15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - MARTIN - DON

Canton du Bény-Bocage

Les habitants de la commune de Saint-Martin-Don sont des  ...


Juillet 1840   -   Nouvelle locale.  -   Les nommés Salles dit Le Grenadier, demeurant à Dampierre, et Lapaix dit Giraud, de Septvents, forçats libérés, ont été arrêtés, mercredi dernier, par la gendarmerie de Caumont, sous la prévention : l'un de vol dans un champ, et l'autre de recel d'une herse en fer appartenant au sieur Michel Denize, de Caumont.

Le même jour Marie (Jean), enfant naturel domicilié à St-Martin-Don, a été incarcéré comme prévenu d'escroquerie au préjudice de plusieurs cultivateurs chez qui il achetait, tantôt plusieurs tonneaux de cidre, tantôt une grande quantité de chaux dont il ne se livrait jamais.  ( Source : L’Indicateur de Bayeux.)

 

Octobre 1845   -   Nouvelle.  -  Le ministre de l'intérieur a récemment adressé aux préfets une circulaire dans laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à prendre des mesures pour que les logeurs, les aubergistes et les hôteliers soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à une seule place de manière que les soldats en voyage puissent à l'avenir coucher isolément. (Source  : Journal de Honfleur)

 

Avril 1864   -   Par arrêtés des 19 et 23 avril.   -    M. le préfet du Calvados a nommé :

-        Maire de la commune de Saint-Martin-Don, M. Desrues (Emmanuel), conseiller municipal, en remplacement de M. Lepelletier, décédé.

-        Maire de la commune de Boulon, M. Subtil de Beaumont, en remplacement de M. Paulmier, décédé.

-        Maire de la commune de Saint-Agnan-le-Malherbe, M. Boulon, conseiller municipal, en remplacement de M. Heudier, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1875   -   La Cour.  -  La Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux pigeons.

 

Février 1875   -   Mort accidentelle.  -  Le nommé Eugène Foucher, cultivateur à Carville, âgé de 47 ans, né à Sainte-Marie-outre-l’Eau, a été trouvé mort dans un champ situé sur le bord du chemin vicinal de Saint-Martin-Don, canton de Bény-Bocage, sa voiture et son cheval se trouvaient à quelques mètres de lui. La levée et la constatation du cadavre ont fait connaître que la mort était le résultat d'un accident attribué au défaut de guides et

à un écart du cheval qui, d'après la rumeur publique, était très ombrageux. Le malheureux tenait encore sa lanterne à la main.

 

Novembre 1888  -  Parents dénaturés.  -  Les époux Lecraunier, de St-Martin-de-Don, ont deux enfants, une petite fille de 6 ans et un autre de 7 mois. La petite fille était chez eux une vraie martyre. Elle restait des journées sans manger, on lui avait cassé cinq dents. Quand on a pu l'arracher à ses bourreaux, son corps n'était qu'une plaie. Les Lecraunier qui ont pris la fuite ont été condamnés chacun à 2 ans et 200 francs.

 

Août 1893  -  Cour d'assises du Calvados.   -  Vol qualifié.  -   Pour vols de volailles commis la nuit à Pont-Bellenger et St-Martin-Don, Aimable Falaise, 27 ans, domestique, sans domicile fixe, a été condamné à 2 ans de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -  Les hannetons.  -  Le conseil général du Calvados a décidé d'accorder des primes de dix centimes par kilogramme de hannetons ramassés dans le département pour être détruits. Ces hannetons devront être apportés à la personne déléguée par le maire, pour être détruits.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -  Fuyez les arbres pendant l’orage.  -  Nous sommes menacés d'orages. Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs de ne jamais se mettre à l'abri sous les arbres pendant la tourmente. Quatre malheureux ont été victimes de cette imprudence la semaine dernière. Deux à Chaudoir et deux à Chambles. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1895  -  Enfant martyre.  -  Joséphine Decaen, 32 ans, journalière à Saint-Martin-Don, vit avec Léon Maire, 28 ans, carrier. Elle a deux enfants. L'un de ces enfants, âgé de 10 ans, fatigué d'être martyrisé par Hilaire et sa mère, a, le dimanche de Pâques, quitté leur domicile et est allé se réfugier chez son grand-père.

