15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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Ste - MARIE - LAUMONT

Canton du Bény-Bocage

Les habitants de la commune de Sainte-Marie-Laumont sont des ...


Décembre 1846   -  Cour d'assises du Calvados.  -   Briant jeune, d'Orbec, qui a déjà subi une condamnation pour vol d'abeilles était, cette fois accusé de s'être introduit à l'aide d'une fausse clé, dans le cellier du sieur Bonnard et d'y avoir volé 300 litres de cidre et du bois. Déclaré coupable, mais avec circonstances atténuantes, Briand a été condamné à 5 ans d'emprisonnement.

— Le sieur Huard, de Ste-Marie Aumont, accusé d'attentat à la pudeur, a été acquitté. Cette affaire est la dernière de la session. ( source : Journal de Honfleur)

 

Août 1850   -   Cour d’Assises du Calvados.   -  Audience du 7 août.

Le 23 juin dernier, Deverre vola une hache dans un cabaret à Étouvy, et se rendit à Ste-Marie-Laumont, entra dans la maison de la veuve Magne, en escaladant une fenêtre, força une armoire à l'aide de la hache, venait de cacher sous sa blouse un mouchoir et un morceau de savon et allait faire main basse sur d'autres objets, lorsqu'il fut surpris par des voisins qui avaient épié se démarches. Il prétexta en vain qu'il était ivre, il fut reconnu qu'il ne l'était pas, mais bien voleur habituel, et déjà repris de justice. Il subira 8 ans de travaux forcés. 

(Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Octobre 1860   -  Une imprudence.   -  Le 20 du courant, la rivière la Vire était le théâtre d'une scène très émouvante qui a failli coûter la vie à un malheureux vieillard.

Dans la matinée, le sieur Dormeur Pierre-François, âgé de 62 ans, fermier et meunier du moulin l'Évêque, situé à Champeaux, canton de Bény-Bocage, se rendait, avec sa voiture non chargée, attelée d'un cheval, à Sainte-Marie-Laumont, où, pour arriver, il devait passer la rivière la Vire à gué.

Ce jour-là, les eaux avaient grossi et le passage paraissait offrir quelque danger. Cependant, comme il lui était déjà arrivé de traverser cette rivière lors même qu'elle était plus forte, le sieur Dormeur n'hésita pas, malheureusement, son voyage ne devait pas, cette fois, s'effectuer avec autant de succès.

Au moment où le cheval n'avait plus que quelques mètres à franchir pour atteindre la rive opposée, la rapidité du courant devint telle qu’il ne put résister, et bientôt la voiture et son conducteur furent entraînés à plus de 500 mètres de distance.

Aux cris de détresse poussés par le sieur Dormeur, Les nommés Lepeltier Antoine, domestique, et Lepeltier Thomas, garde particulier, de M. Achard, accoururent, et, à l'aide d'une gaule, ils furent assez heureux pour sauver le malheureux Dormeur, au moment où il allait infailliblement périr.

Lorsqu'on retirera ensuite la voiture et le cheval, ce dernier était noyé. Cette perte cause un préjudice sérieux au sieur Dormeur, dont la position de fortune est peu aisée. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1860   -  Un incendie.   -   Le 12 de ce mois, l'attention des gendarmes de Bény-Bocage fut tout-à-coup attirée par la lueur sinistre d'un incendie qui venait d'éclater dans la commune de Sainte-Marie-Laumont, au même instant le tocsin s'est fait entendre d'une des localités voisines.

Après avoir fait prévenir le lieutenant des pompiers de Bény-Bocage, qui s'empressa de rassembler ses hommes et de se diriger sur le lieu du sinistre, ces braves militaires coururent en toute hâte, à travers les champs, jusqu'au moulin de Combray, situé à Sainte-Marie-Laumont, et là ils reconnurent qu'un corps de bâtiment, composé d'une maison servant d’habitation, d'une grange, d'une étable avec greniers, était la proie des flammes.

Dėjà M. de Guerpel, maire de Carville, qui se trouvait sur les lieux, avait organisé des chaînes et dirigeait lui-même les travailleurs pour arrêter les progrès du feu. Les gendarmes se joignirent à ces derniers, et parvinrent à retirer du foyer les bois provenant de la charpente ainsi que le foin qui se trouvait dans le grenier, diminuant ainsi l'intensité du feu.  Cet incendie a duré depuis 6 heures jusqu'à 9 heures du soir environ.

Le corps de bâtiment, qui était affermé au sieur Decaen, meunier, appartenait à M. Galet fils, banquier à Vire. Ce sinistre est attribué au mauvais état d'une cheminée, et la perte qu'il a occasionnée s'élève à la somme de 2 450 fr. environ, dont 1 179 fr. à la charge du locataire. Rien n'était assuré. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1866   -    Un incendie.   -   Dans la nuit du 13 au 14 de ce mois, un incendie accidentel s'est manifesté dans une boulangerie appartenant à Mme Veuve Lechartier, cultivatrice à Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage. Ce sinistre est dû au contact d'une poutre en bois placée dans la muraille et d'un four neuf qu'on essayait. La perte est évaluée à 776 francs. Rien n'était assuré.

