Juillet
1840 -
Nouvelle locale. -
Les nommés
Salles dit Le Grenadier, demeurant à Dampierre, et Lapaix dit Giraud,
de Septvents, forçats libérés, ont été arrêtés, mercredi dernier,
par la gendarmerie de Caumont, sous la prévention : l'un de vol dans un
champ, et l'autre de recel d'une herse en fer appartenant au sieur
Michel Denize, de Caumont.
Le
même jour Marie (Jean), enfant naturel domicilié à St-Martin-Don, a
été incarcéré comme prévenu d'escroquerie au préjudice de
plusieurs cultivateurs chez qui il achetait, tantôt plusieurs tonneaux
de cidre, tantôt une grande quantité de chaux dont il ne se livrait
jamais. (
Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Octobre
1845 -
Nouvelle. -
Le ministre de
l'intérieur a récemment adressé aux préfets une circulaire dans
laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à
prendre des mesures pour que les logeurs, les aubergistes et les
hôteliers soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à
une seule place de manière que les soldats en voyage puissent à
l'avenir coucher isolément.
(Source : Journal de Honfleur)
Avril
1864 -
Par arrêtés des 19 et 23 avril.
-
M. le préfet du
Calvados a nommé :
-
Maire de la commune de Saint-Martin-Don, M. Desrues
(Emmanuel), conseiller municipal, en remplacement de M. Lepelletier,
décédé.
-
Maire de la commune de Boulon, M. Subtil de Beaumont, en
remplacement de M. Paulmier, décédé.
-
Maire de la commune de Saint-Agnan-le-Malherbe, M. Boulon,
conseiller municipal, en remplacement de M. Heudier, démissionnaire. (l’Ordre
et la Liberté)
Février
1875
-
La Cour. -
La
Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou
les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des
voisins ; 2° qu'ils ne
pouvaient les tuer qu'au
moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur
les lieux
mêmes où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux pigeons.
Février
1875
-
Mort accidentelle. -
Le
nommé Eugène Foucher, cultivateur à Carville, âgé de 47 ans, né à
Sainte-Marie-outre-l’Eau, a été trouvé mort dans un champ situé
sur le bord du
chemin vicinal de Saint-Martin-Don, canton de Bény-Bocage, sa voiture
et son cheval se trouvaient à quelques mètres de lui. La levée et la
constatation du cadavre ont fait connaître que la mort était le
résultat d'un accident attribué au défaut de guides et
à
un écart du cheval qui, d'après la rumeur
publique, était très
ombrageux. Le malheureux
tenait encore sa
lanterne à la main.
Novembre
1888 -
Parents dénaturés. -
Les
époux Lecraunier, de St-Martin-de-Don, ont deux enfants, une petite
fille de 6 ans et un autre de 7 mois. La petite fille était chez eux
une vraie martyre. Elle restait des journées sans manger, on lui avait
cassé cinq dents. Quand on a pu l'arracher à ses bourreaux, son corps
n'était qu'une plaie. Les Lecraunier qui ont pris la fuite ont été
condamnés chacun à 2 ans e t
200 francs.
Août
1893 -
Cour
d'assises du Calvados. -
Vol
qualifié. -
Pour
vols de volailles commis la nuit à Pont-Bellenger et St-Martin-Don,
Aimable Falaise, 27 ans, domestique,
sans domicile fixe, a été condamné à 2 ans de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 - Les hannetons.
- Le
conseil général du Calvados a décidé d'accorder des primes de dix
centimes par kilogramme de hannetons ramassés dans le département pour
être détruits. Ces hannetons devront être apportés à la personne
déléguée par le maire, pour être détruits. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 - Fuyez les
arbres pendant l’orage. - Nous
sommes menacés d'orages. Nous ne saurions trop recommander à nos
lecteurs de ne jamais se mettre à l'abri sous les arbres pendant la
tourmente. Quatre malheureux ont été victimes de cette imprudence la
semaine dernière. Deux à Chaudoir et deux à Chambles. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1895 - Enfant
martyre. -
Joséphine
Decaen, 32 ans,
journalière à Saint-Martin-Don, vit avec Léon Maire, 28 ans, carrier.
