15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - MARTIN - de - MIEUX

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des Martinais, Martinaises

1858  -  Une naissance.  -  La commune de Saint-Martin-de-Mieux est née de la fusion des deux communes de Saint-Martin-de-Bû et de Saint-Vigor-de-Mieux en 1858.

 

Juin 1860   -   Les orages.   -   Les orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron, Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont, Rapilly, Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère, Pertheville et Beaumais,  ont causé aux colzas des dégât qui, quoique peu appréciables en ce moment, paraissent être assez consid érables.

Ces colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le journal de Falaise)

 

Février 1866   -  Par décret impérial du 20 janvier 1866.   -   Les communes ci-après ont été autorisées à s'imposer extraordinairement, savoir :

Saint-Martin-de-Mieux, 500 fr. en 1866, pour loyer de la maison d'école, traitement de l'instituteur et achat d'un mobilier pour l'école.

Genneville, 1 060 fr. environ, en 1866, pour la construction d'un lavoir public.

Le Ham, 1 140 fr. environ, en 1866 et 1867, pour dépenses de vicinalité et réparations à l'église et au presbytère. ( Le Bonhomme Normand )

 

Mars 1869   -   Un incendie.   -   Un incendie attribué à la négligence des époux Bannier, fermiers, a éclaté à Saint-Martin-de-Mieux. Ces derniers avaient laissé des allumettes chimiques entre les mains d'un enfant de 4 ans, qui, en s'amusant, a mis le feu à une meule de paille placée dans la cour. La perte approximative, est évaluée à 300 francs.  

 

Septembre 1869   -   Fait divers.   -   Un incendie attribué à la malveillance a éclaté le 1er septembre, à neuf heures et demie du soir, au hameau du Mesnil-Flou, commune de Saint-Martin-de-Mieux, dans une étable appartenant au sieur François Gontier, propriétaire audit lieu, mais il a été aussitôt éteint et n'a causé aucun dégât.

Une mèche incendiaire a été trouvée parmi des joncs marins déposés dans ladite étable. L'enquête à laquelle la justice s'est livrée a fait connaître que l'auteur présumé de cet acte criminel serait une femme Caligny.

 

Décembre 1876   -  Secours.  -  Sur l'avis favorable du Conseil général et la proposition de M. le préfet, M. le ministre de l'instruction publique vient d'accorder aux communes de St-Martin-de-Mieux et de St-Martin-du-Bû, réunies pour l'instruction primaire, une somme de 2 000 fr. pour construction d'une école de filles et travaux à faire à l'école des garçons.

A la commune de St-Denis-de-Méré, un secours de 350 fr. en faveur de l'établissement d'une maison d'école de filles.

A la commune de Sept-Vents, 700 fr., pour réparation de la maison d'école. 

 

Mai 1877   -  La fin du monde.  -  Nous venons de passer un hiver affreusement remarquable par son humidité, et nous aspirons tous au beau temps pour nous sécher. C'est sans doute à tort, car une nouvelle prédiction vient de paraître et elle n'a rien de rassurant pour ceux qui sont crédules. Un membre de l'Académie des sciences annonce que notre planète va probablement être mise en poudre à la suite de tremblements de terre qui auront lieu au cours du mois de juin. Comme vous le voyez, la fin du monde est proche. C'est la millième  fois au moins qu'elle est annoncée. En attendant ne vous faites pas de mauvais sang, il est bien probable qu'il en sera de même cette fois comme des autres.

 

Mai 1877   -  Travaux.  -  Le ministre a accordé : à la commune de Saint-Martin-de-Mieux, 1,000 fr. pour l'aider à payer la dépense de la réparation de son église et de son presbytère. 

A la commune de Cauvicourt, 1 000 fr. pour reconstruction du clocher de son église. 

A la commune du Molay, 1 000 fr., pour l'aider à payer la dépense de réparation du clocher de son église.  

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Falaise : Saint-Omer, école mixte ; Saint-Martin-de-Mieux, école de garçons ; Fontaine-le-Pin, école mixte ; Fresné-le-Vieux, école mixte.

