15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST-MARTIN - aux - CHARTRAINS

Canton de Pont-l'Évêque

Les habitant de la commune sont des ...

Juillet 1860   -   Un remplacement.   -   M. l'abbé Samson, curé de Corbon, vient d'être nommé curé de Saint-Martin-aux-Chartrains, canton de Pont-l'Évêque, en remplacement de M. l'abbé Guerrier. ( L’Ordre et la Liberté)

 

1863  -  Vente de parcelle de terrain.  La commune de St-Martin-aux-Chartrains demande que le département lui cède une petite parcelle de terrain, de forme triangulaire, comprise entre l'ancien lit du Douet de la Taille,

le nouveau lit de ce ruisseau et la route départementale 16, de Saint-Pierre-sur-Dives à Trouville. Cette parcelle présentant une surface de 47 mètres 81 centimètres et estimée à la somme de 35 fr. 38 c., dépendait d'un terrain plus étendu acquis par l'administration d'un sieur Maudelonde, elle est reconnue inutile au service des ponts et chaussées, et en la cédant à la commune de Saint-Martin, le département facilitera l'établissement d'un lavoir public dont le besoin se fait sentir dans cette localité.

La propriété du terrain dont il s'agit avait été revendiquée par un sieur Coquet de Genneville, représentant Maudelonde, mais, en janvier 1862, le réclamant a déclarenoncer à sa prétention.

Rien ne s'oppose donc plus à ce que ce terrain soit aliéné par le département vendu à la commune de Saint-Martin-aux-Chartrains, moyennant le prix qui sera fixé par l'expertise.

 

Septembre 1863   -   Conseil général du Calvados.  -   Prestations en nature.

     La journée d'homme pour les arrondissements de Caen, Falaise, Lisieux, Pont-l'Evêque et Bayeux, moins le canton de Caumont, est fixée à 1 fr. 25 c.

     Pour l'arrondissement de Vire et le canton de Caumont, à 1 fr.

     La journée de cheval, à 1 fr. 25 c.

     Celle de bœuf, à 1 fr.

     Celle d'âne, à 50 c.

     Celle de voiture, à 1 fr. 50 c.

Le Conseil prie M. le préfet de vouloir bien prendre toutes les mesures qu'il jugera nécessaires pour parvenir dans le département, à la conversion en tache de la prestation en nature. (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1863   -   Conseil général du Calvados.  -   M. le préfet est autorisé à céder une parcelle de terrain à la commune de Saint-Martin-aux-Chartrains, sur la route départementale nº 16. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1865   -   Le temps.   -   Le temps continue de marcher à souhait. La floraison des céréales et de la vigne s'accomplit partout dans les conditions les plus favorables. Les blés promettent une belle qualité à défaut de quantité, car en grain on n'espère qu'une moisson moyenne, et en paille elle sera moindre encore. Les fourrages n'ont pas non plus donné partout des coupes abondantes.

Dans le Nord, les lins sont clairs et chétifs, et commencent à jaunir à mi-hauteur. Le seul produit qui promette des merveilles c'est la vigne, qui est partout en avance d'une quinzaine, et partout est bien garnie de grappes.

Tel est le bilan aussi exact que nous pouvons le tracer de la situation des campagnes.  (Gazette des Campagnes.)

 

Août 1865   -   Un incendie.   -   Dimanche dernier, un incendie a entièrement détruit, en la commune de Saint-Martin-aux-Chartrains, une maison à usage de demeure, construite en bois et couverte en paille, appartenant à M. Guillot, de Coudray-Rabut.

Le feu a éclaté vers 5 heures du soir. On suppose qu'il couvait depuis quelques jours dans les bois du bâtiment et qu'il s'y était communiqué par une fissure de la cheminée qui a paru crevassée à plusieurs endroits. Aux premières lueurs de l'incendie, des voisins sont accourus et d'autres sont allés répandre l'alarme dans les environs, mais lorsque les personnes venues sur le lieu du sinistre furent en assez grand nombre pour porter un secours efficace, le bâtiment croulait et ne présentait plus qu'un amas de décombres qu'il devenait inutile de disputer aux flammes.

