15 Mars 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - MARTIN - de - SALLEN

Canton d'Évrecy

Les habitants de la commune de Saint-Martin-de-Sallen sont des  ...


Mai 1830   -   Mystère à Saint-Martin-de-Sallen.   -   Le 24 de ce mois, vers six heures du soir, le feu se manifesta dans un village de la commune de St-Martin-de-Sallen, canton d'Harcourt, à l'extrémité de notre arrondissement, une petite maison manable fut consumée.

Le 26 vers la même heure, et dans une autre maison voisine, une tentative du même crime fut commise, des gluis placés dans cette maison étaient déjà enflammés quand on eut connaissance du feu, que l'on parvint à éteindre, Informés de ces crimes, nos magistrats se sont transportés sur les lieux, et par suite de l'instruction qu'ils ont faite, hier l'après-midi on a vu arriver, escortés par la gendarmerie, deux individus inculpés. Ce sont le nommé Gauquelin, agé de 75 ans et une fille Marie Pauline, âgée de 23 ans. Il parait qu'il y a peu de charges contre le premier, mais qu'il en existe de très graves contre la fille Marie. Voici les renseignements que nous nous sommes procurés :

Lorsque l'on accourut pour éteindre le feu qui éclata le 26, on s'aperçut que l'incendie était communiqué au moyen de paille enflammée, par un trou de maçonnerie existant dans le mur qui sépare cette maison de celle habitée par la fille Marie. On ajoute que dans la même journée et longtemps avant qu'il fut question de l'événement, cette fille avait déménagé sa maison, sous prétexte qu'elle craignait le feu: « Vous verrez, disait-elle, que le feu prendra chez moi, comme il a pris avant-hier chez nos voisins. »

On dit aussi que cette malheureuse a dû recevoir une somme de 200 francs pour commettre ce crime, mais il ne paraît, au moins jusqu'à présent, exister rien de certain à cet égard, et nous devons attendre les résultats de l'instruction qui se poursuit pour donner des détails plus étendus. (Le Pilote du Calvados)

 

Mai 1831    -    Célébration de la fête nationale du Roi.   -   Nous recevons de toutes parts des détails sur la célébration de la fête nationale du Roi : quoi que l'espace ne nous permette pas de transcrire toutes les lettres qui nous sont adressées à ce sujet, nous ne voulons pas cependant laisser échapper cette occasion de faire connaître les sentiments dont notre pays est animé pour tout ce qui est patriotique.

L'éloignement de la commune de St-Martin-de-Sallen, et le mauvais temps de la veille ayant empêché la garde nationale de se réunir à ses frères d'armes de Caen, les habitants ont fêté entre eux l'anniversaire du Roi. Une messe chantée solennellement, des exercices et des feux de mousqueterie, un banquet joyeux, un tribut offert aux pauvres du lieu, des chants patriotiques, des toasts portés au Roi, à Lafayette, à la liberté, une gaîté dont rien n'a troublé l'effusion, telle est l'esquisse de la fête dans cette commune. (Le Pilote du Calvados)

 

Août 1847  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Plusieurs affaires de vol ont été expédiées dans cette première journée.

Deux individus, dont l'un a été déjà condamné deux fois pour coups et blessures volontaires et pour vol de récoltes, dont l'autre a déjà subi douze années de travaux forcés pour vol, étaient accusés d'avoir, le 6 mars dernier, volé un hectolitre de méteil et un demi-hectolitre de sarrasin sur une charrette placée sous le hangar d'une maison d'habitation. On suivit les pas tracés par deux individus et l'on arriva à la commune de St-Martin-de-Sallen.

Une perquisition fut faite au domicile des hommes soupçonnés. On ne trouva pas de grain chez Baron, le premier que nous avons désigné, mais il avait fait moudre le 7 et les 8 mars du méteil et du sarrasin, on en avait gardé les échantillons qui furent reconnus identiques aux graines du sieur Brion, propriétaire de la charrette sur laquelle il en avait été volé. Chez Frontin on trouva du sarrasin, dont, plusieurs litres étaient analogues à celui du sieur Brion. On reconnut chez Baron une enclume de faucheur et deux ruches d'abeilles, volées le 26 février chez le sieur Bocage, aubergiste à Harcourt. Baron a été condamné à 5 ans de travaux forcés, Frontin a été acquitté. (source : Journal de Honfleur)

 

Octobre 1860   -  Arrêté préfectoral.   -    Par arrêté préfectoral du 20 octobre, M. Martin, instituteur libre à Littry, est nommé instituteur public au Détroit, en remplacement de M. Boulay.

