi soir, vers 10 heures 1/2, ont été attaqués, près du Calvaire,
par deux individus qui se sont jetés subitement sur eux, et ont frappé
le fils de deux coups de talon de bottes à la tête, et mordu au
poignet.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Les
femmes témoins dans les Postes.
- La
nouvelle loi sur les femmes témoins, vient de recevoir une utile
application dans les postes. Les femmes pourront être témoins dans les
opérations de la caisse d'épargne postale, pour les remboursements ne
dépassant pas 150 fr., ainsi que pour les mandats postaux. Toutefois,
le mari
et la femme ne pourront être témoins pour la même quittance.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Noyé
accidentellement. -
La
veuve Marie Etesse, 58 ans, a été trouvée inanimée dans un fossé,
à Ste-Marie-Laumont, près Bény-Bocage. C'est en recherchant la cause
qui en arrêtait le courant en cet endroit, que l'on a découvert le
cadavre de la malheureuse.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1898 -
Pauvre fille.
- La
jeune Louise Suard, 16
ans, à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, atteinte d'idiotisme,
s'imagine avoir le privilège de marcher sur les eaux. Elle voulut donc,
ces jours derniers, pénétrer dans une mare, mais, après quelques pas,
elle enfonçait jusqu'au cou dans la vase où elle resta ainsi plusieurs
heures. On est parvenu non sans beaucoup de peine à retirer
l'infortunée jeune fille de sa position. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Accident mortel. -
Le
sieur Jeanne, maire de Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, est
tombé de voiture à la renverse, à la suite d'un brusque mouvement du
cheval. Dans sa chute, il s'est fait des lésions à la moelle
épinière et a succombé quelques jours après. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Mars
1900 - Renversé par une voiture.
- Le
sieur Louis Picard, 52 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, près
Bény-Bocage, qui se rendait à Torigni-sur-Vire, s'arrêta, en
passant au lieu dit le « Champêtre », à regarder
fonctionner le rouleau à vapeur. Soudain, une voiture attelée d'un
cheval, dont le conducteur n'était pas maître, atteignit Picard, le
renversant et lui fracturant une jambe et une épaule. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Cadavre reconnu. -
Nous
avons annoncé dans notre dernier numéro qu'on avait trouvé dans la
rivière la Vire, à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, le
cadavre d'un individu inconnu dans la contrée.
L'identité
a pu être établie. C'est celui du sieur Léopold Loisel, 59 ans,
casseur de pierres à St-Martin-Don, disparu depuis le jour de
l'Ascension. Ce jour-là, il aurait bu dans plusieurs cafés de Campeaux
et avait manifesté l'intention de se jeter à l'eau.
Loisel
vivait séparé de sa femme et de son enfant. Il était presque dans la
misère. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 - Changement de tarif. - Pierre
Gesbert, 39 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, prés Bény-Bocage,
volait, en avril, dans un herbage de Landelles, un bœuf de 200 fr. au
sieur Jules Auvray.
Moins
de quinze, jours après, il s'appropriait une vache de 300 fr.
appartenant au sieur Hérel, propriétaire à St-Pierre-Tarentaine.
Enfin, le lendemain, il volait, sur le marché de Vire, un porc
appartenant au sieur Duval.
Outre
ces trois vols, Gesbert avait aussi pris une Vache à son beau-père, et
l'avait mise en vente sur le marché de Villedieu où un voisin du volé
put, à temps, reprendre l'animal et le ramener à son véritable
propriétaire.
Dans
les autres tribunaux du ressort de la cour de Caen, pour une seule bête
volée le tarif est de deux ans de prison. Celui de Vire est plus
réduit car pour tous ces vols, Gesbert n'a été condamné qu'à dix
mois d'emprisonnement. . (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Misère et infanticide. -
Une
veuve de 31 ans,
habitait Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage. Elle avait trois
enfants. Tous les quatre mouraient de faim, à ce point que la commune
fit admettre la mère et les enfants à l'hospice de Vire.
Quelque
temps auparavant, on crut s'apercevoir que la veuve était enceinte,
puis, elle partie, on n'y pensa plus. Lorsque, ces jours-ci, nous
l'avons dit, le cadavre d'un enfant nouveau-né en putréfaction fut
trouvé sous le fumier d'une étable, contiguë, à la maison
qu'occupait la veuve, on eu a conclu que c'était elle qui avait enfoui
là le petit cadavre.