 

Janvier 1869   -   Les maisons d'écoles.   -    M. le ministre de l'instruction publique vient d'accorder aux communes ci-après des secours destinés à la construction de maisons d'école ou à  l'acquisition du mobilier à l'usage des instituteurs, savoir : Monts, 6 000 francs ; Sainte-Marie-Laumont, 3 000 francs ; Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, 300 francs.

 

Mai 1870   -   Fait divers.  -  Samedi dernier, vers 4 heures du soir, un incendie attribué à l'imprudence des époux Georges Marie, journaliers à Campeaux, a consumé environ 13 hectares de bruyères et de bois taillis, situés commune de Sainte-Marie-Laumont, et appartenant au sieur Achard, propriétaire à St-Charles-de-Percy. Perte, 4.500 fr.  

 

Mai 1874   -   Accident mortel.  -  Pierre Castel, âgé de 40 ans, né à Saint-Georges-d'Aunay, demeurant à Montchauvet, a été surpris par un éboulement de terre et écrasé en travaillant à la confection d'un chemin vicinal allant de Sainte-Marie-Laumont à Etouvy. Les camarades de Castel, les sieurs Launay et Eudeline se sont empressés de le dégager, mais malgré la diligence qu'ils ont apportée, ils n'ont pu retirer qu'un cadavre. Castel est marié et père de deux enfants.

 

Mai 1875   -   Tentative de meurtre.  -  Une tentative de meurtre a été commise, dimanche dernier, à Sainte-Marie-Laumont, sur le sieur Ferdinand Martel, âgé de 33 ans, couvreur en paille à Bény-Bocage.

Cet homme aidait du domestique du sieur Jamet, marchand de bois à Saint-Pierre-Tarentaine, à charger dans une voiture des arbres que son maître avait achetés du sieur Edmond  Anquetil, sur la terre de son beau-père, le sieur Henri Barbot. Au moment où ils plaçaient une chaine en fer autour d'un arbre qui se trouvait dans le jardin du sieur Barbot, ce dernier les injuria et leur dit que, s’ils enlevaient ce bois, il allait faire feu sur eux. Voyant qu'ils continuaient toujours leur travail, il s'arma de son fusil, monta comme un furieux à sa chambre, et par  la croisée, qui se trouvait à une distance de 45 mètres des ouvriers, il ajusta le sieur Martel, qui n'eut que le temps de se jeter à terre, derrière l'arbre, dans le tronc duquel toute la charge  est venue se loger. La justice informe.

 

Mars 1878   - Secours aux communes.  -  Le gouvernement vient d'accorder, à la commune de Ste-Marie-Laumont, 260 fr. à l'effet d'acquitter les frais relatifs aux travaux de terrassement et d'établissement d'un puits.

Le gouvernement a accordé 5 300 fr. à la commune de Saint-Aubin-sur-Mer, pour l'établissement d'une maison d'école.  

 

Juillet 1888  -  Les suites d’un coup de tonnerre.  -  M. Picard, 50 ans, propriétaire à Ste-Marie-Laumont, canton de Villers-Bocage, étant à chercher de l'herbe avec sa voiture dans une pièce, fut surpris par l'orage. Un coup de tonnerre vint effrayer sa jument et il tomba de sa voiture. Il se fit dans sa chute une blessure à la tempe. Quelqu'un qui était avec lui s'empressa de lui porter secours. Transporté chez lui, Picard est mort au bout de quelques heures.  

 

Décembre 1892  -  Retour de Jersey.  -  À la suite d'une scène sanglante avec son mari, la femme Jules Leroy, demeurant à Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage, s'était, avec ses deux filles, réfugiée à Jersey, où elle espérait continuer, en compagnie d'un nommé Courvalet, la vie galante qu'elle menait autrefois. Courvalet ne vint pas. A bout de ressources, la femme Leroy eut recours aux expédients pour vivre. Le centenier de Jersey l'a fait embarquer avec ses deux filles à destination de Granville. Elles étaient dans une extrême misère. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1893  -  Chronique judiciaire.  -   Elie Hébert, 33 ans, épicier à Pierres, 2 journées de travail, violences légères. 

— Gustave Durand, 21 ans, maçon à Rully, 30 fr., coups et blessures. 

— Armand Jouenne, 21 ans, cultivateur à Rully, 6 jours, vol. 