Elle a deux enfants. L'un de ces enfants, âgé de 10 ans, fatigué
d'être martyrisé par Hilaire et sa mère, a, le dimanche de Pâques,
quitté leur domicile et est allé se réfugier chez son grand-père.
Une
enquête a eu lieu. À la suite, Hilaire et la fille Decaen ont été
condamnés chacun à 18 mois de prison pour coups et blessures au pauvre
petit. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Mort en
chassant. -
Michel Savey, 64 ans, cultivateur à Saint-Martin-Don,
était parti le matin à la chasse, emmenant avec lui son chien. Le
lendemain, le chien de Savey rentra seul à la ferme.
Prise
d'une vive inquiétude, la dame Savey, accompagnée de parents et de
voisins, se mit à la recherche de son mari, le chien. les accompagnait.
L'intelligent animal, approchant de l'endroit où il avait laissé son
maître, prit les devants et fit découvrir le cadavre de Savey, sur le
territoire de Ste-Marie-Outre-l'Eau. Cette mort est purement
accidentelle. Savey avait fait une chute il y a environ un mois, et il
est probable qu'elle n'est pas étrangère à sa mort. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1897 -
Un charivari qui tourne mal.
- Nous
ne sommes pas partisans des charivaris. Cet manifestations bruyantes
finissent toujours mal. C'est dire que nous n'approuvons pas les
charivaris organisés ces temps derniers contre leur curé : par les
paroissiens de St-Martin-Don commune du Bocage. Mais,
nous
approuvons encore moins les actes, de brutalité dont se sont rendus
coupables les amis du curé vis-à-vis de quelques charivariseurs. Trois
de ces soutiens de l'autel seraient tombés à coups de bâton sur le
sieur Paramé et l'auraient frappé au point que le médecin, appelé à
le soigner, a des craintes pour les jours du blessé.
Tout
cela n'arriverait pas si l'évêque, sous prétexte qu'il ne sait que
faire des prêtres dont on a à se plaindre, ne les maintenait pas quand
même dans leur paroisse, au risque de
provoquer des scènes du genre de celles qui ont ensanglanté la commune
de Saint-Martin-Don.
—
Dans le même Bocage, à Pierres, on charivarise aussi. Mais, comme
auprès du presbytère habite un couple sur lequel il y a passablement
à redire, on se demande si le charivari a lieu à l'intention du
presbytère ou s'il est dirigé contre le couple voisin.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1897 -
Les suites d’un charivari.
-
Le
curé, ou plutôt l'ex-curé de St-Martin-Don, canton de Bény-Bocage,
car il a été déplacé, et l'institutrice, aussi déplacée, étaient
au mieux. Ces relations aimables eurent pour conséquence de mettre le
curé mal avec la plupart des habitants, y compris le maire,
quelques-uns, seuls, se rangèrent de son côté.
Or,
le 14 août, un charivari vocal et instrumental fut organisé en
l'honneur du curé et de l'institutrice. Ces sortes de manifestations se
terminent toujours par des disputes et des horions. — Les choses ont
pris un caractère plus grave à St-Martin-Don. Le jeune Letellier, 16
ans, rencontré, le soir du 15 août, sur un chemin public, fut
brutalement frappé, ce fut également la nuit et sur la route que le
sieur Jean Parante, 48 ans, fut assailli et à demi assommé par
plusieurs individus. Ce malheureux a failli mourir à bout de sang et,
aujourd'hui encore, il ne peut pas se servir d'une main.
A
la suite de ces agressions, on arrêta Louis Gervais, 53 ans, son
gendre, Henri Robert, 25 ans, et le fils Gervais. Ils nièrent d'abord
énergiquement, mais, après vingt jours de détention préventive, ils
finirent par avouer ce qu'ils ne pouvaient pas nier. Gervais père
reconnaît seulement avoir frappé Letellier, Robert prit à son compte
les coups portés à Paramé. avec la complicité d'Alfred Aumont, 35
ans, d'Ernest Decaen, 34 ans, et de Marie dit Paconnier, 26 ans. Quatre
vigoureux et jeunes gars contre un homme de 48 ans, comme c'est
brave !
