1er Octobre 2024 | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - MARTIN - de - MAILLOC |
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Canton de Orbec |
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Janvier
1870 -
Fait divers.
- Un
accident, qui
pouvait occasionner les plus grands malheurs, est arrivé à
Saint-Martin-de-Mailloc, dans la nuit du 6 au 7 janvier courant. Une
partie du plancher de l'usine, à défilocher, occupée par M. Bardel
aîné, s'est écroulée, vers une heure du matin, et a entraîné dans
sa chute tous les objets qui se trouvaient sur ce plancher. Poutres,
soliveaux, pavés, armoire, buffets, chaises, tables, tout est tombé au
rez-de-chaussée sur les machines à défilocher qui ont été en grande
partie détériorées.
Le
fils de M. Bardel, âgé de 20 ans, couché dans un cabinet, a dû son
salut à sa couche de lit qui, pressée entre la muraille et un refend,
est restée suspendue dans le vide. Le jeune homme a pu se sauver en
sautant par une croisée élevée de huit mètres.. Par
un hasard providentiel, aucun des ouvriers employés dans l'usine n'y
était en ce moment. Beaucoup avaient leur occupation sous le plancher,
et c'était la première nuit de la semaine qu'ils ne travaillaient pas. Cette
chute est due à la rupture d'une poutre trop faible, trop chargée,
déjà pourrie et trop fortement ébranlée par les machines. Il y a un vieux proverbe qui dit que « les malheurs vont par bandes ». En voici une preuve : M. Bardel, chef de l'usine, fut, le lendemain de ce sinistre, frappé d'une apoplexie foudroyante et expira sur le champ.
Novembre
1871 -
Fait divers.
- Une des
nombreuses usines de la vallée de Lisieux à Orbec, celle de M. F.
Picard, à St-Martin-de-Mailloc, a été, dans la nuit de vendredi à samedi,
le théâtre d'un drame, où l'horreur du supplice ne peut être
comparé qu'au courage de la victime. Le
nommé Gelot, ouvrier de l'usine, âgé de 18 ans, né à
Courtonne-la-Meurdrac, resté seul dans l'usine qu'il devait surveiller
et garder pendant la nuit, a eu le bras gauche pris dans un des
engrenages, broyé, pétri, arraché en lambeaux. Cette
affreuse torture a commencé à 10 heures du soir, et le patient n'a
été retiré qu'à 6 heures du matin, par la première personne entrée
dans l'établissement. Pendant 8 heures de temps, il a souffert cet
incroyable martyre et a dû en outre lutter pour que son corps tout
entier ne soit pas entraîné par les terribles engins. C'est en vain
que ses cris appelaient à son secours, le bruit des machines les
dominait, et les empêchait de parvenir jusqu'aux voisins. Samedi,
Gelot a été apporté à l'hospice, où l'opération de la
désarticulation de l'épaule a été pratiquée par M. le docteur Notta.
Il est aujourd'hui aussi bien que possible.
Mai
1873
-
Les Événements.
- Samedi
soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République
française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON,
duc DE MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de
Mai 1873 - Accident. - Dimanche dernier, Victoriene Legoût, âgée de 22 ans, domestique chez M. Bunel, propriétaire à St-Martin-de-Mailloc, est tombée dans une mare au bord de laquelle elle nettoyait la vaisselle, et s'est noyée.
Juin 1875 - Révélation d’un crime. - Il y a deux ans la fille Victorine Legoût, 22 ans, servante chez M. Bunel, à Saint-Martin-de-Mailloc, fut trouvée noyée dans une mare voisine de la maison de ses maîtres. Une enquête fut faite sur cet événement et ne révéla aucun fait qui fit supposer un crime. A
la même époque, un nommé Jules-Auguste Minières, 23 ans, ouvrier à
Auquainville, et qui passait dans le pays pour être l'auteur d'un vol
dont cette dernière avait connaissance, fut condamné pour ce fait par
le tribunal de Lisieux à un an et un jour de prison. Condamné plus
tard par la cour d'assises de l'Eure à plusieurs années de détention,
il subit en ce moment sa peine dans la prison centrale de Gaillon.
Poursuivi sans doute par les remords, Minières vient, dit-on, de faire
l'aveu d'être l'auteur de la mort de la fille Legoût. C'est lui qui la
poussa
dans la mare et l'y maintint jusqu'à ce qu'elle fût morte.
Décembre
1877
-
Secours. -
Le
Ministre a accordé, à la fabrique de St-Martin-de-Mailloc, 250 fr.,
pour l'aider à payer l'acquisition d'objets mobiliers.
Mars
1879
-
Secours. -
Des
secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes
ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500
fr. -
Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.
- Saint-Martin-de-Mailloc,
restauration de l'église, 800 fr.
- Bonnebosq, achat
de mobilier d'église, 300 fr. -
Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.
- Planquery,
construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres,
appropriation du presbytère, 600 fr.