Le bâtiment était assuré, mais le mobilier du sieur Coutance, locataire, ne l'était pas. (Le Pays d’Auge)

 

Mai 1875   -   Condamnation.  -  Jean-Baptiste-Esprit Guéret, 34 ans, journalier, et Louise-Désirée Desmonceaux, femme Moisy, 34 ans, dentellière, demeurant l'un et l'autre à Saint-Martin-aux-Chartrains, arrondissement de Pont-1'Evêque, pour dix-neuf soustractions frauduleuses de pain, de farine, de poules, de lapins, d'eau-de-vie, etc…..., ont été condamnés : Guéret à 8 ans de travaux forcés, et la femme Moisy à 3 ans de prison.

 

Mars 1879   -  Secours.  -  Des secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500 fr.  -  Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.  -  Saint-Martin-de-Mailloc, restauration de l'église, 800 fr.  -  Bonnebosq, achat de mobilier d'église, 300 fr.  -  Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.  -  Planquery, construction d'école, 1 000 fr.  -  Lingèvres, appropriation du presbytère, 600 fr.  -  Pleines-Oeuvres, restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.  -  Beaumesnil, restauration de l'église, 500 fr.  -  3 000 fr. à St-Contest, pour restauration à l'église.  -  4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction d'un presbytère.  -  A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements .  

 

Février 1888  -  Mort accidentelle.  -  Le corps de la femme Victorine Bride, âgée de 66 ans, demeurant à St-Martin-aux-Chartrains, a été trouvé dans la rivière la Touques, où elle s'était noyée. Cette femme était disparue de son domicile depuis le 1er janvier, on suppose qu'elle sera tombée accidentellement dans l'eau.  

 

Juillet 1888  -  Mort accidentelle.  -  La veuve Hucher, 66 ans, sans profession, à Saint-Martin-aux-Chartrains, est tombée accidentellement dans une mare et s'y est noyée. Cette femme était sujette à des étourdissements.  

 

Octobre 1888  -  Tuée par des bœufs.  -  La semaine dernière, la veuve Flambard, 77 ans, a été trouvée morte dans une prairie de St-Martin-aux-Chartrains, dans laquelle se trouvait un troupeau de bœufs. L'enquête a fait reconnaître que cette femme, qui était allée dans la prairie pour cueillir de l'herbe, a été tuée à coups de cornes, par des bœufs furieux.  

 

Janvier 1903    -   Noyée accidentellement.  -   La dame veuve Eugène Marie, née Céline Gosset, sans profession, à Saint-Martin-aux-Chartrains, près Pont-l’Évêque, à été trouvée, le soir, noyée dans un fossé où elle était tombée par suite de l'obscurité. Elle a été retirée par son fils Arthur qui, inquiet de ne pas l'avoir, était parti à sa recherche. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Tentative de meurtre   -  Pascal Lesueur, ouvrier charpentier à St-Martin-aux-Chartrains, près Pont-l’Évêque, rentrait de sa journée avec un camarade, lorsqu'il fut rejoint sur la route par la femme Louise Mesnil, marchande de poisson à Gonneville-sur-Honfleur.

Lesueur et elle avaient vécu pendant trois ans et demi ensemble et s'étaient séparés il y a trois mois. Dès que la femme Mesnil, qui était ivre, reconnut son ancien amant, elle se mit à l'accabler de grossières injures. Lesueur, d'une poussée, l'envoya rouler sur le sol, mais elle, se relevant armée de son couteau, lui en porta un coup derrière l'oreille gauche.

L'arme fit une blessure profonde de six centimètres, mais peu grave d'ailleurs. La femme Mesnil, qui s'était sauvée, fut rejointe par les témoins de la scène et emmenée à la prison de Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1914  -  Rivière empoisonnée. - Dimanche matin, M. Ferrois, garde de M. Bertin, propriétaire, s'est aperçu que, pendant la nuit, des malfaiteurs avaient empoisonné avec du chlore la petite rivière appelée le Douet de la Taille. Il alla aussitôt prévenir les gendarmes qui ont ouvert une enquête. On a retrouvé plus de cinq cents truites empoisonnées.  