Les
plus mauvais renseignements au point de vue de la violence sont fournis
sur les inculpés
tous
partisans du curé, principalement sur Gervais père qui est signalé
pour une brute, content lorsqu'il a l'occasion de menacer et de frapper
quelqu'un. Il n'a cependant été condamné qu'à deux mois de prison,
son gendre Robert, à quatre mois, Aumont et Marie, à deux mois,
et Decaen, à un mois, Gervais fils avait bénéficié d'une ordonnance
de non-lieu.
Aujourd'hui,
une trentaine d'habitants de Saint-Martin-Don, auteurs présumés des
charivaris faits au curé et à l'institutrice, comparaissent en justice
de paix pour bruit et tapage injurieux et nocturne. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Coup de couteau.
- À
St-Martin-Don, canton de Bény-Bocage, un sieur Giroux, 40 ans,
carrier,, aurait rencontré, la nuit, sur la route, un sieur Leloutre,
28 ans, domestique, qui lui réclama de l'argent et l'aurait frappé
d'un coup de couteau au côté gauche. Leloutre a pu fournir
un alibi. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1913 - Le feu
- Jeudi vers 11 heures, les gendarmes de Beny-Bocage aperçurent
sur la bruyère de Montinglier, à Saint-Martin-Don une forte colonne de
fumée et puis des flammes s'élevant aussitôt à une grande
hauteur. Voyant que le feu pouvait s'étendre aux bois voisins, ils
firent sonner le tocsin. De nombreuses personnes accoururent. On parvint
à arrêter la marche du feu activé par la violence du vent. Au moyen
de perches et de branches d'arbustes on réussit à l'éteindre.
L'incendie, qui dura environ une heure,
a détruit trois hectares de bois et de bruyère appartenant à
MM. Juhel et Montier, propriétaires à Saint-Martin-Don.
Décembre
1914 -
Morts glorieuses. -
Sont tombés
au champ d'honneur : le soldat Ernest Lange, du 236e
de ligne, tué à Guise ; le soldat Auguste Guillet, de Jurques ; le
soldat Ernest Javalet, du 5e,
de St-Ouen-des-Besaces, tué au Godat ; Léon Norel, du 4e
zouaves, fils de l'ancien restaurateur du boulevard St-Pierre, tué
près d'Ypres ; Paul Guezet, du 43e
d'artillerie, et Albert Désert, du 5e,
tous deux de Sept-Frères ; René Le Gout, du 319e,
de Lisieux, tué dans la Marne ; Albert Saucey, du 205e
de Saint-Martin-Don ; le caporal Paul Martin, du 5e,
demeurant 162, rue d'Auge, à Caen, tué dans la Marne ; Joseph Lemitre,
du 136e,
de Viessoix ; le soldat Maurice Lebrun, du 5e,
de Saint-Etienne-la-Thillaye ; le caporal Eugène Lebissonnais,
sergent-major aux pompiers de Caen, tué dans la Somme.
-
Sont morts des suites de leurs blessures : à l'hôpital d'Etampes,
Eugène Robin, du 119e,
dont la famille habite, rue du Marais, à Caen ; à Chalons-sur-Marne,
Camille René, de Coulvain; à l'hôpital Saint-Joseph de Caen, Antoine
Pegon, du 60e
territorial : à Fismes, Edmond Baloud, du 205e,
de Danvou ; au Bourgel-Drancy, Louis Leclercq, du 5e,
de Saint-Ouen-des-Besaces : à l'ambulance de Prouilly, Louis Douet, du
5e,
de Bernières-le-Patry. (Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Une triste fin. -
On
a trouvé sur la route, à St-Martin-Don, canton du Bény-Bocage, le
cadavre d'un homme d'une cinquantaine d'années, dont il a été
impossible d'établir l'identité. L'état de son corps, couvert de
vermine, laisserait supposer que le pauvre homme est mort de misère.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 -
Noyée
dans un lavoir. - A
la suite
de peines
qu'elle ne
pouvait surmonter,
la dame veuve
Roussel, née
Robine Alzina.