- Pleines-Oeuvres,
restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.
- Beaumesnil,
restauration de l'église, 500 fr.
- 3 000 fr. à
St-Contest, pour restauration à l'église.
- 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction
d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements .
Août 1890 - Mutilation d’animaux. - A Saint-Martin-de-Mailloc, des malfaiteurs ont mutilé deux vaches appartenant au sieur Albert Marescot. Une d'elles avait un trayon de moins, l'autre portait au pis droit et au pis gauche une incision assez grave. Le vétérinaire, appelé pour donner les soins aux animaux, craint la gangrène. (source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1891 - Incendies. - Un commencement d'incendie s'est déclaré au domicile du sieur Pierre Cullier, marchand, de fromages à Saint-Martin-de-Mailloc, Pertes, 1 000 fr. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1892 -
Une femme brûlée -
La
veuve Petithomme, de Saint-Martin-de-Mailloc, était restée seule au
domicile des époux Anselme, ses neveux, chez lesquels elle
Juillet 1892 - Tué par des taureaux. - Jeudi matin, le sieur Louis Vicaire, 68 ans, gardien de la propriété de M. Henry Langlois, à Saint-Martin-de-Mailloc, a été la victime de son impudence. Malgré, de nombreux avertissements, Vicaire s'obstinait à caresser constamment un taureau. Celui-ci, agacé sans doute, s'est précipité sur le malheureux gardien et l'a terrassé. Les autres animaux l'ont imité et en moins de quelques minutes, Vicaire a été absolument écharpé. (source : Le Bonhomme Normand)
Février 1894 - Une anarchiste à St-Martin-de-Mailloc. - Depuis quelques mois des lettres anonymes contenant des menaces d'incendie épouvantaient les habitants de St-Martin-de-Mailloc. Les hommes, armés de fusils, faisaient sentinelle toutes les nuits. Ces menaces furent mises à exécution : le feu fut allumé dans cinq bâtiments mais ne détruisit rien. Une enquête fut commencée. Les soupçons se portèrent sur une jeune fille de 16 ans, qui s'était aperçus la première de tous les incendies. On fit écrire cette jeune fille, l'écriture était la même que celle des lettres et une perquisition faite à son domicile amena la découverte de papier semblable à celui des lettres de menace. La jeune fille avoua être l'auteur des lettres et avoir allumé les commencements d'incendie. Ses lettres étaient écrites avec un aplomb surprenant. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Triste accident. - L'autre jour, la veuve Lefèvre, de St-Martin-de-Mailloc, en coupant du pain s'est fait une profonde entaille au poignet gauche. Une hémorragie considérable s'ensuivit et, malgré les secours qui lui furent prodigués, Mme Lefèvre mourut le lendemain. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Les fraudeurs de lait. - Le sieur Jacques Brière, fabricant de fromages à Mesnil-Guillaume, achetait depuis plus de sept ans, le lait de Louis Jumel, 74 ans, cultivateur à Saint-Martin-de-Mailloc. Le lait avait toujours été excellent. Mais, depuis un mois, M. Brière s'apercevait que ses fromages tournaient mal. Il fit saisir et analyser le lait de Jumel et on constata qu'il y avait plus de moitié d'eau. C'était la femme Pethache qui l'arrosait ainsi, sur l'ordre de son maître. Ils ont été condamnés à chacun huit jours de prison. Mais le tribunal, dans une inexplicable indulgence, leur a accordé le bénéfice de la loi Bérenger. Il est vrai que Jumel a remis 500 francs au sieur Brière à titre d'indemnité . On
nous signalé aussi une autre fraude commit au préjudice d'un
fromager des
environs de St-Sylvain. Dans cette affaire, un M. de……...., ennemi
acharné de la fraude des
Mai 1894 - Incendiaire par amour. - Marie Mourier, 16 ans, à maintes reprises, a tenté, mais sans y réussir, de livrer aux flammes plusieurs bâtiments appartenant à des propriétaires de Saint-Martin-de-Mailloc. De plus, elle a fabriqué nombre de lettres anonymes contenant des menaces d'incendie. Quand, après de longues recherches et une minutieuse enquête, sa culpabilité n'a plus fait de doute et qu'elle a été interrogée sur les raisons qui l'avaient poussée à commettre de semblables crimes, elle a répondu qu'elle avait agi par jalousie, et espérait faire tomber les soupçons sur un sieur Morel qui devait épouser l'une de ses camarades. Ce système de défense avait paru tellement bizarre aux magistrats instructeurs qu’ils avaient soumis la fille Mourier a un examen médical. Mais, bien que dans son rapport le médecin ait conclu à son entière responsabilité, le jury a acquitté cette incendiaire par amour. (source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1894 - Le baptême du lait. - Rien que d'un coup, le tribunal de Lisieux a fait afficher six extraits de jugement pour falsification de lait. Ils concernent : Léa Vicaire, femme Martin, 27 ans, fermière au Mesnil-Simon, condamnée à huit jours de prison (sursis) et 50 fr. d'amende. — Louise Belleuile, femme Bréard, 73ans, cultivatrice à St-Michel-de-Livet, condamnée à huit jours de prison (sursis), 100 fr. d'amende et 400 fr. de dommages-intérêts envers le sieur Lebourgeois, fabricant de fromages à Boissey. — Aurelle Auvray, veuve Pelhaitre, 48 ans, servante chez Jumel, à St-Martin-de-Mailloc, et Louis Jumel, 73 ans, chacun à huit jours de prison avec loi Bérenger et 100 fr. d'amende. — Marie Toutain, 21 ans, et Pierre Toutain, 60 ans, cultivateur au Pré-d'Auge, chacun vingt-quatre heures de prison (sursis). —Delphine Bellier, femme Marre, 39 ans, ménagère à Grandchamp, canton de Mézidon, condamnée, à quinze jours de prison (loi Bérenger) et 100 fr. d'amende. — Victorine Marie, dite Ozanne, femme Lechevalier. 