15 Septembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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Ste - MARIE - aux - ANGLAIS

Canton de Mézidon-Canon

Les habitants de la commune sont des ...


Mars 1850   -  Cour d'Assises du Calvados.   -    Audience du 25 février.  

A la première audience, a été appelée la cause du nommé Adolphe Santon, âgé de 24 ans, accusé de s'être introduit le 15 novembre chez les époux Quettier, à Ste-Marie-aux-Anglais, à l'aide d'effraction extérieure et d'escalade, d'y avoir forcé une commode et volé une somme de 11 fr. 85. Il a déjà subi une condamnation pour vol, et, au moment de son arrestation, était vêtu d'une blouse volée par lui, quinze jours auparavant. — 6 ans de travaux forcés. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Décembre 1864   -   Un incendie.   -   Un incendie, dont la cause est accidentelle, a détruit un bâtiment à usage de pressoir, situé à Sainte-Marie-aux-Anglais, appartenant à M. Delaporte, propriétaire à Lisieux, et exploité par M. Bardel, fermier.

La perte mobilière s'élève à 8 525 fr., couverte par une assurance de la Compagnie la Confiance. Le bâtiment était aussi assuré. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1866   -   Un accident.   -   Mercredi, la commune de Sainte-Marie-aux-Anglais, canton de Mézidon, a été le théâtre d'un bien triste accident. Un petit garçon de 10 ans s'est noyé dans une mare, auprès de la maison de ses parents. On suppose qu'il aura voulu laver la blouse de son jeune frère, que sa mère avait laissé sous sa surveillance.  

 

Juin 1867   -   Un accident.   -   Vendredi 7 juin courant, un triste accident est venu attrister la commune de Saint-Maclou (Sainte-Marie-aux-Anglais). Un sieur Touroude, âgé de 28 ans, voulant maîtriser son cheval, en a reçu un coup de pied, si malheureusement lancé, que la mort de la victime a été instantanée. Ce malheureux laisse une veuve et un enfant.  

 

Mai 1869   -  Un secours.   -   Par décision du 27 avril, M. le ministre de l'instruction publique a bien voulu, sur la proposition de M. le préfet du Calvados, accorder un secours de 3 000 francs à la commune de Sainte-Marie-aux-Anglais pour l'établissement d'une maison d'école. 

 

Septembre 1872   -  Incendie.  -  Un incendie, dont la cause est encore inconnue, a éclaté à Ste-Marie-aux-Ang!ais, le 6 de ce mois, et a consumé la toiture d'une maison, une certaine quantité d'effets d'habillement, et 140 bottes de foin, la tout appartenant au nommé Dominique Charlot, journalier.

 

Janvier 1874   -   Enfant étouffé dans une malle.   -  Un crime d'infanticide vient d'être découvert dans la commune de Ste-Marie-aux-Anglais, canton de Mézidon, dans les circonstances suivantes : La nommée Marie-Rosalie, femme Grandière, âgée de 34 ans, domestique chez M. Ferdinand Bardel, propriétaire dans cette commune, est accouchée le 26 décembre dernier, vers dix heures du matin, d'un enfant du sexe masculin, sans que personne se soit aperçu de sa grossesse et de sa délivrance, et elle a continué son service sans aucune interruption. Aussitôt accouchée, la femme Grandière étouffa son enfant et cacha le cadavre dans une malle. Le 1er janvier, madame Bardot ayant eu besoin de cette malle, l'ouvrit et trouva le petit cadavre. Le parquet de Lisieux fut prévenu, la Justice se rendit à Sainte-Marie-aux-Anglais, et après un interrogatoire dans lequel la femme Grandière avoua son crime, fit écrouer cette femme à la maison d'arrêt de Lisieux.  

 

Mars 1874   -   Giboulées de mars.  -  Les prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au 13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons un grand abaissement de  température, avec neige et grésil, et le 9, la neige commençait à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu  rapidement.

 

Mars 1874   -   Commutation de peine.  -  Par décret de M. le président de la République, la peine de mort prononcée par la cour d'assises du Calvados, dans sa dernière session, contre la femme Grandière, pour crime d'infanticide, a été commuée en 20 ans de travaux forcés. 

