Juillet
1860
-
Un remplacement.
-
M.
l'abbé Samson, curé de Corbon, vient d'être nommé curé de
Saint-Martin-aux-Chartrains, canton de Pont-l'Évêque, en remplacement
de M. l'abbé Guerrier. ( L’Ordre et la Liberté)
1863
-
Vente de parcelle de terrain.
La
commune de
St-Martin-aux-Chartrains demande que le département
lui cède une
petite parcelle de terrain,
de forme triangulaire,
comprise entre
l'ancien lit du Douet de
la Taille,
le
nouveau lit
de ce
ruisseau et
la route départementale
n° 16,
de
Saint-Pierre-sur-Dives à
Trouville. Cette
parcelle présentant
une surface de 47
mètres 81
centimètres et
estimée à la
somme de
35 fr.
38 c.,
dépendait d'un
terrain plus étendu
acquis
par l'administration
d'un sieur Maudelonde, elle
est reconnue
inutile au service des
ponts et chaussées,
et en la cédant à la commune de Saint-Martin,
le département facilitera
l'établissement
d'un lavoir
public dont le besoin
se fait sentir dans
cette localité.
La
propriété
du terrain dont
il s'agit avait
été revendiquée par
un sieur Coquet de
Genneville, représentant
Maudelonde, mais,
en janvier 1862,
le réclamant a
déclaré
renoncer
à sa
prétention.
Rien
ne s'oppose donc plus à ce
que
ce
terrain
soit
aliéné par
le département
vendu
à
la
commune
de Saint-Martin-aux-Chartrains, moyennant le
prix
qui
sera
fixé
par
l'expertise.
Septembre
1863 - Conseil général du Calvados. -
Prestations en nature.
1º
La journée d'homme pour les arrondissements de Caen, Falaise,
Lisieux, Pont-l'Evêque et Bayeux, moins le canton de Caumont, est
fixée à 1 fr. 25 c.
2º
Pour l'arrondissement de Vire et le canton de Caumont, à 1 fr.
3º
La journée de cheval, à 1 fr. 25 c.
4°
Celle de bœuf, à 1 fr.
5º
Celle d'âne, à 50 c.
6º
Celle de voiture, à 1 fr. 50 c.
Le
Conseil prie M. le préfet de vouloir bien prendre toutes les mesures
qu'il jugera nécessaires pour parvenir dans le département, à la
conversion en tache de la prestation en nature. (l’Ordre et la
Liberté)
Septembre
1863 - Conseil général du Calvados. -
M. le préfet est autorisé à céder une parcelle de
terrain à la commune de Saint-Martin-aux-Chartrains, sur la route
départementale nº 16. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1865 -
Le temps. -
Le temps
continue de marcher à souhait. La floraison des céréales et de la
vigne s'accomplit partout dans les conditions les plus favorables. Les
blés promettent une belle qualité à défaut de quantité, car en
grain on n'espère qu'une moisson moyenne, et en paille elle sera
moindre encore. Les fourrages n'ont pas non plus donné partout des
coupes abondantes.
Dans
le Nord, les lins sont clairs et chétifs, et commencent à jaunir à
mi-hauteur. Le seul produit qui promette des merveilles c'est la vigne,
qui est partout en avance d'une quinzaine, et partout est bien garnie de
grappes.
Tel
est le bilan aussi exact que nous pouvons le tracer de la situation des
campagnes. (Gazette des
Campagnes.)
Août
1865 -
Un incendie. -
Dimanche
dernier, un incendie a entièrement détruit, en la commune de
Saint-Martin-aux-Chartrains, une maison à usage de demeure, construite
en bois et couverte en paille, appartenant à M. Guillot, de
Coudray-Rabut.
Le
feu a éclaté vers 5 heures du soir. On suppose qu'il couvait depuis
quelques jours dans les bois du bâtiment et qu'il s'y était
communiqué par une fissure de la cheminée qui a paru crevassée à
plusieurs endroits. Aux premières lueurs de l'incendie, des voisins
sont accourus et d'autres sont allés répandre l'alarme dans les
environs, mais lorsque les personnes venues sur le lieu du sinistre
furent en assez grand nombre pour porter un secours efficace, le
bâtiment croulait et ne présentait plus qu'un amas de décombres qu'il
devenait inutile de disputer aux flammes.