Par un autre arrêté du 22, M. Cœuret, instituteur à Hamars, est nommé aux mêmes fonctions à Saint-Martin-de-Sallen, en remplacement de M. Deliot. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1860   -  On lit dans le Journal d'Agriculture Pratique.   -  Le mois de septembre, avec ses pluies continuelles, n'a pas apporté d'amélioration à l'état des récoltes. On est plus en retard que jamais dans les travaux de la saison, les labours préparatoires pour les semailles d'automne sont à peine commencées, et beaucoup de champs portent encore des récoltes qui, dans les années ordinaires, sont rentrées du 1er au 15 septembre.

Les avoines ont été maltraitées par la pluie, elles donneront toutefois un produit passable en grains.

Les vendanges occupent en ce moment tous les bras dans les pays vignobles. On aura pas de vin de bonne qualité, mais le rendement se rapprochera assez de celui d'une année moyenne. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1861   -   Par arrêté préfectoral du 22 octobre.   -   M. Cœuret, instituteur à Hamars, est nommé aux mêmes fonctions à Saint-Martin-de-Sallen, en remplacement de M. Deliot. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juin 1862   -  Les bacs.   -   Il sera procédé le vendredi 27 juin courant, à midi précis, dans l'une des salles de la préfecture, à Caen, à l'adjudication, au plus offrant et dernier enchérisseur, de la perception des droits de passage des bacs dont les noms suivent :

Bac de La Bataille, sur l'Orne, commune de Clécy.

Bac de Boudigny, sur l'Orne, commune de Saint-Martin-de-Sallen.

Bac de Brie, sur l'Orne, commune des Moutiers-en-Cinglais.

Bac de Cantepie, sur l'Orne, commune de Saint-Rémy.

Bac de Clopée, sur l'Orne, commune de Mondeville.

Bac de Colombelles, sur l'Orne, commune d'Hérouville.

Bac de Montaigu, sur l'Orne, ville de Caen.

Bac du Moulin-Viard, sur l'Orne, commune de Maizet.

Bac de Percanville, sur l'Orne, commune de Clinchamps.

Bac du Petit Caprice, sur l'Orne, ville de Caen.

Bac de Ranville, sur l'Orne, commune de Ranville.

Bac du Vey, sur l'Orne, commune de Clécy.

La jouissance, qui commencera le 1er janvier 1863, continuera, pendant six années consécutives, jusqu'au 31 décembre 1868.

L'administration se réserve la faculté éventuelle d'une adjudication collective.

Il sera donné connaissance à la préfecture (10 division), du cahier des charges relatif à chaque bac, tous les jours, de 11 heures à 3 heures. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1863   -   Par un arrêté préfectoral, en date du 7 courant.   -   M. Lebailly, actuellement instituteur public à Ouilly-le-Tesson, est nommé aux mêmes fonctions à Saint-Martin-de-Sallen, en remplacement de M. Docagne, auquel un congé d'un an est accordé.

Mlle Marie, actuellement institutrice libre à Vimont, est nommée institutrice publique sans changer de résidence. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Accident.   -  Samedi, vers neuf heures du matin, le nommé Victor Guilbert, âgé de 40 ans, marié, et père de quatre enfants en bas âge, chef de chantier au chemin de fer en construction, territoire de la commune de Saint-Martin-de-Sallen, canton d'Évrecy, était occupé à surveiller le déchargement de wagons remplis de terre pour la construction d'un terrassement. Voulant faciliter le déchargement, il saisit la poignée du serre-frein d'un wagon, il n'en fut pas maître et se trouva enseveli sous une épaisse couche de terre dont le poids lui fit entrer le tenon du serre-frein dans la gorge. La blessure est très grave, et on désespère de sauver le blessé.

 

Septembre 1872   -  L’état civil.  -  Le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets une circulaire pour appeler leur attention sur le mauvais état, dans lequel se trouvent les actes de l'état civil dans la plupart des communes, et les inviter à veiller à ce que les municipalités prennent des mesures pour la conservation de ces importants documents, qui intéressent à un si  grand degré la population tout entière.