Rosalie-Aimée Gautier, femme Grandière, âgée de 35 ans, est mariée et mère de deux enfants ; après avoir vécu quelques années en assez mauvais ménage avec son mari, qu'elle a ruiné, elle se plaça comme domestique à Fervaques, puis à Ste-Marguerite-aux-Anglais, chez les époux Bardel. C'est là qu'elle a tué l'enfant fruit de son inconduite.

 

Décembre 1875   -  La neige.  -  Le froid est rigoureux partout, en France c'est la région du Midi qui est la plus éprouvée. Marseille, Agen, Nimes, Montpellier, Limoges sont sous la neige. 

Dans le Calvados, du côté de Bayeux, la neige a atteint dimanche, une épaisseur de 55 centimètres, région de Caen, 20 centimètres ; de Lisieux, 8 centimètres. Plus on avance vers Paris, plus la couche diminue, à partir de Serquigny, elle couvre à peine le sol.

 

Décembre 1875   -  Mort de froid.  -  Le 10 de ce mois, vers trois heures du soir, le nommé François Detavernier, âgé de 46 ans, né à Wortegtem, Flandre-Orientale, Belgique, ouvrier terrassier, sans domicile fixe, sans moyens d’existence, se livrant à la mendicité, est décédé dans un appartement dépendant de l’habitation du sieur François Gauthier, fermier à Sainte-Marie-aux-Anglais, où il avait reçu l'hospitalité et les soins que réclamait sa position, Les constatations médico-légales ont fait connaître que le défunt a succombé aux suites d'une phtisie pulmonaire, causée par la rigueur de la saison.  

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Lisieux :  Marolles, école de garçons ; Lisieux, école de garçons ; Saint-Jacques, école de garçons ; Tortisambert, école mixte ; Mézidon, les deux écoles ; Saint-Julien-le-Faucon, école de garçons ; Sainte-Marie-aux-Anglais, école mixte ; Mesnil-Mauger, école mixte ; Orbec, école de garçons ; Saint-Julien-de-Mailloc, école de garçons ; Saint-Martin-de-Bienfaite, école de garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette, les deux écoles ; Montviette, école mixte ; Vieux-Pont, école mixte.

 

Avril 1879   -  Déclaration de naissance.  -  La naissance d'un enfant doit être déclarée à l'officier de l'état civil dans les trois jours de l'accouchement, par le père, ou, à défaut du père, par l'une des personnes qui ont assisté à l'accouchement. Lorsque la mère est accouchée hors de son domicile, c'est la personne chez laquelle elle est accouchée qui est chargée de cette formalité. 

Si la déclaration n'a pas été faite dans le délai prescrit, elle peut entraîner un emprisonnement de 6 jours à 6 mois et une amende de 16 à 300 fr. ; c'est ce qui vient d'arriver au nommé Hippolyte Langlois, 42 ans, gardien d'herbages à Ste-Marie-aux-Anglais, n'ayant pas fait la déclaration dans le temps légal, le tribunal correctionnel l'a condamné à deux jours de prison.  

 

Mars 1888  -  Odieuse tentative.  -  Samedi, carrefour Saint-Maclou, à Sainte-Marie-aux-Anglais, un misérable de 18 à 20 ans s'est jeté sur une fillette de 11 ans et allait la violer, quand, voyant des passants accourir, il a pris la fuite. On croit que c'est un domestique ou un ouvrier du pays.  

 

Octobre 1888  -  La foudre.  -  La semaine dernière, à Ste-Marie-aux-Anglais, un bâtiment à usage d'étable, dépendant de la ferme du sieur Jules Gosselin, a été détruit par un incendie attribué à la foudre. Perte 2 850 fr. environ, dont 850 au préjudice du fermier et 2 000 pour le sieur Charles Angeville, propriétaire de l'immeuble.

 

Novembre 1888  -  Encore un assassinat.  -  Dimanche matin, un ouvrier, passant sur la route d'Ecajeul à Ste-Marie-aux-Anglais, aperçut une femme couchée sur la berge, touchant la propriété de M. Lecourtois. La croyant endormie, il s'approcha près d'elle, lui prit le bras pour la secouer et réveiller. Un craquement se fit entendre et notre homme fut vivement surpris en s'apercevant qu'il ne remuait qu'un cadavre. Immédiatement la justice fut prévenue. 

