Mai
1833 - Le
temps qu’il fait. - Les
pluies qui sont tombées dernièrement ont été très favorables aux
grains, aux foins et aux colzas, et ont partout secondé les efforts de
la végétation, activée déjà par la chaleur qui règne depuis le
commencement du mois.
Les
blés se présentent sous le meilleur aspect, et la température
continue à leur être propice. On peut donc assurer que s'il ne
survient point de pluies continues, surtout à l'époque de leur
fleuraison, nous aurons une récolte aussi abondante que la précédente.
Les
renseignements qui nous parviennent des pays vignobles nous présentent
la vigne dans l'etat le plus prospère, et tout y fait présager une
riche vendange. (Mémorial
du Calvados)
Juin
1833 -
Un vol. -
Le dimanche 2
juin dernier, un vol avec violence et effraction a été commis, pendant
la grand'messe, au domicile et au préjudice de M. Lontreuil Dutaillis,
prêtre, commune de Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, arrondissement de
Lisieux.
La
somme enlevée doit être de 5 à 6 000 fr. On en ignore les auteurs :
la justice informe. (Mémorial
du Calvados)
Décembre
1863 - Par arrêtés du 22 décembre.
- M.
le préfet du Calvados a nommé :
-
Maire de la commune de Crépon, M. Leconte, en remplacement de M.
Leconte (Anatole), décédé.
-
Adjoint de la commune de Saint-Martin-de-Mesnil-Oury,
M. André, en remplacement de M. Allaire, nommé maire.
-
Adjoint de la commune de Notre-Dame-de-Livaye, M.
Auzerais, en remplacement de M.
Dupont. (l’Ordre et la
Liberté)
Décembre
1865 -
Une imprudence. -
Le
29 novembre dernier, M. Fortin (Victor), propriétaire à
Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, faisait emplir des barils d'eau-de-vie à
même un tonneau qui en contenait un certain nombre d'hectolitres. M.
Fortin se faisait aider dans cette opération par Arsène Guérand,
journalier, et la nommée Marceline, femme Quatrevaux, journalière.
Il
faisait nuit dans la cave, et une chandelle avait été allumée pour
éclairer ces travailleurs, mais la lumière, approchée du liquide, y
mit le feu, et en un instant les vêtements des trois malheureux furent
envahis par les flammes.
Malgré
les cruelles souffrances qu'il éprouvait, M. Fortin eut la présence
d'esprit de prendre la bonde et de boucher le tonneau, évitant ainsi
que le feu s'y communiquât et envahît le bâtiment. Lorsqu'on arriva
porter des secours aux trois victimes, elles étaient couvertes de
brûlures.
M.
Fortin a succombé, mais on espère sauver Guérand et la femme
Quatrevaux. (Le Lexovien.)
Août
1876
-
Mort accidentelle.
- M.
Constant Heuzé, âgé de 16 ans, domestique à
Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, s'est noyé mardi dernier, en se baignant
dans la rivière la Vie. Son cadavre a été retiré le même jour, vers
3 h du soir.
Août
1884 -
Incendie par la foudre. –
Vendredi matin, la foudre est tombée sur un hangar
appartenant à M. Arsène Guérard, propriétaire à
St-Martin-du-Mesnil-Oury. Le bâtiment a pris aussitôt feu, une vache,
qui se trouvait dessous, a été tuée.
Juillet
1888 -
Un maire têtu. -
A
Saint-Martin-du-Mesnil-Oury,
canton de Livarot, un indigent, habitant la commune depuis longtemps,
n'a été enterré que quatre jours après son décès, par suite du
refus inqualifiable du maire de procéder à l'inhumation. Il a fallu
employer la force, et ce sont les gendarmes qui ont enterré le
malheureux. Le prêtre qui y a assisté, et qui dessert une commune
voisine, a refusé de recevoir ses honoraires, déplacement ou frais
funéraires. Les voisins du défunt ont fourni les linges et accessoires
nécessaires.
Août
1888
-
Suspension.
-
M.