—Arsène LouveL, 29 ans, journalier à Ste-Marie-Laumont, 24 heures, coups. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Attaque nocturne.  -  Le sieur Lepeltier, de St-Martin-de-Tallevende, et son fils, en revenant de Ste-Marie-Laumont, mardi soir, vers 10 heures 1/2, ont été attaqués, près du Calvaire, par deux individus qui se sont jetés subitement sur eux, et ont frappé le fils de deux coups de talon de bottes à la tête, et mordu au poignet.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Les femmes témoins dans les Postes.  -  La nouvelle loi sur les femmes témoins, vient de recevoir une utile application dans les postes. Les femmes pourront être témoins dans les opérations de la caisse d'épargne postale, pour les remboursements ne dépassant pas 150 fr., ainsi que pour les mandats postaux. Toutefois, le mari et la femme ne pourront être témoins pour la même quittance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Noyé accidentellement.  -  La veuve Marie Etesse, 58 ans, a été trouvée inanimée dans un fossé, à Ste-Marie-Laumont, près Bény-Bocage. C'est en recherchant la cause qui en arrêtait le courant en cet endroit, que l'on a découvert le cadavre de la malheureuse. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1898  -  Pauvre fille.  -  La jeune Louise Suard, 16 ans, à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, atteinte d'idiotisme, s'imagine avoir le privilège de marcher sur les eaux. Elle voulut donc, ces jours derniers, pénétrer dans une mare, mais, après quelques pas, elle enfonçait jusqu'au cou dans la vase où elle resta ainsi plusieurs heures. On est parvenu non sans beaucoup de peine à retirer l'infortunée jeune fille de sa position. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Accident mortel.  -   Le sieur Jeanne, maire de Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, est tombé de voiture à la renverse, à la suite d'un brusque mouvement du cheval. Dans sa chute, il s'est fait des lésions à la moelle épinière et a succombé quelques jours après. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Renversé par une voiture.  -  Le sieur Louis Picard, 52 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, qui se rendait à Torigni-sur-Vire, s'arrêta, en passant au  lieu dit le « Champêtre », à regarder fonctionner le rouleau à vapeur. Soudain, une voiture attelée d'un cheval, dont le conducteur n'était pas maître, atteignit Picard, le renversant et lui fracturant une jambe et une épaule. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Cadavre reconnu.  -  Nous avons annoncé dans notre dernier numéro qu'on avait trouvé dans la rivière la Vire, à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, le cadavre d'un individu inconnu dans la contrée.

L'identité a pu être établie. C'est celui du sieur Léopold Loisel, 59 ans, casseur de pierres à St-Martin-Don, disparu depuis le jour de l'Ascension. Ce jour-là, il aurait bu dans plusieurs cafés de Campeaux et avait manifesté l'intention de se jeter à l'eau.

Loisel vivait séparé de sa femme et de son enfant. Il était presque dans la misère.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

  

Juillet 1900  -  Changement de tarif.  -  Pierre Gesbert, 39 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, prés Bény-Bocage, volait, en avril, dans un herbage de Landelles, un bœuf de 200 fr. au sieur Jules Auvray.

Moins de quinze, jours après, il s'appropriait une vache de 300 fr. appartenant au sieur Hérel, propriétaire à St-Pierre-Tarentaine. Enfin, le lendemain, il volait, sur le marché de Vire, un porc appartenant au sieur Duval.

Outre ces trois vols, Gesbert avait aussi pris une Vache à son beau-père, et l'avait mise en vente sur le marché de Villedieu où un voisin du volé put, à temps, reprendre l'animal et le ramener à son véritable propriétaire.

Dans les autres tribunaux du ressort de la cour de Caen, pour une seule bête volée le tarif est de deux ans de prison. Celui de Vire est plus réduit car pour tous ces vols, Gesbert n'a été condamné qu'à dix mois d'emprisonnement. . (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Misère et infanticide.  -  Une veuve de 31 ans, habitait Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage. Elle avait trois enfants. Tous les quatre mouraient de faim, à ce point que la commune fit admettre la mère et les enfants à l'hospice de Vire.

Quelque temps auparavant, on crut s'apercevoir que la veuve était enceinte, puis, elle partie, on n'y pensa plus. Lorsque, ces jours-ci, nous l'avons dit, le cadavre d'un enfant nouveau-né en putréfaction fut trouvé sous le fumier d'une étable, contiguë, à la maison qu'occupait la veuve, on eu a conclu que c'était elle qui avait enfoui là le petit cadavre.

Le parquet de Vire s'est rendu sur les lieux et est allé en suite interroger la veuve à l'hôpital où elle est en traitement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Mendiant pris de rage.  -  Pierre Souffrais, 43 ans, un breton, infirme, presque aveugle, mais, d'un caractère violent, ne vit que  de mendicité. Il se trouvait à Ste-Marie-Laumont et menacent de son bâton les personnes qui refusaient de lui donner, Le maire intervint. Le mendiant lui sauta à la gorge en l'invectivant. 

On alla chercher les gendarmes et, après l'avoir enchaîné, on hissa Souffrais dans une voiture pour le conduire à Vire. En route, il ne cessa d'insulter le maire assis à ses côtés et à un moment donné, il se jeta dessus pour lui manger le nez. Heureusement que le brigadier lui saisit à temps la tête et le pauvre maire en a été quitte pour un léger coup de croc à la joue droite.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1901    -   Récompenses aux instituteurs.  -   Lettre de félicitations a M. Folliot, instituteur à Trouville-Hennequeville.

Médaille d'argent avec prime de 300 fr. : M. James, instituteur à Méry-Corbon.

Médaille d'argent avec prime de 200 fr. : Mlle Danguy, institutrice à Caen-la Folie.

Médaille d'argent avec prime de 100 fr. : Mlle Ladroue, institutrice à Sainte-Marie-Laumont.

Mentions honorables : MM. Bonne, instituteur à Ouilly-le-Vicomte ; Cohué, à Courson ; Delaunay, à Thury-Harcourt ; Lefèvre, à Ondefontaine ; Tison, à Saint-Himer ; Vaussy, à Saint-Germain d'Ectot ; Viel, à Jort.

Médailles d'argent : MM. Goualbert, instituteur à Sainte-Honorine-du-Fay ; Madeleine, à Audrieu ; Moncel, à Morteaux-Coulibœuf ; Renouvln, à Salnt-Germain-du-Crioult ; Villion, à Carpiquet.