47 ans, à Cambremer, condamnée à huit jours (sursis) et 50 fr. d'amende. Mais il y en a encore d'autres à publier, car la dame Camus, demeurant à Cambremer, qui fournissait du lait écrémé de moitié à M. Lepetit, fabricant de fromages à Saint-Pierre-sur-Dives, a été condamnée à 50 fr. d'amende et à l'affichage. Si le tribunal s'est montré aussi indulgent, c'est que les époux. Camus se croyaient quittes avec M. Lepetit, auquel ils ont versé 2 000 f. à titre d'indemnité. — Une dame Busnel, née Miniot, cultivatrice à Bray-la-Campagne, vendait depuis quelques mois à M. Lepetit, de Saint-Pierre-sur-Dives, du lait écrémé d'au moins 25 pour cent. Le tribunal de Falaise l'a condamnée à 100 fr. d'amende et 300 fr. de dommages-intérêts. (source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1894 - La foudre.
-
Les derniers orages ont
fait de grands dégâts dans le Calvados. A St-Martin-de-Tallevende, la
foudre est tombée chez le sieur Lecomte, fermier. Le fluide
électrique, attiré par un courant d'air, est entré dans une étable
et a foudroyé cinq jeunes bœufs, il est ressorti de l'autre côté par
une porte près de laquelle se trouvait —A St-Martin-de-Mailloc, la foudre a tué une vache à M. Piel. — La foudre est tombée sur un bâtiment occupé par le sieur Letellier, cultivateur à Coquainvilliers. Perte, 10 000 fr. — Au Pré-d'Auge, trois vaches de 450 fr. chacune, appartenant au sieur Bousquet, fermier, ont été tuées par la foudre. — Vendredi, la foudre est tombée sur le clocher de Saint-Omer, elle a enlevé environ le tiers de la couverture puis est entrée dans l'intérieur où elle à enlevé une poutre du beffroi laissant les cloches intactes. Elle est ressortie par une petite fenêtre dont elle a coupé la moitié, partageant ainsi les vitraux comme avec un diamant et sans même fêler la partie qui reste. Il n'y avait personne dans l'église. (source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1894 - Coups de couteau. - Au cours d'une rixe, la femme Célestine Vivier, cultivatrice à Saint-Martin-de-Mailloc, a porté au sieur Eugène Thierry, journalier, plusieurs coups de couteau qui, heureusement, n'ont occasionné que des blessures légères. (source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1894 - Trop de vacances. - Pour l'année scolaire 1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de 201 jours de congé contre 164 de travail. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1895 - Falsification de lait. - La femme Rose Dutacq, 30 ans, ménagère à Tordouet, fournissait du lait au sieur Cuillier, marchand de fromages à St-Martin-de-Mailloc. Celui-ci, s'étant aperçu que ses fromages ne valaient rien, en rechercha la cause et constata que le lait fourni par la femme Dutacq renfermait 25 0/0 d'eau, et de l'eau sale encore ! C'est la misère qui a poussé cette femme à agir ainsi. Le tribunal de Lisieux l'a condamnée à 8 jours de prison avec loi Bérenger, 50 fr. d'amende et à la publication du jugement. (source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1897 - Passé sous la voiture. - Le jeune Albert Cuillier, 17 ans, domestique à St-Martin-de-Mailloc, conduisait à St-Martin-de-Bienfaite une voiture lourdement chargée, quand, en passant à la Chapelle-Yvon, étant assis sur le devant du véhicule, il glissa sous la roue qui lui passa sur la hanche. Le blessé fut relevé sans connaissance. Le médecin craint qu'il n'ait des lésions internes. (source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1898 - Découvertes de cadavres. - On a trouvé dans la rivière l'Orbiquet, à Saint-Martin-de-Mailloc, le cadavre du sieur Pierre Chéradame, 73 ans, demeurant à Orbec. On présume que le malheureux, presque aveugle, on voulant regagner son domicile, a été trompé par l'obscurité et est tombé dans la rivière, où il s'est noyé. - La veuve Marais, née Boutet, 70 ans, journalière à St-Germain-de-Livet, a été trouvée morte dans un herbage. Elle avait succombé à une congestion cérébrale. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Surveillez les nomades. - Sur les nombreux vols commis dans le département, un certain nombre sont constatés après le passage, de nomades en roulotte qui, leur coup fait, passent les frontières du département. Peut-être qu'en faisant, des perquisitions, dans leurs roulottes retrouverait-on une partie des objets volés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Chevaux et voitures. - Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les voitures, à l'exception de celles affectées au transport des personnes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Aperçu des frais de justice. - La dame Célestine Lafosse, actuellement servante à St-Martin-de-Mailloc, avait mis son dernier enfant en nourrice chez la dame Geslot, demeurant à Beuvillers. Comme elle lui devait 85 francs la nourrice fit saisir la femme Lafosse, cette femme est mère de deux jeunes enfants, son mari l'a abandonnée, elle sortait de l'hôpital où elle avait été trois mois en traitement. Pour payer son loyer, elle eut le tort de vendre quelques-uns des objets saisis.