Le cadavre fut reconnu pour être celui d'une femme Anaïs Rivaux, 40 ans, sans domicile connu, dont le mari habite Argences, mais avec lequel elle ne vivait pas depuis un temps assez long. La femme Rivaux était couchée sur le bord du chemin, une jambe repliée sous elle. Sur la route, des traces de souliers ferrés étaient empreintes. Des cendres, devant résulter d'un feu dernièrement allumé, n'avaient pas encore été dispersées. Des constatations, il résulte que l'assassin a dû s'agenouiller ou se coucher sur sa victime pour l'étouffer et l'étrangler avec un foulard. Le cou est tuméfié et porte une coupure sous le menton. La veille, la femme Rivaux a été vue parcourant la commune de Sainte-Marie, accompagnée d'un individu,  vagabond comme elle, avec lequel elle se disputait, tous les deux s'étaient arrêtés, pour faire leur cuisine, à l'endroit où le cadavre a été découvert. La disparition de l'individu, un morceau de drap marron, répondant au signalement de ses effets, trouvé sur le cadavre, font supposer qu'il est l'auteur du crime.  

 

Décembre 1888  -  Arrestation.  -  Il pourrait bien se faire que l'on eût arrêté à Harcourt l'auteur de l'assassinat commis sur la nommée Anaïs Rivaux, trouvée sans vie, il y a quelques jours, à Ste-Marie-aux-Anglais. Ce serait un individu faisant partie de la grande compagnie des nomades qui infestent nos campagnes.  

 

Janvier 1892  -  Ousqu’est le cachet.  -  Quand on à besoin du cachet de la mairie de Sainte-Marie-aux-Anglais, on va chez le maire. Les trois Quarts du temps, on répond qu'il est chez l'adjoint. Or, comme il y a entre les deux habitations une heure de chemin, vous jugez de l'agrément. Mais ce n'est pas tout, comme l'adjoint est souvent absent, on ne peut avoir le cachet que le sous-maire muche dans tous les coins. Un cachet, surtout un cachet, de mairie n'est cependant pas fait pour être caché. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1892  -  La neige.  -  Mardi, l'hiver a fait sa rentrée. La neige est tombée en abondance. Mercredi, il y en avait une couche de 25 centimètres dans les rues de Caen. Dans les campagnes, la neige amoncelée rendait la circulation difficile en certains, endroits. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1892  -  Lait additionné d’eau.  -  La femme Gosselin, de Sainte-Marie-aux-Anglais, additionnait de 40 % d'eau le lait qu'elle fournissait au sieur Lepetit, marchand de fromages à Saint-Pierre-sur-Dives. Elle a été condamnée à 8 jours de prison, avec bénéfice de la loi Bérenger, 100 fr. d'amende, 500 fr. de dommages-intérêts, avec insertions et affichage du jugement.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1894  -  Une incorrigible.  -  La dame Thomine, née Lacour, propriétaire à Vimont, ancienne charcutière à Caen, est une enragée qui ne peut pas s'empêcher de frauder, c'est plus fort qu'elle, faut croire. 

Déjà pincée, elle avait été obligée de verser 5 000 fr. à M. Lepetit, fabricant de fromages à Sainte-Marie-aux-Anglais, pour ne pas être poursuivie. C'était sans doute avec l'intention de se rattraper, car elle resta la fournisseuse de M. Lepetit de 150 litres de lait par jour. 

De nouveau, le lait ayant été saisi, il fut constaté qu'en plus de l’écrémage, il contenait près d'un. tiers d'eau. La dame Thomine reconnaît l'écrémage, mais nie le mouillage. Elle a été condamnée à 250 fr. d'amende, 1 000 fr. de dommages-intérêts et à la publicité, la fille Martin, 25 fr., pour avoir obéi aux ordres de sa maîtresse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  -  Immoralité.   -  Procès-verbal a été dressé au nommé Ferdinand Robert, 47 ans, hôtelier, demeurant rue de Geôle, 92, à Caen, pour excitation de mineurs à la débauche. 

— Un soir, à Sainte-Marie-aux-Anglais, sous prétexte de demander une allumette, Arthur Catherine, 16 ans, entrait brusquement chez Mme veuve Launay, 59 ans, se précipitait brusquement sur elle et se livrait à de tels attouchements que le tribunal de Lisieux a condamné ce jeune vaurien à huit mois de prison. 

— Jean Roussel, 30 ans, et Marie-Louise Méhaulle, 28 ans, ayant été vus se caressant de trop près sur le bord d'un chemin à Pont-l'Evêque, ont été condamnés chacun à vingt jours de prison.  