 

Janvier 1892  -  Infanticide.  -  le jour de Noël, deux habitants de Falaise, MM. Gros et Béllier, chassant à St-Martin- de-Mieux, ont découvert dans:un fossé, un paquet ficelé, que l'un des chasseurs déplia. Dans l’enveloppe, faite de grosse toile, se trouvait le cadavre d'un nouveau-né. L'enfant, né viable, a dû être abandonné sans aucun soin, aussitôt après sa naissance, et mourir de faim et de froid. Il est à présumer que le crime â été commis par des gens étrangers au pays. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1892  -  L’influenza.  -  Cette grippe, pour l'appeler par son nom, fait de grands ravages à Caen, parmi les personnes âgées.

— Dans plusieurs communes des environs, c'est une véritable épidémie. 

— Du reste, partout on France, on nous signale de nombreux cas. En Belgique c'est pire encore. En Italie, il y a de nombreux cas, à Milan, la mortalité a monté de 30 à 100 par jour. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1895  -  Les vacances.  -  Écoles primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée : lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31 juillet, 9 heures du matin. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Août 1895  -  Les orages.  -  Les orages se succèdent dans le Calvados. Le tonnerre est tombé, à plusieurs endroits, à Caen, sans, occasionner de dégâts. La semaine dernière, la  foudre était tombée sur le clocher de Barneville-la-Bertrand et fait pour 2 000 fr. de dégâts. 

Les arrondissements de Lisieux et de Pont-l'Evêque ont été les plus atteints. Un bœuf, appartenant à M. David, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, a été tué par la foudre. 

A St-Benoit-d'Hébertot, douze moutons, appartenant à M. Delarue, ont été tués dans leur parc par le fluide. La troupe se composait d'environ 150 moutons. 

A Rocques, le tonnerre a mis le feu à 2 500, bottes de paille et à un bâtiment renfermant des récoltes appartenant à M. Rebut, propriétaire. Pertes, 3 500 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1900   -   Vol d’une vache.  -  Dans la nuit de vendredi à samedi, une vache a été volée au sieur Victor Chapron, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1900   -   L’ami des femmes.  -  C'est M. Tillaye, qui vient de faire voter par le Sénat qu'à l'avenir les femmes, munies des sacrements nécessaires, pourront se faire inscrire comme avocats et plaider. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Accidents de travail.  -  Le domestique du sieur Lequier, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, prés Falaise, s'est introduit la main dans un coupe-racine et y a laissé une phalange du majeur de la main gauche,

— A Villy, plusieurs employés de la voie étaient occupés à la réparation de la ligne de Coulibœuf à Falaise. L'un d'eux, le poseur, Romain Miche, 47 ans, habitant à la maisonnette n° 5, sur Villy, tenait l'extrémité d'un rail de six mètres, pesant 225 kilos. En lâchant ce rail, l'extrémité vint lui frapper sur le pied gauche lui faisant une blessure grave. Le blessé, a dû se mettre au repos pour un mois environ. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Accidents.  -  Un domestique du sieur Louis Bardel, maire de Mesnil-Mauger, est tombé sous les roues d'un banneau qui lui a scalpé la tête : c'est miracle qu'elle n'ait pas été broyée.

— Le sieur Bordel, employé comme mécanicien chez un entrepreneur de battage, à Villy, près Falaise, a eu le pied pris dans sa machine et en tombant s'est fracturé deux côtes.

— La jeune Germaine Bisson, servante à Estrées-la-Campagne, près Bretteville-sur-Laize, a été grièvement blessée à la figure par la manivelle d'un puits où elle tirait de l'eau.

— La demoiselle Marguerite Legoubin, 22 ans, servante de ferme à Saint-Martin-de-Mieux, près Falaise, allait donner à manger à un cheval, quand l'animal, qu'elle n'avait pas l'habitude de soigner, lui lança en pleine figure, une ruade qui l'envoya rouler à terre.