âgée de
65 ans,
cultivatrice à
St-Martin-Don, s'est
donnée la
mort en
se noyant
dans un
lavoir où
elle a
été trouvée
dans la
matinée du
26 avril
dernier, par
Mlle Subtil
Marie, sa
voisine.
Octobre
1927
-
Vengeance stupide.
-
A Saint-Martin-Don, canton du Bény-Bocage, pour assouvir quelque
basse rancune, une brute a nuitamment sectionné deux trayons d'une
vache à Mme Veuve Victorine Santil, cultivatrice.
Novembre
1930 -
Plutôt la mort que le mariage. -
Il y a quinze jours, un jeune homme de Saint-Martin-Don, M.
Marie, âgé de 24 ans, devait se marier. C'est en vain que la fiancée,
le jour fixé pour la cérémonie, attendit le jeune homme, celle-ci ne
parut pas et ne donna plus signe de vie. On croyait à une fugue et les
parents, ainsi que la financé, pensaient qu'il rentrerait. Or des
chasseurs, se trouvant dans le bois Saint-Martin, ont découvert son
cadavre pendu à un sapin. Plutôt que de se marier, le jeune homme
avait préféré se suicider.
Juillet
1932 -
A éclaircir. -
Rentrant chez elle, à
St-Martin-Don, canton du Bény-Bocage, après une absence de plusieurs
semaines, Mme veuve Boidoux a constaté qu'on lui avait pris 200 litres
de cidre, 10 poules, une machine à coudre, du linge et 5 500 fr.,
contenus dans une boite en fer.
Elle
accuse un de ses proches contre lequel elle a porté plainte. (Bonhomme
Normand)
Mai
1937 -
Un
cultivateur se noie dans un
puits.
- M. Blanchet Alphonse, âgée de 66 ans, cultivateur au village
Chenevière, commune de Saint-Martin-Don, était allé abreuver
ses vaches à un puits situé à une cinquantaine de mètres de
son habitation, mais son absence se prolongeant, sa femme inquiète
envoya une fillette voir ce qu'il faisait. M. Blanchet était tombé
dans le puits et malgré la promptitude des secours on ne retira qu'un
cadavre.
M.
Blanchet était sujet à de fréquents vertiges et c'est sans doute en
tirant de l'eau que, perdant l'équilibre, il est tombé dans le puits. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Un cultivateur se tue en tombant d’une hauteur de 5 mètres.
- M.
Jean Prosper, de Saint-Martin-Don, étant en corvée de battage chez M.
Brochet, cultivateur à Saint-Martin-Don. village de la Rairie, s'est
tué accidentellement dans les circonstances suivantes :
MM.
Jean Prosper,
Raquidel
et Joyeux étaient occupés à tasser dans un grenier des bottes
de paille qui leur
étaient passées d'une grange par M. Aumont, quand, soudain, M. Jean
Prosper tomba à la renverse, glissa sur la paille et tomba d'une
hauteur de 5
mètres
sur l'aire de la grange. Aussitôt ses compagnons de travail se
portèrent à son secours, mais le malheureux
cultivateur, qui perdait le sang
par la bouche
et les
oreilles,
ne donnait plus signe de vie. Il
était mort sur le coup des suites d'une rupture de la colonne vertébrale.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
Vingt hectares de bois en feu.
- A
Saint-Martin-Don, deux jeunes gens de Beaumesnil, les frères Anatole et
Fernand Aumont, effectuaient un chargement de bourrées, dans un bois
appartenant à Mme Desgrées du Lou, de Nantes, lorsque l'un d'eux jeta
imprudemment une cigarette encore enflammée sur des herbes sèches.
Celles-ci prirent feu et, en dépit des efforts des deux hommes,
l'incendie se propagea rapidement.
Apercevant
une épaisse fumée s'élever du bois, un cultivateur, M. Anne, fit
sonner le tocsin. Combattu par la population et les gendarmes, le
sinistre ne put être maîtrisé qu'après plusieurs heures. Une
vingtaine d'hectares ont souffert, des flammes. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1944 - Souvenir d'un jeune pilote américain.