Hébert, maire de Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, est suspendu de ses
fonctions pour avoir refusé de faire donner des soins et de faire
transporter à l'hospice le sieur Brisemont, ouvrier indigent, dont
l'état de maladie lui avait été signalé. Il avait de plus, après le
décès de l'ouvrier, refusé de faire procéder à son inhumation et
l'administration a dû déléguer, à cet effet, la gendarmerie.
Mars
1894 -
Suicide. -
La
semaine dernière, le nommé Edmond Carel, 54 ans, charpentier à
St-Martin-du-Mesnil-Oury, s'est pendu dans sa chambre. Carel, qui buvait
beaucoup, disait, quand il était gris, qu'il se suiciderait. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1894 -
Querelle de voisins. -
Le sieur Marais, malgré ses 64 ans, n'a pas encore froid aux
yeux, s'il faut en croire les dames du pays de
Saint-Martin-du-Mesnil-Oury.
Notre
homme a pour voisins
les époux Egret. On dit même qu'il aurait voulu en compter à Mme
Adolphine Egret, qui n'a pas encore 35 ans. Certain midi, une discussion
s'élève entre les trois personnages. Marais, après avoir traité Mme
Egret de tous les noms, l'accusa de faire son mari co…co....
Colère
de la dame qui lui saute à la face en criant : « Où qu'tu m'as
vu faire m'n'homme co... comme tu dis ? »
Mais,
Marais, prétendant que sa voisine, qui est blanchisseuse de son état,
ne se serait pas contentée de le grimer et aurait essayé de passer au
bleu ce qu'il a de plus cher au monde après la vie, a porté plainte.
Le tribunal de Lisieux, non sans rire, a condamné la dame Adolphine
Egret au minimum : 16 francs d'amende avec la loi Bérenger.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - Brûlé vif.
-
Le
jour de l'An, le petit
Albert Billard, 2 ans, de Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, s'étant trop
approché d'une cheminée, le feu a pris à ses vêlements, il est mort
dans d'atroces souffrances. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - Tempête et
neige. -
Nous
sommes, quant à présent
du moins, favorisés. Il n'en est pas de même dans le Midi et le Centre
de la France. A Foix, dans la vallée de Luchon, des avalanches de neige
ont occasionné de nombreux accidents suivis de quinze morts. A la neige
a succédé une forte gelée. Toute la région est dans la
consternation. Sur plusieurs
points, en Algérie, les communications sont interrompues. Du côté de
Toulouse, plusieurs personnes sont également mortes de froid. En
Espagne, des trains ont été arrêtés et la circulation a été
interrompue.
—
Des épaves assez nombreuses viennent s'échouer depuis quelques jours
sur le littoral du Calvados. On signale un fût de vin rouge de 600
litres, marqué « V. 750, A. M. », des fûts vides de 600
litres environ portant l'inscription « Droulers Prouvost, à Roubaix
(Nord) », avec numéros : une planche de cordage avec
l'inscription « Colombine Paimpol ». Trois cadavres de bœufs
sont venus à la côte sur les plages
du syndicat de Dives. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - La cocotte.
-
Le Bulletin sanitaire constate, pour la plupart des régions,
une certaine amélioration en ce qui concerne la fièvre aphteuse. Les
loyers signalés en Normandie se sont atténués sensiblement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - Mortalité des
bestiaux. -
Les
cultivateurs qui
voulaient assurer leurs bestiaux contre la mortalité étaient obligés
de s'adresser a des compagnies parisiennes ou étrangères avec
lesquelles les rapports étaient très difficiles. Nous apprenons qu'une
assurance locale vient de se constituer. L'expérience de M. A. Porin
qu'elle a désigné pour son directeur
et l'honorabilité des membres du conseil d'administration sont des
garanties de bonne administration qui lui amèneront, nous l'espérons,
de nombreux adhérents. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Vol. - Émile
Legras, 25 ans, né à Mesnil-Durand, arrondissement de Lisieux, sortait
de prison le 18 novembre dernier. Aussitôt, il se remit à voler, à St-Martin-du-Mesnil-Oury,
et vola, par effraction, des effets d'habillement chez le sieur
Marquant. A Mesnil-Durand, toujours par effraction, il vola 20 fr. chez
la veuve Boutigny. Il fut arrêté, Il avoue et est condamné
à 8 ans de travaux forcés. Défenseur, Me
Desmaisons. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Les voleurs d’animaux.