Médailles de bronze : MM Bouillon, Instituteur à Brlcqueville ; Gervais, à St-Martin-de-Mieux ; Hue, à Villerville ; Jouanne, à Banneville-sur-Ajon; Marguerite, à Campandré-Valcongrain ; Mesrouze, à May-surOrne ; Olivier, à Bayeux.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1904  -   Jument volée.    -   A Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage, une jument a été volée, dans un herbage, au sieur Arsène Leroy, qui estime son préjudice à 600 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1904  -  Les cambrioleurs.  -   En l'absence du sieur Lesongeur, marchand ambulant à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, des malfaiteurs, qui devaient être trois, sont entrés dans la maison. 

Ils y ont bu et mangé tranquillement, on a retrouvé les trois couverts et les trois tasses à café sur la table de la cuisine. Puis ils sont partis, emportant 665 fr. en or au sieur Lesongeur, 178 fr. à son domestique, Pierre Le Dauphin, et des marchandises neuves, des effets d'habillement, une montre, des comestibles, de l'eau-de-vie, etc…, en tout pour 2 178 fr. La surprise a dû être plutôt désagréable pour le pauvre marchand. 

— A Caen, la nuit, on a volé à la dame Guichard, marchande foraine, dans son dépôt de la place St-Sauveur, pour environ 400 fr. de marchandises.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1907  -  Vol de 1 200 litres de cidre.  -  Les époux Arsène Urbain, carriers à Sainte-Marie-Laumont, hameau de la Bucaille, se sont aperçus, vendredi matin, qu'on leur avait vidé dans la nuit un tonneau contenant 1 200 litres de cidre pur jus. 

Les époux Urbain ont porté plainte. Ils estiment à 100 francs le préjudice qui leur est causé. Aux environs du bâtiment aucune empreinte n'a pu être relevée. Une enquête est ouverte. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1907  -  Un projet de loi contre les corbeaux.  -  M. de Villebois-Mareuil, député de la Mayenne, vient d'élaborer avec le comte Clary, président du Saint-Hubert-Club de France, un projet de loi destiné à donner satisfaction aux chasseurs et aux agriculteurs. Il s'agit de la création de postes de Tierceliers dans toute la France, en vue de la destruction des oiseaux de  proie, des petits fauves et principalement des corbeaux. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1913  -  Une scène de sauvagerie.  -  Dans le petit village de Saint-Marie-Laumont, prés de Bény-Bocage, deux individus Ernest Porquet, 29 ans, journalier, et Victor Leroy, 34 ans, charpentier, se détestaient à cause d'une femme, dit-on. L'autre jour, Porquet pêchait dans la Vire, près d'un ancien moulin où habite Leroy, au hameau de la Maubandière. Une nouvelle querelle éclata. Porquet fut jeté par son adversaire du haut d'une passerelle dans la rivière. Nageant ou marchant, il put atteindre un mur et prendre pied. Mais Leroy le repoussa à l'eau à coups de sabot. Porquet dut lâcher prise et fut entraîné plus bas par le courant. Il allait atterrir, quand son cruel agresseur accourut pour  l'assommer d'une énorme branche, le frappa avec  une brutalité inouïe sur la tête et en plein visage. Des morceaux de peau et de cheveux restaient collés sur le bois. Porquet, assommé et aveuglé par son sang, disparut une dernière fois  sous l'eau et son corps fut retrouvé plus loin, dans un trou de la rivière. Son horrible crime accompli, le meurtrier eut l'audace d'aller lui-même à la gendarmerie de Bény-Bocage porter  plainte contre la victime. Mais la scène avait eu des témoins éloignés qui, n'ayant pas osé intervenir, rétablirent du moins la vérité et retirèrent de l'eau le cadavre de Porquet qu'ils  auraient pu sauver de la mort en intervenant. Leroy a essayé en vain de se poser en victime, l'enquête et les témoignages l'ont confondu.

 

Juin 1914  -  Un noyé.  -   Le 3 juin dernier, vers 8 heures et demie du soir, Mme Brison rentrait chez elle lorsque sa fillette, âgée de 4 ans, vint lui dire que son père était tombé  dans l'eau. Elle courut aussitôt au petit lavoir, situé au bout de son plant et apercevant son mari au fond de l'eau, elle appela sa voisine, Mme Lebrun. Le corps de Brison, retiré a moitié du petit lavoir, profond seulement de 0 m. 55, était déjà froid. M. le maire, prévenu aussitôt, n'ayant constaté aucune trace de blessure, fit transporter le cadavre du  malheureux à son domicile. La petite fille Élise, Interrogée, fit comprendre que son père, alors pris de boisson, était tombé dans l'eau en voulant se laver les mains. M. Brison, âgé de 45 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, laisse une veuve et quatre enfants.   

 

Novembre 1914   -   Macabres découvertes.   -   On a repêché, dans une mare, à Orbois, canton de Caumont l'Éventé, non loin de la maison de la dame Auvray, le cadavre d'une femme d’une soixantaine d'années.

On a trouvé dans ses poches une certaine somme d'argent et un billet indiquant qu'elle devait se rendre à Villers pour y acheter des serrures. On n'a pu jusqu'ici établir son identité. On croit à un suicide.