Une enquête a eu lieu. À la suite, Hilaire et la fille Decaen ont été condamnés chacun à 18 mois de prison pour coups et blessures au pauvre petit. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1896  -  Mort en chassant.  -  Michel Savey, 64 ans, cultivateur à Saint-Martin-Don, était parti le matin à la chasse, emmenant avec lui son chien. Le lendemain, le chien de Savey rentra seul à la ferme. 

Prise d'une vive inquiétude, la dame Savey, accompagnée de parents et de voisins, se mit à la recherche de son mari, le chien. les accompagnait. L'intelligent animal, approchant de l'endroit où il avait laissé son maître, prit les devants et fit découvrir le cadavre de Savey, sur le territoire de Ste-Marie-Outre-l'Eau. Cette mort est purement accidentelle. Savey avait fait une chute il y a environ un mois, et il est probable qu'elle n'est pas étrangère à sa mort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1897  -  Un charivari qui tourne mal.  -  Nous ne sommes pas partisans des charivaris. Cet manifestations bruyantes finissent toujours mal. C'est dire que nous  n'approuvons pas les charivaris organisés ces temps derniers contre leur curé : par les paroissiens de St-Martin-Don commune du Bocage. Mais, nous approuvons encore moins les actes, de brutalité dont se sont rendus coupables les amis du curé vis-à-vis de quelques charivariseurs. Trois de ces soutiens de l'autel seraient tombés à coups de bâton sur le sieur Paramé et l'auraient frappé au point que le médecin, appelé à le soigner, a des craintes pour les jours du blessé. 

Tout cela n'arriverait pas si l'évêque, sous prétexte qu'il ne sait que faire des prêtres dont on a à se plaindre, ne les maintenait pas quand même dans leur paroisse, au risque de provoquer des scènes du genre de celles qui ont ensanglanté la commune de Saint-Martin-Don.  

— Dans le même Bocage, à Pierres, on charivarise aussi. Mais, comme auprès du presbytère habite un couple sur lequel il y a passablement à redire, on se demande si le charivari a lieu à l'intention du presbytère ou s'il est dirigé contre le couple voisin. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1897  -  Les suites d’un charivari.  -  Le curé, ou plutôt l'ex-curé de St-Martin-Don, canton de Bény-Bocage, car il a été déplacé, et l'institutrice, aussi déplacée, étaient au mieux. Ces relations aimables eurent pour conséquence de mettre le curé mal avec la plupart des habitants, y compris le maire, quelques-uns, seuls, se rangèrent de son côté.

Or, le 14 août, un charivari vocal et instrumental fut organisé en l'honneur du curé et de l'institutrice. Ces sortes de manifestations se terminent toujours par des disputes et des horions. — Les choses ont pris un caractère plus grave à St-Martin-Don. Le jeune Letellier, 16 ans, rencontré, le soir du 15 août, sur un chemin public, fut brutalement frappé, ce fut également la nuit et sur la route que le sieur Jean Parante, 48 ans, fut assailli et à demi assommé par plusieurs individus. Ce malheureux a failli mourir à bout de sang et, aujourd'hui encore, il ne peut pas se servir d'une main.

A la suite de ces agressions, on arrêta Louis Gervais, 53 ans, son gendre, Henri Robert, 25 ans, et le fils Gervais. Ils nièrent d'abord énergiquement, mais, après vingt jours de détention préventive, ils finirent par avouer ce qu'ils ne pouvaient pas nier. Gervais père reconnaît seulement avoir frappé Letellier, Robert prit à son compte les coups portés à Paramé. avec la complicité d'Alfred Aumont, 35 ans, d'Ernest Decaen, 34 ans, et de Marie dit Paconnier, 26 ans. Quatre vigoureux et jeunes gars contre un homme de 48 ans, comme c'est brave !

