1er Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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St - MARTIN - de - BLAGNY

Canton de Trevières

Les habitants de la commune de Saint-Martin-de-Blagny sont des ...


Août 1831    -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Berthauld.   -   Dans le courant des mois de mars et d'avril dernier, les époux de Than, cultivateurs à St-Martin de Blagny, s'aperçurent que des vols étaient commis à leur préjudice. Leurs soupçons se portèrent sur une fille Alexandre ( Constance ), qui était à leur service.

Perquisition fut faite chez le nommé M. Anne Mesnil, qui était en relations intimes avec elle. On y trouva du blé et du lait que la fille Mesnil avoua lui avoir été apportés par Constance Alexandre, et de l'avoine d'une espèce encore rare dans le pays, et qui fut reconnue par un sieur Marguerite pour provenir de chez lui.

Le nommé Etienne Lefrançois, son domestique, fut arrêté pour ce fait et mis en accusation, toutefois les preuves ayant paru insuffisantes au jury, Lefrançois a été déclaré non coupable et acquitté. Les deux filles Mesnil et Alexandre sont parvenues à se soustraire aux recherches de la justice. (Le Pilote du Calvados)

 

Juillet 1844   -  Police correctionnelle.  -   Audience du 9 juillet.

Louis Godard dit Papillon, garçon meunier à Saint-Martin-de-Blagny, s'est vu infliger trois années d'emprisonnement, pour vol avec blessures, au préjudice du sieur Furon, chez lequel il travaillait, et pour un fait d'escroquerie envers la dame Lemière, aubergiste à Trévières.

   Jean Véronique, domestique à Isigny, convaincu de plusieurs vols, a été condamné en 2 mois d'emprisonnement.

   Marie Vengeons, domestique à Baynes ; Victor Victoire, journalier et Marie Vengeons, sa femme, tous deux de la même commune, étaient prévenus d'avoir, depuis quelques mois, à la complicité les uns des autres et à diverses reprises volé, une certaine quantité de lait au préjudice des époux Asselot.

Victoire a été acquitté ; Marie Vengeons a été condamnée en 1 mois de prison, et la femme Victoire en 13 mois de la même peine.  (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1844   -  Nouvelles locales.  -   Des phénomènes de végétation, que beaucoup de gens regardent comme l'indice certain d'un hiver rigoureux, se font remarquer cette année dans le midi de la France. Non seulement des poiriers et des amandiers sont en pleine floraison dans plusieurs localités des environs, mais on voit des fleurs de lilas aussi belles et aussi parfumées qu'au mois d'avril. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1844   -  Nouvelles locales.   -   La rigueur de la saison se fait vivement sentir. Tout annonce un hiver précoce et long. Les communications deviennent difficiles. 

Aujourd'hui, le courrier de Paris qui passe ordinairement à dix heures et demie, est arrivé à quatre heures d'après-midi.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1845   -  Nouvelles Locales.   -   Mercredi dernier, Ia justice s'est transportée dans la commune de St-Martin-de-BIagny pour y constater une tentative d'assassinat d'un mari sur sa femme. Le nommé Bochefontaine aurait, dans la journée de la veille, tenté de noyer sa femme, en lui tenant la tête enfoncée dans le fond d'un abreuvoir qui se trouve sur sa propriété. Il l'aurait abandonnée, Ia croyant morte, et c'est lui même qui, rentré chez lui, a donné l'éveil sur son absence. 

Plusieurs personnes se sont portés vers l'endroit où gisait le corps de la victime, qui n'était pas encore complètement asphyxiée. Revenue à la vie, par suite des soins qui lui ont été administrés, la malheureuse a manifesté une profonde horreur contre son mari qui, disait-elle, avait voulu la faire mourir en la tenant au fond de l'eau. 

C'est par suite de ses premières et accablantes déclarations que le sieur Bochefontaine a été mis en état d'arrestation et amené à la prison de Bayeux. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Août 1845   -  Police correctionnelle.   -    Audience du 29 juillet. 

— Le sieur Michel Rochefontaine, de St-Martin-de-Blagny, dont nous annoncions dernièrement l'arrestation sous la grave prétention de tentative d'assassinat envers sa femme, a comparu à cette audience. 