— Un procès a été également dressé à la veuve Allain, 49 ans, débitante à Caen, avenue Victor-Hugo, pour excitation à la débauche. 

— Françoise Geffard, 32 ans, couturière à Deauville, avait été condamnée à quatre mois pour excitation de jeunes gens et de jeunes filles à la débauche. Sur opposition, la peine a été réduite à trois mois. 

— Félix Perriot, 16 ans, domestique, poursuivi pour outrage public à la pudeur sur Constance Loisel, 12 ans, et Berthe Loisel, 10 ans, demeurant à Nonant, chez leurs parents, a été condamnée à deux mois de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Menaces de mort et faux témoignage.   -   M. Blot, propriétaire à Caen, rue Saint-Martin, possède, à Sainte-Marie-aux-Anglais, une petite propriété dans laquelle il s'est réservé un pied-à-terre. Cette propriété est louée, depuis Noël, à une femme Deganne. Le terme de la Saint-Jean approchait. M. Blot, ayant des craintes sur la solvabilité de la fermière, partit, le 22, avec sa femme, pour sa maison de campagne. 

Le 23, la femme Déganne s'en allait.  « Elle se sauve pour ne pas me payer », se dit le propriétaire, et immédiatement il fit faire un commandement de payer par huissier. La femme Deganne prétend qu'elle était, partie pour Caen porter l'argent du semestre, ainsi que l'indique le bail. 

A la maison, elle avait laissé sa nièce, Louise Heuzé, 17 ans, qui est enceinte et une veuve Clément. Le 26, la veuve Clément aurait braqué un revolver sur M. Blot et lui aurait dit à plusieurs reprises « Il faut que je te tue », en accompagnant ces menaces d'injures. La veuve Clément et la fille Heuzé affirment qu'il n'y a rien eu de dit. M. Blot, sa femme et leur servante déclarent le contraire. Finalement, la veuve Clément est condamnée à un mois de prison pour menaces de mort et la fille Heuzé à deux mois pour faux témoignage. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Voleurs de vaches.  -  Le nommé Pierre Jaume, à la Cambe, a déclaré qu'une vache lui avait été volée par une de ses proches parentes. 

— Une vache de 400 fr. a été volée au sieur Gaston Serey, propriétaire à Ste-Marie-aux-Anglais. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Les femmes témoins dans les Postes.  -  La nouvelle loi sur les femmes témoins, vient de recevoir une utile application dans les postes. Les femmes pourront être témoins dans les opérations de la caisse d'épargne postale, pour les remboursements ne dépassant pas 150 fr., ainsi que pour les mandats postaux. Toutefois, le mari et la femme ne pourront être témoins pour la même quittance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  L’immoralité à la campagne.  -  Paul Gosselin n'a que 14 ans. C'est le fils du propriétaire d'une petite ferme occupée par les époux Ruault, cultivateurs à Ste-Marie-aux-Anglais. Profitant que les époux Ruault étaient partis pour le marché de St-Pierre-sur-Dives, Paul Gosselin dit à leur jeune fille de lui apporter la clef de l'étable. C'est alors qu'il se jeta sur elle sous prétexte de l'embrasser, la jeune fille le repoussa, le gamin se jeta de nouveau sur la fillette qu'il tenta de violer. 

N'ayant pas pu mettre son ignoble projet à exécution, il a été seulement poursuivi pour outrage à la pudeur et condamné à deux mois. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Infanticide.  -   Samedi la nuit, la fille Adolphine Launay, 29 ans, nèe à Mittois, accouchait seule dans la chambre qu'elle occupait chez les époux Bonnetot, à Sainte-Marie-aux-Anglais, canton de Mèzidon.

La maîtresse entendant du bruit dans la chambre de sa bonne y monta et trouva la fille Launay debout, les pieds dans une mare de sang.

   « Malheureuse ! lui dit-elle, vous venez d'accoucher ».

 « Non ! répondit la fille, c'est un mal qui me prend quelquefois, ce ne sera rien, et, comme c'est dimanche, permettez-moi d'aller voir mon frère à Ecajeul. »

Mme Bonnetot eut la complaisance de la faire conduire, en voiture. Le soir, elle revenait à pied d'Ecajeul chez ses maîtres.

Pendant l'absence de la fille Launay, sa maîtresse avait fait ouvrir une armoire fermée à clef et y avait trouvé le cadavre d'un enfant nouveau-né. La coupable fut bien obligée d'avouer qu'aussitôt accouchée elle avait étranglé son enfant avec les cordons de son tablier, dans lequel elle avait roulé le cadavre.

