Février
1831 -
Les saintes d'Émiéville et d'Héritot : guérisseuses des
enfants braillards. -
Il est à
Emiéville et à Heritot deux saintes, dont malheureusement le nom nous
échappe, qui guérissent les enfants de la Bráillerie : c'est-à-dire
qui font taire les enfants qui crient habituellement, sans motif
apparent.
Il
est à regretter que ces saintes ne guérissent pas également de la
Braillerie les gens plus avancés en age, car nous connaissons dans
notre département plus d'un personnage marquant auxquels nous
conseillerions, dans leur intérêt d'abord, de faire un pèlerinage
bien dévotieux vers l'une ou l'autre sainte. Ils devraient même des à
présent risquer le voyage, ce serait déjà une bonne journée pour
ceux qui sont forcés de vivre autour d'eux. (Le Pilote du Calvados)
Juin
1833 -
Par ordonnance
royale du 18 mai dernier.
- Les
communes de Rupierre et de Saint-Pierre-du-Jonquet sont réunies en une
seule, dont le chef-lieu est fixé a Saint-Pierre-du-Jonquet.
Les
communes d'Hernetot, de Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger et d'Heritot sont également
réunies en une seule, dont le chef-lieu est fixé à
Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger.
(Mémorial du Calvados)
Mars
1855 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Adeline. Audience du 12 février.
Une
affaire grave, empruntant à la position sociale de l'accusé un
intérêt tout particulier, a clos la session du premier trimestre des
assises du Calvados pour I855.
Voici
le texte de l'accusation :
Dans
le mois de novembre dernier, le sieur de Piédoue fit labourer un champ
planté en pommes de terre. Une partie de la récolte seulement fut
alors enlevée, les pommes de terre que la charrue n'avait pas mises
complètement a découvert devaient être ramassées ultérieurement,
lorsque le propriétaire ferait herser son champ, ou lorsqu'il le ferait
labourer de nouveau pour y semer du blé.
Le
22 novembre dernier, une certaine quantité de pommes de terre fut
volée dans ce champ.
Le
lendemain 25, à onze heures du matin environ, le sieur de Piédoue, se
promenant dans le voisinage avec son garde, aperçut dans son champ le
nommé Richard et sa femme, qui y prenaient des pommes de terre. Richard
les déterrait avec une fourche.
Apostrophé
vivement et maltraité par le sieur de Piédoue, il prit la fuite.
L'accusé
s'empara du fusil que son garde tenait à la main, il en tira un coup
sur Richard, qui fut atteint par les plombs à dix endroits différents,
et principalement à la partie postérieure de la cuisse droite.
Les
blessures parurent d'abord sans gravité, mais quelques jours après
l'événement, un abcès se manifesta à la cuisse de Richard, et
l'incapacité de travail qui est résultée du coup de fusil qu'il a
reçu dure encore en ce moment.
Richard,
qui ne peut marcher qu'à l'aide de béquilles et dont l'état de
souffrance provoque des sympathies générales, a pris place dans un
fauteuil devant la Cour.
Le
sieur de Piédoue est d'une haute stature, plein de vigueur et parait
jouir d'une santé de fer.
Le
débat établit que le sieur de Piédoue, apercevant dans son champ,
Richard, qui déterrait, à l'aide d'une fourche, quelques pommes de
terre, le traita d'abord de voleur, de scélérat, se rua ensuite sur
lui, le saisit à la gorge. Le frappa du poing au visage, lui arracha,
avec l'aide de son garde, la fourche dont il était muni, et qu'après
que Richard eut pris
la fuite, ledit sieur de Piédoue, s'empara du fusil de son garde, fit
feu sur Richard à une distance de 50 à 60 mètres, après l'avoir
visé au jarret.
Quoique
atteint de plusieurs plombs du n° 4 (il en avait reçu un derrière
l'oreille droite, un au poignet droit, deux au flanc et une dizaine à
la partie postérieure de la cuisse droite), Richard ne tomba pas, il
continua même de fuir et put regagner son domicile.