— La voiture faisant le service de la poste a renversé, le soir, à Ouistreham, le jeune Rival, 7 ans, écolier, demeurant chez ses parents. Le pauvre enfant a eu deux doigts de la main droite écrasés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   Morts accidentelles.  -  Le sieur Edmond Mallet, âgé de 33 ans, employé chez le sieur Laisné, entrepreneur de travaux à Caen, s'était rendu, dans la journée, à Cheux, pour livrer un chargement. Au retour, en montant la cote de Vendes, Mallet tomba à la renverse de sa voiture sur le sol et se brisa la colonne vertébrale. Relevé par des témoins de l'accident, Mallet est mort dans la nuit. Il laisse une veuve et un enfant.

— Le sieur Chesnel, 47 ans, était occupé à creuser un puits chez M. LepeItier, boulanger à Saint-Pierre-d'Entremont. Il venait de bourrer une mine et, après avoir allumé la mèche, il remontait à la surface lorsque, arrivé à environ trois mètres de l'orifice, la corde dont il se servait vint à se rompre, et le malheureux fut précipité dans le puits. Au même moment la mine faisait explosion.

Chesnel fut tué sur le coup, il avait le ventre ouvert. Chesnel, était né à Pierres (Calvados), marié et père de cinq enfants, et sa femme est prête d'accoucher du sixième.

— Le sieur Louis Julien, 44 ans, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, a été trouvé sur la route de St-Pierre-sur-Dives le ventre troué d'un coup de pied du cheval qu'il conduisait. La mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1901    -   Chevaux et voitures.  -  Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les voitures, à l'exception de celles affectées au transport des personnes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Désespoir d’amour.  -   Le sieur Raphaël Jenvrin, 36 ans, de St-Martin-de-Mieux, originaire de Trémel (Orne), s'est pendu à un pommier.

On dit que Jenvrin avait été congédié par une vieille connaissance et que, de désespoir, il s'est donné la mort. Il n'y avait pas de quoi, cependant.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1903    -   Suicide.  -  Pierre Dufay, 67 ans, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, s'est suicidé en se jetant sous un train de la ligne de Falaise à Berjou. Atteint par le chasse-pierres de la locomotive, puis projeté dans le fossé, le malheureux a été tué sur le coup. On ignore pourquoi Dufay s'est donné la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1904   -   Le dieu des ivrognes.   -  Le proverbe n'est pas toujours vrai, et parfois le «bon dieu» des ivrognes les protège bien mal. 

Ainsi Pierre Manoury, 32 ans, domestique chez M. Ruault, cultivateur à St-Martin-de-Mieux, rentrant de Falaise complètement gris, se coucha sur le bord de la route. Une charrette, chargée de 2 000 kilogs de chaux et conduite par le sieur Letissier. domestique de M. Girard, à Vanembras, lui écrasa une jambe, placée en travers de l'ornière. L'état du blessé est très grave. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1910  -  Meurtre ou accident ?  -  En décembre 1909, chassant avec deux amis sur ses terres de Saint­Martin-de-Mieux, un notaire de Falaise rencontre un braconnier qu'il avait déjà fait condamner. Celui-ci le tue d'une décharge en pleine tête et tente de se suicider. Devant la Cour d'Assises, il plaide l'accident : il voulait désarmer son fusil quand le  coup est parti, et il s'est tiré le 2è dans la mâchoire par affolement, voyant son adversaire mort. Il est condamné à 6 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction de séjour.

 

Septembre 1916  -  Suites mortelles d’accident.  -  M. Pierre, fermier à Saint-Martin-de-Mieux près Falaise, qui avait passé, il y a trois semaines, sous une roue de sa voiture, a succombé, ces jours-ci, aux suites de ses blessures.

 

Novembre 1916  -  La Toussaint.  -  Jamais on ne vit un plus beau temps que celui qui a favorisé la Toussaint, cette année. On se serait cru au mois d'août. Aussi le pieux pèlerinage des cimetières a-t-il été plus suivi encore que de coutume. Les tombes de nos chers morts ont été visitées et fleurie. Mais, en ces tristes jours, que de familles ont pleuré sur des tombes absentes et qui demeureront toujours ignorées ! Du moins, les martyrs qui y reposent n'ont pas besoin de prières.