- On a retiré de la Vire, à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, le cadavre en pleine décomposition, d'un individu d'une trentaine d'années. On a trouvé sur lui un reçu de fournitures au nom d'Eugène Lelevé. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont tombés au champ d'honneur : Marcel Renard, soldat au 119e  de ligne, dont la famille habite rue Saint-Jean, à Caen ; Lucien Blanchel, menuisier  à Bayeux ; Tribout, serrurier à Bayeux ; Victor Tirard, de Pierres, soldat au 205e ; Victor Esnault, de Ste-Marie-Laumont ; Henri Debreuil, soldat au 136e, professeur au pensionnat St-Joseph à Caen ; le sergent Pierre Lebas, des Iles-Bardels ; Clément Delacour, de Villers-Canivet, soldat au 166e ; Alfred Bonne, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Emile Gouesmel, boulanger à  Bayeux ; Ferdinand  Denise et Léon Evode, de Moutiers-en-Auge, du 5e d'infanterie.

 

Août 1915  -  Les braves.  -  Ont été cités à l'ordre du jour : Jules Barbier, de Sainte-Marie-Laumont, soldat au 150e ; le capitaine Grandsart, frère de M. Grandsart, avocat à la Cour d'appel de Caen.

 

Août 1917  -  L’église s’adapte ! -  Les temps que nous vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir  en notable partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de jeune. On peut aussi manger de la viande et du  poisson. Les vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres, les quatre-temps et les  veilles de fêtes jusqu'à midi seulement. L'avance de l'heure n'est pas prévue.

 

Août 1917  -  Les braves. - La médaille militaire a été conférée à MM. Roger, de Honfleur, adjudant au 129e ; Émile Houssin, de Ste-Marie-Laumont ; Eugène Farou, et Gaston Fouque, de  Lisieux.  

 

Mai  1919  -  Incendie.   -   Un incendie attribué à la foudre, s'est déclaré le 15 mai, vers 2 heures, à Ste-Marie-Laumont, dans un corps de ferme appartenant à Madame Veuve Perrard, rentière, et occupé par M. Antonin Delaplanche, cultivateur.

Les dégâts, non encore estimés pour le locataire, sont couvert par une assurance. Le préjudice causé à Madame Perrard, estimé 4 000 fr, est couvert en partie par une assurance. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1921  -   Imprudence d’enfant.   -   M. et Mme Savary, fermiers à St-Marie-Laumont, hameau Bernières, canton de Bény-Bocage, avaient dans l'après-midi, quitté leur maison y laissant leur fils André, âgé d'environ 7 ans.

L'enfant, on ne saurait dire pourquoi, prit un tison dans la cheminée et le porta dans de la paille provenant d'une ancienne couverture tassée près de la maison. En peu de temps, la ferme et un pressoir qui se trouvait a coté furent détruits. Le préjudice est évolué a 15 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1921  -   Noyé dans un lavoir.   -   Sujet à des vertiges, on suppose que M. Alcime Desmorteaux, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage. en voulant repêcher des bas que sa femme avait laissé dans l'eau, a été pris d'un étourdissement et est tombé dans le lavoir. Il s'est noyé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922  -  Un désespéré.    -    M. Auguste Lesongeur, 30 ans, cultivateur à Ste-Marie-Laumont, canton du Bény-Bocage, s'est pendu dans sa cave. Le malheureux était atteint d'aliénation mentale. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  Reconnaissance nationale.   -   La médaille d'or de la Famille française a été accordée aux mères de famille suivantes : Mmes Fay, à Estry, (13 enfants) ; Duchesne, à Dives-sur-Mer ; Jouenne, à Roullours et Rivallant, à Ste-Honorine-de-Ducy (11 enfants) ; Degouet, à Lisieux ; Loisel, à Ste-Marie-Laumont et Pensibis, à Gouvix (10 enfants). (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1925  -  Incendie.  -  Un bâtiment couvert en chaume, à usage d'habitation, d'écurie, d'étable, de laiterie et de cave, occupé par les époux Lechevallier, demeurant au village Brun, en la commune de Ste-Marie-Laumont, a été entièrement détruit par un incendie.

On croit que ce sinistre, dont les dégâts sont évalués à environ 50.000 francs, serait à une défectuosité de la cheminée de la salle commune de l'habitation.

 

Mars 1927  -  Au feu !  -  L'autre nuit, un incendie a détruit l'atelier et une partie de la maison de M. Eudeline, charron à Sainte-Marie-Laumont, canton du Bény-Bocage. Les pompiers de Vire, prévenus par M. Plaisance, industriel à Noron-la-Poterie, qui passait en auto, se sont rendus immédiatement sur les lieux du sinistre lequel a pu être ainsi assez rapidement  circonscrit.

 

Mars 1928  -  Accident.  -  Près de Sainte-Marie-Laumont, canton de Bény-Bocage, les phares une camionnette de l'entreprise électrique « Le réseau rural du Bény-Bocage », pilotée par le  chauffeur Fléchard, se sont tout à coup éteints au carrefour de la route de Carville.

Dans l'obscurité, le chauffeur à freiné brusquement en entendant une voiture. La voiture a capoté et s'est complètement retournée. Trois des occupants sur quatre ont été blessés.