M.
Le Charpentier, officier de santé à Argences,
fut appelé auprès du blessé et lui donna tous les secours de son art.
Les plaies ne lui parurent pas graves, tout d'abord, et cette
opinion fut partagée par l'honorable et savant docteur Le Bidois, dont
M. le Procureur Impérial et M. le Juge d'instruction s'étaient fait
accompagner dans leur descente à Saint-Ouen-de-Mesnil-Oger. Mais le 12
décembre, M. le docteur Le Bidois étant retourné à Saint-Ouen,
constata que la position de Richard avait changé, qu'il s'était
déclaré un abcès plegmoneux, large comme la paume de la main, et
qu'évidemment il se passerait encore plus de vingt jours avant que le
blessé ne pût se livrer à aucun travail personnel.
Enfin ce ne fut qu'après une quatrième
visite, c'est-à-dire, en janvier, que M. Le Bidois acquit la conviction
que Richard pourrait être transporté en voiture de son domicile
jusqu'à Caen.
L'accusation
avait fait assigner vingt témoins, la défense en avait fait assigner
dix, parmi ces derniers se trouvait le garde particulier de M. de
Piédoue, qui l'accompagnait lors des scènes du 23 novembre.
Après
le résumé des débats, le jury est entré dans la salle de ses
délibérations, et au bout de dix minutes, il en a rapporté un verdict
affirmatif, mais mitigé par des circonstances atténuantes. Le sieur de
Piédoue a été condamné à un an de prison. Il a entendu son arrêt
avec la plus complète impassibilité.
Richard
ne s'était pas constitué partie civile, un arrangement étant
intervenu entre le sieur de Piédoue et lui, aux termes duquel il
recevra, cette année, une somme de trois cents francs et huit
hectolitres de blé, et les années suivantes, jusqu'à son décès, une
rente de quatre hectolitres de blé. (Source : Le journal de
Honfleur)
Novembre
1858 - Cour d’Assises du Calvados. - Audiences
des 22 et 23 novembre.
Le
fauteuil du ministère public est occupé par M. d'Englesqueville,
substitut de M. le procureur général.
Mesnil
(Joseph-Nestor), âgé de 26 ans, demeurant à Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger.
Cinq
crimes d'incendie étaient reprochés à Mesnil. L'accusation
s'appuyait, entre autres charges, sur cette circonstance que ces
incendies survenus, dans l'espace de sept mois, dans deux, communes
limitrophes, Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger et Cléville, avaient consumé
exclusivement des récoltes ou des maisons appartenant à des personnes qui
toutes avaient eu des difficultés avec le père de Mesnil, le dernier
seulement, allumé à un bâtiment dépendant de la ferme de celui-ci,
aurait eu pour but de détourner les soupçons en présentant la famille
Mesnil comme victime elle-même du fléau commun.
Les
débats de cette affaire, dans laquelle un grand nombre de témoins ont
été entendus, se sont terminés par une déclaration de
non-culpabilité.
Mesnil
a été acquitté.
Sa
défense a été présentée par Me Villey.
( Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1860 - Chemin d'Argences à Dives.
-
Le Conseil général classe comme chemin vicinal de grande
communication la ligne d'Argences à Dives.
Déclare
traversées les communes d'Argences, Saint-Pierre-du-Jonquet, Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger,
le Ham, Brocottes et Beuvron, intéressées, celles de Putot, Canteloup,
Cléville, Hottot, Dozulé et Cricqueville. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1861 -
La restauration de l’église.
- L'ancienne
commune d'Héritot, qui est depuis longtemps réunie à celle de
Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger, canton de Troarn, possède une église qui,
depuis des années et longtemps avant sa réunion, n'avait plus de
desservant, de sorte que l'administration de Saint-Ouen n'avait pas cru
devoir faire, jusqu'à présent, à l'église d'Héritot des
réparations tendant à la maintenir en bon état de conservation.