Mars 1903 - Un misérable. - Le sieur Eugène Martin, propriétaire à St-Martin-de-Mailloc, s'est aperçu, l'autre matin, que, pendant la nuit, on avait enfoncé dans l'anus d'une de ses vaches un morceau de branche d'arbre long de 50 cent, pour la faire avorter. L'auteur de cet acte odieux est recherché. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1904 - Les voleurs de bestiaux. - Une vache de 7 ans, rousse, à tête blanche, volée à Livarot, a été abandonnée au lieu dit Dreux, par un individu disant se nommer Leroux, qui a pris la fuite, après avoir essayé de la vendre. On le recherche activement. — A Bonnebosq, canton de Cambremer, une vache de cinq ans, pleine, a été volée au sieur Pécon, cultivateur. La piste du voleur a pu être suivie jusqu'au Torquesne. —
Dans l'herbage des époux Legrand, propriétaires à St-Martin-de-Mailloc,
près Lisieux, on a volé une vache grise, écornée, valant 350 fr.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Descente de justice. -
Le
parquet de Lisieux s'est transporté à Saint-Martin-de-Mailloc pour
s'occuper d'une affaire d'infanticide qu'aurait commis une jeune fille
habitant chez ses grands-parents. On
prétend qu'un enfant, né il y a deux mois, aurait disparu et qu'il
aurait été jeté dans un puits. L'affaire cause une grande
émotion dans le pays, mais on croit dès à présent que les
faits ont été exagérés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Est-ce un crime ? - II. y a un mois, le parquet de Lisieux s'était transporté, à Saint-Martin-de-Mailloc, pour faire une enquête au sujet d'un infanticide qui aurait été commis par une fille Groult, âgée d'une vingtaine d'années, journalière. La
rumeur publique accuse cette fille d'avoir tué un enfant dont elle
serait accouchée clandestinement ; elle prétend n'avoir fait
disparaître qu'un fœtus venu avant terme. Mais, malgré ses
dénégations, elle a été arrêtée et écrouée à la prison de
Lisieux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1904 - Suppression d’enfant. - A suite de dénonciations anonymes, le parquet de Lisieux s'était transporté à Saint-Martin-de-Mailloc pour interroger une fille Marie Groult, 20 ans, qui déclara être accouchée, dans les champs, d'un fœtus informe et sans vie et ne pas s'en être occupé après. On l'arrêta ; le médecin légiste prétendit qu'elle devait être enceinte d'au moins sept mois et que l'enfant était viable, par conséquent. Les
recherches n'amenèrent pas la découverte du corps et la fille Groult,
qui appartient à une honorable famille et dont la conduite était bonne
auparavant, fut traduite seulement Un nommé Jenvrin, 28 ans, gardien d'herbages, désigné comme étant le père, par la rumeur publique, s'en est défendu énergiquement à la barre. La fille Groult a été traitée avec indulgence et condamnée à un an de prison, avec la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Les cambrioleurs. - La dame Chatellier, débitante à Saint-Martin-de-Mailloc, canton d'Orbec, s'étant rendue au marché de Lisieux, a trouvé en rentrant un carreau de fenêtre brisé. Les meubles avaient été fouillés et des bijoux : sautoir, boucles d'oreilles, montre en or, etc…, valant 860 francs, avaient disparu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
On demande de l’eau.
- La campagne
souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le
cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un
petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de
sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet 1913 - Mort tragique - M. Madeleine, âgé de 28 ans, fils de l'adjoint de Saint-Martin-de-Mailloc, vient d'être trouvé dans sa chambre par ses parents, la tête fracassée d'un coup de fusil. L'on croit être en présence d'un regrettable accident. M. Madeleine voulant tue.