- On a volé une
jument de 300 fr. au sieur Blaise Villepontoux, propriétaire à
Beuzeval
—
Une vache de 400 fr. a été volée, à Saint-Martin-du-Mesnil-Oury,
près Livarot, au sieur Edmond Noël, propriétaire à
Ste-Marguerite-de-Viette.
—
Un bœuf de 250 fr. a été volé dans un herbage, à Troarn, au sieur
Alphonse Amiot, ingénieur à
Argences
—
A Manerbe, un porc, appartenant au sieur Bauchet, cultivateur à Saint'
Ouen-le-Pin, a été tué et dépecé sur place et la viande emportée. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Dans un fossé.
- Le
nommé Georges Chrétien, 20 ans, journalier à Livarot, condamné
récemment à deux mois de prison pour chasse avec engins prohibés, a
été trouvé mort asphyxié dans un fossé de 40' centimètres de
profondeur, à St-Martin-du-Mesnil-Oury, près de Livarot.
C'est
une femme qui l'a découvert en cherchant de l'herbe pour ses lapins. On
croit qu'il est tombé dans le fossé, étant ivre. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1916 -
Enfant brûlé vif. -
Pendant
qui Mme
Blondin,
gardienne d'herbages à St-Martin-du-Mesnil-Oury, près Livarot, était
à traire ses vaches, son petit garçon 3 ans, qu'elle avait
laissé seul à la maison, s'étant trop approché de la cheminée, a
mis le feu à ses vêtements et a été grièvement brûlé. Le pauvre
petit a succombé
le lendemain matin.
Avril
1920 -
Enfant moyé. -
A St-Martin-du-Mesnil-Oury, pendant que Mme Levasseur soignait
son enfant de 4 mois, malade, son autre enfant, Robert, 22 mois, qu'elle
avait laissé dans la cuisine, sortit dans la cour et tomba dans la
mare, où il se noya. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1926 -
Voleur pincés.
- Un
Habile
dévaliseur
de poulaillers,
Albert
Angot,
52 ans,
et sa
femme,
née
Juliette
Hébert,
46 ans,
ont été
arrêtés.
Plusieurs
vols
sont
reprochés
à Angot,
qui exerçait
son triste
métier
pendant
la nuit
dans
la région.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à
porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes
calvadosiennes pourvues du téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre
d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à
6463 en 1929.
Décembre
1929 -
L'état des cultures. -
L'état des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le
Journal Officiel :
Les
semailles sont presque terminées. Les blés et avoines d'hiver ont une
levée régulière et une bonne végétation. Ces cultures ont à
souffrir en divers points des dépréciations des corbeaux. Par
suite de la douceur de la température, l'herbe continue à pousser dans
les prairies. Les bas-fonds commencent à être submergés par suite de
l'abondance des pluies.
Janvier
1932 -
Tragique
querelle familiale.
- Un drame
particulièrement navrant s'est produit un soir de la semaine dernière,
à Saint-Martin-du-Mesnil-Oury.La, vivaient sur une petite
ferme, M. Eugène Cudorge, né à Ouville-la-Bien-Tournée en
1901, sa femme, 35 ans, originaire d'Amméville, et leurs six enfants.
Le ménage avait habité précédemment Sainte-Marguerite-de-Viette...
La concorde ne régnait guère entre M. Cudorge, dont une année de
service militaires en Orient avait altéré la santé et buvait parfois
et son fils aîné René, 17 ans, placé dans une ferme aux environs de
Vimoutiers.
