1858
- Une naissance. - La
commune de Saint-Martin-de-Mieux est née de la fusion des deux communes
de Saint-Martin-de-Bû et de Saint-Vigor-de-Mieux en 1858.
Juin
1860 - Les orages.
- Les
orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron,
Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont,
Rapilly, Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère,
Pertheville et Beaumais, ont causé aux colzas des dégât qui,
quoique peu appréciables en ce moment, paraissent être assez consid
érables.
Ces
colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant
aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le
journal de Falaise)
Février
1866 -
Par décret impérial du 20 janvier 1866.
- Les
communes ci-après ont été autorisées à s'imposer
extraordinairement, savoir :
Saint-Martin-de-Mieux,
500 fr. en 1866, pour loyer de la maison d'école, traitement de
l'instituteur et achat d'un mobilier pour l'école.
Genneville,
1 060 fr. environ, en 1866, pour la construction d'un lavoir public.
Le
Ham, 1 140 fr. environ, en 1866 et 1867, pour dépenses de vicinalité
et réparations à l'église et au presbytère. ( Le Bonhomme Normand )
Mars
1869 -
Un incendie. - Un
incendie attribué à la négligence des époux Bannier, fermiers, a
éclaté à Saint-Martin-de-Mieux. Ces derniers avaient laissé des
allumettes chimiques entre les mains d'un enfant de 4 ans, qui, en
s'amusant, a mis le feu à une meule de paille placée dans la cour. La
perte approximative, est évaluée à 300 francs.
Septembre
1869 -
Fait divers.
- Un
incendie attribué à la malveillance a éclaté le 1er septembre, à
neuf heures et demie du soir, au hameau du Mesnil-Flou, commune de
Saint-Martin-de-Mieux, dans une étable appartenant au sieur François
Gontier, propriétaire audit lieu, mais il a été aussitôt éteint et
n'a causé aucun dégât.
Une
mèche incendiaire a été trouvée parmi des joncs marins déposés
dans ladite étable. L'enquête à laquelle la justice s'est livrée a
fait connaître que l'auteur présumé de cet acte criminel serait une
femme Caligny.
Décembre
1876
-
Secours. -
Sur l'avis favorable
du Conseil général et la proposition de M. le préfet, M. le ministre
de l'instruction publique vient d'accorder aux communes de St-Martin-de-Mieux
et de St-Martin-du-Bû, réunies pour l'instruction primaire, une somme
de 2 000 fr. pour construction d'une école de filles et travaux à
faire à l'école des garçons.
A
la commune de St-Denis-de-Méré, un secours de 350 fr. en faveur de
l'établissement d'une maison d'école de filles.
A
la commune de Sept-Vents, 700 fr., pour réparation de la
maison d'école.
Mai
1877
-
La fin du monde. -
Nous
venons de passer un hiver affreusement remarquable par son humidité, et
nous aspirons tous au beau temps pour nous sécher. C'est sans doute à
tort, car une nouvelle prédiction vient de paraître et elle n'a rien
de rassurant pour ceux qui sont crédules. Un membre de l'Académie des
sciences annonce que notre planète va probablement être mise en poudre
à la suite de tremblements de terre qui auront lieu au cours du mois de
juin. Comme vous le voyez, la fin du monde est proche. C'est la
millième fois au moins qu'elle est annoncée. En attendant ne
vous faites pas de mauvais sang, il est bien probable qu'il en sera de
même cette fois comme des
autres.
Mai
1877
-
Travaux. -
Le ministre a accordé : à la
commune de Saint-Martin-de-Mieux, 1,000 fr. pour l'aider à payer
la dépense de la réparation de son église et de son
presbytère.
A
la commune de Cauvicourt, 1 000 fr. pour reconstruction du clocher de
son église.
A
la commune du Molay, 1 000 fr., pour l'aider à payer la dépense de
réparation du clocher de son église.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85
locaux,
appartenant
à
73
communes,
ont été
appropriés ou
réparés
dans le Calvados - Arrondissement
de
Falaise :
Saint-Omer, école
mixte ;
Saint-Martin-de-Mieux, école
de garçons ;
Fontaine-le-Pin,
école
mixte ;
Fresné-le-Vieux,
école
mixte.