Le
parquet de Vire s'est rendu sur les lieux et est allé en suite
interroger la veuve à l'hôpital où elle est en traitement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Mendiant pris de rage.
- Pierre
Souffrais, 43 ans, un breton, infirme, presque aveugle, mais, d'un
caractère violent, ne vit que de
mendicité. Il se trouvait à Ste-Marie-Laumont et menacent de son
bâton les personnes qui refusaient de lui donner, Le maire intervint.
Le mendiant lui sauta à la gorge en l'invectivant.
On
alla chercher les gendarmes et, après l'avoir enchaîné, on hissa
Souffrais dans une voiture pour le conduire à Vire. En route, il ne
cessa d'insulter le maire assis à ses côtés et à un moment
donné, il se jeta dessus pour lui manger le nez. Heureusement que le
brigadier lui saisit à temps la tête et le pauvre maire en a été
quitte pour un léger coup de croc à la joue droite. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 -
Récompenses aux instituteurs.
- Lettre de félicitations a M. Folliot, instituteur à
Trouville-Hennequeville.
Médaille
d'argent avec prime de 300 fr. : M. James, instituteur à Méry-Corbon.
Médaille
d'argent avec prime de 200 fr. : Mlle Danguy, institutrice à Caen-la
Folie.
Médaille
d'argent avec prime de 100 fr. : Mlle Ladroue, institutrice à Sainte-Marie-Laumont.
Mentions
honorables : MM. Bonne, instituteur à Ouilly-le-Vicomte ; Cohué, à
Courson ; Delaunay, à Thury-Harcourt ; Lefèvre, à Ondefontaine ;
Tison, à Saint-Himer ; Vaussy, à Saint-Germain d'Ectot ; Viel, à Jort.
Médailles
d'argent : MM. Goualbert, instituteur à Sainte-Honorine-du-Fay ;
Madeleine, à Audrieu ; Moncel, à Morteaux-Coulibœuf ; Renouvln, à
Salnt-Germain-du-Crioult ; Villion, à Carpiquet.
Médailles
de bronze : MM Bouillon, Instituteur à Brlcqueville ; Gervais, à
St-Martin-de-Mieux ; Hue, à Villerville ; Jouanne, à
Banneville-sur-Ajon; Marguerite, à Campandré-Valcongrain ; Mesrouze,
à May-surOrne ; Olivier, à Bayeux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Jument volée. -
A
Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage, une jument a été volée,
dans un herbage, au sieur Arsène Leroy, qui estime son préjudice à
600 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Les cambrioleurs. -
En
l'absence du sieur Lesongeur, marchand ambulant à Sainte-Marie-Laumont,
près Bény-Bocage, des malfaiteurs, qui devaient être trois, sont
entrés dans la maison.
Ils
y ont bu et mangé tranquillement, on a retrouvé les trois couverts et
les trois tasses à café sur la table de la cuisine. Puis ils sont
partis, emportant 665 fr. en or au sieur Lesongeur, 178 fr. à son
domestique, Pierre Le Dauphin, et des marchandises neuves, des effets
d'habillement, une montre, des comestibles, de l'eau-de-vie, etc…, en
tout pour 2 178 fr. La surprise a dû être plutôt désagréable pour
le pauvre marchand.
—
A Caen, la nuit, on a volé à la dame Guichard, marchande foraine, dans
son dépôt de la place St-Sauveur, pour environ 400 fr. de
marchandises. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 -
Vol
de 1 200 litres de cidre.
- Les
époux Arsène Urbain,
carriers à Sainte-Marie-Laumont,
hameau de la Bucaille, se sont aperçus, vendredi matin, qu'on leur
avait vidé dans la nuit un tonneau contenant 1 200 litres de cidre pur
jus.
Les
époux Urbain ont porté plainte. Ils estiment à 100 francs le
préjudice qui leur est causé. Aux environs du bâtiment aucune
empreinte n'a pu être relevée. Une enquête est ouverte.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1907 -
Un
projet de loi contre les corbeaux.