La fille Launay a déjà eu quatre enfants, dont deux sont encore vivants. Elle a été écrouée à la prison de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1901   -   Les voleurs d’animaux.  -   Deux vaches, valant 500 fr., ont été volées, la nuit, dans un champ, au sieur Sosthène Debon, cultivateur à Landelles, canton, de Saint-Sever.

 On a arrêté, sur le marché de Caen, un individu soupçonné d'avoir volé une vache amouillante qu'il avait vendue pour 100 fr. de moins qu'elle ne valait. Cet individu est le nommé Louis Marie, 28 ans, domestique, sans domicile fixe.

Il avait volé la vache, estimée 400 fr., à Ste-Marie-aux-Anglais, près Mézidon, dans un herbage appartenant au sieur Louis Pichard, propriétaire à Vieux-Pont.

  Une vache de 425 fr. a été volée au sieur Albert Lefranc, cultivateur à Brouay, près Tilly-sur-Seulles.

 On a aussi, volé une vache de 180 fr. au sieur Édouard Jenvrin, boucher à Etouvy, près Bèny-Bocage.

 Une jument de 500 fr. a disparu, la nuit, d'un herbage appartenant au sieur Feuillet, à Glos, près Lisieux. Les recherches faites pour retrouver la jument sont demeurées infructueuses. Il est certain qu'elle à été volée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Vache volée.  -   Une vache de 400 fr. a été volée, la nuit, à Sainte-Marie-aux-Anglais, près Mézidon, au préjudice du sieur Bonis, cultivateur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Impôt sur le revenu.  -  Ce projet de loi a été déposé à la Chambre. Il se compose :

1° de la taxe personnelle portant sur le revenu provenant des loyers, des rentes, du commerce, du travail, des emplois et même des retraites.

2° de la taxe mobilière fixée d'après le loyer.

— En ce qui concerne l'impôt sur le revenu, c'est le contrôleur qui l'estimera à charge par lui de prouver l'existence du revenu indiqué.

Sont affranchis de l'impôt, ceux dont le revenu est inférieur à 500 fr., à 700 fr., à 900 fr., à 1 200 fr. et à 1 600 fr. selon l'importance de la population.

A Caen, les personnes ayant un revenu inférieur à 1 600 fr. seront exonérées de l'impôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Les voleurs de bestiaux.   -  On se souvient qu'un sieur Emile Bonis, cultivateur à Sainte-Marie-aux-Anglais, avait eu une vache volée dans un herbage et qu'il l'avait reconnue trois mois après, en chassant, dans le troupeau du sieur Jacques Leperchet, 48 ans, cultivateur à Écajeul, près Mézidon.

Leperchet prétendit avoir acheté la vache 200 fr. à un inconnu. Mais l'enquête fit connaître que son troupeau tout entier avait été recruté par vol.

Les sieurs Pierre, cultivateur à Hiéville, et Desarthe, à Mittois, y reconnurent aussi leurs vaches volées. Un mandat d'arrêt fut lancé contre Leperchet, qui fila à Jersey.

La police anglaise vient de l'y retrouver, dans une ferme, sous un faux nom. On l'a emmené à Londres pour les formalités d'extradition, après quoi il sera livré à la justice française. Leperchet, qui faisait ce petit commerce depuis quatorze à quinze ans, y avait gagné une petite fortune. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Incendies.    -    A Asnières, d'un bâtiment et de 270 gerbes de blé au sieur Anne ; pertes, 3 000 fr., et d'effets mobiliers, au sieur Benjamin, journalier, pertes, 200 fr. Le tout assuré. 

— De 1 400 bottes de foin au sieur Delacour, à Ste-Marie-aux-Anglais. Pertes, 400 fr. Non assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1904  -   La fraude du lait.    -    Un fromager de Sainte-Marie-aux-Anglais, le sieur Robert Busnel, s'apercevait que le lait qu'il recevait dans ses tournées était fortement falsifié. Il surveilla ses fournisseurs et constata que l'un d'eux, un cultivateur d'Ouville-la-Bien-Tournée, près Mézidon, ajoutait au lait 25 pour % d'eau. 