Janvier
1892 -
Infanticide. -
le jour de Noël, deux habitants de Falaise, MM. Gros
et Béllier, chassant à St-Martin- de-Mieux, ont découvert dans:un
fossé, un paquet ficelé, que l'un des chasseurs déplia. Dans l’enveloppe,
faite de grosse toile, se trouvait le cadavre d'un nouveau-né.
L'enfant, né viable, a dû être abandonné sans aucun soin, aussitôt
après sa naissance, et mourir de faim et de froid. Il est à présumer
que le crime â été commis par des gens étrangers au pays. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1892 -
L’influenza. -
Cette
grippe, pour l'appeler par son nom, fait de grands ravages à Caen,
parmi les personnes âgées.
—
Dans plusieurs communes des environs, c'est une véritable
épidémie.
—
Du reste, partout on France, on nous signale de nombreux cas. En
Belgique c'est pire encore. En Italie, il y a de nombreux cas, à Milan,
la mortalité a monté de 30 à 100 par jour.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1895 - Les
vacances.
- Écoles
primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée :
lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31
juillet, 9 heures du matin. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Août
1895 - Les
orages.
- Les
orages se succèdent dans le Calvados. Le tonnerre est tombé, à
plusieurs endroits, à Caen, sans, occasionner de dégâts. La semaine
dernière, la foudre était tombée sur le clocher de
Barneville-la-Bertrand et fait pour 2 000 fr. de dégâts.
Les
arrondissements de Lisieux et de Pont-l'Evêque ont été les plus
atteints. Un bœuf, appartenant à M. David, cultivateur à
Saint-Martin-de-Mieux, a été tué par la foudre.
A
St-Benoit-d'Hébertot, douze moutons, appartenant à M. Delarue, ont
été tués dans leur parc par le fluide. La troupe se composait
d'environ 150 moutons.
A
Rocques, le tonnerre a mis le feu à 2 500, bottes de paille et à un
bâtiment renfermant des récoltes appartenant à M. Rebut,
propriétaire. Pertes, 3 500 francs. (Source
: Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Vol d’une vache. -
Dans
la nuit de vendredi à samedi, une vache a été volée au sieur Victor
Chapron, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
L’ami des femmes. -
C'est
M. Tillaye, qui vient de faire voter par le Sénat qu'à l'avenir les
femmes, munies des sacrements nécessaires, pourront se faire inscrire
comme avocats et plaider.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 - Accidents de travail.
- Le
domestique du sieur Lequier, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, prés
Falaise, s'est introduit la main dans un coupe-racine et y a laissé une
phalange du majeur de la main gauche,
—
A Villy, plusieurs employés de la voie étaient occupés à la
réparation de la ligne de Coulibœuf à Falaise. L'un d'eux, le poseur,
Romain Miche, 47 ans, habitant à la maisonnette n° 5, sur Villy,
tenait l'extrémité d'un rail de six mètres, pesant 225 kilos. En
lâchant ce rail, l'extrémité vint lui frapper sur le pied gauche lui
faisant une blessure grave. Le blessé, a dû se mettre au repos pour un
mois environ. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Accidents. -
Un domestique du sieur Louis Bardel, maire de Mesnil-Mauger, est
tombé sous les roues d'un banneau qui lui a scalpé la tête : c'est
miracle qu'elle n'ait pas été broyée.
—
Le sieur Bordel, employé comme mécanicien chez un entrepreneur de
battage, à Villy, près Falaise, a eu le pied pris dans sa machine et
en tombant s'est fracturé deux côtes.
—
La jeune Germaine Bisson, servante à Estrées-la-Campagne, près
Bretteville-sur-Laize, a été grièvement blessée à la figure par la
manivelle d'un puits où elle tirait de l'eau.
—
La demoiselle Marguerite Legoubin, 22 ans, servante de ferme à Saint-Martin-de-Mieux,
près Falaise, allait donner à manger à un cheval, quand l'animal,
qu'elle n'avait pas l'habitude de soigner, lui lança en pleine figure,
une ruade qui l'envoya rouler à terre.
—
La voiture faisant le service de la poste a renversé, le soir, à
Ouistreham, le jeune Rival, 7 ans, écolier, demeurant chez ses parents.
Le pauvre enfant a eu deux doigts de la main droite écrasés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Morts accidentelles.