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel  commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques  que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur  propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très  grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget. 

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -  Le téléphone dans le Calvados.  -  Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique  calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes  calvadosiennes pourvues du téléphone.

Parmi celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes vont être prochainement pourvues. Parmi elles, arrondissement de Vire, Pleines-D'Oeuvres, Saint-Denis-Maisoncelles, Sainte-Marie-Laumont et Le Theil. Parallèlement à cette installation du téléphone dans les communes rurales, de nouveau circuits ont été mis en service. Pour l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.  

 

Mai 1932   -   Disparition.   -   Le 4 mai, Mme Jean Letainturier, 62 ans, cultivatrice à Ste-Marie-Laumont, canton du Bény-Bocage, rentrait ivre chez elle. Sur les reproches de son mari, elle quitta la maison et, depuis, elle n'a plus reparu.

Toutes les recherches sont, jusqu'ici, restées vaines. (Bonhomme Normand)

 

Mai 1932   -   Toujours des suicides !   -   L'épidémie continue : A Ste-Marie-Laumont, cantn de Bény-Bocage, on a retiré de la Vire, au lieu dit « le moulin de la Roque », le cadavre d'une cultivatrice du bourg, Mme Leteinturier, 62 ans, disparue de chez elle depuis le 4 mai, après une discussion avec son mari.

-  A Etreham, canton de Trevières, une journalière, Mme Theophile Cardine, a découvert dans l'Aure, derrière la ferme Catherine, le corps de sa mère, Mme Louise Anne, 61 ans. On attribue ce suicide aux souffrances que Mme Anne éprouvait de plaies variqueuses. (Bonhomme Normand)

 

Août 1936  -  Les médailles d’or de la famille française.  -  « Officiel ». - La médaille de la famille française à été décernée aux mères de famille dont les noms suivent : 

Médailles d'or : Mmes Bode, à Condé-sur-Noireau, 10 enfants ; Frémin, à Beaumont-en-Auge, 10 enfants ; Guilard à Saint-Hymer, 13 enfants ; Jeanne, à Placy, 10 enfants ; Loit, à Lisieux,  11 enfants ; Millet, à Saint-Philbert-des-Champs, 11 enfants ; Seillery, à Dives-sur-Mer, 10 enfants ; Urbain, à Sainte-Marie-Laumont, 10 enfants ; Varin, à Saint-Martin-de-la-Lieue, 10 enfants. 

Suivent huit médailles d'argent et vingt-six médailles de bronze. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -   Un conseiller d’arrondissement meurt à la chasse  -  Nous apprenons la mort subite, dans sa 63e année, de M. Delorme, conseiller d'arrondissement, maire et ancien notaire de Landelles.

Ce fut en 1910 qu'il fut élevé à la dignité de premier magistrat de sa commune et depuis son mandat fut constamment renouvelé.

M. Delorme était parti dimanche à la chasse en compagnie de son fils, M. Henri Delorme et de quelques amis.

Au cours de l'après-midi, alors qu'il chassait sur la commune de Ste-Marie-Laumont, subitement il s'affaissa près de son fils. Aussitôt, on se porta à son secours, on lui fit même une incision au lobe de l'oreille, croyant qu'il venait d'être atteint d'une congestion. Hélas ! tout fut inutile, il avait été terrassé par la rupture d'un anévrisme.

Le défunt était officier du Mérite Agricole, officier d'Académie, notaire honoraire, suppléant du juge de paix, maire de Landelles. conseiller d'arrondissement, président d'honneur de  l'Union des Démobilisés.

Il avait décliné, il y a quelque temps, en raison de son grand âge, la candidature qui lui était offerte par ses amis les prochaines élections législatives. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Le marché du travail.  -   L'activité est soutenue dans l'agriculture.

Les trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263 chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur.

Cette semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine précédente, le nombre de chômeurs passant de 289 à 263.   (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Tragique accident sur la route.  -  M. Marie, âgé de 20 ans, dont les parents habitent Sept-Frères, revenait à bicyclette de Beaumesnil, et se rendait à la gare de Bény-Bocage, où il devait prendre le train. Arrivé à un croisement de routes, au lieu dit le Calvaire de Sainte-Marie-Laumont, le cycliste, qui descendait à vive allure la côte qui se trouve un peu avant le croisement, est allé se jeter sur un camion de l'entreprise Reignier, de Campeaux.

Projeté avec violence sur le sol, l'infortuné jeune homme, qui était sans connaissance, a été aussitôt transporté à l'hôpital de Vire, où il est décédé au cours de la matinée. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Une jeune domestique tuée par un poulain.  -  Il y a deux ans, M. Germain, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, à la ferme des Granges, prit à son service Mlle Odette Degournay, alors âgée de 16 ans, et dont les parents sont carriers et habitent à Sainte-Marie-Laumont, au village de La Bachellerie. Mlle Degournay vient d'être victime d'un affreux accident. 

Rentrant à la ferme, elle fut dépassée par le fils de son patron, le jeune Gérard, âgé de 15 ans, qui était monté sur une jument. Derrière lui, à une certaine distance, trottinait un poulain issu de la bête que montait le jeune fermier. Tout à coup, il entendit un bruit se retourna et aperçut à terre Mlle Degournay. Aussitôt, il sauta à terre et se précipita au secours de la jeune  fille qui respirait à peine. Elle devait rendre le dernier soupir quelques minutes plus tard. 