Cette
église, qui était tout à fait abandonnée, menaçait de tomber en
ruines, ce qui probablement n'eût pas tardé à s'accomplir, mais
l'administration actuelle de Saint-Ouen, bien avisée, a reconnu qu'il
était nécessaire de conserver ce monument religieux à la piété de
la génération actuelle, qui rappelle à chaque famille de cette
subdivision de son territoire le pieux souvenir des générations
éteintes et qui relie ainsi le passé au présent.
Dans
ce but, des travaux importants de réparation, de consolidation et
d'embellissement viennent d'être exécutés à l'église d'Héritot. Il
paraît décidé que le curé de St-Ouen viendra fréquemment dire la
messe dans ce temple, pour la commodité des habitants de ce village qui
se trouvent à une distance de plusieurs kilomètres de l'église de
Saint-Ouen, et qui, pour cette raison, ne peuvent pas toujours se rendre
à l'église paroissiale.
On
sait que l'église de Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger est située à
l'extrémité est de la commune, dans un lieu isolé, éloigné des
maisons, et à peu de distance de celle de Saint-Pierre-du-Jonquet. Sa
position même offre une foule d'obstacles aux habitants de la paroisse
pour se rendre, le dimanche, aux offices, tant à cause de son
éloignement du
centre de la commune qu'à cause des mauvais chemins que l'on a à
parcourir pour s'y rendre des extrémités de la commune et de la
section à Héritot, non seulement dans les jours pluvieux, mais encore
pendant l'hiver. Cet inconvénient, d'une gravité notoire, avait
frappé, parait-il, l'administration locale, laquelle avait résolu,
dit-on, d'abandonner l'église de Saint-Ouen, pour transférer la
célébration du culte dans celle d'Héritot, comme étant plus
centrale, et c'est dans cette intention qu'elle a fait faire
d'importants travaux de
restauration à cette église.
Nous
ignorons ce qu'il y a de bien ou mal fondé dans cette supposition, nous
nous bornons seulement à constater la bonne volonté et l'esprit
religieux de l'administration de Saint-Ouen pour le zèle qu'elle met à
la conservation de l'église d'Héritot, à laquelle se rattachent tant
de souvenirs locaux. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1863 - Un accident.
- La
semaine dernière, le nommé Thiéron, âgé de 18 ans, domestique dans
une ferme située sur la commune de Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger, dirigeait
l'attelage d'une machine à battre le grain. Il voulut descendre sans
arrêter les chevaux, mais le pied lui manqua et il eut la jambe prise
dans l'engrenage.
La
machine a été arrêtée aussitôt que possible, cependant, lorsqu'on
l'a dégagé, la jambe était comme broyée. On espère le guérir sans
avoir recours à l'amputation. (L 'Écho Bayeusain )
Avril
1867 -
Une superstition. -
Dans une commune du canton de Troarn, on a célébré, pendant le
mois de janvier dernier, la
fête de l'Immaculée Conception. Ce jour-là, le
curé procéda à une inhumation.
Depuis
ce temps, il est mort quatre ou cinq personnes dans ladite commune. Les
habitants, dont la superstition est vivace comme au bon vieux temps,
croient fermement et répètent à qui mieux-mieux, que la mort fera de
grands ravages pendant le cours de l'année, dans leur commune.
Ils
allèguent, pour justifier leurs craintes, que l'on a ouvert la terre
sainte le jour de la fête de l'Immaculée Conception, ce qui est d'un
funeste présage et la cause des malheurs futurs que le ciel tient en
réserve pour cette commune prédestinée à la désolation.
Allez
donc, après cela, vanter les lumières de notre siècle !......
Janvier
1874
-
Vol de volailles. - L'approche
des jours gras est signalée par des vols de volailles. Les environs de
Caen ne sont pas les seuls exploités par les maraudeurs.