- M. de Villebois-Mareuil, député de la Mayenne, vient
d'élaborer avec le comte Clary, président du Saint-Hubert-Club de
France, un projet de loi destiné à donner satisfaction aux chasseurs
et aux agriculteurs. Il s'agit de la création de postes de Tierceliers
dans toute la France, en vue de la destruction des oiseaux de
proie, des petits fauves et principalement des corbeaux.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1913 - Une scène
de sauvagerie. -
Dans le petit village de Saint-Marie-Laumont, prés de
Bény-Bocage, deux individus Ernest Porquet, 29 ans, journalier, et
Victor Leroy, 34 ans, charpentier, se détestaient à cause d'une femme,
dit-on. L'autre jour, Porquet pêchait dans
la Vire, près d'un ancien moulin où habite Leroy, au hameau de la
Maubandière. Une nouvelle querelle éclata. Porquet fut jeté par son
adversaire du haut d'une passerelle dans la rivière. Nageant ou
marchant, il put atteindre un mur et prendre pied. Mais Leroy le
repoussa à l'eau à coups de sabot. Porquet dut lâcher prise et fut
entraîné plus bas par le courant. Il allait atterrir, quand son cruel
agresseur accourut pour l'assommer d'une énorme branche, le
frappa avec une brutalité inouïe sur la tête et en plein
visage. Des morceaux de peau et de cheveux restaient collés sur le
bois. Porquet, assommé et aveuglé par son sang, disparut une dernière
fois sous l'eau et son corps fut retrouvé plus loin, dans un trou
de la rivière. Son horrible crime accompli, le meurtrier eut l'audace
d'aller lui-même à la gendarmerie de Bény-Bocage porter plainte
contre la victime. Mais la scène avait eu des témoins éloignés qui,
n'ayant pas osé intervenir, rétablirent
du moins la vérité et retirèrent de l'eau le cadavre de Porquet
qu'ils auraient pu sauver de la mort en intervenant. Leroy a
essayé en vain de se poser en victime, l'enquête et les témoignages
l'ont confondu.
Juin
1914 - Un noyé. - Le 3
juin dernier, vers 8
heures et demie du soir, Mme Brison rentrait chez elle lorsque sa
fillette, âgée de 4 ans, vint lui dire que son père était
tombé dans l'eau. Elle courut aussitôt au petit lavoir, situé
au bout de son plant et apercevant son mari au fond de l'eau, elle
appela sa voisine, Mme Lebrun. Le corps de Brison, retiré a moitié du
petit lavoir, profond seulement de 0 m. 55, était déjà froid. M. le
maire, prévenu aussitôt, n'ayant constaté aucune trace de blessure,
fit transporter le cadavre du malheureux à son domicile. La
petite fille Élise, Interrogée, fit comprendre que son père, alors
pris de boisson, était tombé dans l'eau en voulant se laver les mains.
M. Brison, âgé de 45 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, laisse
une veuve et quatre enfants.
Novembre
1914 -
Macabres découvertes.
-
On a repêché, dans une
mare, à Orbois, canton de Caumont l'Éventé, non loin de la maison de
la dame Auvray, le cadavre d'une femme d’une soixantaine d'années.
On
a trouvé dans ses poches une certaine somme d'argent et un billet
indiquant qu'elle devait se rendre à Villers pour y acheter des
serrures. On n'a pu jusqu'ici établir son identité. On croit à un
suicide.
-
On a retiré de la Vire, à Sainte-Marie-Laumont, près
Bény-Bocage, le cadavre en pleine décomposition, d'un individu d'une
trentaine d'années. On a trouvé sur lui un reçu de fournitures au nom
d'Eugène Lelevé. (Bonhomme Normand)
Janvier
1915
- Morts glorieuses.
- Sont
tombés au champ d'honneur : Marcel Renard, soldat au 119e
de ligne, dont la famille habite rue Saint-Jean, à Caen ; Lucien
Blanchel, menuisier à
Bayeux ; Tribout, serrurier à Bayeux ; Victor Tirard, de Pierres,
soldat au 205e ; Victor Esnault, de Ste-Marie-Laumont
; Henri Debreuil, soldat au 136e, professeur au pensionnat
St-Joseph à Caen ; le sergent Pierre Lebas, des Iles-Bardels ; Clément
Delacour, de Villers-Canivet, soldat au 166e ; Alfred Bonne,
de Pierrefitte-en-Cinglais
; Emile Gouesmel, boulanger à Bayeux ; Ferdinand
Denise et Léon Evode, de Moutiers-en-Auge, du 5e
d'infanterie.