 

Janvier 1917  -  Mortel accident de bicyclette.  -  Gaston Brize, 17 ans, domestique à Saint-Martin-aux-Chartrains, revenait, à bicyclette, de Manneville-la-Pipard près Pont-l'Evèque, lorsqu'on passant en face le calvaire, sa machine dérapa sur le verglas. Le malheureux garçon fut violemment projeté sur le sol et eut le crâne fracturé. On le transporta à l'hôpital de Lisieux, où il succomba le lendemain.  

 

Mai 1917  -  Mortelle imprudence.  -   A St-Martin-aux-Chartrains, un jeune soldat, en permission, Raphaël Brotoc, nettoyait un vieux fusil de chasse qu'il ne savait pas chargé. Le coup partit et le malheureux jeune homme reçut toute la charge dans le côté gauche. On le transporta à l'hôpital de Deauville où il succomba le lendemain.  

 

Mars  1919    -     Suicide.   -   Alfred Lainé, 16 ans, domestique chez M. Dubreuil, propriétaire à St-Martin-aux-Cbartrains, a été trouvé pendu dans une grange, mardi matin. Il n'avait jamais manifesté l'intention de mettre fin à ses jours et on ne sait à quoi attribuer cet acte de désespoir. ( Source : Le Moniteur du Calvados )  

 

Mai  1919  -  Les vols d’automobiles.  -  L'instruction de cette importante affaire vient de révéler l'existence d’un nouveau garage suspect à St-Martin-au-Chartrains, près du pont de Roncheville, dans des remises louées, depuis' quelques semaines seulement à M. Ernest Rousselin, débitant.

Au cours d'une perquisition opérée mardi matin, par MM. Fillain, juge d'instruction, et Lamer, procureur de la République, assistés de M. Boursin, commis-greffier, on a découvert une voiture « Sigma » à deux places et une «  Chenard-Walcker » à quatre places, qui ont été amenées dans ce garage par les voleurs du camion Berliet et par Durand. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1921  -  Vols sacrilèges.  -  Des malfaiteurs ont pénétré dans l'église de St-Martin-aux-Chartrains, canton de Pont-l’Évêque, en cassant un carreau et descellant une barre de fer de la fenêtre de la sacristie. Ils ont volé un calice, un ciboire et un ostensoir, le tout estimé 180 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Un  voleur sacrilège.   -   Émile Delande, 18 ans, journalier au Havre,  est inculpé de vol qualifié commis dans l'église Saint-Martin-des-Chartrains, canton de Pont-l’Évêque. L'accusé qui s'était emparé de divers objets sacrés d'une valeur de 100 fr. se rendit au Havre. Il jeta à la mer une partie du calice et de l’ostensoir.

Un mois après, il rencontra un de ses amis, Paul Salle, qui sortait de la prison de Lisieux où il était resté dix mois pour vol. Il lui donna le ciboire et la coupe du calice avec mission de les vendre. Salle se fit prendre et dénonça Delande.

L’accusé n'a jamais été condamné et les renseignements recueillis lui sont favorables. La Cour le condamne à 1 an de prison,   Défenseur, Me  Humbert, du barreau de Pont-l’Évêque. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1925  -  Le cambriolage de Saint-Martin-anx-Chartrains.  - Le 22 décembre dernier, pendant que M. Joseph Busquet, cultivateur à Saint-Martin-aux-Chartrains, était au marché de
Pont-l'Evèque, Ernest Gourbier, 29 ans, qui connaissait les habitudes de la maison pour y avoir été occupé, s'introduisit dans la ferme, cassa le carreau d'une fenêtre et fit un inventaire en règle. Il s'empara de 190
fr. Il fut arrêté quelques heures après dans un herbage de Saint-Hymer. Il ne possédait déjà plus que 63 francs. Six mois de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.