L'accusation, quoique réduite dans ses proportions premières, a complètement établi que l'accusé s'était rendu coupable, volontairement, avec préméditation et guet-à-pens de coups et blessures graves sur la personne de la dame Marie Le Canu, sa femme. En conséquence, le tribunal a prononcé contre lui la peine de 5 années d'emprisonnement et de 500 francs d'amende.

— La seconde affaire concernait la femme Marie-Madelaine-Julie Durand, veuve Jean-Baptiste Lambert, couturière à Bayeux, prévenue d'avoir, depuis moins de 3 ans, en la ville de Bayeux, attenté aux mœurs en excitant et favorisant habituellement la débauche de la jeunesse de l'un et de l'autre sexe, au-dessous de l'âge de 21 ans. 

Elle a été condamnée, pour ces faits, à 13 mois d'emprisonnement et à 500 fr. d'amende. La fille Augustine Bro, citée dans la même affaire, comme prévenue du vol d'une bague a été acquittée. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1845   -  Nouvelles locales.   -   Par arrêté du 25 novembre dernier, M. le préfet a nommé MM. Aubin (Simon), maire, et Ravenel (Louis-Guillaume), adjoint, de la commune de Saonnet.

MM. Moutier (Isidor), maire, et Cautrel (Frédéric), adjoint, de la commune de Castillon.

M. Béziers (Louis-François), adjoint de St-Martin-de-Blagny ; et M. Le François (Jacques-Prosper), adjoint de Hottot-les-Bagues. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1846   -  Nouvelles locales.   -  La semaine dernière, une fille Tailpied de la commune de St-Martin-de-Blagny, a noyé sur le territoire de la commune de Monts, un enfant nouveau né dont elle était accouchée clandestinement. Se voyant en butte aux soupçons et aux recherches du maire de sa commune, cette fille est venue à Bayeux où elle s'est constituée elle-même prisonnière entre les mains de M. le commissaire de police, auquel elle a fait en pleurant l'aveu de son crime. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1847   -  Incendie.   -   Dans la soirée du 18 courant, un incendie a consumé en partie une ferme située à Saint-Martin-de-Blâgny, et habitée par les époux Langlois.

Ce sinistre est l'œuvre d'un crime. Le nommé Sévrien Langlacé, journalier, âgé de 22 ans, avait été employé par les époux Langlois. Éprouvant, d'après ses déclarations, des difficultés pour obtenir le règlement d'un compte de 3 fr. 60 cent., il aurait, pour s'en venger, mis le feu aux bâtiments de la ferme.

Ce malheureux désigné d'abord par les époux Langlois, a été arrêté sur le champ, et, après avoir tenté de le nier, a fini par avouer toutes les circonstances de son crime, sur les lieux mêmes, où s'étaient rendus en toute hâte M. le juge d'instruction accompagné de M. le lieutenant de gendarmerie de Bayeux.

La conduite des gendarmes Retaillau, Levanier, Barbey et Joret, arrivés des premiers, est digne d'éloges. Grâce au courageux dévouement de ce dernier surtout, qui a contribué, en courant des dangers sérieux, à faire la part du feu, les progrès de ce sinistre ont été moins graves qu'ils n'auraient pu le devenir. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1847   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  Saint-Severin Langlacé, âgé de 22 ans, journalier, demeurant à Bernesq, est accusé d'incendie.

Le 18 février dernier, le sieur Langlois, fermier, dans la commune de St-Martin-de-Blagny, était retenu au lit par une blessure. Langlacé se rendit ce jour là chez lui vers midi pour lui réclamer un reste de salaire qui lui était dû. Langlois, qui était seul, lui dit de revenir dans la soirée. Il revint à 8 heures, tout le monde était couché dans la maison, on le remit au lendemain.

Aussitôt Langlacé de s'écrier et de proférer des menaces terribles. Épouvantée, la femme de Langlois lui remit, par la croisée, les 2 francs qu'il réclamait. Peu d’instants après on entend  crier au feu. Un. voisin venait d'apercevoir une partie de l'habitation de Langlois, en flammes, et en même temps voyait Langlacé s'éloigner tranquillement en sifflant.

Malgré les secours, 40 mètres d'habitation firent brûlés avec une partie du mobilier. Le blessé, le sieur Langlois, avait dû être transporté hors de chez lui, pour échapper à  l'incendie. Langlacé arrêté a fini par avouer qu'il était l'auteur de l'incendie, et qu'il avait voulu se venger ainsi des refus réitérés qu'il avait éprouvés pour son argent.