Le
bâtiment était assuré, mais le mobilier du sieur Coutance, locataire,
ne l'était pas. (Le Pays d’Auge)
Mai
1875
-
Condamnation. - Jean-Baptiste-Esprit
Guéret, 34 ans, journalier, et Louise-Désirée Desmonceaux, femme
Moisy, 34 ans, dentellière, demeurant l'un et l'autre à
Saint-Martin-aux-Chartrains, arrondissement de Pont-1'Evêque, pour
dix-neuf soustractions frauduleuses de pain, de farine, de poules, de
lapins, d'eau-de-vie, etc…..., ont été condamnés : Guéret à 8 ans
de travaux forcés, et la femme Moisy à 3 ans de
prison.
Mars
1879
-
Secours. -
Des secours sur les fonds
de l'État ont été accordés aux communes ci-après : Mouen,
acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500 fr.
- Cauville,
constructions scolaires, 2 000 fr.
- Saint-Martin-de-Mailloc,
restauration de l'église, 800 fr.
- Bonnebosq, achat
de mobilier d'église, 300 fr. -
Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.
- Planquery,
construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres,
appropriation du presbytère, 600 fr.
- Pleines-Oeuvres,
restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.
- Beaumesnil,
restauration de l'église, 500 fr.
- 3 000 fr. à
St-Contest, pour restauration à l'église.
- 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour
construction d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements .
Février
1888 - Mort accidentelle.
- Le
corps de la femme Victorine Bride, âgée de 66 ans, demeurant à
St-Martin-aux-Chartrains, a été trouvé dans la rivière la Touques,
où elle s'était noyée. Cette femme était disparue de son domicile
depuis le 1er janvier, on suppose qu'elle sera tombée
accidentellement dans l'eau.
Juillet
1888 -
Mort accidentelle. -
La veuve Hucher,
66 ans, sans profession, à Saint-Martin-aux-Chartrains, est tombée
accidentellement dans une mare et s'y est noyée. Cette femme était
sujette à des étourdissements.
Octobre
1888 -
Tuée par des bœufs.
- La
semaine dernière, la veuve Flambard, 77 ans, a été trouvée morte
dans une prairie de St-Martin-aux-Chartrains, dans laquelle se trouvait
un troupeau de bœufs. L'enquête a fait reconnaître que cette femme,
qui était allée dans la prairie pour cueillir de l'herbe, a été
tuée à coups de cornes, par des bœufs furieux.
Janvier
1903 - Noyée accidentellement.
- La
dame veuve Eugène Marie, née Céline Gosset, sans profession, à
Saint-Martin-aux-Chartrains, près Pont-l’Évêque, à été trouvée,
le soir, noyée dans un fossé où elle était tombée par suite de
l'obscurité. Elle a été retirée par son fils Arthur qui, inquiet de
ne pas l'avoir, était parti à sa recherche. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Tentative de meurtre
- Pascal
Lesueur, ouvrier charpentier à St-Martin-aux-Chartrains, près Pont-l’Évêque,
rentrait de sa journée avec un camarade, lorsqu'il fut rejoint sur la
route par la femme Louise Mesnil, marchande de poisson à
Gonneville-sur-Honfleur.
Lesueur
et elle avaient vécu pendant trois ans et demi ensemble et s'étaient
séparés il y a trois mois. Dès que la femme Mesnil, qui était ivre,
reconnut son ancien amant, elle se mit à l'accabler de grossières
injures. Lesueur, d'une poussée, l'envoya rouler sur le sol, mais elle,
se relevant armée de son couteau, lui en porta un coup derrière
l'oreille gauche.