Août
1915 -
Les braves. - Ont été
cités à l'ordre du jour : Jules Barbier, de Sainte-Marie-Laumont,
soldat au 150e ; le capitaine Grandsart, frère de M.
Grandsart, avocat à la Cour d'appel de Caen.
Août
1917
- L’église s’adapte !
-
Les temps que nous
vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances
religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en
notable partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la
graisse sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours
de jeune. On peut aussi manger de la viande et du poisson. Les
vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence
pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres,
les quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi seulement.
L'avance de l'heure n'est pas prévue.
Août
1917 -
Les braves. - La
médaille militaire a été conférée à MM. Roger, de Honfleur,
adjudant au 129e ; Émile Houssin, de Ste-Marie-Laumont
; Eugène Farou, et Gaston Fouque, de Lisieux.
Mai
1919 -
Incendie. -
Un incendie attribué à la foudre, s'est déclaré le 15 mai,
vers 2 heures, à Ste-Marie-Laumont, dans un corps de ferme appartenant
à Madame Veuve Perrard, rentière, et occupé par M. Antonin
Delaplanche, cultivateur.
Les
dégâts, non encore estimés pour le locataire, sont couvert par une
assurance. Le préjudice causé à Madame Perrard, estimé 4 000 fr, est
couvert en partie par une assurance. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1921 -
Imprudence d’enfant.
- M.
et Mme Savary, fermiers à St-Marie-Laumont, hameau Bernières, canton
de Bény-Bocage, avaient dans l'après-midi, quitté leur maison y
laissant leur fils André, âgé d'environ 7 ans.
L'enfant,
on ne saurait dire pourquoi, prit un tison dans la cheminée et le porta
dans de la paille provenant d'une ancienne couverture tassée près de
la maison. En peu de temps, la ferme et un pressoir qui se trouvait a
coté furent détruits. Le préjudice est évolué a 15 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1921 -
Noyé dans un lavoir.
- Sujet à des vertiges, on suppose que M. Alcime
Desmorteaux, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage.
en voulant repêcher des bas que sa femme avait laissé dans l'eau, a
été pris d'un étourdissement et est tombé dans le lavoir. Il s'est
noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1922 -
Un désespéré.
- M.
Auguste Lesongeur, 30 ans, cultivateur à Ste-Marie-Laumont, canton du
Bény-Bocage, s'est pendu dans sa cave. Le malheureux était atteint
d'aliénation mentale. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - Reconnaissance nationale.
- La médaille d'or de la
Famille française a été accordée aux mères de famille suivantes :
Mmes Fay, à Estry, (13 enfants) ; Duchesne, à Dives-sur-Mer ; Jouenne,
à Roullours et Rivallant, à Ste-Honorine-de-Ducy (11 enfants) ;
Degouet, à Lisieux ; Loisel, à Ste-Marie-Laumont et
Pensibis, à Gouvix (10 enfants). (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1925 -
Incendie.
- Un
bâtiment
couvert
en chaume,
à usage
d'habitation,
d'écurie, d'étable,
de laiterie
et de
cave,
occupé
par les
époux
Lechevallier,
demeurant
au village
Brun,
en la
commune
de Ste-Marie-Laumont,
a été
entièrement
détruit
par un
incendie.
On
croit
que ce
sinistre,
dont
les dégâts
sont
évalués
à environ
50.000
francs,
serait
dû à
une défectuosité
de la
cheminée
de la
salle
commune
de l'habitation.
Mars
1927 - Au feu ! -
L'autre nuit, un incendie a détruit l'atelier et une partie de la
maison de M. Eudeline, charron à Sainte-Marie-Laumont, canton du
Bény-Bocage. Les pompiers de Vire, prévenus par M. Plaisance,
industriel à Noron-la-Poterie, qui passait en auto, se sont rendus
immédiatement sur les lieux du sinistre lequel a pu être ainsi assez
rapidement circonscrit.