 

Mai 1932   -   Triste Pentecôte !   -   Joli mois de mai, voilà bien de les coups ! Une trombe d'eau, d'une violence et d'une brutalité inouies, s'est abattue dimanche, au début de l'après-midi, sur les communes de St-Martin-aux-Chartrains, Canapville et Bonneville-sur-Touques. Le point de chute de la pluie diluvienne qui précéda cette trombe et qui en fut la cause, semble avoir été la foret de St-Gatien.

Les ravages sont si élevés que le maire de Saint-Martin-aux-Chartrains s'est vu contraint de demander au Conseil général de s'intéresser à la situation des populations victimes de ce cataclysme. M. Chéron s'est aussitôt rendu sur les lieux : il a pu y constater l'urgence et l'importance des travaux à exécuter. Aussi peut-on espérer que l'assemblée départementale, malgré son esprit d'économie bien connu, viendra en aide à tant de braves gens dans le malheur. (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Un piéton est tué.  -   Pré du bourg de St-Martin-aux-Chartrains, au carrefour dit du lieu de la « Taille », un accident mortel consécutif a une collision s'est produit dans les circonstances suivantes : 

Le jeune Desprez, âgé de 19 ans, fils du gérant d'immeubles bien connu, demeurant à Villers-sur-Mer se rendait à Trouville-sur-Mer, venant de Pont-l'Evèque conduisant sa voiture automobile. 

Près du carrefour, il fut contraint de se mettre en code, voyant venir à lui en sens inverse un véhicule automobile, qui ne mit pas ses phares en veilleuse éblouissant ainsi le jeune Desprez. Ce dernier ne vit pas ainsi un piéton marchant dans la même direction. La collision était inévitable, le choc fut très violent, puisque la victime fut projetée dans la benne, à quelque cinq mètres du point de choc. Après une embardée de quinze mètres environ, l'auto s'immobilisa. 

Le jeune automobiliste manda un médecin à Pont-l'Evéque, le docteur Maurin, médecin-légiste, se rendit immédiatement sur les lieux et constata que la mort avait été instantanée. 

La victime, un trimardeur du nom de Postel, sans domicile fixe, était blessé au visage et de sa bouche sortait un mince filet de sang.   Une enquête est en cours pour établir les  responsabilités. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1936  -   Une cycliste se jette sur une auto.  -  Samedi, vers 17 heures, sur la route nationale de Paris à Deauville, Madame Pellebois, âgée de 30 ans, employée à la cidrerie du Routoir, à Saint-Martin-aux-Chartrains, venait de sortir à bicyclette de cet établissement. Elle ne vit pas survenir, allant en direction de Lisieux, une voiture automobile et vint se jeter avec violence sur le véhicule. 

M. Ernest Leporcq, négociant au Havre, arrêta aussitôt son auto et se porta au secours de la blessée. Immédiatement alerté, le docteur Maurin, médecin légiste, se rendit sur les lieux. Etant  donné l'état grave de la victime, il la transporta lui-même à l'hôpital de Pont-l'Évêque. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -   Suites mortelles d’accident.  -  Mme Renée Pellebois, qui a été grièvement blessée samedi par une automobile, ainsi que nous le relations dimanche, est décèdée lundi à une heure du matin à l'hôpital de Pont-l'Evêque, où elle avait été transportée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Un jardinier a disparu.  -  M. Paul Cousot, jardinier de l'Hôpital-Hospice de Pont-1'Evêque, quittait son service mardi matin, disant qu'il était souffrant.

Depuis ce jour, il n'est pas revenu à son domicile. 

Marié, père de six enfants, sobre, travailleur, Cousot est très bien considéré. Il se peut qu'il ait été victime d'un accident. 

Sa bicyclette, avec laquelle il était parti, a été retrouvée abandonnée dans un chemin situé en bordure de la rivière La Touques, sur le territoire de la commune de Saint-Martin-aux-Chartrains. (Source  : Le Moniteur du Calvados) 

 

Août 1937  -  Un médecin blessé dans une collision.  -  Samedi soir, vers 21 heures 30, une collision s'est produite sur le territoire de Saint-Martin-aux-Chartrains, sur la route nationale Paris-Deauville. 