- Le sieur
Edmond Mallet, âgé de 33 ans, employé chez le sieur Laisné,
entrepreneur de travaux à Caen, s'était rendu, dans la journée, à
Cheux, pour livrer un chargement. Au retour, en montant la cote de
Vendes, Mallet tomba à la renverse de sa voiture sur le sol et se brisa
la colonne vertébrale. Relevé par des témoins de l'accident, Mallet
est mort dans la nuit. Il laisse une veuve et un enfant.
—
Le sieur Chesnel, 47 ans, était occupé à creuser un puits chez M.
LepeItier, boulanger à Saint-Pierre-d'Entremont. Il venait de bourrer
une mine et, après avoir allumé la mèche, il remontait à la surface
lorsque, arrivé à environ trois mètres de l'orifice, la corde dont il
se servait vint à se rompre, et le malheureux fut précipité dans le
puits. Au même moment la mine faisait explosion.
Chesnel
fut tué sur le coup, il avait le ventre ouvert. Chesnel, était né à
Pierres (Calvados), marié et père de cinq enfants, et sa femme est
prête d'accoucher du sixième.
—
Le sieur Louis Julien, 44 ans, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, a
été trouvé sur la route de St-Pierre-sur-Dives le ventre troué d'un
coup de pied du cheval qu'il conduisait. La mort a été instantanée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Chevaux et voitures.
- Avant Je 1er
Janvier, devront être déclarés, dans les mairies, chevaux et ânes de
n'importe quel âge et toutes les voitures, à l'exception de celles
affectées au transport des personnes. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1901 - Désespoir d’amour.
-
Le sieur Raphaël Jenvrin, 36 ans, de St-Martin-de-Mieux,
originaire de Trémel (Orne), s'est pendu à un pommier.
On
dit que Jenvrin avait été congédié par une vieille connaissance et
que, de désespoir, il s'est donné la mort. Il n'y avait pas de quoi,
cependant. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Suicide. -
Pierre Dufay, 67 ans,
cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, s'est suicidé en se jetant sous
un train de la ligne de Falaise à Berjou. Atteint par le chasse-pierres
de la locomotive, puis projeté dans le fossé, le malheureux a été
tué sur le coup. On ignore pourquoi Dufay s'est donné la mort.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Le dieu des ivrognes.
- Le proverbe n'est
pas toujours vrai, et parfois le «bon dieu» des ivrognes les protège
bien mal.
Ainsi
Pierre Manoury, 32 ans, domestique chez M. Ruault, cultivateur à
St-Martin-de-Mieux,
rentrant de Falaise complètement gris, se coucha sur le bord de la
route. Une charrette, chargée de 2 000 kilogs de chaux et conduite par
le sieur Letissier. domestique de M. Girard, à Vanembras, lui écrasa
une jambe, placée en travers de l'ornière. L'état du blessé est
très grave. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1910
- Meurtre
ou accident ? - En décembre 1909, chassant avec deux
amis sur ses terres de SaintMartin-de-Mieux, un notaire de Falaise
rencontre un braconnier qu'il avait déjà fait condamner. Celui-ci le
tue d'une décharge en pleine tête et tente de se suicider. Devant la
Cour d'Assises, il plaide l'accident : il voulait désarmer son fusil
quand le coup est parti, et il s'est tiré le 2è
dans
la mâchoire par affolement, voyant son adversaire mort. Il est
condamné à 6 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction de séjour.
Septembre
1916
- Suites
mortelles d’accident.
- M.
Pierre, fermier à
Saint-Martin-de-Mieux près Falaise, qui avait passé, il y a trois
semaines, sous une roue de sa voiture,
a succombé, ces jours-ci, aux suites de ses blessures.
Novembre
1916
- La Toussaint. -
Jamais
on ne vit un plus
beau temps que celui qui a favorisé la Toussaint, cette année. On se
serait cru au mois d'août. Aussi le pieux pèlerinage des cimetières
a-t-il été plus suivi encore que de coutume. Les tombes de nos chers
morts ont été visitées et fleurie. Mais, en ces tristes jours, que de
familles ont pleuré sur
des tombes absentes et qui demeureront toujours ignorées ! Du moins,
les martyrs qui y reposent n'ont pas besoin de prières.
Novembre
1916
- Formalités !
-
Comment
se fait-il donc que les familles des braves, morts pour la patrie, aient
tant de peine à recouvrer les sommes trouvées dans les vêlements de
leurs chers défunts ? Un de nos concitoyens, qui a perdu son fils au
front, a toutes les peines du monde à se faire rendre les 329 francs
que le pauvre garçon portait sur lui, restes d'une somme que son père
lui avait remise en partant ? On a pourtant renvoyé ses autres
effets.