 

Novembre 1916  -  Formalités !   -  Comment se fait-il donc que les familles des braves, morts pour la patrie, aient tant de peine à recouvrer les sommes trouvées dans les vêlements de leurs chers défunts ? Un de nos concitoyens, qui a perdu son fils au front, a toutes les peines du monde à se faire rendre les 329 francs que le pauvre garçon portait sur lui, restes d'une somme que son père lui avait remise en partant ? On a pourtant renvoyé ses autres effets. 

Pourquoi aussi exige-t-on des familles de blessés frappés au champ de bataille, mais morts seulement plus tard, à l'hôpital, des droits de succession,  alors qu'avec raison on en dispense celles des tués pendant l'action ? Il y a là des mystères bureaucratiques à éclaircir.

 

Novembre 1916  -  Une mécanique fatale   -  Le soldat auxiliaire Georges Gauthier, 29 ans, du 43e d'artillerie, à Caen, détaché comme bûcheron au bois du Tertre, à Saint-Martin-de-Mieux, reconduisait à la gare de Falaise une machine à battre. En tournant à la rue d'Argentan, il fut renversé sous les roues de la chaudière qui lui passèrent sur le corps. La mort fut instantanée. Déjà la semaine dernière, cette machine avait été cause d'un accident survenu dans les mêmes conditions. En la conduisant à Saint-Martin-de-Mieux, M. Serée, domestique de M. Roussel, à Versainville, avait été, ainsi que nous l'avons raconté, renversé, lui aussi, et avait eu une jambe broyée.

 

Juillet 1919  -  Encore la foudre  -  On signale un incendie causé par la foudre à Saint-Martin-de-Mieux ; le fluide avait atteint le coin du mur d'un grand bâtiment situé dans la  cour de M. Sicot, cultivateur au centre du bourg. Ce bâtiment servait d'étable et de grenier à foin ; en quelques instants le feu s'était communiqué a toute la récolte de foin et de paille qui était entassée dans les greniers. Les habitants du pays et ceux de Saint-Pierre-du-Bû. village voisin, au prix de grands efforts, réussirent à faire la part du feu en jetant les fourrages dans la cour de la ferme. Les pompiers de Falaise arrivèrent peu après, mais tout danger était déjà conjuré ; ils achevèrent donc de noyer les décombres. M. Sicot perd sa récolte de foin et paille, car tout ce qui à pu être jeté au dehors n'est plus utilisable. Du bâtiment, la toiture seule a été détruite, les bestiaux logés dans l’étable avaient pu être  sortis à temps.  

 

Décembre 1922   -  Accidents de voitures.   -   M. Edgar Mauger, 58 ans, domestique agricole, à St-Martin-de-Mieux, canton de Falaise, ramenait un banneau chargé de choux, lorsque son cheval s'est emballé. Le domestique a été renversé et une des roues lui a passé sur les jambes.

— La voiture de M. Mallet, cultivateur à Nécy, est entré en collision à Louvagny, canton de Morteaux-Coulibœuf, avec celle de M. Lemaître, propriétaire à Louvagny. II n'y n’eu que des dégels matériels assez élevés de part et d'autre. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1923   -   Mauvaise rencontre.   -   Deux domestiques de M. Lescroart, cultivateur à St-Martin-de-Mieux, canton de Falaise, Henri Deroo et Lucien, se rendaient dans les champs conduisant un chariot attelé de deux chevaux. Ils traversaient la ligne du chemin de fer de Falaise à Berjou, par un passage libre non loin de la station, lorsque le chariot fut tamponné et renversé par la locomotive d'un train.

L'un des domestiques Henri Deroo a été fortement contusionné. Son camarade ne portait que quelques écorchures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1924  -  Mortel accident de voiture.  -  Dimanche matin, M. André Siquot, cultivateur, se rendait, en compagnie de sa femme, de sa grand'mère, Mme veuve Chapron, âgée de 75 ans, et de deux amis, à une cérémonie de première communion à Bonnoeil. Le jeune cheval, prêté par son oncle, M. Emile Chapron, cultivateur à la ferme de l'Église, partit au grand trot. lorsqu'à une cinquantaine de mètres de la ferme, la bête vint s'abattre contre les rochers qui entourent le calcaire.
Les cinq voyageurs furent projetés sur le sol. Une des roues de la voiture passa sur le corps de Mme veuve Chapron et le cheval, en se débattant, lui envoya une ruade qui l'atteignit à la tète. La nuit suivante, la blessée succomba, sans avoir repris connaissance. Mme Siquot ainsi que les autres voyageurs ont reçu quelques contusions qui paraissent sans gravité.