Mars
1928 -
Accident. -
Près de Sainte-Marie-Laumont, canton
de Bény-Bocage, les phares une camionnette de l'entreprise électrique « Le
réseau rural du Bény-Bocage », pilotée
par le chauffeur Fléchard, se sont tout à coup éteints au
carrefour de la route de Carville.
Dans
l'obscurité, le chauffeur à freiné brusquement en entendant une
voiture. La voiture a capoté et s'est complètement retournée. Trois
des occupants sur quatre ont été blessés.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir
la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les
besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire
charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une
gêne sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et
donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire
arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à
porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes
pourvues du téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Parmi elles, arrondissement de Vire,
Pleines-D'Oeuvres, Saint-Denis-Maisoncelles, Sainte-Marie-Laumont et
Le Theil. Parallèlement à cette installation du téléphone dans les
communes rurales, de nouveau circuits ont été mis en service. Pour
l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927,
est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.
Mai
1932 - Disparition.
-
Le 4 mai, Mme Jean Letainturier, 62 ans, cultivatrice à
Ste-Marie-Laumont, canton du Bény-Bocage, rentrait ivre chez elle. Sur
les reproches de son mari, elle quitta la maison et, depuis, elle n'a
plus reparu.
Toutes
les recherches sont, jusqu'ici, restées vaines. (Bonhomme Normand)
Mai
1932 - Toujours
des suicides ! -
L'épidémie continue : A Ste-Marie-Laumont, cantn de
Bény-Bocage, on a retiré de la Vire,
au lieu dit « le
moulin de la Roque »,
le cadavre d'une cultivatrice du bourg, Mme Leteinturier, 62 ans,
disparue de chez elle depuis le 4 mai, après une discussion avec son
mari.
-
A Etreham, canton de Trevières, une journalière, Mme Theophile
Cardine, a découvert dans l'Aure, derrière la ferme Catherine, le
corps de sa mère, Mme Louise Anne, 61 ans. On attribue ce suicide aux
souffrances que Mme Anne éprouvait de plaies
variqueuses. (Bonhomme Normand)
Août
1936 - Les
médailles d’or de la famille française.
-
« Officiel ». -
La médaille de la famille française à été décernée aux mères de
famille dont les noms suivent :
Médailles
d'or : Mmes Bode, à Condé-sur-Noireau, 10 enfants ; Frémin, à
Beaumont-en-Auge, 10 enfants ; Guilard à Saint-Hymer, 13 enfants ;
Jeanne, à Placy, 10 enfants ; Loit, à Lisieux, 11 enfants ;
Millet, à Saint-Philbert-des-Champs, 11 enfants ; Seillery, à
Dives-sur-Mer, 10 enfants ; Urbain, à Sainte-Marie-Laumont, 10 enfants
; Varin, à Saint-Martin-de-la-Lieue, 10 enfants.
Suivent
huit médailles d'argent et vingt-six médailles de bronze. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 -
Un conseiller d’arrondissement meurt à la chasse - Nous
apprenons la mort subite, dans sa 63e année, de M. Delorme,
conseiller d'arrondissement, maire et ancien notaire de Landelles.
Ce
fut en 1910 qu'il fut élevé à la dignité de premier magistrat de sa
commune et depuis son mandat fut constamment renouvelé.
M.
Delorme était parti dimanche à la chasse en compagnie de son fils, M.
Henri Delorme et de quelques amis.
Au
cours de l'après-midi, alors qu'il chassait sur la commune de
Ste-Marie-Laumont, subitement il s'affaissa près de son fils.
Aussitôt, on se porta à son secours, on lui fit même une incision au
lobe de l'oreille, croyant qu'il venait d'être atteint d'une
congestion. Hélas ! tout fut inutile, il avait été terrassé par la
rupture d'un anévrisme.
Le
défunt était officier du Mérite Agricole, officier d'Académie,
notaire honoraire, suppléant du juge de paix, maire de Landelles.
conseiller d'arrondissement, président d'honneur de l'Union des
Démobilisés.