L'arme
fit une blessure profonde de six centimètres, mais peu grave
d'ailleurs. La femme Mesnil, qui s'était sauvée, fut rejointe par les
témoins de la scène et emmenée à la prison de Pont-l’Évêque.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1914 -
Rivière empoisonnée. - Dimanche
matin, M. Ferrois, garde de M. Bertin, propriétaire, s'est aperçu que,
pendant la nuit, des malfaiteurs avaient empoisonné avec du chlore la
petite rivière appelée le Douet de la Taille. Il alla aussitôt
prévenir les gendarmes qui ont ouvert une enquête. On a retrouvé plus
de cinq cents truites empoisonnées.
Janvier
1917 -
Mortel accident de bicyclette.
-
Gaston
Brize, 17 ans, domestique à Saint-Martin-aux-Chartrains, revenait, à
bicyclette, de Manneville-la-Pipard près Pont-l'Evèque, lorsqu'on
passant en face le calvaire, sa machine dérapa sur le verglas. Le
malheureux garçon fut violemment projeté sur le sol et eut le crâne
fracturé. On le transporta à l'hôpital de Lisieux, où il succomba le
lendemain.
Mai
1917 - Mortelle
imprudence. -
A
St-Martin-aux-Chartrains, un jeune soldat, en permission,
Raphaël Brotoc, nettoyait un vieux fusil de chasse qu'il ne savait pas
chargé. Le coup partit et le malheureux jeune homme reçut toute la
charge dans le côté gauche. On le transporta à l'hôpital de
Deauville où il succomba le lendemain.
Mars
1919 -
Suicide. -
Alfred Lainé, 16 ans, domestique chez M. Dubreuil, propriétaire
à St-Martin-aux-Cbartrains, a été trouvé pendu dans une grange,
mardi matin. Il n'avait jamais manifesté l'intention de mettre fin à
ses jours et on ne sait à quoi attribuer cet acte de désespoir.
( Source : Le Moniteur du Calvados )
M ai
1919 -
Les vols d’automobiles. -
L'instruction de cette
importante affaire vient de révéler l'existence d’un nouveau garage
suspect à St-Martin-au-Chartrains, près du pont de Roncheville, dans
des remises louées, depuis' quelques semaines seulement à M. Ernest
Rousselin, débitant.
Au
cours d'une perquisition opérée mardi matin, par MM. Fillain, juge
d'instruction, et Lamer, procureur de la République, assistés de M.
Boursin, commis-greffier, on a découvert une voiture « Sigma »
à deux places et une « Chenard-Walcker » à quatre places, qui
ont été amenées dans ce garage par les voleurs du camion Berliet et
par Durand. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1921 -
Vols sacrilèges. -
Des malfaiteurs ont pénétré dans l'église de
St-Martin-aux-Chartrains, canton de Pont-l’Évêque, en cassant un
carreau et descellant une barre de fer de la fenêtre de la sacristie.
Ils ont volé un calice, un ciboire et un ostensoir, le tout estimé 180
fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Un voleur sacrilège.
-
Émile Delande, 18 ans, journalier au Havre,
est inculpé de vol qualifié commis dans l'église
Saint-Martin-des-Chartrains, canton de Pont-l’Évêque. L'accusé qui
s'était emparé de divers objets sacrés d'une valeur de 100 fr. se
rendit au Havre. Il jeta à la mer une partie du calice et de l’ostensoir.
Un
mois après, il rencontra un de ses amis, Paul Salle, qui sortait de la
prison de Lisieux où il était resté dix mois pour vol. Il lui donna
le ciboire et la coupe du calice avec mission de les vendre. Salle se
fit prendre et dénonça Delande.
L’accusé
n'a jamais été condamné et les renseignements recueillis lui sont
favorables. La Cour le condamne à 1 an de prison,
— Défenseur, Me Humbert, du barreau de Pont-l’Évêque. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1925 - Le cambriolage
de
Saint-Martin-anx-Chartrains.
- Le
22 décembre
dernier, pendant
que M.
Joseph Busquet,
cultivateur à
Saint-Martin-aux-Chartrains,
était au
marché de
Pont-l'Evèque, Ernest
Gourbier, 29
ans, qui
connaissait les
habitudes de
la maison
pour y
avoir été
occupé, s'introduisit
dans la
ferme,
cassa le
carreau d'une
fenêtre et
fit un
inventaire en
règle. Il
s'empara de
190 fr.