On nous signale un vol de 50 volailles chez M. Bissonnais, fermier à
Giberville, canton de Troarn. Vol
de 25 volailles chez M. de Vergnolles, à Bréville, même canton. Vol
de 6 volailles chez le sieur Jean, à Lantheuil, canton de Creully. Vol
de 5 poules au sieur Bouquerel, à Saint-Ouen-de-Mesnil-Auger
(Mézidon).
Décembre
1875
-
Fait divers. -
Léon
Baise, 21 ans, conducteur de bestiaux à Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger, pour
tapage, bris de clôture et outrage au garde d'Argences, 1 mois de
prison et 66 fr. d'amende.
Septembre
1884
- Le concours de
Troarn. –
Dimanche
au milieu des averses, a eu lieu le concours de Troarn. Les efforts et
l'activité de la municipalité méritaient un ciel plus clément. La
fête du soir, illuminations, retraits aux flambeaux, pièces
d'artifice, a été très réussie. Réussi également le banquet, où
le trou normand a été remplacé par six discours. Les lauréats, des
médailles de bonne culture sont : MM. Ballière, à Colombelles ; Th.
Joly, à St Pair ; Viel, d’Escoville ; Beaudouin , de
St-Ouen-du-Mesnil-Oger ; Ricard,
de Troarn ; de Vergnolles,
à Brèville ; Renaud, de St-Ouen-du-Mesnil-Oger.Novembre
1888
- Pauvre enfant.
-
Un
enfant, Henry Baize, âgé de 10 ans et 10 mois, demeurant à Cléville,
domestique chez M. Pigache, propriétaire, est tombé dans une mare de St-Ouen-du-Mesnil-Oger,
et y a trouvé la mort. Les constatations ont fait connaître que cet
enfant, en courant après des bœufs qu'il conduisait, et trompé par
l'obscurité, est tombé
accidentellement dans la mare, profonde d'environ 1 mètre 70. Il était
nuit noire quand l'accident est arrivé. Comment se fait-il que cet
enfant était à pareille heure sur le grand chemin à conduire des bœufs
?
Juin
1895 - Mort
accidentelle. -
Lundi
soir on a trouvé, sur le
territoire de St-Ouen-du-Mesnil-Oger, le corps du nommé Henri Pain, 27
ans, domestique chez le sieur Malvoisin, cultivateur à Canteloup. Pain
sera probablement tombé de la voiture qu'il conduisait et a dû être
tué sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 - « Distinguo ».
- Certains
maires ont souvent la langue trop prête d'aller. Quand vous, serez la
victime de leur loquacité, vous ferez bien de. leur demander si c'est
comme maire qu'ils ont potiné ou comme homme.
Dans
le premier cas, taisez-vous, cela vous conduirait trop loin. Dans le
second, allez-y et dites votre façon de penser au bavard, car tout au
plus serez-vous poursuivi pour injures simples à un particulier.
C'est
ce qui est arrivé à Mélidor Tabesse, journalier. Le maire de
Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger l'avait accusé d'avoir tué du gibier sur une
propriété gardée. Mélidor lui en garda une dent et, le rencontrant,
lui tint ce langage : « Vous savez, man vieux colon, comme maire, j'vos
respecte, mais comme homme j'vos em... à pied et à cheval ».
Le
maire dressa procès-verbal pour outrage dans l'exercice de ses
fonctions. Le prévenu a soutenu que c'était l'homme et non le maire
qu'il avait em... beté.
Le
tribunal lui a donné raison et n'a condamné Mélidor qu'à cinq francs
d'amende pour injures à un particulier.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Découverte d'un cadavre.
- Le
sieur Louis Aupaix, 78 ans, journalier a Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger,
canton de Troarn, a été trouvé mort dans son domicile. Cet homme
n'avait pas été vu depuis le 18 octobre.
Aucune
trace de violence n'a été relevée sur le corps. La mort est donc
naturelle et peut remonter à huit jours. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Suicides. -
On a repêché dans la Seulles, à Graye-sur-Mer, le
cadavre du sieur François Lejeune, 52 ans, cultivateur même commune.
