1er Septembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ST - MARTIN - de - BIENFAITE |
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Canton de Orbec |
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Août 1860 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Reboul. Audience du 4 août. L'accusation est soutenue par M. d'Englesqueville, substitut de M. le procureur-général. Thomas (Charles), journalier, demeurant à Bienfaite. Déclaré coupable d'attentat à la pudeur avec circonstances atténuantes, cet homme a été condamné à cinq ans de réclusion. Défenseur,
Me Guillot.
( L’Ordre et la Liberté)
Juillet 1861 - La gendarmerie. - Les gendarmes de Lisieux ont arrêté, samedi 23 juin, en vertu d'un mandat d'arrêt, une fille nommée Victorine Doré, âgée de 18 ans, ouvrière de fabrique à Saint-Martin-de-la-Lieue, prévenue d'excitation à la débauche. - Lundi de la semaine dernière, un enfant de 15 ans, Arsène Conard, d’Hermival-les-Vaux, a été pris par la gendarmerie en flagrant délit de vol d'une somme de 75 à 80 fr., au préjudice du sieur Romain, marchand de charbon à Fervaques. - Les gendarmes d'Orbec ont opéré jeudi, en vertu d'un mandat d'amener, l'arrestation du nommé Thomas dit Desmares, ágé de 67 ans, né et demeurant à Saint-Martin-de-Bienfaite, prévenu d'attentat à la pudeur. ( L’Ordre et la Liberté )
Décembre 1861 - Le Bulletin des Lois (nº 776) publie. - Des décrets impériaux, contresignés par le ministre de l'instruction publique et des cultes, qui autorisent l'acceptation des libéralités ci-après désignées, savoir : Donation d'une rente de 120 fr., faite par la dame veuve Esnault à la fabrique de Coulonces. Donation
d'une rente de 50 fr., faite par le sieur Tailfer à la fabrique de Saint-Martin-de-Bienfaite.
( L’Ordre et la Liberté )
Juillet 1864 - Un incendie. - Dans la nuit de mardi à mercredi, à 3 heures, un gendarme de la brigade d'Orbec vint avertir l'autorité que le feu consumait une usine à usage de filature de laine, située à Saint-Martin-de-Bienfaite, appartenant à M. Lamidey, d'Orbec, exploitée par M. Dutheil, et que le village de Bienfaite courait les plus grands dangers. Les tambours des pompiers battirent aussitôt le rappel, et, à 3 heures 3/4, 12 sapeurs-pompiers, ayant à leur tête le capitaine de la compagnie, se dirigeaient avec deux pompes et le matériel nécessaire vers le lieu du sinistre, où ils arrivaient à 5 heures. Les premiers secours avaient été apportés par les pompiers d'Orbec, éloignés de 4 kilomètres seulement du lieu de l'incendie, malheureusement, tout avait été inutile : le feu, qui s'était déclaré vers 11 heures 1/2, avait pris par le loup, qui marchait à grande vitesse, et avait lancé des flocons de laine sur un bec de gaz. Ces flocons, en s'enflammant, avaient promptement communiqué le feu, que le seul homme qui se trouvait à cette heure dans l'établissement avait été impuissant à éteindre. La maison d'habitation a été sauvée par la pompe de M. de Noinville, qui avait été immédiatement amenée sur le lieu du sinistre. Les craintes pour les autres maisons étaient exagérées, le vent portait les flammes du côté opposé.
Mai 1866 - Un incendie. - Un incendie s'est déclaré le 4 mai dernier dans une maison appartenant au sieur Masselin Pierre, propriétaire à Saint-Martin-de-Bienfaite, habitée par la veuve Crespin, et l'a complètement réduite en cendres. La perte est d'environ 700 francs, couverte par une assurance.
Mars
1870 -
Fait divers.
- Parmi
les établissements industriels de la vallée d'Orbec, se trouve, à
Bienfaite, la filature de laines de M. Lebuker. Lundi, dans
l'après-dîner, le travail était en pleine activité, lorsque tout à
coup le mouvement des machines est suspendu, les métiers s'arrêtent,
sans qu'aucun ordre ait été donné. A
la surprise du premier moment succède bientôt l'effroi, lorsqu'un des
ouvriers fait savoir que quelques instants auparavant il a vu le
contre-maître, M. Corneville dit Bény, tenant à la main une burette à
graisser, sortir par une porte qui ouvre sur une passerelle précédant la
roue hydraulique, et qui permet d'y faire les travaux nécessaires. On
se précipite sur la passerelle, la roue a cessé de tourner, les vannes
sont aussitôt levées et l'on aperçoit alors avec horreur le corps du
malheureux contre-maître engagé entre la roue et le fond de la rivière,
dans un espace si restreint que par la résistance qu'il offrait, il avait
arrêté le mouvement de l'énorme machine. Est-il besoin d'ajouter qu'il
avait été broyé. Ce
n'est qu'avec des efforts inouïs et en brisant trois des aubes de la roue
que l'on put retirer lé malheureux Corneville. Comme
presque tous, les accidents de ce genre, celui-ci doit être attribué à
une imprudence. Corneville aura voulu graisser quelque pièce alors que
l'hydraulique était en mouvement, soit, qu'il ait glissé, soit qu'il ail
été pris d'un étourdissement soudain, il sera tombé sous la roue où
il a trouve la mort.