 

Janvier 1925   -  Médaille d’honneur communale.   -   Par arrêté paru au Journal officiel du 1er janvier, la médaille d'honneur communale a été décernée aux agents municipaux dont les noms suivent : Baumanne (Prosper), à Caen.

Gervais (Léon), à St-Martin-de-Mieux.

Guéron (René), à Martigny.

Henry (Jules), à Soumont-St-Quentin.

Laisney (Raoul), à Bretteville-l'Org.

Le Monnier (Désiré), à Caen.

Marie (Émile), à Caen.

Nias (Félix), à Castilly.

Morel (Louis), à la Folie.

Mostier (Ernest), à Venoix.

Savet (Alexis), à Cagny.

Surirey (Emile), à Aubigny.

Vaussy (Pierre), à Chouain.

Bisson (Paul), à St-Marc-d'Ouilly.

Calandeau (Lucien), à Jurques.

Lecoq (Edgar), à Vire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1925  -  Accident de chasse.  -  Au cours d'une partie de chasse à Saint-Martin-de-la-Lieue, M. Jules Martin, cultivateur à Mesnil-Durand, a été victime d'un accident.

II se trouvait près d'une haie avec quelques chasseurs lorsque M. Joseph Prou, de Saint-Julien-le-Faucon, qui se tenait en arrière, tira un coup de fusil dans la direction de la haie, sur un lapin qu'il voyait s'enfuir. Mais la décharge atteignit M. Martin au visage et sur diverses parties du corps. Il continua, néanmoins, à chasser pendant la journée, mais le lendemain, il dut s'allier et demander le docteur.

M. Martin a porté plainte pour blessures par imprudence.

 

Mars 1926  -  Accident.  -  Le jeune François Desvaux, 15 ans, domestique chez M. Alfred Lefèvre, s'étant piqué la main droite avec une épine, un abcès s'est déclaré. Le docteur Saillant lui a ordonné 15 jours de repos.

 

Septembre 1926  -  Acte de malveillance.  -  M. Raymond Girard, propriétaire et entrepreneur de battages, lieu de Vassembras, envoya ces jours-ci son équipe chez M. Lescroart, à Miette ; la machine fonctionnait normalement mais un matin les mécaniciens constatèrent que la courroie avait été presque complètement sectionnée, et le régulateur déréglé.

M. Girard, dont les nombreux ouvriers n'ont pu travailler, et ont subit de ce fait, un important préjudice. Une enquête est ouverte.

 

Septembre 1926  -  Vol de pommes de terre.  -  M. André Sicot, possède un champ de pommes de terre près des fontaines de Crécy, depuis plusieurs jours il s'apercevait qu'on lui volait des tubercules, et l'autre matin 90 pieds avaient été fouillés et on avait remis les fanes par dessus. M. Sicot qui estime son préjudice à 100 francs, a porté plainte.

 

Septembre 1926  -  Médaille d’honneur des cantonniers.  -  La médaille d'honneur des cantonniers vient d'être décernée à M. Arthur Caligny, de Saint-Martin-de-Mieux.

 

Juin 1927  -  Cheval trop vif.  -  Conduisant un tonneau d'eau dans les champs, une jeune Louis Chapron, 15 ans, employé chez son père, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, était assis sur un brancard du véhicule. Brusquement, le cheval s'emballa et le gamin tomba si malencontreusement qu'il se brisa le bras droit et se fit de multiples contusions.  Conduisant un tonneau d'eau  dans les champs, une jeune Louis Chapron, 15 ans, employé chez son père, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, était assis sur un brancard du véhicule. Brusquement, le cheval s'emballa et le gamin tomba si malencontreusement qu'il se brisa le bras droit et se fit de multiples contusions.