Les plus mauvais renseignements au point de vue de la violence sont fournis sur les inculpés tous partisans du curé, principalement sur Gervais père qui est signalé pour une brute, content lorsqu'il a l'occasion de menacer et de frapper quelqu'un. Il n'a cependant été condamné qu'à deux mois de prison, son gendre Robert, à quatre mois, Aumont et Marie, à deux  mois, et Decaen, à un mois, Gervais fils avait bénéficié d'une ordonnance de non-lieu.

Aujourd'hui, une trentaine d'habitants de Saint-Martin-Don, auteurs présumés des charivaris faits au curé et à l'institutrice, comparaissent en justice de paix pour bruit et tapage injurieux et nocturne. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Coup de couteau.    -   À St-Martin-Don, canton de Bény-Bocage, un sieur Giroux, 40 ans, carrier,, aurait rencontré, la nuit, sur la route, un sieur Leloutre, 28 ans, domestique, qui lui réclama de l'argent et l'aurait frappé d'un coup de couteau au côté gauche. Leloutre a pu fournir un alibi. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1913  -  Le feu  -  Jeudi vers 11 heures, les gendarmes de Beny-Bocage aperçurent sur la bruyère de Montinglier, à Saint-Martin-Don une forte colonne de fumée et puis des  flammes s'élevant aussitôt à une grande hauteur. Voyant que le feu pouvait s'étendre aux bois voisins, ils firent sonner le tocsin. De nombreuses personnes accoururent. On parvint à arrêter la marche du feu activé par la violence du vent. Au moyen de perches et de branches d'arbustes on réussit à l'éteindre. L'incendie, qui dura environ une heure, a détruit trois  hectares de bois et de bruyère appartenant à MM. Juhel et Montier, propriétaires à Saint-Martin-Don.

 

Décembre 1914   -   Morts glorieuses.   -   Sont tombés au champ d'honneur : le soldat Ernest Lange, du 236e de ligne, tué à Guise ; le soldat Auguste Guillet, de Jurques ; le soldat Ernest Javalet, du 5e, de St-Ouen-des-Besaces, tué au Godat ; Léon Norel, du 4e zouaves, fils de l'ancien restaurateur du boulevard St-Pierre, tué près d'Ypres ; Paul Guezet, du 43e d'artillerie, et Albert Désert, du 5e, tous deux de Sept-Frères ; René Le Gout, du 319e, de Lisieux, tué dans la Marne ; Albert Saucey, du 205e  de Saint-Martin-Don ; le caporal Paul Martin, du 5e, demeurant 162, rue d'Auge, à Caen, tué dans la Marne ; Joseph Lemitre, du 136e, de Viessoix ; le soldat Maurice Lebrun, du 5e, de Saint-Etienne-la-Thillaye ; le caporal Eugène Lebissonnais, sergent-major aux pompiers de Caen, tué dans la Somme.

-       Sont morts des suites de leurs blessures : à l'hôpital d'Etampes, Eugène Robin, du 119e, dont la famille habite, rue du Marais, à Caen ; à Chalons-sur-Marne, Camille René, de Coulvain; à l'hôpital Saint-Joseph de Caen, Antoine Pegon, du 60e territorial : à Fismes, Edmond Baloud, du 205e, de Danvou ; au Bourgel-Drancy, Louis Leclercq, du 5e, de Saint-Ouen-des-Besaces : à l'ambulance de Prouilly, Louis Douet, du 5e, de Bernières-le-Patry. (Bonhomme Normand)

 

Décembre 1922   -  Une triste fin.   -   On a trouvé sur la route, à St-Martin-Don, canton du Bény-Bocage, le cadavre d'un homme d'une cinquantaine d'années, dont il a été impossible d'établir l'identité. L'état de son corps, couvert de vermine, laisserait supposer que le pauvre homme est mort de misère. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril  1923  -  Noyée dans un lavoir.  -  A la suite de peines qu'elle ne pouvait surmonter, la dame veuve Roussel, née Robine Alzina. âgée de 65 ans, cultivatrice à St-Martin-Don, s'est donnée la mort en se noyant dans un lavoir elle a été trouvée dans la matinée du 26 avril dernier, par Mlle Subtil Marie, sa voisine.  