Il
avait décliné, il y a quelque temps, en raison de son grand âge, la
candidature qui lui était offerte par ses amis les prochaines
élections législatives. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Le
marché du travail.
-
L'activité
est soutenue dans l'agriculture.
Les
trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263
chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur.
Cette
semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se
chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine
précédente, le nombre de chômeurs passant
de 289 à 263. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 - Tragique
accident sur la route. -
M.
Marie, âgé de 20 ans, dont les parents habitent Sept-Frères, revenait
à bicyclette de Beaumesnil, et se rendait à la gare de Bény-Bocage,
où il devait prendre le train. Arrivé à un croisement de routes, au
lieu dit le Calvaire de Sainte-Marie-Laumont, le cycliste, qui
descendait à vive allure la côte qui se trouve un peu avant le
croisement, est allé se
jeter sur un camion de l'entreprise Reignier, de Campeaux.
Projeté
avec violence sur le sol, l'infortuné jeune homme, qui était sans
connaissance, a été aussitôt transporté à l'hôpital de Vire, où
il est décédé au cours de la matinée. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1937 -
Une
jeune domestique tuée par un poulain.
-
Il
y a deux ans, M. Germain, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, à la
ferme des Granges, prit à son service Mlle
Odette Degournay, alors âgée de 16 ans, et dont les parents sont
carriers et habitent à Sainte-Marie-Laumont, au village de La
Bachellerie. Mlle Degournay vient d'être victime d'un affreux
accident.
Rentrant
à la ferme, elle fut dépassée par le fils de son patron, le jeune
Gérard, âgé de 15 ans, qui était monté sur une jument. Derrière
lui, à une certaine distance, trottinait un poulain issu de la bête
que montait le jeune fermier. Tout à coup, il entendit un bruit se
retourna et aperçut à terre Mlle Degournay. Aussitôt, il sauta à
terre et se précipita au secours de la jeune fille qui respirait
à peine. Elle devait rendre le dernier soupir quelques minutes plus
tard.
D'après
l'examen du docteur Chamban de Campeaux, il résulte que Mlle Degournay
a été tuée par une ruade qui l'atteignit dans la légion dorsale. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un
enfant ébouillanté succombe à ses brûlures. - Un
terrible accident vient d'endeuiller une très honorable famille de
cultivateurs de Sainte-Marie-Laumont, M. et Mme Camille Esnault.
Leurs
deux enfants, une fillette de 7 ans et un garçonnet de 4 ans, le petit
Gérard, s'amusaient tandis que Mme Esnault était occupée à la
préparation d'une motte de beurre destinée à être vendue.
Une
bassine d'eau bouillante venait d'être retirée du feu et placée tout
près du foyer quand le petit Gérard, tout à son jeu, butta contre la
bassine et, perdant l'équilibre, tomba dans l'eau.
Affreusement
brûlé, le pauvre enfant mourait quelques heures plus tard des suites
de ses cruelles brûlure. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Une grave collision prés de Vire. - Dimanche
soir, vers 13 h. 15. une automobile conduite par M. Prestavoine,
épicier à Fresnes, venait de la direction de Saint-Lô, lorsque,
arrivée au carrefour du Calvaire, à Sainte-Marie-Laumont, elle fut
heurtée par une goudronneuse débouchant de la route de Bény-Bocage.
Dans
la voiture de M. Prestavoine avaient pris place M. Guillard Édouard, de
Landisacq, ses deux enfants : Bernard et Auguste, ainsi que sa nièce,
Georgette Godefroy.
De
l'automobile heurtée s'élevaient bientôt des cris de douleur et les
blessés furent transportés par une ambulance à l'hôpital de Vire,
où ils reçurent des soins.
M.
Prestavoine, le jeune Auguste Guillard et la petite Godefroy n'avaient
que des blessures sans gravité. Malheureusement, il n'en était pas de
même de M. Guillard, grièvement blessé à la face, et de son fils
Bernard qui, lui, a la mâchoire inférieure brisée. Ces deux blessés
ont dû rester en traitement à l'hôpital de Vire. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Une moto et une auto entrent en collision.
- M.