Langlacé a déjà été condamné, en 1846, à 100 fr. d'amende, pour incendie par imprudence. Mais des éclaircissements nouveaux, qui sont ressortis à l'audience sur ce fait, il résulte que la volonté de l'accusé n'était peut-être pas étrangère à ce premier incendie, et sont venus donner une nouvelle force à l'accusation, qui pèse aujourd'hui sur lui.

Déclaré coupable avec circonstances aggravantes Langlacé est condamné à mort.  ( source : Journal de Honfleur)

 

Juin 1847   -  Nouvelles locales.   -   Dans son audience du 3, la cour de cassation chambre criminelle, a rejeté le pourvoi formé par le nommé Séverin-Langlacé de Saint-Martin-de-Blâgny, contre l'arrêt de la Cour d'Assises du Calvados, qui l'a condamné à la peine de mort pour crime d'incendie. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1847   -  Nouvelles locales.   -  Un vol à main armée a eu lieu la semaine dernière dans la commune de St-Martin-de-Blâgny. L'auteur arrêté en flagrant délit a été écroué à la maison d'arrêt de cette ville. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1851   -   Accident à la mine.  -    La semaine dernière, trois ouvriers de la mine de Liltry ont été grièvement blessés. Voici, d'après « l'Ordre et la Liberté », des détails précis sur ce triste événement :

Cet accident a eu lieu dans la fosse Fumichon, située à Saint-Marlin-de-Blagny, et dépendant de la concession de la mine de Littry.

Il résulte de l'enquête à laquelle le maire de Littry s'est immédiatement livré, qu'il n'y avait pas encore eu d'exemple de feu grisou dans l'exploitation de la mine. Dans tout le parcours de la voie aboutissant au chantier où se rendaient les ouvriers, la présence de ce gaz n'avait jamais été révélée par la lampe de sûreté dite Lampe-Davy, qui, ce jour-là encore, indiquait en quelque sorte, par la pureté et l'inaltération de sa flamme, que les ouvriers pouvaient travailler en sûreté.

Cette mesure était donc prise, seulement pour le lieu d'abattage du charbon, où l'on s'était une seule fois aperçu de l'existence du grisou, et non pour le passage de la voie où jamais on ne l'avait remarqué. C'est cependant vers le point intermédiaire de celte voie, et lorsque le premier des mineurs, portant des chandelles, fut arrivé à un endroit qu'avait déjà franchi de plus de vingt mètres l'ouvrier marchant avec la Lampe-Davy, sans que celle-ci eut signalé aucun danger, qu'eut lieu le terrible accident, dont la première victime fut le malheureux Madelaine, celui-là même qui venait de passer avec la lampe de sûreté.

En présence du déplorable événement, le directeur de la mine de Littry s'est empressé de visiter tous les points des travaux intérieurs de Fumichon, a fait abandonner immédiatement l'extraction dans la partie où le grisou s'est manifesté, et a donné ordre que, dans toutes les autres, la Lampe-Davy fût exclusivement substituée à l'ancien mode d'éclairage.

Nous devons dire que, dans cette circonstance, l'administration de la mine, fidèle à ses précédents, n'a reculé et ne reculera devant aucun sacrifice pour que les soins les plus assidus et les plus intelligents soient prodigués aux malheureux blessés. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1855   -  Un accident à la mine.   -  Voici dans quelles circonstances a eu lieu le triste accident dont la Mine de Litlry a été le théâtre, le lundi de l'autre semaine.

Le sieur Ozanne (Jean), âgé de 63 ans, ouvrier mineur, demeurant en la commune de Litlry, était occupé à reconnaître l'état d'un bloc de charbon restant encore attaché au toit de l'une des tailles de la fosse dite de Fumichon, située sur le territoire de St-Martin-de-Blagny. Il examinait s'il pourrait plus lard abattre ce bloc dans les conditions de sûreté habituellement employées, lorsque, se retournant à la voix de l'un de ses camarades qui l'avertissait du danger, il a été atteint dans les reins par la masse de charbon et jeté violemment le long des remblais qui garnissaient les derrières de taillé.