 

Octobre 1927  -  Vengeance stupide.  -  A Saint-Martin-Don, canton du Bény-Bocage, pour assouvir quelque basse rancune, une brute a nuitamment sectionné deux trayons d'une vache à Mme Veuve Victorine Santil, cultivatrice. 

 

Novembre 1930   -   Plutôt la mort que le mariage.  -   Il y a quinze jours, un jeune homme de Saint-Martin-Don, M. Marie, âgé de 24 ans, devait se marier. C'est en vain que la fiancée, le jour fixé pour la cérémonie, attendit le jeune homme, celle-ci ne parut pas et ne donna plus signe de vie. On croyait à une fugue et les parents, ainsi que la financé, pensaient qu'il rentrerait. Or des chasseurs, se trouvant dans le bois Saint-Martin, ont découvert son cadavre pendu à un sapin. Plutôt que de se marier, le jeune homme avait préféré se suicider.

 

Juillet 1932   -   A éclaircir.   -    Rentrant chez elle, à St-Martin-Don, canton du Bény-Bocage, après une absence de plusieurs semaines, Mme veuve Boidoux a constaté qu'on lui avait pris 200 litres de cidre, 10 poules, une machine à coudre, du linge et 5 500 fr., contenus dans une boite en fer.

Elle accuse un de ses proches contre lequel elle a porté plainte. (Bonhomme Normand)

 

Mai 1937  -  Un cultivateur se noie dans un puits.  -   M. Blanchet Alphonse, âgée de 66 ans, cultivateur au village Chenevière, commune de Saint-Martin-Don, était allé abreuver ses  vaches à un puits situé à une cinquantaine de mètres de son habitation, mais son absence se prolongeant, sa femme inquiète envoya une fillette voir ce qu'il faisait. M. Blanchet était tombé dans le puits et malgré la promptitude des secours on ne retira qu'un cadavre. 

M. Blanchet était sujet à de fréquents vertiges et c'est sans doute en tirant de l'eau que, perdant l'équilibre, il est tombé dans le puits. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un cultivateur se tue en tombant d’une hauteur de 5 mètres.  -  M. Jean Prosper, de Saint-Martin-Don, étant en corvée de battage chez M. Brochet, cultivateur à Saint-Martin-Don. village de la Rairie, s'est tué accidentellement dans les circonstances suivantes : 

MM. Jean Prosper, Raquidel et Joyeux étaient occupés à tasser dans un grenier des bottes de paille qui leur étaient passées d'une grange par M. Aumont, quand, soudain, M. Jean Prosper tomba à la renverse, glissa sur la paille et tomba d'une hauteur de 5 mètres sur l'aire de la grange. Aussitôt ses compagnons de travail se portèrent à son secours, mais le malheureux cultivateur, qui perdait le sang par la bouche et les oreilles, ne donnait plus signe de vie. Il était mort sur le coup des suites d'une rupture de la colonne vertébrale.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Vingt hectares de bois en feu.   -   A Saint-Martin-Don, deux jeunes gens de Beaumesnil, les frères Anatole et Fernand Aumont, effectuaient un chargement de bourrées, dans un bois appartenant à Mme Desgrées du Lou, de Nantes, lorsque l'un d'eux jeta imprudemment une cigarette encore enflammée sur des herbes sèches. Celles-ci prirent feu et, en dépit des efforts des deux hommes, l'incendie se propagea rapidement.

Apercevant une épaisse fumée s'élever du bois, un cultivateur, M. Anne, fit sonner le tocsin. Combattu par la population et les gendarmes, le sinistre ne put être maîtrisé qu'après plusieurs heures. Une vingtaine d'hectares ont souffert, des flammes. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1944   -  Souvenir d'un jeune pilote américain.   -   Lieutenant William Dale Lacey Jr, pilote américain au sein du 12th Tactical Reconnaissance Squadron, 10th Photographic Reconnaissance Group du XIX Tactical Air Command. Son appareil P51 Mustang fut abattu le 30 juillet 1944 par la Flak allemande sur la commune de Saint-Martin-Don.