Pourquoi
aussi exige-t-on des familles de blessés frappés au champ de bataille,
mais morts seulement plus tard, à l'hôpital, des droits de
succession, alors qu'avec raison on en dispense celles des tués
pendant l'action ? Il y a là des mystères bureaucratiques à
éclaircir.
Novembre
1916
- Une
mécanique fatale
-
Le
soldat auxiliaire
Georges Gauthier, 29 ans, du 43e d'artillerie, à Caen,
détaché comme bûcheron au bois du Tertre, à Saint-Martin-de-Mieux,
reconduisait à la gare de Falaise une machine à battre. En tournant à
la rue d'Argentan, il fut renversé sous les roues de la chaudière qui
lui passèrent
sur le corps. La mort fut instantanée. Déjà la semaine dernière,
cette machine avait été cause d'un accident survenu dans les mêmes
conditions. En la conduisant
à Saint-Martin-de-Mieux, M. Serée, domestique de M. Roussel, à
Versainville, avait été, ainsi que nous l'avons raconté, renversé,
lui aussi, et avait eu une jambe broyée.
Juillet
1919
- Encore la foudre - On signale un
incendie causé par la foudre à Saint-Martin-de-Mieux
; le fluide avait atteint le coin du mur d'un grand bâtiment situé
dans la cour de M. Sicot, cultivateur au centre du bourg. Ce
bâtiment servait d'étable et de grenier à foin ; en quelques instants
le feu s'était communiqué a toute la récolte de foin et de paille qui
était entassée dans les greniers. Les habitants du pays et ceux de
Saint-Pierre-du-Bû. village voisin, au prix de grands efforts,
réussirent à faire la part du feu en jetant les fourrages dans la cour
de la ferme. Les pompiers de Falaise arrivèrent peu après, mais tout
danger était déjà conjuré ; ils achevèrent donc de noyer les
décombres. M. Sicot perd sa récolte de foin et paille,
car tout ce qui à pu être jeté au dehors n'est plus utilisable. Du
bâtiment, la toiture seule a été détruite, les bestiaux logés dans
l’étable avaient pu être
sortis à temps.
Décembre
1922 -
Accidents de voitures.
- M.
Edgar Mauger, 58 ans, domestique agricole, à St-Martin-de-Mieux, canton
de Falaise, ramenait un banneau chargé de
choux, lorsque son cheval s'est emballé. Le domestique a été
renversé et une des roues lui a passé sur les
jambes.
—
La voiture de M. Mallet, cultivateur à Nécy, est entré en collision
à Louvagny, canton de Morteaux-Coulibœuf, avec celle de M. Lemaître,
propriétaire à Louvagny. II n'y n’eu que des dégels matériels
assez élevés de part et d'autre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1923 -
Mauvaise rencontre. - Deux
domestiques de M. Lescroart, cultivateur à St-Martin-de-Mieux, canton
de Falaise, Henri Deroo et Lucien, se rendaient dans les champs
conduisant un chariot attelé de deux chevaux. Ils traversaient la ligne
du chemin de fer de Falaise à Berjou, par un passage libre non loin de
la station, lorsque le chariot fut tamponné et renversé par la
locomotive d'un train.
L'un
des domestiques Henri Deroo a été fortement contusionné. Son camarade
ne portait que quelques écorchures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Mortel accident de
voiture.
-
Dimanche matin, M.
André Siquot,
cultivateur,
se rendait,
en compagnie
de sa
femme,
de sa
grand'mère, Mme
veuve Chapron,
âgée de
75 ans, et
de deux
amis, à
une cérémonie
de première communion
à Bonnoeil.
Le
jeune cheval,
prêté par
son oncle,
M. Emile
Chapron, cultivateur
à la
ferme de
l'Église,
partit au
grand trot.
lorsqu'à une
cinquantaine de
mètres de
la ferme,
la bête
vint s'abattre
contre les
rochers qui
entourent
le calcaire.
Les
cinq voyageurs
furent projetés
sur le sol.
Une des
roues de
la voiture
passa sur
le corps
de Mme
veuve Chapron
et le
cheval, en
se débattant,
lui envoya
une ruade
qui l'atteignit
à la
tète. La
nuit suivante,
la blessée
succomba, sans
avoir repris
connaissance.