D'après l'examen du docteur Chamban de Campeaux, il résulte que Mlle Degournay a été tuée par une ruade qui l'atteignit dans la légion dorsale. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Un enfant ébouillanté succombe à ses brûlures.  -  Un terrible accident vient d'endeuiller une très honorable famille de cultivateurs de Sainte-Marie-Laumont, M. et Mme Camille Esnault.

Leurs deux enfants, une fillette de 7 ans et un garçonnet de 4 ans, le petit Gérard, s'amusaient tandis que Mme Esnault était occupée à la préparation d'une motte de beurre destinée à être vendue.

Une bassine d'eau bouillante venait d'être retirée du feu et placée tout près du foyer quand le petit Gérard, tout à son jeu, butta contre la bassine et, perdant l'équilibre, tomba dans l'eau.

Affreusement brûlé, le pauvre enfant mourait quelques heures plus tard des suites de ses cruelles brûlure.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1938 - Une grave collision prés de Vire.  -  Dimanche soir, vers 13 h. 15. une automobile conduite par M. Prestavoine, épicier à Fresnes, venait de la direction de  Saint-Lô, lorsque, arrivée au carrefour du Calvaire, à Sainte-Marie-Laumont, elle fut heurtée par une goudronneuse débouchant de la route de Bény-Bocage.

Dans la voiture de M. Prestavoine avaient pris place M. Guillard Édouard, de Landisacq, ses deux enfants : Bernard et Auguste, ainsi que sa nièce, Georgette Godefroy.

De l'automobile heurtée s'élevaient bientôt des cris de douleur et les blessés furent transportés par une ambulance à l'hôpital de Vire, où ils reçurent des soins.

M. Prestavoine, le jeune Auguste Guillard et la petite Godefroy n'avaient que des blessures sans gravité. Malheureusement, il n'en était pas de même de M. Guillard, grièvement blessé à la face, et de son fils Bernard qui, lui, a la mâchoire inférieure brisée. Ces deux blessés ont dû rester en traitement à l'hôpital de Vire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Une moto et une auto entrent en collision.   -   M. René Lenoble, 28 ans, boulanger à Campeaux, se rendait à St-Martin-Don avec sa camionnette, lorsqu'arrivé au lieu dit « Blanche-Roche », commune de Sainte-Marie-Laumont, il entra en collision avec une motocyclette conduite par M. Jacques Mills, demeurant rue du Neufbourg à Vire et sur  laquelle M. Marcel Letainturier, habitant chemin des Vaux, avait pris également place. 

Sous le choc, les deux motocyclistes furent projetés à terre et blessés au visage. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -  Parce qu’elle avait fait de mauvaise affaire une cultivatrice se pend.   -   Mme Renée Mulot, née Lelandier, 44 ans, cultivatrice au village de « La  Trainerie », a été trouvée pendue à une échelle, dans une grange. 

Il y a huit jours, Mme Mulot avait acheté à des marchands ambulants une pièce de toile qu'elle avait payée 4 000 fr. 

Par la suite, elle s'était imaginée qu'elle avait fait une mauvaise affaire et son caractère s'était assombri. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1939   -   Pour ne pas se manquer.   -   M. Pierre Rault, couvreur au village Sourdeval, a été trouvé pendu à une poutre de sa grange. Le corps portait une blessure au cou, que le désespéré s'était faite avec un rasoir. M. Rault était âgé de 33 ans. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1945  -  Un incendie.  -   En s’éclairant à l’aide d’une lampe-tempête dans une grange où elle s’est rendue avant le lever du jour, une domestique de M. Albert Levasseur, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, a mis le feu à un tas de paille.

L’incendie se développa rapidement et gagna la maison d’habitation, la laiterie et l’étable qui furent la proie des flammes. Le bétail put être sauvé  à l’exception d’une vache,. 400 000  francs de dégâts.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Une cultivatrice se suicide.  -  Atteinte de neurasthénie, Mme Dupont, cultivatrice à Ste-Marie-Laumont, village de la Pêcherie, s’est suicidée par pendaison, dans un  bâtiment dépendant de son exploitation. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1945  -  Plainte a été portée.  -  Par Mme Vve Roussin, cultivatrice à Roullours, pour vol d’une bicyclette et d’un équipage moins le collier.

Par Mme Raymond Catherine, cultivatrice à Campagnolles, pour pillage de sa maison pendant l’exode.

Par M. Marcel Durand, cultivateur à St-Manvieu-Bocage, pour vol d’un harnais

Par M. Fernand Provost, agent des P.T.T. à Vaudry, pour détérioration d’un câble téléphonique reliant St-Germain-de-Tallevende.