- Lieutenant
William Dale Lacey Jr, pilote américain au sein du 12th Tactical
Reconnaissance Squadron, 10th Photographic Reconnaissance Group du XIX
Tactical Air Command. Son appareil P51 Mustang fut abattu le 30 juillet
1944 par la Flak allemande sur la commune de Saint-Martin-Don.
Il
effectuait une mission de reconnaissance photo sur Vire, il avait
décollé de l’aérodrome A9, situé au Molay-Littry dans le Calvados.
Il était âgé de 21 ans, son corps fut rapatrié
aux États-Unis après la guerre.
Mars
1947 -
Le feu à St-Martin-Don. –
Un incendie activé par un vent violent a détruit l’habitation
de M. Eugène Anne, cultivateur. Avec l’aide de voisins, une partie du
mobilier a pu être sauvée. Les pompiers de Vire et de Bény-Bocage
sont parvenus à préserver deux bâtiments situés à proximité et
couverts en chaume. Degas importants. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Une élection annulée. -
Saisi
d’une réclamation, le conseil de Préfecture a annulé l’élection
de M. Alfred Asselin comme conseiller municipal de Saint-Martin-Don.
M.
Asselin avait obtenu exactement la majorité absolue mais un suffrage
douteux lui a été retiré. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
2009 -
Les débris de l'avion étaient enfouis à moins de cinq mètres
de profondeur. -
Des fouilles ont permis de découvrir
la carcasse d'un avion de la Seconde Guerre mondiale, à
Saint-Martin-Don (Calvados).
L'avion
avait fini sa course dans un petit pré, en bordure de la Vire. « Ce
n'est pas une découverte, on a toujours su qu'il était là », indique
Francis Hervieu, maire de Saint-Martin-Don (Calvados) et propriétaire
du terrain où les vestiges de l'engin ont été retrouvés.
Sous l’œil de nombreux curieux, les fouilles ont été menées ce
week-end, par des membres de l'Association normande du souvenir aérien
Orne-Maine (Ansa). « Il s'agit d'un Mustang P 51, un avion de chasse
américain, qui effectuait une mission de reconnaissance sur le secteur
de Vire », explique Jacques Paris, président de l'Ansa.
Grâce au rapport de vol qu'elle détient dans ses archives, l'Ansa a pu
déterminer les circonstances du crash et l'identité du pilote. Le
lieutenant américain William Lacey a été abattu sous les tirs de la
DCA allemande, le 30 juillet 1944, à 16 h 20.
Dans cet amas de ferraille, les restes d'un appareil photo ont été
retrouvés, ainsi qu'une partie de la pochette de survie du pilote.
Celle-ci contenait une somme d'argent en francs, une carte géographique
en soie, une petite scie à métaux et une boussole.
Ces vestiges pourraient trouver leur place dans un musée du Souvenir de
la région.
L'Ansa
tente désormais de retrouver trace de la famille du pilote. « Son nom
n'apparaît dans aucun cimetière d'Europe, précise Jacques Paris. Nous
savons que son corps a été sorti de l'épave en 1947, et l'on peut
imaginer qu'il a été rapatrié en Amérique. ». Hervé NAUDOT.
Janvier
1948 -
Sur la route. - À
Martilly, une voiture hippomobile conduite par Mme Louise Leroy,
cultivatrice à Coulonces, a heurté une cycliste, Mme René Lebret,
cultivatrice à Saint-Martin-Don. Perdant l’équilibre celle-ci roula
sous le véhicule dont une roue lui passa sur le corps. La blessée a
reçu les soins du docteur Rousseau qui a prescrit un repos complet de
15 jours. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
La validité tickets de carburant.
-
Son périmer depuis le 7 décembre les tickets de carburant-auto
millésimé septembre octobre 1947.
Seront
périmés le 7 janvier, les tickets de carburant-auto millésimé
novembre décembre 1947, et les tickets de gasoil séries B et C.
Les
allocations de janvier seront matérialisés par des tickets de
carburant-auto et de gasoil portant le millésime, janvier 1948, la date
de préemption de ces titres sera précisée ultérieurement.
Les
tickets de pétrole-carburant série Y, continue à avoir cours jusqu à
nouvel avis. (Source : Le Bonhomme Libre)
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