Le fromager a porté plainte, et l'affaire aura certainement des suites.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :

Norrey : Église ; Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres  : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot :  Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ; Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy :  Église ; Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville : Portail méridional de  l'église ; Thaon : Église ; Thiéville : Clocher et façade occidentale de l'église ; Tordouet : Clocher de l'église, etc ...

 

Novembre 1915  -  La Cueillette des pommes.  -  Le ministre le l'instruction publique avait décidé, le mois dernier, que les enfants des écoles, dans nos vingt trois départements cidricoles, pourraient être mis, un jour par semaine, à la disposition des maires, pour participer à la cueillette des pommes. Afin de hâter cette récolte, particulièrement abondante cette  année, et afin d'éviter la perte d'une véritable richesse nationale, le ministre de l'instruction publique vient l'envoyer des Instructions aux inspecteurs d'académie pour que, partout où le  besoin s'en fera sentir, nos écoliers consacrent tous leurs après-midi à ce travail.

 

Décembre 1915  -  Un incendiaire.  -  Pendant la nuit, un incendie a détruit les écuries de M. Lepetit, fabricant de fromages à Sainte-Marie-aux-Anglais, canton de Mézidon. Vingt-un chevaux et vingt-deux vaches ont péri. Deux autos, du matériel agricole et du fourrage ont également été détruits. Les pertes sont évaluées à 125 000 francs. Déjà quelques jours avant,  un commencement d'incendie s'était produit dans un bâtiment voisin, mais, grâce à la promptitude des secours, les dégâts avaient été insignifiants. On pensa que la malveillance n'y était pas étrangère et on soupçonna un employé de la maison, Auguste Normand, 18 ans, dont l'attitude, au cours du second sinistre, avait paru suspecte. Après quelques réticences, Normand finit par avouer être l'auteur des deux incendies, mais, tout en affirmant qu'il n'éprouvait contre son patron aucun sentiment de haine ou de vengeance, il n'a pu, ou voulu dire, à quel mobile il avait obéi. Il a seulement déclaré qu'il était ivre. On l'a arrêté.

 

Janvier 1920  -  Fâcheux oubli.   -   En rentrant le soir, chez lui, à Sainte-Marie-aux-Anglais, M. Blous, employé temporaire à la gare de Mesnil-Mauger, s'aperçut qu'il avait oublié, dans le bureau de la gare, son portefeuille contenant 359 francs et un livret de Caisse d'épargne de 247 fr. Vite, il retourna, mais, malgré toutes ses recherches, il ne put rien retrouver. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1920  -  La fin d’une idylle.   -   Un employé de la fromagerie Lepetit, à Ste-Marie-aux-Anglais, nommé Vion, venait l'autre jour réclamer du linge et des effets à la femme Guesnet, avec laquelle il avait vécu plusieurs années. Le nouvel ami de la dame, Louis Lemonnier, ne trouvant pas sans doute la réclamation de son goût, se jeta sur Vion et le frappa si brutalement qu'il lui fractura une côte. Plainte a été portée. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1920   -   Noyade accidentelle.   -  On a trouvé dans une mare attenant à sa maison le corps de M. Victor Poisson, 61 ans, cultivateur à Ste-Marie-aux-Anglais, canton de Mézidon. On croît que c'est en voulant se laver les mains que le pauvre homme a perdu l'équilibre et s'est noyé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1924  -  Un nouveau maire. -  Au cours de sa dernière réunion, le Conseil municipal de Sainte-Marie-aux-Anglais a nommé M. Henri Lepetit, maire de cette commune, en remplacement du regretté M. Eugène Marie.

 

Mai 1925  -  Naissance d’un veau phénomène.  -  Une vache appartenant à M. Guilmard, cultivateur à Sainte-Marie-aux-Anglais, a donné naissance à un veau phénomène constitué d'un seul corps, de deux tètes, quatre pattes de devant, de quatre pattes de derrière et de deux queues. Le veau est mort au cours de la délivrance pratiquée par M. Lecoq, de Saint-Julien-le-Faucon. 

 

Août 1928    -   Incendie.   -   Un bâtiment dépendant d'une ferme appartenant à M. Busnel, propriétaire a Sainte-Marie-aux-Anglais a été en partie détruit par un incendie à un feu de cheminée. Les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives ont pu sauver une partie du bâtiment, dont la toiture sur une longueur de 16 mètres a été détruite. il n'y a pas eu d'accident de personne bien que, cependant, un repas de noce, avait lieu dans la maison au moment de l'incendie.  