Mai
1875
- Incendie. -
Incendie
d'un bois appartenant à Mme Berthe, propriétaire à
Saint-Martin-de-Bienfaite. Deux ares ont été brûlés. Cet incendie est
dû à l'imprudence du jeune Georges Legendre, âgé de dix ans.
Novembre 1876 - Les Pommes. - On calcule qu'il se fabrique annuellement 12 millions d'hectolitres de cidre en Normandie, représentant une valeur de plus de 100 millions de francs. Il n'en sera pas brassé autant cette année, car presque partout la récolte est mauvaise. Dans les parties du Pays d'Auge et de la Manche, où la pomme a un peu donné, le prix varie entre 4fr. 50 et 5 fr. l'hectolitre.
Novembre
1876
-
Des époux assortis. -
Les époux Toutain, de
Saint-Martin-de-Bienfaite, ont l'habitude de terminer leurs discussions de
ménage a coups de poing ou à coups de bâton. Il paraît bien certain
que le mari maltraite sa femme, mais comme il a l'habitude de s'enivrer,
lorsque sa douce moitié est sûre que son cher époux est incapable C'est ainsi qu'un jour de fête, après avoir frappé son mari avec une pierre, elle le crut mort, et s'en alla faire part à M. le maire de sa crainte de l'avoir tué. Heureusement,
Toutain s'est remis de cette émotion, ce qui lui a permis d'offrir à sa
femme une série de coups de poing bien sentis, qui lui vaut les honneurs
de la police correctionnelle. Le tribunal de Lisieux a été indulgent à
cause de tous les faits que nous venons de raconter, et il a condamné
Pierre-Gédéon Toutain, âgé de 53 ans, à 16 fr. d'amende seulement
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Lisieux :
Marolles, école de garçons ;
Lisieux, école
de garçons ; Saint-Jacques,
école de garçons ;
Mesnil-Eudes, école mixte ; Le
Pré-d'Auge, école
de filles ; Prêtreville,
les deux
écoles ; Livarot,
école de
filles ; Mesnil-Duraud,
école de filles ;
Ouville, école
de filles ;
Tortisambert, école
mixte ; Mézidon,
les deux écoles ;
Saint-Julien-le-Faucon, école
de garçons ;
Mesnil-Mauger, école
mixte ; Orbec, école
de garçons ;
Saint-Julien-de-Mailloc, école
de garçons ;
Saint-Martin-de-Bienfaite, école
de garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette,
les deux
écoles ; Montviette,
école mixte ; Vieux-Pont,
école mixte.
Décembre
1879
- L'hiver, la
neige, le froid. - Voici
l'hiver dans toute sa rigueur. Le froid a sévi sur toute la France, et
sur bien des points la neige a intercepté les communications. Cette
tempête a duré plusieurs jours. Le manteau de neige dans lequel la
France paraissait enveloppée avait dans les endroits les moins atteints
de 50 à 60 centimètres d'épaisseur. En
divers endroits, la neige, poussée et amassée par le vent, s'élevait à
plus d'un mètre. Beaucoup d'habitants se trouvaient bloqués chez eux et
ont été obligés de faire une tranchée pour communiquer avec leurs
voisins. Depuis bien des années on n'avait vu en
décembre, en si peu de temps, la neige tomber aussi abondamment. En
1831 l'hiver fut des plus rigoureux. Le 6 décembre, de cette année, une
trombe de neige s'abattit sur la ville de Caen et fit les plus grands
ravages. Un café de la rue Venelle-aux-chevaux s'effondra. En
1709, le froid fut tel qu'à l'autel les prêtres étaient obligés de
mettre un réchaud à côté du calice, qui gelait, malgré cette
indispensable précaution. En
1480, le froid dura du milieu de décembre au commencement de mars, et fit
beaucoup de victimes. La terre était gelée à quatre pieds de
profondeur, l'eau gelait auprès d'un feu très bien alimenté. Pendant
plusieurs jours, les voitures n'ont pu circuler sur les routes. Le
service des chemins de fer a été momentanément interrompu, les trains
de Paris étaient restés à Mantes. Les facteurs de la poste n'ont pu
faire leur service dans les campagnes
qu'en surmontant les pics grandes difficultés. De nombreux accidents se
sont
produits. Des voilures sont restées en détresse sur les routes. Le
froid qui est excessif a causé de nombreuses morts par suite de
congestion. Sur
nos côtes, on ramassait à pleins paniers les crabes et les étrilles,
engourdis par le froid. Partout le poisson abonde, on le pêche pour ainsi
dire à fleur d'eau, où il demeure
Novembre 1881 - L’hiver. - D'après de récents avis des diverses, agences météorologique les plus dignes de foi, l'hiver de cette année sera l'un des plus rigoureux du siècle, du commencement de décembre à la mi-février, le froid serait très vif, la neige est déjà apparue dans l’Est de la France. Elle est tombée dimanche à Lisieux.