Le
27 décembre, une nouvelle discussion éclatait, à la suite d'un léger
accident de travail, entre le père et le fils, actuellement en vacances
chez ses parents. Soudain furieux, M. Cudorge saisit un fusil accroché
au-dessus de la cheminée de la cuisine
et c'est en vain que Mme
Cudorge essaya de
calmer son mari. Mais elle put écarter l'arme au moment où le
cultivateur pressait la détente, pour se suicider, disent les uns, pour
atteindre son fils, prétendent les autres. Quoi qu'il en soit, le coup,
ainsi détourné, alla traverser un édredon, sur une voiture d'enfant
où dormait une fillette de 4 mois, Gisèle. Le pauvre bébé ne put
être ranimé. Un médecin, aussitôt appelé, ne releva aucune
blessure, il n'y avait pas eu d'effusion de sang, cependant la petite
Gisèle avait été tuée par commotion... M. Cudorge a été laissé en
liberté provisoire par le Parquet de Lisieux, il sera poursuivi pour
homicide par imprudence.
Avril
1938 - Une mère de dix enfants se suicide. - Mme
Haguet, née Turvis, domiciliée à St-Martin-du-Mesnil-Oury, a
été trouvée pendue à son domicile. Le ménage Haguet a dix enfants vivants
sur seize. Mme Haguet avait été trépanée et était de caractère faible. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Un bébé est tué accidentellement.
-
M. Eugène Cudorge, agé de 38 ans, cultivateur, a tué
accidentellement d'un coup de fusil son petit bébé Angèle, âgée de
4 mois.
Pour
un sujet futile, le père et le fils aîné entrèrent dans
une discussion qui devait dégénérer très mal. M. Cudorge alla
chercher son fusil et voulut devant ses six enfants et sa femme se
suicider. Immédiatement, Mme Cudorge se porta vers lui et voulut lui
enlever l'arme des mains. Elle appuya sur le canon et sans qu'on sache
exactement comment, la gâchette fonctionna et le coup partit. Le plomb
devait atteindre la petite Angèle, couchée dans sa poussette. La
pauvre fillette, atteinte derrière la tête, fut tué sur le coup. M.
Cudorge a été laissé en liberté.
Août
1948 -
Une mauvaise journée.
- En rentrant de son
travail, M. Léon Chapron, ouvrier
agricole à Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, a eu la désagréable surprise
de constater que des maraudeurs avaient pénétré dans sa maison et
emporté 35 000 francs de linge et de denrées. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Une remise écharpes. -
Au cours d'une réunion intime que présidait M. Motte, doyen
d'age, le conseil municipal de Saint-Martin-du-Mesnil-Oury a offert à
M. Edgar de Fumichon, maire, et à M. Marcel Sabine, adjoint, les
insignes de leurs fonctions.
Une
allocution fut prononcée par M. Pierre Gautier, promoteur de cette
manifestation de sympathie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Fâcheuse idée ! - Les
gendarmes de Saint-Julien-le-Faucon recevaient récemment la visite de
René Buzeval, maçon, 49 ans, domicilié à Saint-Martin-du-Mesnil-Oury,
qui venait déposer une plainte pour vol de sa bicyclette. Son état
d'ivresse était tel qu’il pouvait à peine s'exprimer et les
gendarmes crurent
bon de le déposer dans la chambre de sûreté de leur casernement.
La
bicyclette de Buzeval a été retrouvée devant une maison du bourg où
il l'avait déposée. Elle lui a été restituée mais il a été
gratifié d'un procès-verbal pour l'ivresse. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1949 -
Le mors aux dents. -
A
St-Martin-du-Mesnil-Oury, près du « Pont de la Vie ». M.
Pierre Gauthier, 49 ans, conseiller municipal, a été précipité d'une
carriole, le cheval qu'il conduisait s'étant emballé. Survenant sur
ces entrefaites à bicyclette un bücheron demeurant dans la commune, M.
René Mathieux, réussit à arrêter l'animal et se porta au secours de
M. Gauthier qui a été blessé à la mâchoire et atteint d'une
fracture de la clavicule gauche. ( Le Bonhomme Libre )
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