 

Septembre 1928   -   Fichu moment !   -   Tandis un repas de noces avait lieu chez les époux Duval, gardien d'herbage à Sainte-Marie-aux-Anglais, canton de Mèzidon, un incendie s'est déclaré dans la maison, jetant la panique parmi les dîneurs. Alertés, les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives ont circonscrit le sinistre après une heure d'efforts. Les dégâts sont assez importants.   

 

Mai 1938   -   Nécrologie.   -   Nous, apprenons le décès survenu mardi soir, de M. Gaston Hue, maire de Sainte-Marie-aux-Anglais.

Élu conseiller municipal, puis adjoint, il avait été choisi par ses collègues pour succéder comme maire à M. Lepetit, décédé il y a six mois. M. Hue était le frère de notre sympathique  confrère M. l'abbé Louis Hue, directeur de la « Croix du Calvados », que nous prions, ainsi que les membres de la famille, de bien vouloir accepter nos sincères  condoléances. (Source  : Le Moniteur du Calvados) 

 

Décembre 1938   -  Le sac à main avait disparu.  -   Mme Larue, 30 ans, femme de chambre, employée à la fromagerie Lepetit, a porté plainte pour vol. 

De retour de Caen, elle avait déposé sa bicyclette devant le réfectoire de la fromagerie, afin d'aller rendre visite à son mari, lorsqu'un quart d'heure après elle s'aperçut que son sac à  main placé dans son sac à provisions, installé sur le guidon de son vélo, avait disparu. Ce sac à main connaît environ 200 francs et différents objets. Mme Larue estime son préjudice à 260 fr. environ. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Blessé sur la route.  -  M. Michel Langlois, charcutier à Mézidon, avait envoyé, le 4 courant, en soirée, son commis, Georges Cramer, 15 ans, chercher des volailles à Sainte-Marie-aux-Anglais.  

Vers 20 h. 40, M. Louis Foyer, propriétaire à Sainte-Marie-aux-Anglais, trouvait étendu sur la chaussée d'un chemin vicinal de cette commune, le malheureux jeune homme, encore à califourchon sur sa bicyclette.

Le docteur Pernet, de Mézidon, appelé et arrivé en toute hâte, constatait de profondes blessures dans la région de l'œil droit et aussi une fracture du crâne.

Le jeune Granier a été transporté dans le coma à l'hôpital de Lisieux.

C'est le fils du palefrenier-chef de la station du haras de Mézidon. Jusqu'ici, la, cause de l'accident n'a pu être établie. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1944   -   La Résistance à l'honneur.   -   Étendant à d'autres patriotes d'élite l'hommage qu'il avait précédemment accordé à différents membres de la Résistance, le Comité Départemental de Libération a cité à l'ordre du jour de ses deux dernières réunions, avec inscription au procès-verbal :

Sur le proposition du Président :

-  M. ARSÈNE, rue d'Auge, à Caen, « Résistant d'un cran et d'un sang-froid remarquables. A participé à plusieurs opérations périlleuses pendant la

clandestinité

-  Mme VION, directrice de la Maternité de Bénouville. « Exemple de la femme française, animée du plus pur sentiment patriotique. »

Sur la proposition du Vice-President :

-  Mme FOUQUET et Mlle DELAHOUSSE, institutrices à Ernes. « Ont fait preuve d'un grand patriotisme et d'un grand dévouement durant les opérations de débarquement »

Sur la proposition du Secrétaire du C. D. L. :

Mme MARDRUS. « N'a pas hésité sous les rafales d'obus, au péril de sa vie, à soigner un capitaine F. F. I ., grièvement blessé, faisant ainsi preuve d'un dévouement au-dessus de tout éloge ».

Sur la proposition du représentant du parti S. F. I. O. :

-  M. RENOUT Henri, Intendant du Centre d'Accueil du Lycée Malherbe. « Depuis le 6 juin, s'est dévoué sans compter et en toutes circonstances à l'hébergement des réfugiés du Centre ».

Sur la proposition da Comité Local de St-Pierre-sur-Dives :

M. COURCY André. « Engagé volontaire le 18 août 1944, avec les troupes anglaises à Ste-Marie-au-Anglais, a participé à l'attaque du bois de Ste-Marie, le 19 août au matin. A été tué avec le Colonel et trois soldats anglais au moment où il s'élançait pour capturer des Allemands, armés de deux mitrailleuses ».