Mme Siquot
ainsi que
les autres
voyageurs
ont reçu
quelques contusions
qui paraissent
sans gravité.
Janvier
1925 -
Médaille d’honneur communale.
- Par
arrêté paru au Journal officiel du 1er janvier, la
médaille d'honneur communale a été décernée aux agents municipaux
dont les noms suivent : Baumanne (Prosper), à Caen.
Gervais
(Léon), à St-Martin-de-Mieux.
Guéron
(René), à Martigny.
Henry
(Jules), à Soumont-St-Quentin.
Laisney
(Raoul), à Bretteville-l'Org.
Le
Monnier (Désiré), à Caen.
Marie
(Émile), à Caen.
Nias
(Félix), à Castilly.
Morel
(Louis), à la Folie.
Mostier
(Ernest), à Venoix.
Savet
(Alexis), à Cagny.
Surirey
(Emile), à Aubigny.
Vaussy
(Pierre), à Chouain.
Bisson
(Paul), à St-Marc-d'Ouilly.
Calandeau
(Lucien), à Jurques.
Lecoq
(Edgar), à Vire. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1925 -
Accident
de chasse. -
Au cours
d'une
partie
de chasse
à Saint-Martin-de-la-Lieue,
M. Jules
Martin,
cultivateur
à Mesnil-Durand,
a été
victime
d'un
accident.
II
se trouvait
près
d'une
haie
avec
quelques
chasseurs
lorsque
M. Joseph
Prou,
de Saint-Julien-le-Faucon,
qui se
tenait
en arrière,
tira
un coup
de fusil
dans
la direction
de la
haie,
sur un
lapin
qu'il
voyait
s'enfuir. Mais
la décharge
atteignit M.
Martin
au visage
et sur
diverses parties
du corps.
Il continua,
néanmoins, à chasser
pendant la
journée, mais
le lendemain,
il dut
s'allier et
demander
le docteur.
M.
Martin
a porté
plainte pour
blessures par
imprudence.
Mars
1926 - Accident.
- Le
jeune
François
Desvaux,
15 ans,
domestique
chez
M. Alfred
Lefèvre,
s'étant
piqué
la main
droite
avec
une épine,
un abcès
s'est
déclaré.
Le docteur
Saillant
lui a
ordonné
15 jours
de repos.
Septembre
1926 -
Acte de malveillance. -
M. Raymond
Girard,
propriétaire
et entrepreneur
de battages,
lieu
de Vassembras,
envoya
ces jours-ci
son équipe
chez
M. Lescroart,
à Miette
; la
machine
fonctionnait
normalement
mais
un matin
les mécaniciens
constatèrent
que la
courroie
avait
été
presque
complètement
sectionnée,
et le
régulateur
déréglé.
M.
Girard,
dont
les nombreux
ouvriers
n'ont
pu travailler,
et ont
subit
de ce
fait,
un important
préjudice.
Une enquête
est ouverte.
Septembre
1926 - Vol de pommes de terre.
- M.
André Sicot,
possède un
champ de
pommes de
terre près
des fontaines
de Crécy,
depuis plusieurs
jours il
s'apercevait qu'on
lui volait
des tubercules,
et l'autre
matin 90
pieds avaient
été fouillés
et on
avait remis
les fanes par
dessus. M.
Sicot qui
estime son
préjudice à
100 francs,
a porté
plainte.
Septembre
1926 - Médaille d’honneur des cantonniers. - La
médaille d'honneur
des cantonniers
vient d'être
décernée à
M. Arthur
Caligny, de
Saint-Martin-de-Mieux.
Juin
1927 -
Cheval trop vif. -
Conduisant un tonneau d'eau dans les champs, une jeune Louis
Chapron, 15 ans, employé chez son père, cultivateur à
Saint-Martin-de-Mieux, était assis sur un brancard du véhicule.
Brusquement, le cheval s'emballa et le gamin tomba si malencontreusement
qu'il se brisa le bras droit et se fit de multiples contusions.
Conduisant un tonneau d'eau dans les champs, une jeune
Louis Chapron, 15 ans, employé chez son père, cultivateur à
Saint-Martin-de-Mieux, était assis sur un brancard du véhicule.
Brusquement, le cheval s'emballa et le gamin tomba si malencontreusement
qu'il se brisa le bras droit et se fit de multiples contusions.