C'est pour mettre un terme aux souffrances qu'il endurait qu'il s'est
noyé.
—
Le sieur Henri Lechartier, agé de 28 ans, dont le père, établi
ferblantier à Vire, est mort il y a quelque temps, continuait à
exercer ce commerce. Voyant ses affaires péricliter, il a mis fin à
ses jours en se noyant dans la rivière la Vire.
On
n'a trouvé dans les poches du désespéré qu'un portefeuille, ses
clefs et un porte-monnaie contenant quelque argent.
—
Dans un herbage de St-Ouen-du-Mesnil-Oger, près Troarn, on a
trouvé le cadavre du sieur Ulysse Martin, 23 ans, domestique chez M.
Eugène Renaut, maire de la commune. Le malheureux avait prés de lui
son fusil, avec lequel il s'était fait sauter la cervelle. Sur un
calepin, il avait écrit qu'il se tuait pour des motifs d'ordre tout à
fait intime.
—
Le sieur Paul Girouard, âgé de 38 ans, à Percy-en-Auge, près
Mézidon, a été trouvé, par son fils, pendu à une poutre de sa cave.
Le pauvre homme s'était donné la mort à la
suite de chagrins de ménage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1907 - Médailles d’honneur.
-
Des médailles
d'honneur instituées conformément au décret de 3 avril 1903, ont
été décernées aux agents de la police municipale et rurale, dont les
noms suivent :
MM.
Dieudonné, garde champêtre à Langrune.
Godgrand,
garde champêtre à Douvres.
Quernet,
garde champêtre à St-Ouen-du-Mesnil-Oger.
Paris,
agent de police à Condé-sur-Noireau.
Rottin,
garde champêtre à Campeaux.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mai
1916
-
Un cadavre dans le fossé.
-
On a retrouvé dans un fossé bordant la route de
Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger, le cadavre d’un gardien d’herbage, M.
Louis Mabire, âgé
de 58 ans. Une enquête est ouverte, mais on pense se trouver en
présence d’un simple accident.
Janvier
1924 -
Découverte d’un cadavre.
- Dimanche
dernier, vers 14 heures, M. Anne, gardien d'herbages, à
Saint-Ouen-du-Mesnil, a découvert dans un hangar, construit dans un des
herbages dont il a la garde, le cadavre d'un individu paraissant âgé
de 70 ans.
Le
Docteur Besnard, qui a examiné le cadavre, a conclu à une mort
naturelle, due à une congestion causée par le froid.
D'après
l'enquête menée par la gendarmerie de Moult, le décédé serait un
nommé Jouenne Henni, originaire de la Sarthe, qui, depuis plus d'une
année, venait à Caen tous les dimanches
vendre du cresson qu'il ramassait dans la semaine. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1930 -
Arguments frappants.
- Henri James,
cultivateur, a eu le tort d'appuyer ses arguments lors d'une discussion
avec ses voisins les époux Galerme, de solides coups de trique. Il
attrape 50 francs avec sursis.
Juillet
1931 -
Un cultivateur
écrasé par
son attelage.
-
M. Raymond
Jeanne, 22
ans, cultivateur,
demeurant à
Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger,
a été
victime d'un
grave accident.
Il conduisait
un cheval
attelé
à une
voiture de
fourrage et
se tenait
à la
tête de
son attelage,
lorsque,
pour une
cause encore
inconnue, l'animal
s'emballa.
M. Jeanne
essaya de
le calmer.
Non seulement
il ne
put y
réussir, mais
il fut
bousculé et
tomba sur
la route
où une
des roues
de la
voiture lui
passa
sur le
corps, lui
écrasant le
bassin.
Il a été transporté
à la
clinique de
la Miséricorde,
dans un
état très
gravé.
Juillet
1940
-
Un
ouvrier agricole blessé grièvement sa femme, qui a disparu.