Novembre 1881 - Instruction primaire. - Un décret porte que chaque commune va recevoir une subvention extraordinaire destinée à lui rembourser la somme qu'elle doit prélever sur ses revenus ordinaires pour la gratitude de l'instruction.
Novembre 1881 - Grave affaire. - M. l'abbé Loir, curé de Saint-Martin-de-Bienfaite, près Lisieux, est poursuivi pour coups et blessures volontaires, sur des enfants fréquentant l'école et le catéchisme. Cette affaire viendra à l'audience correctionnelle de lundi.
Novembre
1881
- Un
Abbé qui tape dur.
- Comme nous l'avions
annoncé, c'est lundi que le tribunal correctionnel de Lisieux a jugé le
curé de Saint-Martin-de-Bienfaite, l'abbé Loir, prévenu d'avoir
frappé du pied, de la main et avec une règle en bois, des enfants du
catéchisme. Le tribunal a écarté quelques uns des faits, mais il en a
retenu cinq, concernant les jeunes Cheradame, Croc, Bazeil, Morin et
Fresnel, qui avaient été frappés très violemment. L'abbé Loir a été
condamné à 150 fr. d'amende. Dans la salle d'audience, la foule était
nombreuse, et les gendarmes avaient peine à la maintenir.
Septembre
1883
- Noyé. –
Dans la nuit de
samedi à dimanche, à Saint-Martin-de-Bienfaite, le nommé
Auguste-Alphonse Houley, 43 ans, rentrait de sa journée avec un camarade.
Celui-ci avait voulu le conduire jusqu'à son domicile, Houley s'y était
refusé. Quelques instants plus tard, le garde champêtre, qui habite
près de là, entendit un cri de suprême détresse, il ouvrit
sa croisée. Mais, l'appel ne se renouvelant pas, il crut à quelque
scène d'ivresse et se recoucha. C'était Houley qui tombait dans l'Orbiquet
et s'y noyait.
Octobre
1884
- Adultère. - Dimanche,
à St-Martin-de-Bienfaite, un sieur Tuboeuf, 30 ans, et une femme Cudorge,
37 ans, ont été arrêtés en flagrant délit d'adultère.
Novembre 1893 - Une belle-mère qui se dévoue pour son gendre. - Célina Lefèvre, demeurant à Tordouet, parmi les nombreux enfants naturels qu'elle avait eus avant son mariage avec le sieur Legendre, se trouvait une fille qu'elle avait mariée à un sieur Marion. Celui-ci, voulant acheter, à St-Martin-de-Bienfaite, le fonds d'épicerie de la dame Admet, demanda de l'argent à sa belle-mère. Elle n'avait pas le sou, mais prétendit que M. Durosey, épicier à Lisieux, lui devait 1 500 fr., et, en même temps, elle remettait trois effets de 500 fr. à l'épicière. A l'échéance, M. Durosey déclara qu'il n'était pas le débiteur de la femme Legendre et qu'il ne lui avait pas signé de billets. Poursuivie pour faux, elle à été condamnée à 1 an de prison et 100 fr. d'amende. ( Le Bonhomme Normand )
Mars 1897 - Attaque nocturne. - Les époux Yvon, de St-Martin-de-Bienfaite, revenant dimanche soir de la Chapelle-Yvon, ont été attaqués par trois individus, l'un d'eux, Cantrel, 21 ans, les a frappés violemment, après leur avoir enlevé leur porte-monnaie. Il est arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1897 - Vol important. - Pendant une absence de M. Yvray, propriétaire à Saint-Martin-de-Bienfaite, on lui a enlevé 7 à 8 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1897 - Les suites d’une querelle. - Au cours d'une querelle assez violente, à Saint-Martin-de-Bientaite, les nommés Lechangeur, Chiffaut et Truand, journaliers, ont roué de coups et jeté à terre le sieur Lesclosayes, également journalier. Celui-ci, en tombant sur un tesson de bouteille, s'est coupé l'artère d'un doigt de la main gauche et restera sans doute toujours estropié à la suite de cet accident. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1898 - Noyés. - Le cadavre de la dame Aumont, née Augustine Bonnement, a été découvert dans une mare, à Notre-Dame-d'Estrées, près Cambremer. — La dame Muette, journalière à St-Martin-de-Bienfaite, a été trouvée noyée au bord d'un ruisseau où elle était occupée à laver. Cette femme a dû être prise de congestion, car sa tête seule était plongée dans l'eau. — Le sieur Paul Drouet, 70 ans, demeurant à Prêtreville, étant en journée chez la dame veuve Neuville, à Auquainville, près Livarot, est tombé, le soir, accidentellement dans une mare et s'est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1899 - Disparition. - La demoiselle Léa Bernier, 31 ans, a disparu de chez son frère, à St-Martin-de-Bienfaite. Comme elle est d'esprit faible et sujette à l'épilepsie, on craint qu'il ne lui soit arrivé quelque accident. On
l'a inutilement cherchée dans les bois des alentours.