Par M. André Marie, cultivateur à Ste-Marie-Lauront, pour vol de sa bicyclette. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  Le feu à la ferme.  -  Un incendie vraisemblablement provoqué par un court-circuit, s’est déclaré dans les dépendances de la ferme de M ; Jules Picard, Saint-Marie-Laumont. Malgré l’intervention des pompiers de Carville et des voisins, deux bâtiments ont été entièrement détruits. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1946  -  Le marché noir.  -   Les gendarmes du Mesnil-Auzouf ont interpellé Maurice Germain, 19 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont et son frère Rémy Germain, 20 ans, soldat d’aviation au Bourget, qui transportaient , le premier, 10 kilos de beurre et 10 litres d’alcool ; le second, 42 kilos 500 de beurre. Pierre Regnier, 24 ans, également de Sainte-Marie-Laumont, a été trouvé porteur de 31 kilos de beurre achetés à Campeaux. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Un important cambriolage à Ste-Marie-Laumont.  -  En l’absence des propriétaire qui s’étaient rendus à la foire d’Etouvy un cambriolage a été commis au préjudice des époux Moncel, cultivateurs au Launay. Les malfaiteurs ayant pénétré dans le grenier de la ferme, retirèrent trois lames du plancher et s’introduisirent dans la cuisine. S’attaquant à une armoire dont ils fracturèrent la porte à l’aide d’un ouvre-boite et d’un couteau.

Ils s’emparèrent des économies du ménage, soit 410 000 fr., comprenant : 110 000 francs de bons de la Libération, 145 billets de mille francs, le reste en coupures de 500 et 100 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Les méfaits de la foudre.   -   Au cours d'un orage d'une extrême violence qui s'est abattu dans la soirée de samedi sur la région de Vire, la foudre est tombée sur trois fermes à Saint-Charles-de-Percy, au lieu-dit la « Cour ». Un bâtiment agricole de 50 mètres sur 15 a été entièrement détruit, avec tout ce qu'il contenait, malgré l'intervention des pompiers de Carville, Bény-Bocage et Vire. M. Lehuard, qui exploite cette ferme, estime le sinistre à quatre millions de francs.

Au bourg de Montchamp, les toitures de deux bâtiments agricoles de la ferme de M. Calbris ont été endommagés par le feu. Les dégâts sont évalués à 500 000 francs. En travaillant sur le toit pour couper le feu, M. Calbris est tombé et s'est brisé trois côtes.

A Sainte-Marie-Laumont, un arbre foudroyé a communiqué le feu à un bâtiment agricole, mais l'incendie fut rapidement maîtrisé. L'orage ne s'apaisa que vers 2 h. du matin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Deux bâtiments agricoles incendiés à Sainte-Marie-Laumont.  -   Un sinistre dont on ignore les causes a détruit deux bâtiments de l'exploitation de M. Fernand Lepesteur où étaient entreposée la récolte de fourrage. Les dégâts atteindraient plusieurs millions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Une triste affaire.   -    Le jour de la foire d'Étouvy, Mlle Madeleine Fortin, 45 ans, de Ste-Marie-Laumont, prise d'un sérieux malaise au débit Noël devait être reconduite chez elle. Des bruits concernant une maternité prochaine de la malade étant venus jusqu'aux oreilles des gendarmes du Bény-Bocage, une perquisition fut opérée à son domicile. Madeline Fortin ne put que reconnaître qu'elle s'était livrée la veille à des manœuvres abortives.

Objet d'un mandat d'arrêt, elle a été admise à l'hôpital de Vire en raison de son état. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juillet 1950   -   Une affaire de « Tours joues ».   -   La maréchaussée du Bény-Bocage vient de mettre un terme aux exploits d'un aigrefin en jupons qui sous prétexte de conjurer les mauvais sorts s'acharnant sur bêtes et gens exploitait sans vergogne les porte-monnaie d'une clientèle trop crédule. Les agissements de la femme Germaine Beaucourt, née Hée, 49 ans, demeurant à Chanu (Orne), exerçant ses talents à Sainte-Marie-Laumont finirent par valoir l'animosité de braves gens à un cultivateur de la commune M. André Marie qu'elle aurait rendu responsable de certains maléfices. Pour tirer l'affaire au clair, sur la demande de M. Marie, un voisin, M. Georges Martin pria la femme Beaucourt de venir soigner des bestiaux auxquels il attribua des maladies imaginaires. Après quelques signes cabalistiques et attouchements sur les animaux, la « sorcière » déclara qu'ils seraient guéris sous huitaine, mais que M. André Marie, présent à la consultation et qu'elle n'avait bien entendu pas identifié n'était pas cette fois le responsable. « Il a d'ailleurs assez fait de mal dans la région », aurait-elle ajouté.

Invitée à faire connaître le montant de ses honoraires, la femme Beaucourt, levant quatre doigts de la main droite, réclama 4 000 francs qui lui furent versés. Auditeurs discrets de l'entrevue, les gendarmes en avaient assez entendu pour entrer en scène et inviter la « guérisseuse » à de plus amples explications sur son activité. C'est ainsi qu'elle aurait soigné pour insomnie M. Monpley, touché une dame Tancrède et son fils ainsi que M. Eugène Hamel. A Montchauvet, elle serait intervenue chez M. Loison pour retrouver deux vaches volées et soigna plusieurs bestiaux. Le tarif habituel des visites était de 4 000 frs.

Prévenue d'escroquerie et d'exercice illégal de la médecine, la femme Beaucourt a été laissée. en liberté provisoire. (Le Bonhomme Libre)

12.  Environs de Bény-Bocage            

SAINTE-MARIE-LAUMONT  -  Rocher à 1.200 m. d'altitude

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