-
Une
grave scène
de violences
vient de
se dérouler
sur le
territoire
de la
commune de
Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger,
scène qui
peut avoir
de très
graves conséquences.
Un ouvrier
agricole, le
nommé Albert
Laurent, 35
ans, a
blessée grièvement
sa femme.
Celle-ci a
disparu depuis,
et on
ne sait
ce qu'elle
est devenue.
Employée chez
M. Fleuriel,
régisseur
de la
ferme de
M. Bouvresse,
à St-Pierre-du-Jonquet,
Mme Laurent,
qui était
l'objet de
fréquentes violences
de la
part de
son mari,
entretenait des
relations
avec un
ouvrier travaillant
avec elle.
Son mari
l'apprit, et,
quoique loin
d'avoir lui-même
une conduite
exemplaire, en
conçut une
grande jalousie.
Épiant sa
femme, il
la surprit
avec l'homme
en question,
M. Carlos
Montalva, et,
après avoir
frappé ce
dernier, se
jeta sur
elle. Avec
le manche
d'une fourche,
il la
blessa grièvement
à la
tête. Elle
perdait son
sang en
abondance
d'une plaie
qu'elle portait
à la
face.
S'étant réfugiée
chez M.
Lefrançois,
elle y
reçut quelques
soins, puis
accompagnée de
son mari,
elle se
dirigea vers
son domicile
mais comme
Laurent la
quitta, elle
prit une
direction que
l'on a
pu établir.
Depuis cette
scène, la
pauvre femme
n'a pas
été revue.
Ce
qui fait
craindre le
pire, c'est
que Laurent
avait deux
revolvers,
qu il
n'avait pas
déclarés.
Il les
a jetés
dans un
fossé où,
sur l'indication
d'un de
ses enfants,
ils furent
retrouvés.
L'un d'eux,
examiné par
M. Rolland,
armurier à
Troarn, a
permis d'établir
qu'une balle
avait été
tirée tout
dernièrement.
Appréhendé non
sans mal
par les
gendarmes de
Troarn. Laurent
fut amené
au bureau
de la
brigade. Il
a reconnu
la scène
de violences,
mais en
a donné
une version
différente.
Il nie,
par contre,
s'être servi
de son
revolver. Peut-être
d'ailleurs,
la malheureuse
femme s'est-elle
suicidée ?
Laurent a
été déféré
au Parquet.
L'enquête continue.
Août
1940 - Un gardien d'herbage se noie dans un fossé. -
M. Armand Terry, 40 ans, gardien d'herbage chez M. Baudouin, à
Saint-Ouen-du-Mesnil, avait été voir son fils, qui sciait du bois, et
lui dit qu'il allait effectuer la traite. Le soir, son fils, ne le
voyant pas rentrer, fit avec des voisins des recherches sans résultat.
Le lendemain matin, vers 5 heures, les recherches continuèrent et
permirent de retrouver le corps de M. Terry, qui s'était noyé dans un
fossé de 0 m. 80, et contenant 0 m. 25 d'eau.
D'après
l'enquête, M. Terry a dû vouloir sauter le fossé et, s'étant pris le
pied dans une racine, est tombé à la renverse, la tête la première,
dans le fond du fossé.
Le
docteur Lemonnier, d'Argences, a conclu à une mort naturelle.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville,
Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville,
Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger,
Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d)
Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan,
Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du canton de
Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge,
Norrey-en-Auge.
Mars
1947 -
Le feu dans une fromagerie.
–
Un grave incendie s’est déclaré, durant la nuit, à
St-Ouen-du-Mesnil-Oger, dans les dépendances de la fromagerie de Mme
Vve Beaudouin, village de Hériot. Le sinistre fut combattu par des
voisins que renforcèrent peu après les pompiers de Méry-Corbon. Un
garage où était remisé un camion, et un bâtiment contigu, ont été
la proie des flammes. Le fléau aurait été provoqué par un
court-circuit dans le véhicule. Dégâts importants. (Source
: Le Bonhomme Libre)
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