 

Septembre 1872   -  Incendie.  -  Un incendie a éclaté le 12 de ce mois, vers minuit, dans la commune de Saint-Martin-de-Sallen, canton d'Evrecy, et a consumé un corps de bâtiments à usage d'habitation, grange, écurie, ainsi que 650 gerbes de blé, avoine et seigle, appartenant au nommé Louis-Romain Polifébé, maçon. Les causes de ce sinistre sont encore inconnues. 

 

Novembre 1873   -   Pronostics.   -  Depuis quelques jours, de nombreuses oies sauvages qui émigrent devant l'hiver passent sur notre ville, C'est dit-on, l'indice d'un froid rigoureux.

 

Novembre 1873   -   Misères de la guerre.   -  Le Journal officiel publie le rapport relatif à la répartition de la somme de 211 950 719 fr 35, votée par l'Assemblée nationale pour réparation des dommages subis par suite de l'invasion, par les individus, les villes, les communes et les départements envahis pendant la guerre. Le Calvados, dont 78 communes ont été envahies, se trouve compris dans cette répartition pour une somme totale de 205 190 fr. Le montant des pertes totales subies par ces 78 communes était de 675 164 francs.

 

Novembre 1873   -   Suicide.   -  Le 6 de ce mois, vers sept heures du matin, le nommé Hippolyte Quesnée, âgé de 62 ans, carrier à Saint-Martin-de-Sallen, canton d'Évrecy, a été trouvé pendu dan son grenier, à l'aide d'une corde. La levée et la constatation du cadavre ont fait connaître que cette mort était le résultat d'un suicide, que l'on attribue à une atteinte d'aliénation mentale.  

 

Mars 1879   -  Secours.  -  L'État vient d'accorder des secours aux communes ci-après : Huppain, restauration de l'église, 2 000 fr. ; Rubercy, réparation de l'église et du presbytère, 600 fr. ; Creully, travaux à l'église 3 735 fr. ; le Fresne-Camilly, travaux à l'église, 2 248 fr. ; Secqueville-en-Bessin, travaux à l'église, 10 231 fr. ; Évrecy, restauration du clocher, 1 800 fr. ; St-Martin-de-Sallen, réparation au presbytère, 300 fr. ; Morteaux-Couliboeuf, construction d'une école de garçons, 1 000 fr. ; Rumesnil, reconstruction de l'église, 6 000 fr.  

 

Avril 1879   -  Un terrible désastre.  -  Mardi, à 1 heure d'après-midi, des enfants jouant avec des allumettes, mirent le feu à une des maisons du hameau de Paugé, commune de Saint-Martin-de-Sallen, canton d'Évrecy. On ne put se rendre maître de l'incendie assez tôt pour l'empêcher de se propager, et, au bout de quelques instants, les flammes, qui trouvaient un agent actif d'alimentation dans les toitures de  chaume, embrasaient douze maisons et dix-huit bâtiments accessoires. C'était une scène vraiment poignante que de voir les quelques malheureux cultivateurs alors présents, auxquels la violence et l'intensité des flammes ne laissait pas même le temps d'arracher de leur demeure ce qu'ils avaient de plus précieux. Presque tous, malheureusement, étaient absents ce jour-là, et partis vendre leurs denrées à Harcourt. Plusieurs familles se trouvent sans asile, on cite au nombre des personnes les plus éprouvées une malheureuse restée veuve avec trois enfants, qui se trouve aujourd'hui sans ressource. Perte 400 000 fr.  

 

Octobre 1879   -  Secours aux communes.  -  Les secours ci-après ont été accordés à diverses communes du département : Bonnebosq, reconstruction de l'église, 30 000 fr. -  Montchamp, achat de mobilier d'église, 300 fr.  -  Beaumesnil, travaux à l'église, 450 fr.  -  Saint-Vigor-des-Mézeréts, travaux au pont, 4 500 fr.  -  Le Désert, travaux au pont, 1 000 fr.  -  Ouilly-du-Houley, travaux à l'église, 500 fr.  -  Saint-Martin-de-Sallen, construction d'une école de filles, 3 000 fr.  -  Cheux, construction d'une école de garçons, 750fr.  -  May, construction d'une école de filles, 2 000 fr.  -  Victot-Pontfol, construction d'une école mixte, 4 000 fr.  