Ses camarades se sont empressés près de lui, mais tous secours ont été inutiles, et le malheureux Ozanne n'a survécu que quelques instants, à ce terrible accident.

Le fils de la victime de ce cruel accident fait partie de la brigade de gendarmerie de notre ville. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1858   -   Un incendie.   -   Le 6 septembre, un incendie, attribué à la malveillance, s'est déclaré dans la commune de Saint-Martin-de-Blagny, canton de Balleroy, au domicile du sieur Gosselin (Jacques), journalier.

La perle est évaluée approximativement à 922 francs.

Le sieur Gosselin a eu la figure, les bras et les jambes horriblement brûlés, et on a de vives inquiétudes pour sa vie.

La justice informe. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1860   -   Un incendie.   -   Un incendie assez violent s'est déclaré le 1er de ce mois, vers 8 heures du matin, à St-Martin-de-Blagny, canton de Balleroy, au domicile et au préjudice des sieurs Carel (Alexandre), Corbel, propriétaires, et Barey, fermier.

Une maison d'habitation, composée de sept pièces, couverte d'un côté en ardoises et de l'autre en chaume, a été la proie des flammes, ainsi que 2 000 bottes de petit foin et une partie du mobilier du fermier Barey.

Ce sinistre est attribué à l'imprudence de la dame Lebon, belle-mère du sieur Barey, qui avait déposé dans un cabinet un pot de braise mal éteinte, qui a communiqué le feu au plancher et ensuite à la toiture.

La perte totale s'élève à 5 320 fr. La majeure partie était assurée. ( L’Ordre et la Liberté

 

Mai 1868   -   Le climat.   -   L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet.

Voici à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées depuis un siècle et demi :

En 1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de zéro.

En 1753 et 1793, à 38 degrés.

En 1825, à 37 degrés.

En 1800 et en 1830, à 36 degrés.

La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.  

 

Juin 1871   -  Annonce du jour.   -   Une dame de Saint-Martin-de-Blagny, désire changer la femme de chambre de son mari. Elle voudrait trouver une vieille fille de 50 ans, borgne, bossue, grêlée et boiteuse.

Les certificats sont inutiles, pourvu qu'on se présente avec les infirmités ci-dessus.  

 

Novembre 1877   -  Imprudence.  -  Lundi, à Saint-Martin-de-Blagny, le nommé Isidore Lemoisson, âgé de 28 ans, domestique chez le sieur James, cultivateur, s'est tué accidentellement en retirant de dedans une haie de broussailles un fusil chargé qu'il y avait caché pour tirer sur les corbeaux qui mangeaient le blé qu'il semait. Ce domestique  ayant eu l'imprudence de déposer ce fusil, sans le désarmer, et de le reprendre en le saisissant par le bout du canon, une branche s'est accrochée à la détente et a fait partir le coup qu'il a reçu en pleine poitrine et a bout portant. La mort a été instantanée.  

 

Mars 1880  -  Fait divers.  -  Lundi, à St-Martin-de-Blagny, un sieur Lamy, âgé de 61 ans, a été trouvé mort sur la route à peu de distance de son domicile. Cette mort est le résultât d'une congestion cérébrale. Des bruits d'assassinat avaient couru dans la commune, mais ils sont sans fondement.  

 

Mai 1888  -  Les voleurs de presbytère.  -  Dimanche, pendant la grand'messe, des voleurs ont enfoncé une vitre et sont entrés dans le presbytère de St-Martin-de-Blagny. Ils ont emporté une quarantaine de francs, quelques bouteilles d'eau-de-vie, deux foulards de cou et trois savons guimauve.

 

Juin 1889.   -   Mort accidentelle.   -    Le sieur Leprevost fils, 28 ans, cultivateur à Saint-Martin-de-Blagny, avait oublié dans sa voiture, sous de la paille, son fusil de chasse qu'il avait emporté la veille aux champs pour tirer sur des pigeons ramiers.