Il fut
arrêté quelques
heures après
dans un
herbage de
Saint-Hymer. Il
ne possédait
déjà plus
que 63
francs. Six
mois de
prison et
cinq ans
d'interdiction de
séjour.
Mai
1932 - Triste
Pentecôte ! -
Joli mois de mai, voilà bien de les coups ! Une trombe d'eau,
d'une violence et d'une brutalité inouies, s'est abattue dimanche, au
début de l'après-midi, sur les communes de St-Martin-aux-Chartrains,
Canapville et Bonneville-sur-Touques. Le point de chute de la pluie
diluvienne qui précéda cette trombe et qui en fut la cause, semble
avoir été la foret de St-Gatien.
Les
ravages sont si élevés que le maire de Saint-Martin-aux-Chartrains
s'est vu contraint de demander au Conseil général de s'intéresser à
la situation des populations victimes de ce cataclysme. M. Chéron s'est
aussitôt rendu sur les lieux : il a pu y constater l'urgence et
l'importance des travaux à exécuter. Aussi peut-on espérer que
l'assemblée départementale, malgré son esprit d'économie bien connu,
viendra en aide à tant de braves gens dans le malheur. (Bonhomme
Normand)
Février
1936 -
Un piéton est tué. -
Pré
du
bourg de St-Martin-aux-Chartrains, au carrefour dit du lieu de la
« Taille », un accident mortel consécutif a une collision
s'est produit dans les circonstances suivantes :
Le
jeune Desprez, âgé de 19 ans, fils du gérant d'immeubles bien connu,
demeurant à Villers-sur-Mer se rendait à Trouville-sur-Mer, venant de
Pont-l'Evèque conduisant sa voiture automobile.
Près
du carrefour, il fut contraint de se mettre en code, voyant venir à lui
en sens inverse un véhicule automobile, qui ne mit pas ses phares en
veilleuse éblouissant ainsi le jeune Desprez. Ce dernier ne vit pas
ainsi un piéton marchant dans la même direction. La collision était
inévitable, le choc fut très violent, puisque la victime fut projetée
dans la benne, à quelque
cinq mètres du point de choc. Après une embardée de quinze mètres
environ, l'auto s'immobilisa.
Le
jeune automobiliste manda un médecin à Pont-l'Evéque, le docteur
Maurin, médecin-légiste, se rendit immédiatement sur les lieux et
constata que la mort avait été instantanée.
La
victime, un trimardeur du nom de Postel, sans domicile fixe, était
blessé au visage et de sa bouche sortait un mince filet de
sang. Une enquête est en cours pour établir les
responsabilités. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 - Une cycliste se jette sur une auto.
- Samedi,
vers 17 heures, sur la route nationale de Paris à Deauville, Madame
Pellebois, âgée de 30 ans, employée à la cidrerie du Routoir, à
Saint-Martin-aux-Chartrains, venait de sortir à bicyclette de cet
établissement. Elle ne vit pas survenir, allant en direction de
Lisieux, une voiture automobile et vint se jeter avec violence sur le
véhicule.
M.
Ernest Leporcq, négociant au Havre, arrêta aussitôt son auto et se
porta au secours de la blessée. Immédiatement alerté, le docteur
Maurin, médecin légiste, se rendit sur les lieux. Etant donné
l'état grave de la victime, il la transporta lui-même à l'hôpital de
Pont-l'Évêque. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 - Suites mortelles d’accident.
- Mme
Renée Pellebois, qui a été grièvement blessée samedi par une
automobile, ainsi que nous le relations dimanche, est décèdée lundi
à une heure du matin à l'hôpital de Pont-l'Evêque, où elle avait
été transportée.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Un jardinier a disparu. -
M. Paul Cousot,
jardinier de l'Hôpital-Hospice de Pont-1'Evêque, quittait son service
mardi matin, disant qu'il était souffrant.
Depuis
ce jour, il n'est pas revenu à son domicile.
Marié,
père de six enfants, sobre, travailleur, Cousot est très bien
considéré. Il se peut qu'il ait été victime d'un accident.