 

Août 1927  -  La « Sorcière » n'avait pas prévu ça...  -  Dernièrement, une enquête était ouverte par les gendarmes de Falaise sur les agissements d'une jeune femme de Saint-Martin-de-Mieux.  Louise Vandervalle, 25 ans, qui donnait à domicile des consultations. Au Val-d'Ante, elle aurait donné à une dame, atteinte de crises nerveuses, un sirop  « magistral »... pour soulager les porte-monnaie. De même, aux Loges-Saulces, elle aurait envoûté et en partie ruiné un propriétaire.

Interrogée, la femme Vandervalle a reconnu avoir indiqué des médicaments, mais à titre gracieux. L'enquête se poursuit et dés à présent, la « Sorcière » s'est vue dresser procès-verbal pour exercice illégal de la médecine. On a bien tort de traiter avec indulgence les escrocs de ce genre, toujours aussi nombreux. Ils font autant de mal à la santé qu'à la bourse. On en trouve dans les villes même où la police doit les connaître pourtant.  

Juin 1929  -  Accident.  -  Mme Raymond Girard, femme du conseiller général du canton Nord de Falaise, passait à Saint-Martin-de-Mieux, sur la route de Saint-Pierre-du-Bû, en voiture. Trois de ses enfants étaient auprès d'elle. Tout à coup, le cheval s'emballa et malgré les efforts de plusieurs personnes courageuses, il vint s'abattre sur la maison de M.  Bourdon, restaurateur, où, coïncidence curieuse, M. Girard présidait un banquier d'anciens combattants. Les quatre occupants furent projetés hors de la voiture qui fut brisée. Dans sa chute, Mme Girard eut la boîte crânienne enfoncée, ses blessures sont graves mais ne mettent pas ses jours en danger. Deux de ses enfants ont été atteints de multiples contusions.

Immédiatement après l'accident les blessés furent transportés chez M. Abel Sussure, ou une religieuse de la Miséricorde de Falaise leur prodigua les premiers soins en attendant l'arrivée du médecin.   

 

Août 1932   -   Le dévouement à l’honneur.   -    Tandis  qu'au Molay on fêtait le ruban rouge et les. noces d'or de conseiller municipal de notre confrère ami, M. Morice, une autre belle manifestation gastronomique et oratoire était organisée à St-Martin-de-Mieux, en l'honneur de M. Gervais, instituteur honoraire, qui y enseigna pendant 46 ans, et qui vient, lui aussi, de recevoir la croix.

Deux cents amis el anciens élèves du récipiendaire étaient ainsi réunis, jeudi dernier, sous une tente dressée dans la cour de l'école. A leur arrivée, MM. Chéron et Prentout furent fleuris et ils s'empressèrent d'aller déposer ces gerbes au monument aux Morts où les enfants chantèrent une cantate de circonstance fort appréciée « La Fleur du souvenir ».

A un menu savoureux et abondant de M. Leduc, succédèrent des discours plus abondants encore : Huit orateurs y célébrèrent les mérites du bon maître. Un buste en bronze, « La Semeuse d'idées » lui fut offert et M. Chéron lui remit, aux applaudissements de tous, les insignes de chevalier de la Légion d'honneur.

Le héros de la fête remercia avec émotion et fit notamment remarquer que la commune de St-Martin-de-Mieux sait conserver ses instituteurs puisque, en 72 ans, elle n'eut que deux maîtres d'école. On n'aime guère le changement, chez nous, et nos instituteurs ont souvent Ie mérite de ne pas être ambitieux. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1937  -   Mort sur la route.  -   M. Marcel Tribouillard, marié et père de famille, domicilié à Tessy, travaillait en qualité de domestique agricole chez M. Fontaine, à Vanembras.

Jeudi matin, M. Tribouillard, levé vers 5 heures, déjeuna de bon appétit et se dirigea vers les terres où il devait travailler.

A 6 heures un voisin trouvait le corps du domestique étendu sur le chemin, à 100 mètres environ de la ferme Fontaine.

Tous les efforts tentés pour ramener M. Tribouillard à la vie demeurèrent vains.

M le Docteur Saillant, appelé, déclara que la mort de l'ouvrier agricole était due à une crise cardiaque. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

St-MARTIN-de-MIEUX.  -  Le Calvaire

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