Il faisait complètement nuit, M. Schwartz, chirurgien-dentiste, demeurant à Paris, accompagné d'un docteur de ses amis, marchait en direction de Deauville-sur-Mer. 

Survint en sens inverse, à une allure modérée, tenant bien sa droite, une voiture pilotée par M. Depanse, industriel, à Saint-Cloud (S.-et-O.). Quand les deux voitures se croisèrent, elles s'accrochèrent par les moyeux avant.

M. Depanse stoppa immédiatement et resta sur sa droite, taudis que, perdant sa direction, l'autre voiture, se jeta dans le fossé gauche de la route, où elle subit des dégâts matériels importants. 

Au cours de la chute, le docteur fut grièvement blessé. Il fut transporté d'urgence à l'hôpital de Pont-l'Evêque, où il reçut les soins nécessités par son état. L'examen médical conclut à une fracture ouverte du fémur de la jambe droite, et des contusions à la tête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Le bain forcé d’un chasseur.   -   Mercredi soir, M. Marc, de Touques, chassait le canard près du pont de Roncheville, quand il aperçut un volatile à portée de fusil, il tira et  fut assez heureux pour l'atteindre. Le canard tomba sur les bords de la Touques encore couverte d'une mince couche de glace. Le chasseur, malgré le dégel, s'aventura sur la glace qu'il croyait suffisamment solide. Malheureusement sous son poids, elle céda et le malheureux prit un bain forcé.

Heureusement pour lui il ne perdit point son sang-froid et étant proche de la rive, il réussit à prendre pied et à se dégager seuL Puis il gagna le gabion de M. Romy, de Canapville. où il put changer de vêtements et se réconforter. Ainsi donc il n'en a été quitte que pour la peur. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  une auto dérape et capote.     Samedi midi une voiture pilotée par Mme Pons, accompagnée de son mari, habitant à Paris, circulait en direction de Deauville-sur-Mer.

En arrivant dans un virage particulièrement dangereux, sur le territoire de la commune de St-Martin-aux-Chartrains. Mme Pons vit venir en sens inverse un camion automobile tenant sa droite.

La voiture de Mme Pons dérapa sur le gravillon du bas-côté de la route et percuta littéralement sur la berne, puis accrocha un poteau télégraphique en ciment, puis elle se retourna.

Dans cet accident, M. et Mme Pons ont été légèrement blessés. Ils ont été dirigés sur la clinique St-François à Deauville. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Morte de congestion.  -  Surpris de ne pas trouver à son domicile, Mme veuve Marie Lombard, 76 ans, à Saint-Martin-aux-Chartrains, des voisins qui la recherchaient trouvèrent le corps de la pauvre vieille dame dans un herbage à proximité de son habitation.

Le docteur Godard de Beaumont-en-Auge qui fit les constatations médicales a conclu à une congestion.

Malade et seule depuis longtemps, la malheureuse se serait levée au cours de la nuit et sans savoir elle allait, serait sortie de sa demeure C'est alors, qu'elle fut congestionnée.

 

Janvier 1940  -  Bain forcé.   -  Mercredi soir, M. Marc, de Touques, chassait le canard près du pont de Roncheville, quand il aperçut un volatile à portée de fusil, il tira et fut assez heureux pour l'atteindre. Le canard tomba sur les bords de la Touques encore couverte d'une mince couche de glace. Le chasseur, malgré le dégel, s'aventura sur la glace qu'il croyait suffisamment solide. Malheureusement sous son poids, elle céda et le malheureux pris un bain forcé.

Heureusement pour lui il ne perdit point son sang-froid et étant proche de la rive, il réussit à prendre pied et à se dégager seul. Puis il gagna le gabion de M. Rémy, de Cannapville, où il put changer de vêtements et se réconforter. Ainsi donc il en a été quitte pour la peur.