Sa
bicyclette, avec laquelle il était parti, a été retrouvée
abandonnée dans un chemin situé en bordure de la rivière La Touques,
sur le territoire de la commune de Saint-Martin-aux-Chartrains.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Un médecin blessé dans une collision.
- Samedi
soir, vers 21 heures 30, une collision s'est produite sur le territoire
de Saint-Martin-aux-Chartrains, sur la route nationale Paris-Deauville.
Il
faisait complètement nuit, M. Schwartz, chirurgien-dentiste, demeurant
à Paris, accompagné d'un docteur de ses amis, marchait en direction de
Deauville-sur-Mer.
Survint
en sens inverse, à une allure modérée, tenant bien sa droite, une
voiture pilotée par M. Depanse, industriel, à Saint-Cloud (S.-et-O.).
Quand les deux voitures se croisèrent, elles s'accrochèrent par les
moyeux avant.
M.
Depanse stoppa immédiatement et resta sur sa droite, taudis que,
perdant sa direction, l'autre voiture, se jeta dans le fossé gauche de
la route, où elle subit des dégâts matériels importants.
Au
cours de la chute, le docteur fut grièvement blessé. Il fut
transporté d'urgence à l'hôpital de Pont-l'Evêque, où il reçut les
soins nécessités par son état. L'examen médical conclut à une
fracture ouverte du fémur de la jambe droite, et des contusions à la
tête. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Le bain forcé d’un chasseur.
-
Mercredi soir, M. Marc,
de Touques, chassait le canard près du pont de Roncheville, quand il
aperçut un volatile à portée de fusil, il tira et fut assez
heureux pour l'atteindre. Le canard tomba sur les bords de la Touques
encore couverte d'une mince couche de glace. Le chasseur, malgré le
dégel, s'aventura
sur la glace qu'il croyait suffisamment solide. Malheureusement sous son
poids, elle céda et le malheureux prit un bain forcé.
Heureusement
pour lui il ne perdit point son sang-froid et étant proche de la rive,
il réussit à prendre pied et à se dégager seuL Puis il gagna le
gabion de M. Romy, de Canapville. où il put changer de vêtements et se
réconforter. Ainsi donc il n'en a été quitte que pour la peur.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
une auto dérape et capote.
– Samedi
midi une voiture pilotée par Mme Pons, accompagnée de son mari,
habitant à Paris, circulait en direction de Deauville-sur-Mer.
En
arrivant dans un virage particulièrement dangereux, sur le territoire
de la commune de St-Martin-aux-Chartrains. Mme Pons vit venir en sens
inverse un camion automobile tenant sa droite.
La
voiture de Mme Pons dérapa sur le gravillon du bas-côté de la route
et percuta littéralement sur la berne, puis accrocha un poteau
télégraphique en ciment, puis elle se retourna.
Dans
cet accident, M. et Mme Pons ont été légèrement blessés. Ils ont
été dirigés sur la clinique St-François à Deauville.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Morte de congestion. -
Surpris de
ne pas
trouver à son
domicile, Mme
veuve Marie
Lombard,
76 ans,
à Saint-Martin-aux-Chartrains,
des voisins
qui la
recherchaient
trouvèrent le
corps de
la pauvre
vieille dame
dans un
herbage à
proximité de
son habitation.
Le
docteur Godard
de Beaumont-en-Auge
qui fit
les constatations
médicales a
conclu à une
congestion.
Malade
et seule
depuis longtemps,
la malheureuse se serait levée
au cours
de la
nuit et
sans savoir
où elle
allait, serait
sortie de
sa demeure
C'est alors,
qu'elle fut
congestionnée.
Janvier
1940 -
Bain forcé. -
Mercredi soir, M. Marc, de Touques, chassait le canard
près du pont de Roncheville, quand il aperçut un volatile à portée
de fusil, il tira et fut assez heureux pour l'atteindre. Le canard tomba
sur les bords de la Touques encore couverte d'une mince couche de glace.
Le chasseur, malgré le dégel, s'aventura sur la glace qu'il croyait
suffisamment solide. Malheureusement sous son poids, elle céda et le
malheureux pris un bain forcé.