Le lendemain, comme il voulait débarrasser sa charrette pour y mettre du linge et le transporter au lavoir, l'arme partit, toute la charge atteignit Leprevost au côté et le tua raide. ( Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Pendu par le pied.   -   Un enfant de Saint-Martin-de-Blagny, arrondissement de Bayeux, en tombant d'un arbre, a eu le pied pris entre deux branches et est resté suspendu  par ce pied pendant un certain temps. Quand enfin on l'a découvert, le visage du malheureux enfant était tout verdâtre. On désespère de le sauver. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -  Les saints de glace.   -    Les 11 mai, saint Mamert ; 12, saint Pancrace ; 13 saint Servais, connus sous le nom de Saints de Glace, se sont passés avec un temps incertain et frais mais pas de glace, heureusement pour les arbres. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1917  -  Enfin !  -  Le ministre des Travaux publics vient d'aviser M. Chéron que des prospections vont être commencées dans le bassin houiller de Littry. Deux sondages seront tentés d'abord à Saint-Martin-de-Blagny. Ensuite les établissements Schneider sont autorisés à en faire aussi a l'ouest de Littry même et au Plessis (Manche). Attendons donc, patiemment en faisant bouillir notre pot-au-feu à la  flamme de l'Espérance.

 

Décembre 1926  -  Un professionnel du vol.  -  Clément Tirard, 32 ans, domestique, sans domicile  fixe a commis plusieurs vols dans les arrondissements de Bayeux et de Vire.

Le 7 septembre, à Balleroy, il s'est fait remettre quatre bons de pain, sous un faux nom. La veille, il avait soustrait, à St-Martin de Blagny, une paire de chaussures appartenant au sieur Noblet. Quelques jours auparavant il oublia de restituer une montre prêtée par Mme Deslandes, à Vire, et déroba une autre montre à Mme Coslier, dans la même ville.

Enfin, le 26 septembre, il empruntait un vêtement et s'empressait de disparaître. Ce dernier vol fut commis à Litteau.

Le prévenu est un repris de justice, habitué à vivre d'escroqueries. Il est condamné à 1 an de prison et 5 ans d'interdiction de séjour.

 

Mars 1932   -   Une auto flambe.   -   Un employé de M. Prévost, garagiste à Saint-Jean-de-Daye (Manche), revenait en auto de Rouen, quand, à Saint-Martin-de-Blagny, par suite d'une fuite d'essence, sa voiture prit feu et fut détruite. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1939   -   Un domestique de ferme qui menaçait sa patronne est blessé par le père de celle-ci.   -   Mme Enguerrand, cultivatrice, demeurant à St-Martin-de-Blagny, rentrait des vaches en compagnie de sa bonne et d'un domestique, Emmanuel Mancheron, âgé de quarante-deux ans, depuis peu à son service.

Mme Enguerrand ordonna à Mancheron d'effectuer un travail. Pour toute réponse, ce dernier, qui a été trépané en 1919, et a un caractère irritable, lui porta un coup de fourche au bras gauche. Effrayée, la cultivatrice se réfugia au fond de l'étable, poursuivie par le domestique qui lui asséna un coup de fourche sur la tête.

M. Lecalu, père de Mme Enguerrand, attiré par les cris de sa fille, se porta à son secours et porta un coup de rabot sur la tête du domestique. Admis à l'hôpital, Mancheron y est décédé. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1945  -  Au « Journal Officiel ». -  Par arrêté en date du 21 août 1945, a été prorogée de trois ans la validité du permis d’exploitation des mines de charbon accordé à la Compagnie des mines de Littry et portant sur les territoires des communes de Bernesq, La Folie, St-Martin-de-Blagny et Tournières. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Novembre 1945  -  Une fillette grièvement blessée.  -  La jeune Arlette Besson, 7 ans, dont les parents sont gardes chez M. Lesellier, à Saint-Martin-de-Blagny, a été blessée d’un coup de corne par une vache. Relevée le crane fracturé, l’enfant a été transportée à l’hôpital de Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Pauvre gosse.   -   Sur la plainte de voisins, les gendarmes enquêtent sur les mauvais traitements que la femme Lefebvre, 27 ans, de Saint-Martin-de-Blagny, infligerait à son beau-fils, Désiré Lefèbvre, 13 ans. Elle aurait été surprise frappant celui-ci à coup de bâton.

L'enfant porte des traces de coups sur tout le corps et a refusé de retourner chez sa belle-mère qu’il accuse de l'enfermer des heures entières dans un petit cabinet de toilette. Il a reconnu cependant qu'il était bien nourri. ( Le Bonhomme Libre )

Chaumière normande

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