 

Décembre 1942   -   Un incendie.   -   Un incendie éclatait récemment a Saint-Martin-aux-Chartrains dans un bâtiment de la ferme de M. Vallée, cultivateur à Lisieux, causant 150 000 fr. de dégâts.

Peu après, les gendarmes de Pont-l'Évêque arrêtaient près du bourg, trois garnements de 12 à 14 ans, évadés du Camp-Franc et auteurs d'un cambriolage à l'école de St-Martin où ils avaient volé de l’argent, un réveil et des confitures. Ils avouèrent qu'ils avaient mis le feu à la ferme en voulant faire cuire des pommes.

Ils ont également dérobé des lapins chez Mme Massuet, directrice de l'École maternelle, et sont coupables le divers autres délits. L'un d'eux a reconnu en être à son troisième incendie involontaire. (Bonhomme Normand)

 

Février 1944  -  Au feu.  -  Un incendie s'est claré vers 21 h. 30, dans un bâtiment de douze mètres de long appartenant à M. Dubreuil, cultivateur. Dégâts, 25.000 fr. Les pompiers de Pont-l'Evêque, appelés d'urgence, ont préservé les maisons environnantes.

 

Avril 1944    -   Fait divers.  -   Une enquête menée par la Police de Trouville au sujet du vol de 6 moutons au préjudice de M. Verdon, a permis de découvrir une affaire importante de vols d'alcool. En effet, 1.500 litres d'eau-de-vie ont été dérobés dans une ferme de Tourgeville. 

La marchandise était vendue à Lelièvre, limonadier, Bd des Sports, et le produit était réparti entre les 7 comparses qui ont été arrêtés ainsi que le receleur Lelièvre. Ces malfaiteurs ont avoué avoir commis un vol d'alcool à St-Martin-aux-Chartrain.

 

Janvier 1945  -  Un Incendie provoqué par l’explosion d’un engin de guerre.  -  A Saint-Martin-aux-Chartrains, M. Fleury travaillait à la ferme du Château, à couper des ronces au pied d’une haie lorsqu’il s’aperçut qu’il venait d’embrocher une sorte de petit paquet. Il le jeta contre le mur d’un bâtiment, aussitôt, une détonation se produisit et une flamme monta jusqu’à un grenier rempli de fourrage.

Peu après, la construction, longue de 50 mètres et large de 7, était la proie des flammes. On eut le temps de sauver le bétail qu’elle abritait. Les pompiers de Touques arrivés les premiers, préservèrent la bergerie, ceux de Pont-l’Evêque et de Trouville noyèrent les décombres. Les dégâts se montent à plus d’un million.

 

Avril 1949   -   Un incendie ravage un bâtiment agricole.  -  Durant la nuit, un incendie s'est déclaré à Saint-Martin-aux-Chartrains dans une dépendance de la ferme de M. Accadebled, fromager à Montceau (Aisne) et exploitée par M. Mameau. Le bâtiment renfermant 500 bottes de foin et du matériel agricole a été la proie des flammes. Les dégâts sont évalués à 500 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1949   -   Un ouvrier asphyxié dans une cidrerie.   -   En prenant son travail à la Cidrerie du Routoir, commune de St- Martin-aux-Chartrains, un ouvrier de l'établissement M. Charles Cabouret a découvert inanimé dans une cave, près d'une cuve remplie de cidre en fermentation, le corps de son camarade Édouard Fauvel, 50 ans, domicilié à Bénerville.

De l'enquête menée par le capitaine de gendarmerie de Pont-l'Évêque, il ressort que le malheureux, son service de nuit terminé, avait voulu puiser quelques litres de cidre à même un des bacs situés au sous-sol et qu'il avait été asphyxié par des émanations de gaz carbonique. ( Le Bonhomme Libre )

St-MARTIN-aux-CHARTRAINS (Calvados)

St-MARTIN-aux-CHARTRAINS

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SAINT-MARTIN-aux-CHARTRAINS  (Calvados) -  Le Château de Tout-la-Ville

P. RANVIER  -  SAINT-MARTIN-aux-CHARTRAINS 

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