(source le Bonhomme Normand)
Mars 1900 - Accident de travail. - La nommée Céline Lory, 47ans, cardeuse à St-Martin-de-Bientaite, près Orbec, a eu la main prise dans un engrenage. Il a fallu procéder à l'amputation. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Suites mortelles d’un accident.
- Nous
avons relaté, dans notre numéro du 30 mars au 5 avril, que la femme
Céline Lory, 47 ans, cardeuse à Saint-Martin-de-Bienfaite, près Orbec,
avait eu la main prise dans un engrenage et que l'amputation avait été
jugée nécessaire. Malgré tous les soins qui lui ont été prodigués à
Juin
1900 -
Déraillement. -
La locomotive du train qui part d'Orbec à 8 heures du soir et
arrive à Lisieux à 9 h. 10 a déraillé lundi entre les gares d'Orbiquet
et de Saint-Martin-de-Bienfaite. Trois
bœufs avaient passé sur la voie. Deux ont été broyés par la
locomotive. Pas d'accident de personnes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août 1900 - Morts subites. - Le sieur François Lechangeur, 75 ans, propriétaire à St-Martin-de-Bienfaite, près Orbec, voulant sortir, la nuit, dans son jardin, est tombé foudroyé en fermant la porte de sa maison. Le vieillard avait succombé à une embolie au cœur. — La femme Préhu, née Sophie Housseau, âgée de cinquante-trois ans, ouvrière d'usine, à Lisieux, s'est trouvée malade subitement. Malgré les soins les plus, empressés, elle ne tardait pas à rendre le dernier soupir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - Un cantonnier dans un mauvais cas. - Le nommé Louis Pourreau, 40 ans, cantonnier à Saint-Martin-de-Bienfaite, a eu huit jours de prison pour avoir, au cours d'une enquête, traité de menteur le maréchal des logis d'Orbec. A l'issue de l'audience, il a été arrêté sous l'inculpation d'attentat à la pudeur sur la petite Dechauffour, âgée de 12 ans. Il nie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1900 - Incendies sur incendies. - Un nouvel incendie s'est déclaré chez le sieur Longlet, fermier à St-Martin-de-Bienfaite, près Orbec. Le feu a pris dans un vieux bâtiment isolé contenant 200 de foin. Cet immeuble n'était pas assuré, les compagnies se faisant tirer l'oreille pour faire signer des polices, à la suite des incendies qui se sont succédé sur cette ferme. En effet, depuis trois semaines, c'est le quatrième incendie qui s'y produit. Il n'y a aucun doute, le feu a été mis par malveillance. Samedi soir, un autre incendie éclatait dans la même commune dans un bâtiment appartenant à Mme Peulevey, propriétaire à Bernay, dont la minoterie a été détruite par le premier des incendies qui font la terreur des habitants de la vallée d'Orbec. Les pertes sont de 8 à 900 fr., assurées. Ce sinistre est dû à la malveillance, et l'incendiaire a dû s'introduire par une lucarne. Une cave renfermant 16 hectolitres de cidre et 14 hectolitres d'eau-de-vie a été sauvée. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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1901 c'est ici |
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SAINT-MARTIN-de-BIENFAITE (Calvados) Le Fossard - Vieille route d'Orbec |
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406 SAINT-MARTIN-DE-BIENFAITE (Calvados) - Route de Lisieux |
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St-MARTIN-de-BIENFAITE (Calvados) - Tissage |
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