Octobre 1915 - Le doyen des engagés volontaires. - M. Achille Belley, retraité des chemin de fer, à Saint-Martin-de-Mailloc ; né à Paris le 4 septembre 1837 ; âgé par conséquent de près de 78 ans, s'est présenté à la mairie de Lisieux pour contracter un engagement et a été versé comme soldat secrétaire du 5e d’infanterie, à Falaise, rue des corneilles dans sa propriété, aurait pris son fusil par le canon et en tombant aurait fait partir l'arme. La charge l'aurait alors atteint à la tête.
Septembre
1916
- Baptême du lait.
- Neuf
fraudeuses de
lait étaient citées à comparaître à l'une des dernières audiences
du tribunal de Lisieux. C'étaient Eugénie Goubin, veuve Mahérault,
52 ans, de Saint-Martin-de-Mailloc ; Azéline Chéradame, femme
Perrier, 47 ans, de Notre-Dame-de-Courson ; Marie Dubosq, femme
Dérouault, 43 ans ; Eugénie Huin, 49 ans, toutes deux de
Courtonne-la-Meuidrac ; Clémentine Poplu, femme Lechieu, de
Saint-Denis-de-Mailloc ; Marie Tatbelier, femme Bonhomme, 38 ans, de
Saint-Martin-de-Bienfaite ; Eugénie Poirier, femme Martel, 36
ans, de Saint-Martin-de-Mailloc ; Maria Paris, femme Héribel, 53 ans,
de Saint-Martin-de-la-Lieue ; Charlotte Marie, femme Servy, 49 ans, de
La Cressonnière. Elles étaient toutes accusées d'avoir
écrémé le lait qu'elles livraient à la fromagerie Lanquetot.
Quelques-unes l'avaient, en outre, baptisé. Les huit premières ont
été condamnées
chacune à 60 fr. d'amende et à des dommages intérêts variant de 23
à 100 fr. De plus, l'affichage a été ordonné. La femme Servy a été
relaxée. Puisque l'écrémage du lait est interdit, ce qui est juste,
ne serait-il pas tout aussi juste d'interdire l'écrémage des fromages
ou tout au moins d'obliger les fabricants à indiquer la
proportion de crème que contiennent leurs produits ?
Préparation de la fête par un, Tri Duum prêche par le même missionnaire.
Janvier
1925 -
Une femme
se noie
avec son
enfant.
-
M. René
Froudière, âgé
de 44
ans, propriétaire
à Saint-Martin-de-Mailloc,
étant allé
chercher de
l'argent dans
sa chambre,
constata qu'une
somme de
6.600 francs
en bons
de la
Défense, avait
disparu. Il demanda des explications à sa femme, celle-ci répondit que c'était leur petite fille, âgée de 3 ans, qui avait brûlé les bons. M. Froudière n'en crut rien et dit qu'il allait faire effectuer des recherches. Devant
l'attitude de
sa femme,
qui s'était
enfermée un
peu plus
tard avec
sa fillette,
M. Froudière eut
un pressentiment
et courut
chercher deux
personnes de
la commune. Dès
leur arrivée,
ils aperçurent
une forme
flottante sur
une mare,
à quelques
mètres
de la
maison. S'étant
approchés,
ils constatèrent
avec stupeur
que le
corps était
celui de
Mme Froudière.
Le mari,
aidé de
ses compagnons,
essaya de
la retirer
à l'aide
d'un croc
et aperçut
sa petite
fille attachée
au moyen
d'une corde
à la
ceinture
de sa
mère. La
malheureuse enfant
avait cessé
de vivre.
Quant à
la mère,
elle donnait
encore signe
de vie,
des efforts
furent
tentés vainement
pour la
ranimer, elle
expira peu
après. Nos lecteurs se rappellent qu'il y a quelques jours, M. Froudière avait failli être victime d'un coup de fusil tiré dans sa direction, sans qu'il fut possible de connaître l'agresseur. Ce coup aurait été tiré par sa femme et on attribue les causes du suicide au grave différend existant depuis ce moment entre les deux époux. Mme Froudière était âgée de 29 ans.
Janvier
1925 -
Nécrologie. - On
annonce la mort de M. Célestin Porte, conseiller municipal de
Saint-Martin-de-Mailloc. M. Porte, venu à Orbec pour faire des achats,
s'était trouvé serré entre le mur d'une devanture et l'arrière d'une
voiture dont le cheval avait pris peur et reculé brusquement. Il n'a pu
survivre à cet accident et est décédé à son domicile à l'âge de 90
ans. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1925 -
Arrestation. -
La femme Gilas, née Guet, ouvrière d'usine, sans domicile
fixe, objet d'un arrêt d'interdiction de séjour dans le Calvados, a
été arrêtée. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1926 -
Pas commode.