Août
1927 -
La « Sorcière » n'avait pas prévu ça...
- Dernièrement, une enquête était ouverte par les
gendarmes de Falaise sur les agissements d'une jeune femme de
Saint-Martin-de-Mieux. Louise Vandervalle, 25 ans, qui donnait à
domicile des consultations. Au Val-d'Ante, elle aurait donné à une
dame, atteinte de crises nerveuses, un sirop
« magistral »... pour soulager les porte-monnaie. De même,
aux Loges-Saulces, elle aurait envoûté et en partie ruiné un
propriétaire.
Interrogée,
la femme Vandervalle a reconnu avoir indiqué des médicaments, mais à
titre gracieux. L'enquête se poursuit et dés à présent, la
« Sorcière » s'est vue dresser procès-verbal pour exercice
illégal de la médecine. On a bien tort de traiter avec indulgence les
escrocs de ce genre, toujours aussi nombreux. Ils font autant de mal à
la santé qu'à la bourse. On en trouve dans les villes même où la
police doit les connaître pourtant.
Juin
1929 -
Accident. -
Mme Raymond Girard, femme du conseiller général du canton Nord
de Falaise, passait à Saint-Martin-de-Mieux, sur la route de
Saint-Pierre-du-Bû, en voiture. Trois de ses enfants étaient auprès
d'elle. Tout à coup, le cheval s'emballa et malgré les efforts de
plusieurs personnes courageuses, il vint s'abattre sur la maison de
M. Bourdon, restaurateur, où, coïncidence curieuse, M. Girard
présidait un banquier d'anciens combattants. Les quatre occupants
furent projetés hors de la voiture qui fut brisée. Dans sa chute, Mme
Girard eut la boîte crânienne enfoncée, ses blessures sont graves
mais ne mettent pas ses jours en danger. Deux de ses enfants ont été
atteints de multiples contusions.
Immédiatement
après l'accident les blessés furent transportés chez M. Abel Sussure,
ou une religieuse de la Miséricorde de Falaise leur prodigua les
premiers soins en attendant l'arrivée du médecin.
Août
1932 -
Le dévouement à l’honneur.
- Tandis
qu'au Molay on fêtait le ruban rouge et les. noces d'or de
conseiller municipal de notre confrère ami, M. Morice, une autre belle
manifestation gastronomique et oratoire était organisée à
St-Martin-de-Mieux, en l'honneur de M. Gervais, instituteur honoraire,
qui y enseigna pendant 46 ans, et qui vient, lui aussi, de recevoir la
croix.
Deux
cents amis el anciens élèves du récipiendaire étaient ainsi réunis,
jeudi dernier, sous une tente dressée dans la cour de l'école. A leur
arrivée, MM. Chéron et Prentout furent fleuris et ils s'empressèrent
d'aller déposer ces gerbes au monument aux Morts où les enfants chantèrent
une cantate de circonstance fort appréciée « La
Fleur du souvenir ».
A
un menu savoureux et abondant de M. Leduc, succédèrent des discours
plus abondants encore : Huit orateurs y célébrèrent les mérites du
bon maître. Un buste en bronze, « La
Semeuse d'idées »
lui fut offert et M. Chéron lui remit, aux applaudissements de tous,
les insignes de chevalier de la Légion d'honneur.
Le
héros de la fête remercia avec émotion et fit notamment remarquer que
la commune de St-Martin-de-Mieux sait conserver ses instituteurs
puisque, en 72 ans, elle n'eut que deux maîtres d'école. On n'aime guère
le changement, chez nous, et nos instituteurs ont souvent Ie mérite de
ne pas être ambitieux. (Bonhomme Normand)
Octobre
1937 - Mort
sur la route.
-
M.
Marcel Tribouillard,
marié et père de famille, domicilié à Tessy, travaillait en qualité
de domestique agricole chez M. Fontaine, à Vanembras.
Jeudi
matin, M. Tribouillard, levé vers 5 heures, déjeuna de bon appétit et
se dirigea vers les terres où il devait travailler.
A
6 heures un voisin trouvait le corps du domestique étendu sur le
chemin, à 100 mètres environ de la ferme Fontaine.
Tous
les efforts tentés pour ramener M. Tribouillard à la vie demeurèrent
vains.
M
le Docteur Saillant, appelé, déclara que la mort de l'ouvrier agricole
était due à une crise cardiaque.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
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