Saluons ces vaillants compatriotes parmi les meilleurs des Calvadosiens. (Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Le feu.  -  Un incendie a partiellement détruit un bâtiment voisin de la ferme de M. Lecourtois, cultivateur à Sainte-Marie-aux-Anglais, 200 bottes de foin ont été la proie des flammes. Les causes du sinistre sont inconnues. Les dégâts sont évalués à 7 000 francs.  

 

Janvier  1948    -     Un drame de la jalousie à Sainte-Marie-aux-Anglais.   -  un assassinat qui a coûté la vie à une mère de 8 enfants a ensanglanté la nuit de Noël à Sainte-Marie-aux-Anglais.

Lasse des brutalité de son ami, Louis Renouard, 44 ans, ouvrier agricole, originaire des Côtes-du-Nord, une servante de ferme Germaine Gondouin, divorcée Joly, 36 ans, décidait de  rompre le mois dernier. Cette résolution ne fit qu'aggraver la jalousie de l'amant qui rencontrait chaque jour la jeune femme chez M. Louis Foyer, cultivateur, où ils étaient employés tous les deux. La haine au cœur Renouard avait confié à des compagnons de travail « Quand je lui aurais fait son affaire, je ferai la mienne ».

L'autre soir vers 20 h., comme les cloches allaient répandre sur la campagne l'allégresse de leurs volées, Germaine Gondouin se rendait dans une étable tenant dans ses mains deux seaux de petit lait. Comme elle passait près d'un bâtiment l’ancien amant, surgit de l'ombre armé d'un marteau donc il asséna trois coups extrêmement violents sur la tête de sa victime. Aux cris poussés par celle-ci sa fille aînée, âgé de 13 ans, accourut vers sa mère qui gisait dans une mare de sang, tandis que l'assassin s’enfuyait à travers les herbages.

Le docteur Pernet, De Mézidon, donna les premiers soins à la malheureuse et ordonna son transfert à l'hôpital de Lisieux ou elle fut trépané

Les gendarmes de Saint-Julien-le-Faucon, sous les ordres du capitaine Riques, commandant la section de Lisieux, et de l'adjudant Delmont, procédèrent aux premières constatations. Leurs recherches entravé par la nuit reprirent à l'aube le dernier acte de cette tragédie leur fut révéler avec le petit jour dans un petit bois, sur le territoire de Mesnil-Mauger, Il devait découvrir le corps du criminel pendue à une grosse liane entourant un chêne, la tête penchée sur le côté et les jambes écartées touchant de sol. La corde confectionnée à la hâte par Renouard avec les lacets et ses souliers avait été attachée à une hauteur ne dépassant pas 1 mètre 50.  

L'examen du cadavre confirmée par les déclarations d'un témoin qui entendit des cris provenant du petit bois a révélé que le nœud coulant ayant mal fonctionné, l'assassin avait succombé à une lente asphyxie. Cet ultime châtiment que le destin infligea au forcené a mis fin à l'action de la justice. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   La cambriole.  -  Mettant à profit l'absence de Mme veuve Piron, ménagère à Sainte-Marie-aux-Anglais, qui s'était rendue à une cérémonie, des cambrioleurs ont pénétré chez elle et dérobé des bijoux, du linge et des denrées.

Le montant du vol atteint une soixantaine de mille francs. Pour s'introduire dans l'habitation les malfaiteurs ont démastiqué une vitre d'une fenêtre. La gendarmerie enquête. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Une affaire de coup.   -  Employé au service de M. Foyer, cultivateur, l'allemand Schulz Karl, 24 ans, travailleur libre, s'était rendu avec un camarade à la fête de Sainte-Marie-aux-Anglais. Il y fut pris à partie par Jeanne Louis, 28 ans, ouvrier agricole à Saint-Crespin qui lui porta un violent coup poing à la figure.

Blessé au nez l'allemand ne répondit point et quitta la fête. Jeanne Louis, interrogé par les gendarmes, s'est refusé à toute déclaration. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  En route pour l'hôtel des Haricots !   -   Condamné en appel à six mois de prison et à 2 000 frs d'amende pour complicité de manœuvres antinatalistes, Roger Castelain, 22 ans, ouvrier de fromagerie à Sainte-Marie-aux-Anglais, a été appréhendé et écroué. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Domaine de Ste-Marie-aux-ANGLAIS

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