 

Novembre 1883  -  Accident.    Le sieur Ferdinand Salles, de Saint-Martin-de-Sallen, revenait avec un chargement de tourte de Caumont, lorsque, au pont de la Mousse, en croisant une  autre voiture, son cheval, pris de frayeur, recula et fit tomber tout l'attelage d'une hauteur de 5 mètres dans la rivière d'Orne, très profonde en cet endroit. 

Aux cris de détresse du sieur Salles, plusieurs personnes du village s'empressèrent d’accourir sur le lieu de l'accident et, grâce à leurs efforts, parvinrent à sauver, le cheval et le chargement. 

Une barque, qui était à quelque distance, aurait pu rendre de grands services, mais son propriétaire, le sieur Longuet, a refusé de la mettre, à la disposition des travailleurs et a disparu sans vouloir porter secours.

 

Septembre 1888  -  Incendie.  -  A Saint-Martin-de-Sallen, incendie de deux bâtiments appartenant au sieur Auguste Gouget et à la veuve Quénée, propriétaires.  

 

Mars 1890  -  Incendie.  -   A Saint-Martin-de-Sallen, un incendie de cause inconnue a détruit un bâtiment à usage de grange et remise, renfermant des récoltes, de la paille et du bois,  appartenant au sieur Basset, propriétaire à Paris, et occupé par la veuve Denis et le sieur Ferdinand Prodhomme, cultivateur à Saint-Martin-de-Sallen.

 

Mars 1890  -  Un grave arrêté.  -   Le préfet du Calvados a « déclaré infectée par la péripneumonie contagieuse une étable appartenant au sieur François, cultivateur à Hérouville-Saint-Clair, hameau de Tournebourse. » 

La péripneumonie , maladie du poumon, est contagieuse pour les bêtes à cornes. Dans tous les cas où une maladie réputée contagieuse est constatée, ou même soupçonnée, l'obligation du propriétaire est d'en prévenir le maire, et d'isoler l'animal malade. 

Si le vétérinaire reconnaît le mal contagieux, un arrêté préfectoral met en quarantaine les locaux où sont soignés les animaux malades et, au besoin, prescrit l'abatage. La non-observation de ces formalités entraîne l'amende et la prison. La vache du sieur François a été abattue. Il recevra une indemnité de 3 à 400 fr.

 

Septembre 1890  -  Incendie.  -  Un incendie, dont la cause est inconnue, a consumé, à St-Martin-de-Sallen, un bâtiment a usage de cave et écurie à Mme veuve Damont. Perte, 7 500 fr.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1893  -  Noyé accidentellement.   -  Samedi, on a retiré de l'Orne,  à l'endroit dit le Val-Québert, commune de St-Martin-de-Sallen, le cadavre du sieur Vente. 50 ans, ancien domestique de moulin. On croit à une mort accidentelle et non à un suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Tentative d’assassinat.   -  Victor Frilley, 21 ans, charron à Saint-Martin-de-Sallen, était sur le champ de foire de Thury-Harcourt, près d'un tir aux canards. A la suite  d'une discussion, il fut frappé, par l'un des employés du tir, de six coups de couteau, quatre à la tête et deux au bras droit. Son état est grave. L'auteur de cet attentat a été arrêté aussitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1898  -  Incendies.  -  A la Ferrière-Hareng, de 35 ares de bois à la marquise de Grandval, à Saint-Denis-Maisoncelles. Pertes, 200 fr.

—  De bâtiments de la ferme de la dame Renaud, à Saint-Loup-Hors ; deux veaux ont été brûlés. Pertes : 1 500 fr. pour le locataire, et 6 000 fr. pour le propriétaire, M. Bothro, capitaine au long cours, à Caen.

—  D'une maison et d'une étable au sieur Villon, à St-Martin-de-Sallen, Pertes, 700 fr. Ass.

—  De la boulangerie du sieur Cotentin, demeurant à Rots. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Victime d’un incendie.   -   Samedi l'après-midi, un incendie, dont les causes sont inconnues, s'est déclaré à St-Martin-de-Sallen, canton d'Evrecy, et a détruit en partie quatre maisons d'habitation au sieur Locard, aux dames Laplanche et Jouenne et à la demoiselle Eury.