-
René
Duchesne,
31
ans,
épicier
à Saint-Martin-de-Mailloc,
se présentait
chez
M. Joachim,
marchand
de bestiaux
à Fervaques,
auquel
il venait
réclamer
la somme
de 89
fr. 50
qu'il
lui devait. Joachim se mit en colère, et après l'avoir injurié, saisit M. Duchesne à la gorge et lui porta un coup de poing sur le menton. Puis, quand M. Duchesne voulut sortir de la cour, Joachim excita son chien contre lui, M. Duchesne fut mordu à la cuisse par l'animal et dut se faire soigner par un docteur. Une enquête est ouverte par la gendarmerie.
Juillet
1931 - Les
suites d’un accident.
-
Mme Piquot
qui a
été renversée
à Glos
par l'automobile
de M.
Beauvalet et
dont nous
avons annoncé
l'accident est
décédée à
l'hôpital de
Lisieux
dans la
nuit de
jeudi
à vendredi.
Mme Piquot
était mère
de deux
enfants.
Février 1937 - Une auto heurte et blesse un piéton. - Dimanche soir, à 22 h. 15, route de Lisieux à Orbec, sur le territoire de St-Martin-de-Mailloc, une automobile conduite par M. Métivier, contrôleur des Contributions Directes, a heurté un piéton qui marchait sur cette route. M. Métivier a arrêté sa voiture et est descendu pour porter secours à ce piéton qui a pu lui dire qu'il s'appelait Louis Marie, Journalier, 60 ans, résidant à Saint-Martin-de-Mailloc, où il vivait seul. M. le docteur Toullet, de Lisieux, qui se trouvait sur les lieux de l'accident, a conseillé le transfert de M. Marie à l'Hôpital de Lisieux, et l'ambulance municipale a été aussitôt demandée. Celle-ci est arrivée immédiatement à Saint-Martin-de-Mailloc, et a transporté M. Marie à l'Hôpital où il a été examiné par M. Lacourie, interne de service, qui a constaté une fracture très compliquée de la jambe droite et une grave blessure à la base du crâne. M. Marie est décédé lundi. Il était père de 2 enfants qui sont mariés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1937 - Une centenaire va être fêté à St-Martin-de-Mailloc. - La commune de Saint-Martin-de-Mailloc s'apprête à fêler les 100 ans d'une habitante, Mme veuve Porte. La manifestation aura lieu vendredi prochain 19, à 14 h. au domicile de la centenaire. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Une maison est détruite par le feu.
- Dans
la nuit de lundi à mardi, un incendie a détruit une maison
d'habitation située sur le territoire de Saint-Martin-de-Mailloc, au
lieudit « La Fontaine-Chambrin », et appartenant à Mme
Doucet. L'immeuble, habité par les époux Leprestre et leurs six
enfants, était construit en briques et couvert en ardoises. Les
époux Leprestre parvinrent à faire descendre leurs enfants et à les
mettre en sûreté. Le mari essaya même d'éteindre le feu à l'aide de
seaux d'eau pendant que sa femme prévenait les pompiers. Les
pompiers de Lisieux, alertés, malgré le manque d'eau, réussirent à
écarter tout danger. Quelques meubles purent être sauvés mais le
reste fut la proie des flammes.
Septembre 1937 - Un chasseur blessé. - M. Colin, conseiller municipal de Saint-Jean-de-Livet, chassait sur le territoire de Saint-Martin-de-Mailloc. En traversant une haie, la gâchette du fusil d'un de ses compagnons de chasse s'est accrochée dans une branche et le coup partit si malheureusement que M. Colin fut atteint au pied droit, déterminant une importante blessure qui nécessita une amputation partielle du pied. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Mort d’une centenaire .
- Mme
veuve
Porte, née Pascaline Héribel, la vénérable centenaire de St-Martin-de-Mailloc,
est décédée chez sa fille, Mme Martin. L'an
dernier, à pareille date, Mme Porte,
qui naquit à Saint-Pierre-de-Mailloc, le 20 février 1837, fut l'objet de
la part de la Municipalité et des habitants de la commune, d'une
respectueuse
manifestation de sympathie. Elle s'est éteinte sans souffrances presqu'un jour de son anniversaire où elle atteignait l'âge Je 101 ans. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Le
cadavre d’une inconnue est retiré de l’Orbiquet.