René Lenoble, 28 ans, boulanger à Campeaux, se rendait à
St-Martin-Don avec sa camionnette, lorsqu'arrivé
au lieu dit « Blanche-Roche », commune de
Sainte-Marie-Laumont, il entra en collision avec une motocyclette
conduite par M. Jacques Mills, demeurant rue du Neufbourg à Vire et
sur laquelle M. Marcel Letainturier, habitant chemin des Vaux,
avait pris également place.
Sous
le choc, les deux motocyclistes furent projetés à terre et blessés au
visage. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Parce qu’elle avait fait de mauvaise affaire une cultivatrice
se pend. -
Mme
Renée Mulot, née Lelandier, 44 ans, cultivatrice au village de
« La Trainerie », a été trouvée pendue à une
échelle, dans une grange.
Il
y a huit jours, Mme Mulot avait acheté à des marchands ambulants une
pièce de toile qu'elle avait payée 4 000 fr.
Par
la suite, elle s'était imaginée qu'elle avait fait une mauvaise
affaire et son caractère s'était assombri.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
Pour ne pas se manquer.
- M.
Pierre Rault, couvreur au village Sourdeval, a été trouvé pendu à
une poutre de sa grange. Le corps portait une blessure au cou, que le
désespéré s'était faite avec un rasoir. M. Rault était âgé de 33
ans. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1945 -
Un incendie. -
En s’éclairant
à l’aide d’une lampe-tempête dans une grange où elle s’est
rendue avant le lever du jour, une domestique de M. Albert Levasseur,
cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, a mis le feu à un tas de paille.
L’incendie
se développa rapidement et gagna la maison d’habitation, la laiterie
et l’étable qui furent la proie des flammes. Le bétail put être
sauvé à l’exception d’une
vache,. 400
000 francs de dégâts.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Une cultivatrice se suicide.
-
Atteinte de neurasthénie, Mme Dupont, cultivatrice à
Ste-Marie-Laumont, village de la Pêcherie, s’est suicidée par
pendaison, dans un bâtiment dépendant de son exploitation.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1945 - Plainte a
été portée. -
Par Mme Vve Roussin, cultivatrice à Roullours, pour vol d’une
bicyclette et d’un équipage moins le collier.
Par
Mme Raymond Catherine, cultivatrice à Campagnolles, pour pillage de sa
maison pendant l’exode.
Par
M. Marcel Durand, cultivateur à St-Manvieu-Bocage, pour vol d’un
harnais
Par
M. Fernand Provost, agent des P.T.T. à Vaudry, pour détérioration d’un
câble téléphonique reliant St-Germain-de-Tallevende.
Par
M. André Marie, cultivateur à Ste-Marie-Lauront, pour vol de sa
bicyclette. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Le feu à la ferme. -
Un incendie vraisemblablement provoqué par un court-circuit, s’est
déclaré dans les dépendances de la ferme de M ; Jules Picard,
Saint-Marie-Laumont. Malgré l’intervention des pompiers de Carville
et des voisins, deux bâtiments ont été entièrement détruits. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Le marché noir. -
Les
gendarmes du Mesnil-Auzouf ont interpellé Maurice Germain, 19 ans,
cultivateur à Sainte-Marie-Laumont et son frère Rémy Germain, 20 ans,
soldat d’aviation au Bourget, qui transportaient , le premier, 10
kilos de beurre et 10 litres d’alcool ; le second, 42 kilos 500
de beurre. Pierre Regnier, 24 ans, également de Sainte-Marie-Laumont, a
été trouvé porteur de 31 kilos de beurre achetés à Campeaux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un important cambriolage à Ste-Marie-Laumont.
- En l’absence des
propriétaire qui s’étaient rendus à la foire d’Etouvy un
cambriolage a été commis au préjudice des époux Moncel, cultivateurs
au Launay. Les malfaiteurs ayant pénétré dans le grenier de la ferme,
retirèrent trois lames du plancher et s’introduisirent dans la
cuisine. S’attaquant à une armoire dont ils fracturèrent la porte à
l’aide d’un ouvre-boite et d’un couteau.
Ils
s’emparèrent des économies du ménage, soit 410 000 fr.,
comprenant : 110 000 francs de bons de la Libération, 145 billets
de mille francs, le reste en coupures de 500 et 100 fr. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1948
-
Les méfaits de la foudre.