Heureusement
pour lui il ne perdit point son sang-froid et étant proche de la rive,
il réussit à prendre pied et à se dégager seul. Puis il gagna le
gabion de M. Rémy, de Cannapville, où il put changer de vêtements et
se réconforter. Ainsi donc il en a été quitte pour la peur.
Décembre
1942 -
Un incendie. -
Un incendie
éclatait récemment a Saint-Martin-aux-Chartrains dans un bâtiment de
la ferme de M. Vallée, cultivateur à Lisieux, causant 150 000 fr. de dégâts.
Peu
après, les gendarmes de Pont-l'Évêque arrêtaient près du bourg,
trois garnements de 12 à 14 ans, évadés du Camp-Franc et auteurs d'un
cambriolage à l'école de St-Martin où ils avaient volé de
l’argent, un réveil et des confitures. Ils avouèrent qu'ils avaient
mis le feu à la ferme en voulant faire cuire des pommes.
Ils
ont également dérobé des lapins chez Mme Massuet, directrice de l'École
maternelle, et sont coupables le divers autres délits. L'un d'eux a
reconnu en être à son troisième incendie
involontaire. (Bonhomme Normand)
Février
1944 -
Au feu.
-
Un incendie
s'est déclaré
vers 21
h. 30,
dans un
bâtiment
de douze
mètres de
long appartenant
à M.
Dubreuil, cultivateur.
Dégâts, 25.000
fr. Les
pompiers
de Pont-l'Evêque,
appelés d'urgence,
ont préservé
les
maisons environnantes.
Avril
1944 -
Fait divers.
- Une
enquête menée par la Police de Trouville au sujet du vol de 6 moutons
au préjudice de M. Verdon, a permis de découvrir une affaire
importante de vols d'alcool. En effet, 1.500 litres d'eau-de-vie ont
été dérobés dans une ferme de Tourgeville.
La
marchandise était vendue à Lelièvre, limonadier, Bd des Sports, et le
produit était réparti entre les 7 comparses qui ont été arrêtés
ainsi que le receleur Lelièvre. Ces malfaiteurs ont avoué avoir commis
un vol d'alcool à St-Martin-aux-Chartrain.
Janvier
1945 -
Un Incendie provoqué par l’explosion d’un engin de guerre. - A
Saint-Martin-aux-Chartrains, M. Fleury travaillait à la ferme du
Château, à couper des ronces au pied d’une haie lorsqu’il s’aperçut
qu’il venait d’embrocher une sorte de petit paquet. Il le jeta
contre le mur d’un bâtiment, aussitôt, une détonation se produisit
et une flamme monta jusqu’à un
grenier rempli de fourrage.
Peu
après, la construction, longue de 50 mètres et large de 7, était la
proie des flammes. On eut le temps de sauver le bétail qu’elle
abritait. Les pompiers de Touques arrivés les premiers, préservèrent
la bergerie, ceux de Pont-l’Evêque et de Trouville noyèrent les
décombres. Les dégâts se montent à plus d’un million.
Avril
1949 -
Un incendie ravage un bâtiment agricole.
-
Durant la nuit, un incendie s'est déclaré à
Saint-Martin-aux-Chartrains dans une dépendance de la ferme de M.
Accadebled, fromager à Montceau (Aisne) et exploitée par M. Mameau. Le
bâtiment renfermant 500 bottes de foin et du matériel agricole a été
la proie des flammes. Les dégâts sont évalués à 500 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1949 -
Un ouvrier asphyxié dans une cidrerie.
- En
prenant son travail à la Cidrerie du Routoir, commune de St-
Martin-aux-Chartrains, un ouvrier de l'établissement M. Charles
Cabouret a découvert inanimé dans une cave, près d'une cuve remplie
de cidre en fermentation, le corps de son camarade Édouard Fauvel, 50
ans, domicilié à Bénerville.
De
l'enquête menée par le capitaine de gendarmerie de Pont-l'Évêque, il
ressort que le malheureux, son service de nuit terminé, avait voulu
puiser quelques litres de cidre à même un des bacs situés au sous-sol
et qu'il avait été asphyxié par des émanations de gaz carbonique. (
Le Bonhomme Libre )
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