Le sieur Jean Locard, 62 ans, a été trouvé mort dans son jardin, à environ dix minutes de son habitation, le corps était couvert de brûlures. On suppose que cet homme aura voulu sauver son porc qui a été brûlé et qui se trouvait dans une étable derrière sa maison et que la toiture, en tombant, aura communiqué le feu à ses vêtements.

Pertes pour la veuve Laplanche, 2 000 fr. ; la veuve Locard, 2 500 fr. ; la dame Jouenne, 3 700 fr. ; Mlle Eury, 1 500 fr. Assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1899  -  Un drame de famille.  -  Le sieur Bréville, âgé de 43 ans, poursuivait de ses assiduités sa belle-sœur, la veuve Laplanche, domiciliée au hameau de Mesnil-Roger ; à plusieurs reprises, il la frappa brutalement et la menaça d'un fusil chargé. Pour ce fait, il fut condamné à quatre mois de prison avec le bénéfice de la loi Béranger, mais n'en continua pas moins ses menaces de mort. Le 20 novembre, il  vint de nouveau au domicile de la veuve Laplanche, l'injuria, puis il se précipita, armé d'un gros bâton, sur le jeune Laplanche, qui, évitant  le coup, s'empara d'une bêche et en frappa son oncle, qui mourut des suites de sa blessure. Le parquet de Caen s'est rendu sur les lieux pour procéder aux constatations. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Le drame de Saint-Martin-de-Sallen.   -   Théodore Brévillle, 42 ans, maçon à St-Martin-de-Sallen, était veuf, sa belle-sœur, la dame Laplanche, aussi. Elle devait se remarier. Bréville lui déclara qu'il ne lui laisserait pas en épouser un autre que lui.

A plusieurs, reprises, il la frappa et la menaça même de son fusil. Il fut poursuivi et condamné, le 25 octobre, à 4 mois de prison avec la loi Bèrenger.  Bréville n’en continua pas moins ses menaces de mort.

La semaine dernière, il vint au domicile de la veuve Laplanche, injuria celle-ci et ses voisins, monta sur le toit de la maison et menaça d'y mettre le feu.

En descendant, il voulut frapper d'un gros bâton, le jeune Laplanche, son neveu. Celui-ci prit une bêche et en porta un coup à Bréville qui tomba sans connaissance.

Bréville a succombé lundi, tant aux suites de ses blessures qu'à une congestion déterminée par l’ivresse.

Le parquet s'est transporté mardi à St-Martin-de-Sallen pour l'autopsie. Bréville était un alcoolique redouté.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1900   -   Voleurs volés.  -  La chapelle St-Joseph, à St-Martin-de-Sallen, est éloignée de toute habitation. Récemment, des voleurs s'y sont introduits et ont brisé les troncs pour en voler le contenu. Mais ils étaient vides.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Tentatives de suicide.  -  Le sieur Landgrave, 26 ans, domestique à St-Martin-de-Sallen, a tenté de se suicider, sur la ligne du chemin de fer de Caen à Flers, en se donnant trois coups de rasoir à la gorge. On espère le sauver. Cette tentative est attribuée à un désespoir d'amour. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1900   -   Enfant broyé.   -  Le sieur Gougy, journalier à St-Martin-de-Sallen, près Harcourt, pressurait chez un voisin. Etant sorti momentanément du pressoir, il ne songea pas à arrêter le cheval qui tournait la meule et a descendre son jeune enfant installé à l’extrémité de l'arbre de couche. 

L'enfant fut saisi par sa blouse et broyé contre l'arbre de couche et le chandelier. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1900   -   Le Dieu des ivrognes.  -  Le sieur Langlois, 76 ans, demeurant à Saint-Martin-de-Sallen, vit de mendicité, mais, quand il a quelques sous, il les boit.

Lundi la nuit, il est tombé sur la route d'Aunay-sur-Odon. Une voiture lui ayant passé sur le corps, il a eu une jambe écrasée et la tête grièvement endommagée. Il a été transporté à l'hospice d'Harcourt. On croit que ce viel ivrogne s'en tirera. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

1901 c'est ici

27.     SAINT-MARTIN-DE-SALLEN -   Le Déversoir.

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