- Vers
7 heures en se rendant à son bureau, M. Leroy, directeur de l’usine
de Plantefol, à St-Martin-dc-Mailloc, découvrait sur le talus de la
route, de Lisieux à Orbec. des vêtements de femme. La rivière « L'Orbiquet
» passant à proximité de là, M. Leroy songea à un suicide, mais ce
fut en vain qu'il examina le cours d'eau. Ses doutes, cependant,
devaient se trouver confirmés dans la soirée. En
effet, vers 18 heures, un contremaître de l'usine, M. Louvel,
apercevait descendant au fil de l'eau, au lieu dit « Le Barrage », un
corps qu'il réussit à accrocher avec l'aide de M. Leroy qu'il avait
appelé. Le cadavre était celui d'une femme
âgée d'une cinquantaine d'années, édentée à peu près
complètement, vêtue d'un tricot gris, d'une lobe sombre, d'un tablier
à rayures, chaussée de chaussons à semelles de caoutchouc et portant
un cache-nez. Dans
les poches des vêlements de la victime, les gendarmes de Lisieux,
avisés, trouvèrent un porte-monnaie contenant 0 fr. 95. et une pièce
de mariage avec l'inscription : Charles et Marcelline.
A
150 mètres de l'endroit où le corps avait été repêché, on a
découvert un sac ayant vraisemblablement appartenu à l'inconnue et
contenant une blouse noire déchirée, une chemise de femme en bon
état, des sabots-galoches également en excellent état et une paire de
bas noirs ainsi qu'un pain brie et des plants de violettes. M.
le docteur Gautier, d’Orbec, appelé à examiner le cadavre, n'a
constaté aucune trace suspecte. II s'agit donc d'un suicide ou d'un
accident.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Un
ouvrier agricole est blessé par une ruade de cheval.
-
Hier, vers 12 h. 30, un ouvrier agricole, M. Désiré Sauvage, 66 ans,
employé chez M. Cherrier, cultivateur, revenant de travailler, rentrait dans la cour de la ferme
pour déjeuner. Il allait dételer son cheval, lorsque celui-ci,
pour une cause inconnue, lui lança une violente M.
Sauvage fut atteint au côté droit
du ventre. Secouru aussitôt, il reçut les soins du docteur Roulher,
de Lisieux, qui ordonna son transfert immédiat à l'hôpital. L'état du blessé est aussi satisfaisant
que possible.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un ouvrier fait une chute et meurt d’une embolie.
- M.
Auguste Sandret, âgé de 68 ans, ouvrier agricole chez M. Avisse à
Saint-Martin-de-Mailloc, est tombé accidentellement d'une meule de foin
d'une hauteur de 2 mètres. Il resta inanimé et le docteur Hautechaud,
appelé pour l'examiner, a constaté qu'il était décédé des suites
d'une embolie.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1943 -
Un
nouveau crime crapuleux. -
L'émotion produite par la tentative de meurtre dont faillit,
être victime, récemment, un débitant de St-Martin-de-la-Lieue, est
à peine dissipée qu'à moins de 10 km de là, une ferme isolée
de la Picoterie, sur Saint-Martin-de-Mailloc, où vivait Mme veuve
Blanche Quentin, 74 ans, vient d'être le théâtre d'un crime
odieux. En arrivant voir sa mère comme d'habitude, lundi matin, M.
Samuel Quentin fut surpris de trouver la cuisine bouleversée. Dans la
chambre de la fermière, un horrible spectacle s'offrit à ses
yeux : la pauvre femme était allongée sans vie sur le dos, au pied de
son lit, elle portait des marques de strangulation, une large blessure
à la tempe et, de chaque côté de la poitrine,
les traces de deux coups de couteau traversant le corset. L'enquête
devait établir que la vieille femme avait été attaquée, après le
départ de ses enfants, au moment où elle se déshabillait. Les
assassins, qui étaient au moins deux, avaient pénétré dans
l'habitation par une petite fenêtre, sans éveiller
l'attention ni de la propriétaire, peu craintive et à l'oreille fine,
ni du chien, bon avertisseur pourtant.. Un fait reste acquis : le vol a
été le mobile du crime. Mme Quentin propriétaire de sa ferme, passait
pour avoir des économies. De fait, les meurtriers ont tout fouillé et
l'on évalues à 50.000 fr. environ plus quelques bijoux, le
montant du vol. Leur coup accompli, ils cassèrent la croûte puis
disparurent, emportant dans une musette, 5 kilos de veau, du beurre et
du saucisson. Les enquêteurs se sont inquiétés de rapprocher ce crime
odieux de la tentative de meurtre de St-Martin-de-la-Lieue. On note, ici
comme là, le besoin d'absorber une sérieuse quantité d'alcool et le
souci d'emporter des provisions. Aurait-on affaire à des repris de
justice venus se dissimuler dans le maquis ? La
mort affreuse de Mme Quentin a causé une profonde sensation dans toute
la région, où la victime et sa famille jouissent d'une grande
considération.
Février 1945 - Coup double. - Un grand nombre de jeunes chasseurs font usage, paraît-il, dans leurs tentatives cynégétiques, de fusils de guerre voire de mitraillettes moins dangereuses pour le gibier que pour les ouvriers travaillant aux champs. Saisi
du fait, le Comité Départementale de Libération a émis le vœu que
ces chasseurs, pris en flagrant délit, soient immédiatement dirigés
sur le front afin d’utiliser leurs talents de tireurs d’élite. (source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1945
-
Les auteurs du crime ont
été arrêtés.