Il effectuait une mission de reconnaissance photo sur Vire, il avait décollé de l’aérodrome A9, situé au Molay-Littry dans le Calvados. Il était âgé de 21 ans, son corps fut rapatrié aux  États-Unis après la guerre.

 

Mars 1947  -  Le feu à St-Martin-Don.     Un incendie activé par un vent violent a détruit l’habitation de M. Eugène Anne, cultivateur. Avec l’aide de voisins, une partie du mobilier a pu être sauvée. Les pompiers de Vire et de Bény-Bocage sont parvenus à préserver deux bâtiments situés à proximité et couverts en chaume. Degas importants. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Décembre 1947  -  Une élection annulée.  - Saisi d’une réclamation, le conseil de Préfecture a annulé l’élection de M. Alfred Asselin comme conseiller municipal de Saint-Martin-Don. 

M. Asselin avait obtenu exactement la majorité absolue mais un suffrage douteux lui a été retiré. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 2009   -   Les débris de l'avion étaient enfouis à moins de cinq mètres de profondeur.   -  Des fouilles ont permis de découvrir la carcasse d'un avion de la Seconde Guerre mondiale, à Saint-Martin-Don (Calvados).

L'avion avait fini sa course dans un petit pré, en bordure de la Vire. « Ce n'est pas une découverte, on a toujours su qu'il était là », indique Francis Hervieu, maire de Saint-Martin-Don (Calvados) et propriétaire du terrain où les vestiges de l'engin ont été retrouvés.
Sous l’œil de nombreux curieux, les fouilles ont été menées ce week-end, par des membres de l'Association normande du souvenir aérien Orne-Maine (Ansa). « Il s'agit d'un Mustang P 51, un avion de chasse américain, qui effectuait une mission de reconnaissance sur le secteur de Vire », explique Jacques Paris, président de l'Ansa.
Grâce au rapport de vol qu'elle détient dans ses archives, l'Ansa a pu déterminer les circonstances du crash et l'identité du pilote. Le lieutenant américain William Lacey a été abattu sous les tirs de la DCA allemande, le 30 juillet 1944, à 16 h 20.
Dans cet amas de ferraille, les restes d'un appareil photo ont été retrouvés, ainsi qu'une partie de la pochette de survie du pilote. Celle-ci contenait une somme d'argent en francs, une carte géographique en soie, une petite scie à métaux et une boussole.
Ces vestiges pourraient trouver leur place dans un musée du Souvenir de la région.

L'Ansa tente désormais de retrouver trace de la famille du pilote. « Son nom n'apparaît dans aucun cimetière d'Europe, précise Jacques Paris. Nous savons que son corps a été sorti de l'épave en 1947, et l'on peut imaginer qu'il a été rapatrié en Amérique. ».  Hervé NAUDOT.

 

Janvier 1948  -  Sur la route.  -   À Martilly, une voiture hippomobile conduite par Mme Louise Leroy, cultivatrice à Coulonces, a heurté une cycliste, Mme René Lebret, cultivatrice à Saint-Martin-Don. Perdant l’équilibre celle-ci roula sous le véhicule dont une roue lui passa sur le corps. La blessée a reçu les soins du docteur Rousseau qui a prescrit un repos complet de 15 jours. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1948  -  La validité tickets de carburant.   -   Son périmer depuis le 7 décembre les tickets de carburant-auto millésimé septembre octobre 1947.

Seront périmés le 7 janvier, les tickets de carburant-auto millésimé novembre décembre 1947, et les tickets de gasoil séries B et C.

Les allocations de janvier seront matérialisés par des tickets de carburant-auto et de gasoil portant le millésime, janvier 1948, la date de préemption de ces titres sera précisée ultérieurement.

Les tickets de pétrole-carburant série Y, continue à avoir cours jusqu à nouvel avis. (Source  : Le Bonhomme Libre)

St-MARTIN-DON  -  Un coin pittoresque du Bocage

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