-
Au cours d'un
orage d'une extrême violence qui s'est abattu dans la soirée de samedi
sur la région de Vire, la foudre est tombée sur trois fermes à
Saint-Charles-de-Percy, au lieu-dit la « Cour ». Un
bâtiment agricole de 50 mètres sur 15 a été entièrement détruit,
avec tout ce qu'il contenait, malgré l'intervention des
pompiers de Carville, Bény-Bocage et Vire. M. Lehuard, qui exploite
cette ferme, estime le sinistre à quatre millions de francs.
Au
bourg de Montchamp, les toitures de deux bâtiments agricoles de la
ferme de M. Calbris ont été endommagés par le feu. Les dégâts sont
évalués à 500 000 francs. En travaillant
sur le toit pour couper le feu, M. Calbris est tombé et s'est brisé
trois côtes.
A
Sainte-Marie-Laumont, un arbre foudroyé a communiqué le feu à un
bâtiment agricole, mais l'incendie fut rapidement maîtrisé. L'orage
ne s'apaisa que vers 2 h. du matin. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Deux bâtiments agricoles incendiés à Sainte-Marie-Laumont. -
Un sinistre dont on ignore les causes a détruit deux bâtiments
de l'exploitation de M. Fernand Lepesteur où étaient entreposée la
récolte de fourrage. Les dégâts atteindraient plusieurs millions.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Une triste affaire. -
Le
jour de la foire d'Étouvy, Mlle Madeleine Fortin, 45 ans, de
Ste-Marie-Laumont, prise d'un sérieux malaise au débit Noël devait
être reconduite chez elle. Des bruits concernant une maternité
prochaine de la malade étant venus jusqu'aux oreilles des gendarmes du
Bény-Bocage, une perquisition fut opérée à son domicile. Madeline
Fortin ne put que reconnaître qu'elle s'était livrée la veille à des
manœuvres abortives.
Objet
d'un mandat d'arrêt, elle a été admise à l'hôpital de Vire en
raison de son état. ( Le Bonhomme Libre )
Juillet
1950
-
Une affaire de « Tours joues ».
-
La maréchaussée
du Bény-Bocage vient de mettre un terme aux exploits d'un aigrefin en
jupons qui sous prétexte de conjurer les mauvais sorts s'acharnant sur
bêtes et gens exploitait sans vergogne les porte-monnaie d'une clientèle
trop crédule. Les agissements de la femme Germaine Beaucourt, née Hée,
49 ans, demeurant à Chanu (Orne), exerçant ses talents à
Sainte-Marie-Laumont finirent par valoir l'animosité de braves gens à
un cultivateur de la commune M. André Marie qu'elle aurait rendu
responsable de certains maléfices. Pour tirer l'affaire au clair, sur
la demande de M. Marie, un voisin, M. Georges Martin pria la femme
Beaucourt de venir soigner des bestiaux auxquels il attribua des
maladies imaginaires. Après quelques signes cabalistiques et
attouchements sur les animaux, la « sorcière » déclara qu'ils
seraient guéris sous huitaine, mais que M. André Marie, présent à la
consultation et qu'elle n'avait bien entendu pas identifié n'était pas
cette fois le responsable. « Il a d'ailleurs assez fait de
mal dans la région », aurait-elle ajouté.
Invitée
à faire connaître le montant de ses honoraires, la femme Beaucourt,
levant quatre doigts de la main droite, réclama 4 000 francs qui lui
furent versés. Auditeurs discrets de l'entrevue, les gendarmes en
avaient assez entendu pour entrer en scène et inviter la « guérisseuse
» à de plus amples explications sur son activité. C'est ainsi qu'elle
aurait soigné pour insomnie M. Monpley, touché une dame Tancrède et
son fils ainsi que M. Eugène Hamel. A Montchauvet, elle serait
intervenue chez M. Loison pour retrouver deux vaches volées et soigna
plusieurs bestiaux. Le tarif habituel des visites était de 4 000 frs.
Prévenue
d'escroquerie et d'exercice illégal de la médecine, la femme Beaucourt
a été laissée. en liberté provisoire. (Le Bonhomme Libre)
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