- En novembre 1943,
on découvrait, assassinée, une habitante de St-Martin-de-Mailloc, Mme
Quentin. Les auteurs du crime viennent d’être arrêtés : Il s’agit
de Martial Villeret et de Roland Malbranche qui ont été retrouvés au
bataillon de marche de Bernay sous de faux noms. Ils auraient utilisé
Juillet
1945 -
Le châtiment. -
Martial
Villerel et Roland Malbranche, l’un et l’autre de Lisieux,
condamnés à mort par la Cour d’assises du Calvados pour avoir
assassiné, le 9 novembre 1943, une septuagénaire, Mme Vve Quentin, de Saint-Martin-de-Mailloc,
ont été fusillés le 26 juillet à Caen. Les deux condamnés, après
avoir entendu la messe et communié, acceptèrent la cigarette et le
verre de rhum traditionnels. C’est d’un pas ferme qu’ils
marchèrent vers le supplice. (source
: Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Un marché de dupe. - M. René Livet, 56 ans, cultivateur à Saint-Martin-de-Mailloc, avait vendu il y a trois mois à M. Maurice Becquemont, marchand de bestiaux à Deauville deux porcs gras pour la somme de 32 550 francs que celui-ci ne lui aurait pas encore réglée. Las
d'attendre et n'ayant pas revu son acheteur, M. Livet a porté plainte
pour abus de confiance. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Des malfaiteurs opèrent à Saint-Martin-de-Mailloc. - Profitant de l'absence de Mme veuve Albertine Lancelot, épicière, des malfaiteurs se sont introduits dans l'habitation de celle-ci en brisant un carreau. Ils
ont visité les tiroirs des meubles d'une chambre et se sont retirés en
important 300 francs découverts dans un sac à main et 3 000 francs
contenus dans la caisse du magasin. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1949 - Une laveuse tombe dans une mare. - En lavant du linge dans une mare située près de la ferme de son patron, M. Piquot, de Saint-Martin-de-Mailloc, Mme Lucie Milet, 65 ans, est tombée accidentellement dans la pièce d'eau. L'ouvrière
qui avait perdu connaissance fut sauvée par le cultivateur. Un docteur
ordonna le transfert de la pauvre femme à l'hôpital de Lisieux où
elle a succombé dans la soirée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Autour
du héros de la fête et des membres de sa famille, on remarqualt : M.
Morin et le docteur Ebrard, conseillers généraux ; M. Livet,
adjoint et les membres du conseil municipal ; M. l'abbé Aubertin,
curé de la paroisse ; les instituteurs, M. et Mme Rocques, M. Yves
Sommet, président du Foyer rural et de nombreux maires des communes du
canton ; MM. Pitard, de Familly ; Berthelot, de Prêtreville ;
Gueugnier, de la Chapelle-Yvon ; Letorey, de Cerqueux ; Vattier, de
la Folletière-Abenon ; Bautier, de la Vespière ; Groult, de
St-Cyr-du-Ronceray ; Brard, de Cernay ; Richer, de la
Cressonnière ; Le Guennec, de Friardel ; Torton, de
St-Paul-de-Courtonne ; les Anciens Combattants et habitants de la
commune, etc… Retenus
à Paris par la crise ministérielle, MM. Boivin-Champeaux, conseiller
de la République ; Laniel et Louvel, députés, s'étaient
excusés. Une série de discours témoignèrent de l'estime dont M.
Marescot est entouré. Et ce fut comme il se doit, verres en mains que
se termina cette réunion bien sympathique. ( Le Bonhomme Libre )
Décembre 1949 - Une délinquante mal inspirée. - Étant allée rendre visite en juillet à Mme Ernestine Perrier, 27 ans, garde-barrière à Saint-Pierre-de-Mailloc, la Vve Juliette Monjean, demeurant au même lieų, а profité d'une absence de celle-ci pour s'emparer d'un billet de 500 francs placé sur un buffet. L'affaire
en serait restée là si la délinquante n'avait eu la fâcheuse idée
de porter plainte contre sa victime pour insultes et menaces, ce qui
amena les gendarmes à découvrir l'auteur du larcin. ( Le Bonhomme
Libre )
Avril 1950 - L’écharpe tricolore. - Le conseil municipal de Saint-Martin-de-Mailloc a été appelé à désigner un nouveau maire en remplacement de M. Albert Marescot. Décédé accidentellement ainsi que nous l'avons relaté. Par
7 voix contre 3 à M. Noël et une à M. Hauton, le choix de l'assemblée
s'est porté sur M. René Livet, adjoint. Cette dernière fonction a été
confiée à M. Bernard Marescot, fils du regretté disparu. (Le Bonhomme
Libre) |
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SAINT-MARTIN-DE-MAILLOC - Le Carrefour Chambrin |
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